2013 : LA GUERRE PENINSULAIRE – LA GUERRE CONTRE LES EMIRATS ARABES UNIS
24 octobre. Notre dispositif militaire est en place, et je n’ai plus qu’à donner mes ordres pour déclencher l’offensive.
Dispositif militaire français en vu de la prochaine campagne contre les Emirats Arabes Unis
Voici l’ordre de bataille de ce qui est officiellement l’Armée Française du Moyen-Orient commandée par l’élite de notre aristocratie militaire :
ARMEE FRANCAISE DU MOYEN-ORIENT (Général d’Armée Louis-Charles de Montmorency)
13e Corps d’Armée (Général de Corps d’Armée Philippe de Chastenet) : 14 237 h, 514 chars, 28 lance-missiles, 50 chasseurs et 8 hélicoptères.
14e Corps d’Armée (Général de Corps d’Armée Jean d’Aumont) : 31 105 h, 91 chars, 66 lance-missiles.
2e Corps Aérien (Général de Corps Aérien François d’Aubusson) : 108 chasseurs, 8 hélicoptères.
3e Flotte (Vice-amiral Loïc de Goyon) : 1 Porte-avion, 31 frégates, 4 sous-marins nucléaires et 4 sous-marins classiques.
26 octobre. Je m’adresse solennellement à la Nation en cette veille de guerre, appelant chacun de mes compatriotes à soutenir nos soldats qui se battent pour la Liberté contre un régime tyrannique.
le plan d'opération français: classique dans sa forme, génial dans son fonds
27 octobre, à l’aube. Sur la base aérienne française de Djibouti sont effectués les derniers préparatifs avant le décollage des appareils du 2e Corps Aérien. Si la tension est palpable, on sent néanmoins beaucoup de sérénité chez les militaires qui sont parfaitement conscients de leurs forces.
Quelques minutes avant le décollage de la première vague d'attaque des Rafales basés à Djibouti
Puis, soudain, le top départ est lancé par le général d’Aubusson qui se tient dans le PC. Comme dans un ballet à l’organisation millimétrée, les appareils gagnent peu à peu la piste d’envol et prennent l’air dans une succession de bruits de réacteurs qui viennent troubler la quiétude du matin. Au sol, le personnel regarde un à un ces chevaliers de temps modernes décoller vers le soleil naissant le cœur serré mais confiant dans le succès de la mission.
Observant les écrans de contrôle depuis mon bureau de chef des armées de l’Ecole Militaire, je vois également la progression des escadrilles vers les Emirats Arabes Unis. Derrière l’austérité d’une icône qui les symbolise je sais qu’il y a là des maris, des pères et des fils prêts à risquer leurs vies pour la France. Je suis fier de ces hommes courageux qui sont un exemple pour toute la Nation.
Conformément au plan, leur objectif est l’unique base aérienne des Emirats Arabes Unis sur laquelle notre satellite d’observation a détecté une vingtaine d’appareils. Rapidement nos appareils se rapprochent de la cible, sans aucune réaction de la part de l’ennemi.
Image satellite prise juste avant l'attaque de l'unique base aérienne Emirati
A plusieurs dizaines de kilomètres de distance, nos pilotes ouvrent le feu et c’est un déluge de plusieurs dizaines de missiles qui viennent pulvériser les installations militaires Emiratis, annihilant en quelques secondes toute les forces aériennes qui s’y trouvaient. Avec satisfaction, je constate que nos Rafales font déjà demi-tour vers Djibouti sans n’avoir subi aucune perte. C’est de bon augure pour la suite.
Le lendemain, nous donnons l’ordre à nos deux Corps d’Armées de quitter leurs cantonnements aux Seychelles et à la Réunion et d’embarquer sur leurs transports afin de se mettre un peu au sud de la 3e Flotte.
Le
30 octobre, un bombardement simultané de l’aéronavale embarquée sur le Charles de Gaulle et d’une trentaine de chasseurs venant de Djibouti attaquent la base navale de Khor Fakkan.
Le port de Khor Fakkan, artère économique et militaire vitale pour les EAU. Et à ce titre une de nos cibles prioritaires
Nos bombes font de nouveau merveilles et bientôt le port militaire n’est plus qu’un brasier dont les flammes éclairent lugubrement les carcasses éventrées des 8 vieux croiseurs de la marine Emirati.
Le port ennemi juste après l'attaque (photo prise par des membres du COS infiltrés sur place afin d'éclairer nos chasseurs)
31 octobre. Tout est calme dans la salle des radars du Charles-de-Gaulle, le fer de lance de la flotte. Chacun repense au magnifique succès de la veille qui a vu la marine Emirati disparaître dans les flots et nul doute que la guerre sera victorieuse. Soudain, rompant la sérénité des lieux, plusieurs indicatifs inconnus apparaissent soudainement sur les écrans. Immédiatement les opérateurs se mettent au travail avec rapidité et concentration et ne tardent pas à les identifier : une quinzaine de chasseurs ennemis sont repérés le long des côtes de l’Oman !
Nos opératrices radars allient à la fois le légendaire charme français et un professionnalisme à toute épreuve
Comment est-ce possible alors que la seule base aérienne des Emirats a été entièrement détruite ? Nul ne le sait mais cela n’a pas d’importance. Immédiatement l’alerte est déclenchée et tous les marins gagnent leurs postes de combats. Les pilotes se ruent dans leurs appareils qui prennent l’air en quelques minutes et foncent à toute vitesse vers leurs cibles.
Moins de 4 minutes après l'alerte, les premiers appareils de l'aéronavale embarquée sur le Charles-de-Gaulle décollent
Quand les meilleurs pilotes du monde disposent des meilleurs appareils du monde, le résultat est sans surprise.
Combat tournoyant entre un Rafale et un appareil ennemi des Emirats Arabes Unis
Après un bref engagement, les chasseurs ennemis tombent en flammes dans les flots bleus de la Mer d’Oman. Humanistes et respectueux de nos ennemis vaincus, nous envoyons des hélicoptères de sauvetage sur zone pour récupérer les pilotes Emiratis qui ont réussi à s’éjecter.
Hélicoptère de sauvetage français en action dans la Mer d'Oman pour récupérer des pilotes ennemis abbatus
Cette victoire aérienne me satisfait pleinement car j’imagine que le maléfique Omar Khadja –le chef des Emirats Arabes Unis – doit être en plein désarroi pour lancer ainsi ses derniers avions dans une telle attaque suicide. Je pense bientôt donner au Général de Montmorency l’ordre de débarquer car j’imagine que l’ennemi n’a cette fois plus aucuns chasseurs susceptibles de menacer nos troupes. Je sens le doux frisson de la victoire m’envahir !
8 novembre. Ha ! Mon Dieu ! Existerait-il donc une malédiction à travers les âges qui vise à sevrer la France des lauriers du triomphe quand celle-ci n’a plus qu’à tendre la main pour les cueillir ? J’apprends en effet que trois de nos sous-marins conventionnels ont été détruits alors qu’ils menaient des attaques contre des unités légères marines ennemies ! Je suis fou furieux de ces pertes et j’envisage sérieusement d’ordonner des frappes massives de représailles contre les villes Emiratis avant de me reprendre. Tout d’abord nous ne faisons pas la guerre pour détruire mais pour conqué…pour libérer les Emiratis, et ensuite je sais que l’essentiel est de nous concentrer sur les objectifs militaires.
J’appelle néanmoins le Vice-Amiral de Goyon pour avoir des précisions :
« Quelles sont les pertes humaines?
-Légère, heureusement, me répond l’officier. Nos équipes de sauvetages ont fait des miracles. Par contre les commandants…
-Je ne vous ferais pas l’affront de vous demander qu’elles ont été leurs attitudes. Je connais la valeur des soldats de l’armée française.
-Effectivement, Monsieur le Président. Conformément à la tradition séculaire de la Marine, les trois officiers ont souhaité disparaitre avec leurs bâtiments.
-Je ferais le nécessaire pour que ces héros soient cités à l’ordre de l’armée dès ce soir.
-Je n’en attendais pas moins de vous, Monsieur le Président. »
Evacuation d'un des sous-marins français touchés lors de la journée du 8 novembre
Le 10 novembre, le général de Montmorency m’appelle en visioconférence. Il souhaite ordonner le débarquement des troupes sur les côtes Emiratis maintenant que la menace aérienne et maritime ennemie n’existe plus. Je réfléchis longuement car si le dispositif terrestre émirati est chaque jour un peu plus affaibli, il n’en demeure pas moins qu’il est encore loin d’être anéantie :
« Monsieur le Président, me dit le général. Plus tôt nous en aurons fini avec cette guerre et plus votre prestige sera élevé !
- Général, lui réponds-je avec solennité. Vous vous souvenez ce qu’à répondu mon aïeul Louis le Bien-aimé à ses officiers qui le pressaient de lancer l’assaut à une ville assiégée pour lui faire plaisir ?
-Evidemment Monsieur le Président. Qu’il refusait qu’un seul de ses soldats périsse pour ce qu’il considérait comme une vaine gloriole et qu’il préférait attendre que la ville se rendît. Comment un soldat peut oublier une telle déclaration si belle et si pleine d’humanité envers l’armée ?
-Je considère qu’à l’heure actuelle un débarquement serait trop prématuré. Nous allons poursuivre notre campagne de bombardement pour le moment avant de lancer l’assaut. Soyez patient général !
-Oui Monsieur le Président ! » me répond de Montmorency les larmes aux yeux quand il constate à quel point je me soucis de la vie de mes braves soldats.
Comme convenu, les bombardements se poursuivirent. Nuits et jours nos vaillants chasseurs poursuivirent leurs missions sans aucune interruption, détruisant méthodiquement et sans faiblir l’armée Emirati. Tache difficile et ingrate, mais ô combien essentielle dans la guerre moderne!
Jours et nuits, nos appareils bombardent les forces ennemies
C’est pendant cette campagne de bombardement que j’apprends, le
19 novembre, que la France est exclue de l’Union Européenne ! Pourquoi ? En raison de notre déficit trop élevé bien que je l’ai réduit de moitié en un an et demi. Inutile de dire que je prends ça comme un coup de poignard dans le dos alors que je suis en pleine guerre. Mais cela ne fait que confirmer mes soupçons, à savoir que la technocratie bruxello-maastrichienne fait bien partie d’un vaste complot international qui agit à l’encontre des intérêts sacrés de la Patrie.
C'est cette amibe qui a décider d'exclure la France de l'Union Européenne
Mais si la pieuvre communautaire espère m’impressionner, il n’en est rien ! Dès le
19 au soir j’appelle la Banque de France pour procéder à la résurrection du Franc qui rentrera dans l’histoire comme le Franc Capétien. Le
20 je rappelle l’ensemble des députés et fonctionnaires français en poste dans les instances européennes. Le
21 je réquisitionne les bâtiments de l’UE sur tout le territoire français. Le
22 de grandes fêtes civiques et patriotiques sont célébrées partout dans le pays au cours desquelles les drapeaux européens sont brûlés en place publique.
Dans toutes les communes de France des milliers de drapeaux de l'oligarchie européenne partent en fumée
Point d’orgue de tout cela, je fonde le
23 novembre la Confédération des Nations Européennes qui vise à concurrencer l’UE dans tous les domaines. Pour l’instant seule la France en fait partie mais je ne désespère pas de trouver de nouveaux membres dans le futur. Bref, pour résumer, je considère l’Union Européenne comme un ennemi implacable et inexpiable.
Enfin, le
20 décembre, après près de deux mois d’opérations aériennes, j’appelle le général de Montmorency :
« Général, dis-je sobrement. A vous de jouer.
-A vos ordres Monsieur le Président. »
L’ordre est immédiatement donné de débarquer nos forces terrestres. D’après mes calculs l’armée ennemie ne devrait plus représenter la moindre menace pour nous et, si tout va bien, la guerre se finira avant le jour de l’an 2014.
Entrant dans le Golfe d’Oman, la flotte française file droit vers son objectif : les plages de l’Emirat de Fujaïrah. La tension est à son comble à bords des navires de transports qui ne peuvent bénéficier que de la protection des frégates chargés de protéger le débarquement et de détruire toute menace potentielle ennemie.
20 décembre: L'Armée Française du Moyen-Orient s'approche de son objectif: les plages de Emirats Arabes Unis
Le
21, la première vague d’assaut française débarque enfin sur le sol émirati sans rencontrer la moindre résistance.
21 décemre: Jour-J. L'assaut est donné
Tout se passe comme à l’exercice, et en quelques heures non seulement la tête de pont est assuré mais en plus nous sommes prêts à entamer notre progression vers l’ouest avec comme objectif Abou Dabi, la capitale où doit se terrer le tyran Omar Kadja.
La tête de pont est assuré sans aucune difficulté
Le
22, nous détectons enfin deux forces ennemies qui font mouvement vers nous dans une manœuvre classique en tenaille. Il doit sûrement s’agir là des derniers fidèles du régime, prêts dans leur fanatisme à mourir pour une cause perdue depuis bien longtemps.
Les ultimes forces des EAU se regroupent avant de lancer une contre-offensive sans espoir
Notre supériorité militaire incontestable éclate là encore au grand jour. Nos lanceurs de missiles au nord et nos frégates au sud anéantissent en quelques instants la contre-attaque désespérée des Emiratis alors que ceux-ci se trouvaient encore à des dizaines de kilomètres de nos avant-gardes.
Aussi bien au nord qu'au sud, les troupes ennemies sont anéanties les unes après les autres
De l’armée qui, il y a encore quelques semaines, terrorisait son propre peuple et menaçait tout l’équilibre de la région et du monde, il ne reste plus que des carcasses de chars fumantes. Il est évidemment beaucoup plus facile de s’en prendre à des femmes et des enfants sans défense qu’aux soldats de l’armée française !!!
Voilà ce qu'il advient quand une nation à la folie de s'oposer à la France!!!
Le
23, j’apprends par l’intermédiaire de l’ambassadeur de Suisse à Paris que le général Abdul Al Bany, le chef des armées Emirati, souhaite me parler en visioconférence. Me doutant de quoi il s’agit, j’accepte immédiatement et la communication ne tarde pas à être établie entre nous :
« Monsieur le Président, me dit-il avec déférence. Je vous demande instamment d’accepter la fin des hostilités entre nos deux grandes nations avant l’ouverture des négociations de paix. »
Je suis absolument ravi de ces paroles, car je m’attendais à devoir livrer des combats de rues à Abou Diabi et d'autres cités qui auraient couté cher non seulement à mes braves soldats, mais également à mes finances s'il avait fallu reconstruire le pays après la bataille.
« Excusez-moi, lui dis-je, mais cette discussion ne devrait elle pas être menée par Omar Kadja votre chef ?
-Le tyran Kadja n’est plus notre chef, me répond le général. J’ai décidé de prendre le pouvoir pour assurer la transition démocratique après la paix.
-Vraiment ? Et où est Kadja actuellement ? »
Le général fait alors un geste en dehors du champ de la caméra et un homme fait alors son apparition en portant un sac congélation. Je sens mon corps frissonner en sachant d’avance à quel spectacle je vais assister. Effectivement, sans la moindre émotion, l’officier supérieur ouvre le sec et en retire la tête d’Omar Kadja :
« Je vous offre Kadja comme victime expiatoire de mon peuple, dit le général. J’espère que vous serez vous en souvenir ! »
Malgré l’horreur que m’inspire cette scène, je ne puis néanmoins m’empêcher d’y voir un signe du Destin. Ne suis-je pas dans la même situation que César quand on lui apporta la tête de son adversaire Pompée ? Et que ce meurtre odieux lui amena finalement la maitrise du monde ?
« Sachez que je réprouve fortement ce genre de procédé, lui répond-je d’un ton glacial. Kadja était un monstre sanguinaire, certes, mais il aurait été infiniment plus bénéfique qu’il soit jugé par la Cour Pénale Internationale. Mais ce qui est fait et fait ! Quoi qu’il en soit si vous aimez votre pays et que vous souhaitez bénéficier d’une retraite paisible, j’attends de vous une seule chose : une capitulation sans condition. »
Le général Al Bany me fixe sans rien dire pendant quelques secondes puis finit enfin par accepter l’inéluctable :
C'est la victoire!!!
La nouvelle fait immédiatement le tour du monde ! En France, la victoire est accueillie par des manifestations de joie incommensurables. Des dizaines de millions de gens vont dans les rues pour fêter le succès de nos troupes. C’est beau de voir un peuple en parfaite communion avec son armée et son chef victorieux : moi.
Un immense feu d'artifice est organisé à Paris pour fêter la victoire!!!
Quelques jours plus tard le traité de paix entre la France et les Emirats Arabes Unis est signé. Ces derniers sont annexés et rejoignent les rangs de notre grande et belle nation. Afin de remercier l’armée pour son travail magnifique, j’assiste peu après à une prise d’arme à Abou Diabi où je rends hommage aux vaillants soldats tombés pour la Patrie.
Première prise d'arme à Abou Dabi, préfecture de la nouvelle région française des Emirats Arabes Unis (nom provisoire)
Bilan de la Guerre Péninsulaire qui a duré 57 jours:
France : 22 tués ; 14 chasseurs, 4 hélicoptères et 4 sous-marins conventionnels détruits.
Emirats Arabes Unis : environ 70 000 soldats tués.
A titre plus pragmatique, j’apprends également que la France devient le 11e producteur mondial de pétrole…
Je savoure pendant plusieurs jours les félicitations des nombreuses chancelleries étrangères pour mon succès militaire, en sachant très bien qu’il ne s’agit là que d’une vaste hypocrisie et que la plupart des autres pays sont jaloux comme des poux devant la résurgence de la puissance française.
Et je n’ai pas l’intention d’en rester là.
A suivre…