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Pas mal!wgsjul a écrit :La science du latin scientia signifie connaissance.
Donc oui
Mais ce n'est pas une science exacte, car ses paramètres ne sont que rarement (voire jamais ?) exhaustivement réductibles.
Le problème de l'histoire est l'absence de reproduction possible de l'expérience (tout le monde connait la phrase "ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire"), ainsi, je pense même que c'est la science la plus inexacte qui soit
De plus contrairement aux sciences qui s'occupent d'objets non-douées de conscience, le sujet d'étude de l'histoire est influencé par l'esprit (l'âme ?, l'intention ?, la conscience ?) de tous ceux qui y participent. Ainsi, si l'étude de la loi de cause à effet est sous-jacente à toute science, la "cause historique" ne sera jamais que pure spéculation (du moins jusqu'à ce qu'on comprennent tout les rouages de la pensée humaine, ce qui j'espère n'est pas près d'arriver).
En effet, l'histoire a au moins deux "handicaps" sur les sciences physiques par exemple. Comme tu l'as souligné, elle traite d’un matériau humain dont le comportement est moins facile à prévoir que celui de la limaille de fer placée dans un champs électromagnétique. Par ailleurs, le recours à l’expérience est inaccessible à l’historien. D'ailleurs, on pourrait appliquer cette remarque à la "science" économique, n'est-ce pas Mme Strat ?wgsjul a écrit :La science du latin scientia signifie connaissance.
Donc oui
Mais ce n'est pas une science exacte, car ses paramètres ne sont que rarement (voire jamais ?) exhaustivement réductibles.
Le problème de l'histoire est l'absence de reproduction possible de l'expérience (tout le monde connait la phrase "ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire"), ainsi, je pense même que c'est la science la plus inexacte qui soit
De plus contrairement aux sciences qui s'occupent d'objets non-douées de conscience, le sujet d'étude de l'histoire est influencé par l'esprit (l'âme ?, l'intention ?, la conscience ?) de tous ceux qui y participent. Ainsi, si l'étude de la loi de cause à effet est sous-jacente à toute science, la "cause historique" ne sera jamais que pure spéculation (du moins jusqu'à ce qu'on comprennent tout les rouages de la pensée humaine, ce qui j'espère n'est pas près d'arriver).
Certes nous ne pouvons expérimenter in vitro ni in vivo mais nous pouvons modéliser et simuler puis l'appliquer via la politique économique (je renvoie à l'application du modèle de J M Keynes pour sortir de la crise de 29 avec le New Deal par exemple).orion a écrit : En effet, l'histoire a au moins deux "handicaps" sur les sciences physiques par exemple. Comme tu l'as souligné, elle traite d’un matériau humain dont le comportement est moins facile à prévoir que celui de la limaille de fer placée dans un champs électromagnétique. Par ailleurs, le recours à l’expérience est inaccessible à l’historien. D'ailleurs, on pourrait appliquer cette remarque à la "science" économique, n'est-ce pas Mme Strat ?
Malheuresement je pense que oui, l'influence de la science est énorme sur nos modes de vie, elle nous dicte quoi manger, comment s'habiller, quels objets utiliser, elle nous aide lorsque notre santée défaille, etc. La science est partout !La science est - elle devenue "l'opium du peuple" ? (moins de deux siècles pour y parvenir il faut le faire)
Dans la mesure où elle (l'économie) formule des prédictions qu’elle s’efforce de confronter aux données observées à l’aide de méthodes statistiques éprouvées, ce que l'histoire ne fait pas, on la considère comme une science. A raison ou à tord ? Disserter sur le statut (de science ou pas) revient un peu à disserter sur le sexe des anges. C'est un peu pour ça que je rejoins la façon qu'a eu wgsjul de trancher, entre sciences dites exactes et non exactes : ça a le mérite d'éluder, de façon subtile, un débat le plus souvent improductif. La science comme connaissance ou ensemble de connaissances, oui, c'est une définition qui me convient assez.Madame Strat a écrit :Certes nous ne pouvons expérimenter in vitro ni in vivo mais nous pouvons modéliser et simuler puis l'appliquer via la politique économique (je renvoie à l'application du modèle de J M Keynes pour sortir de la crise de 29 avec le New Deal par exemple).orion a écrit : En effet, l'histoire a au moins deux "handicaps" sur les sciences physiques par exemple. Comme tu l'as souligné, elle traite d’un matériau humain dont le comportement est moins facile à prévoir que celui de la limaille de fer placée dans un champs électromagnétique. Par ailleurs, le recours à l’expérience est inaccessible à l’historien. D'ailleurs, on pourrait appliquer cette remarque à la "science" économique, n'est-ce pas Mme Strat ?
Rien à voir avec la Science (celle qui confirme jusqu'à être infirmée) c'est-à-dire la physique ou la chimie; les sciences de la nature n'étant qu'expérimentales (R. Thom ayant tenté de théoriser la biologie s'est vu critiqué par les tenants de cette science).
Au fond, qu'est-ce qu'une science aujourd'hui ?
Tout n'est-il que science ?
La science est - elle devenue "l'opium du peuple" ? (moins de deux siècles pour y parvenir il faut le faire)
..........Au secours, je fais de la Philo:oki: