Sur le plan interieur, la situation n'est pas florissante..
Le régime a arrêté de nombreux intellectuels et dissidents et la pression de la surveillance par la Sigurimi (police secrète d'état) est extrement forte.
De nombreux choix s'offre au chef de l'état qui les trouve tous mauvais mais qui doit bien trancher...
Ramiz Alia fini par trancher.
Il organise une grande amnistie des prisonniers politiques qu'il mêle à des droits communs. Les prisonniers libérés défilent devant sa tribune pour la nouvelle année.
Dans le même temps, si le régime semble en apparence se relâcher, Alia ordonne d'intensifier le contrôle des intellectuels et dépense sans compter pour équiper la Sigurimi de nouveaux outils de controle de masse, avec l'aide discrète de la Stasi.
En quelques semaines, le pari se révèle un échec cuisant.
Non seulement les opposants politiques se sont révélés avoir été radicalisées par leurs années de détentions très dures mais un certain nombre basculent dans la clandestinité. Pire, les droits communs libérés sans que rien ne soit prévu à la sortie sèment le chaos dans les villes et campagnes. La corruption généralisée de la police albanaise rend toute lutte contre cette mafia vaine.
La population se rend compte que ces libérations n'ont été qu'une mascarade.
Les premières gouttes de sueur commencent à couler le long de l'échine du président.
« Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. »
Marc Bloch