La guerre en France
Le Reich Marseillais tente le tout pour le tout et lance toutes ses forces sous le commandement de Guderian (pion offensive joué

). La Luftwaffe mène des raids massifs, avec des succès mitigés et, surtout, de lourdes pertes aériennes : les aviations Franco-Anglaises luttent farouchement. Puis les panzers s’élancent. A la grande surprise du haut commandement Dantonien, les 2/3 des attaques se feront non pas contre les Français mais bien contre le Corps Expéditionnaire Britannique : l’ennemi se trompe ainsi de cible, ce ne sont pas les soldats anglais qui défendent Paris
Un véritable déluge s’abat sur le général Britannique Gort, massacré sans avoir eu le temps de pousser un seul cri

, mais Londres lance toutes ses forces pour éviter que Wavell ne subisse à son tour ce sort tragique : le Bomber Command au grand complet se porte en France et, ainsi soutenu, Wavell lutte farouchement, se repliant, certes, mais sans pertes aucune

. Plus au sud le corps mécanisé français repousse l’assaut des panzers et les Dantoniens peuvent hurler leur satisfaction : l’ennemi vient d’épuiser le gros de ses moyens. La perte du général Gort apparaît bien dérisoire comparée à ce succès tonitruant, l’envoi du Corps Expéditionnaire Britannique en France relève de la décision géniale et audacieuse, louée soit son instigateur,

Winston Danton .
La pression au sud et au nord est cependant telle que la France doit se résoudre à abandonner toujours plus la ligne Maginot : la décision d’abandonner cette remarquable position défensive ne fut pas aisée, mais à vouloir tout défendre on finit par tout perdre. L’Angleterre tente un pari des plus audacieux (de l’audace, Danton, encore de l’audace, toujours de l’audace

) : Alexander réorganise en effet une partie des moyens terrestres et aériens. Cela signifie qu’il ne pourra plus quitter la France avant le mois de septembre au mieux… Si le front français venait à céder, sa position serait des plus périlleuses

, mais le Dantonisme fait le pari fou de la résistance française.
Enragée, la Wehrmacht part à l’assaut de Sedan et brise la résistance, alors que les armées Italiennes remontent dangereusement vers le nord, passant entre Vichy et Lyon, afin de prendre les armées alliées à revers.
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Alors que la Royal Navy déboule en mer du nord, les espoirs Dantoniens sont placés dans l’artillerie Franco-Anglaise, qui pilonne les premières lignes du Reich : un succès, même partiel, pourrait bien permettre de gagner de précieuses semaines ! Malheureusement, les bombardements massifs échouent et Paris doit retraiter pour renforcer son front, laissant cependant soigneusement des unités en arrière, sacrifiées sur l’autel de la nécessité nationale : gagner du temps contre des hommes, telle est la voie qui doit mener à la victoire défensive

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Le Reich Marseillais lance alors toutes ses réserves dans la bataille, profitant lâchement de son immense supériorité numérique. La Luftwaffe lance des bombardements massifs, avec le soutien sans cesse grandissant de l’aviation Italienne : la chasse alliée lance toutes ses forces dans la bataille, mais sans rencontrer le moindre succès. Fort heureusement, pareils à eux même, les Stukas n’obtiendront des résultats que fort mitigés. La milice Britannique de Londres est balayée comme un fétu de paille mais, à Metz, l’assaut se solde par une boucherie innommable. Certes, la ville tombe aux mains de l’envahisseur, mais le prix à payer fut énorme

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Le combat décisif, cependant, a lieu devant Rouen, où l’aviation anglaise lance ses dernières forces : un succès marseillais, fort peu assuré, permettrait en effet d’isoler plus que dangereusement le corps expéditionnaire Britannique. A Berlin, on veut encore croire à l’élimination des armées anglaises ratée par Guderian. Acharnée et longtemps indécise, la bataille de Rouen s’achève par une victoire allemande et la chute de la ville

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Là où beaucoup auraient paniqués et désertés, le Dantonisme Universel et Triomphant réagit avec son flegme et sa maestria habituelle. Loin de retraiter, il passe en effet à la contre-offensive

! Le port de Kiel est attaqué par l’ensemble de l’aviation embarquée anglaise ! Certes, de nombreux bombardiers sont abattus par la DCA, mais les survivants frappent avec une précision toute Dantonienne et le fleuron de la Kriegsmarine, le Bismarck, coule corps et biens

. Forte de ce succès, la Royal Navy rassemble ses transports et ce sont pas moins de deux corps d’infanterie anglaises qui débarquent en renfort en France. « Evacuer ? Le miracle de Dunkerque ? Le Dantonisme Universel et Triomphant n’évacue pas !

La France tiendra ! »
Enragée, la Wehrmacht repart à l’assaut et remporte quelques succès à l’est de Sedan. Mais c’est au nord de Paris, contre le Corps Expéditionnaire Britannique, une fois encore, qu’elle concentre le gros de ses forces. Désorganisés, épuisés et manquant de munitions, les Britanniques n’en opposent pas moins une farouche résistance et brisent les derniers espoirs de percée allemande : certes, l’armée se replie mais, une fois encore, en bon ordre et sans perte aucune. Plus au sud, le général Graziani lance l’armée Germano-Italienne contre Lyon, cette ville que Paris a choisi de défendre envers et contre tout, même au prix de l’affaiblissement tragique du grand centre industriel de Lille. Choix judicieux, une fois encore : l’assaut est brisé net, l’envahisseur ne fait pas le poids face à l’inégalable clairvoyance du Dantonisme Eclairé et Omniscient

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Fin prématuré du tour, après seulement 7 impulses. Les Etats-Unis s’activent et décrètent un embargo sur les matériaux stratégiques contre le Japon, le gel des avoirs Nippons, le don de 50 vieux destroyers à l’Angleterre et l’escorte par des navires américains des convois anglais le long de la côte est (où aucune action sous-marine ennemie n’a jamais eu lieu, mais c’est là broutille et détail

)