1 AU 8 JUILLET 1944
NOPAC
5 juillet. Nouveau raid sur Paramushiro. La coordination entre escadrilles de chasse et de bombardement laisse à désirer. 3 P-38 seulement escortent les 31 PB4Y. Ils sont du coup bien en peine face aux 7 Zeke qui défendent les lieux. Ceux-ci se glissent jusqu'aux quadrimoteurs, et les mitraillent. 3 bombardiers sont endommagés et l'un d'eux s'écrase sur le chemin du retour.
Ces raids ont de moins en moins d’intérêt....
CENTPAC
Silent Service.
L'arme sous marine devient de moins en moins rentable: absence de cibles, renforcement de l'efficacité des escortes ennemies....
1er juillet, au sud de Shangai, le Pargo touche le MLE Brazil d'une torpille.
1er juillet, au nord de Brunei, les destroyers japonais veillent, et le DD Usugumo malmène le KXII qui encaisse un coup direct.
4 juillet, à l'est de Taipei, le Cisco parvient à toucher le DD Kishinami d'une torpille, laissant le petit destroyer en proie aux flammes.
5 juillet, au sud ouest de la Corée, le Spadefish envoie par le fond le AK Hachijin de 3 torpilles. Un peu plus tard, il s'attaque à un autre cargo qu'il touche d'une torpille.
La cote sud de la Corée :
6 juillet, au nord ouest de Tori Shima. Le Pintado est pris à parti par une flottille de corvettes qui le grenadent sans relâche et sans répit. Les voies d'eau et les avaries se multiplient. L'agonie du submersible va être longue et douloureuse, avant l'inéluctable....
6 juillet, au sud de Wenchow. Le Burrfish s'attaque au DD Shiranuhi, mais le véloce destroyer parvient à éviter les torpilles qui lui étaient destinées. Les autres destroyers japonais se mettent en chasse, et dans la matinée, le Kagero retrouve le Burrfish, le grenade, et le touche.
7 juillet, au nord de Tori Shima, le Devilfish attaque, en surface, un escorteur japonais. 3 torpilles démembrent le PC-2. A proximité le PC-4 ouvre le feu au canon, un obus de 4 inch s'écrase sur la coque du sous marin, qui s'esquive, tandis que sa victime s'enfonce sous les flots.
7 juillet, au nord des Bonins, le Hammerhead rate un cargo.
8 juillet, au sud de Shangai, le SS Skate rate le PG Chiyo maru.
8 juillet, au sud de Shangai, le S Pargo attaque coup sur coup 2 transports, mais les rate tout les deux. Décidément la chance n'est plus du coté des sous mariniers...
8 juillet, au sud de Shangai. Enfin ! Le Redfish touche un cargo d'une torpille.
8 juillet, au nord de Brunei, le Darter est en patrouille sur la dernière route des pétroliers japonais. Il avise une cible, le TK Choran. En dépit de l'escorte, qui se monte à plus de 10 patrouilleurs, le Darter s'approche et lance une attaque contre le pétrolier. La torpille manque sa cible.
Les escorteurs s'élancent à sa poursuite. Le serrant de trop près, le PG Shosei maru finit par encaisser une torpille tirée par le Darter aux abois ! L’agressivité du capitaine Stoval ne suffira cependant pas. Pressé par le nombre, il finit par encaisser une charge du PC Wakanya. Flottant entre deux eaux, le submersible se fait passer pour mort avant de chercher à rallier Singapore...
8 juillet, au nord de Brunei, un autre submersible maraude. Le Tudor coule le MSW Ranzan.
Marianes
A Saipan, un ballet incessant d'appareils obscurcit le ciel et empli l'air du vrombissement permanent des moteurs. Chaque jour, plusieurs dizaines d'appareils orbitent au dessus de l'ile, piquent pour lâcher leurs bombes, redressent, laissant la place à d'autres appareils qui à leur tour s'éloignent dans le fracas des explosions.
Dans la semaine, l'aviation réalise 867 sorties.
Matraqués sans cesse, les 25000 japonais qui résistent encore sur l'ile se défendant avec acharnement, s'accrochant au terrain, et livrant de furieux combats aux GI's 5 fois plus nombreux. La fin n'est pas proche !
En 8 jours, les pertes alliées sont de 3400 hommes mis hors de combat (provisoires ou pas) pour 4100 japonais.
Palau
En attendant que mes groupes de quadrimoteurs se basent à Saipan, et que les Groups de P-38 complètent peu à peu leurs effectifs, une cible d'opportunité est choisie, en coordination avec les 5 Groups de B-24 basés à Morotai.
Le 3 juillet, 2 Groups de P-38 sweepent le ciel de Palau, défendu par 9 chasseurs japonais vite éradiqués.
Le 4 juillet, 200 P-38 escortent 320 quadrimoteurs qui viennent ravager la base japonaise. 18 avions sont détruits au sol et 2 navires touchés dans le port, les installations sont ravagées.
Le 8 juillet, seuls les Groups des Marianes sont mobilisés, et reviennent compléter le raid du 4. 17 avions de plus sont détruits au sol et 3 navires touchés dans le port.
SOWEPAC
Les opérations à
Kavieng sont un peu lentes.
Tout au long de la semaine, l'aviation basée à Rabaul apporte son soutien au rassemblement hétéroclite de troupes alliées.
Le 1er juillet, un premier assaut échoue à s'emparer de la place. Face aux effectifs ennemis, on attend de ramener des renforts en provenance entre autre de Gili Gili.
Le 6 juillet, les 2 unités blindées alliées lancent une attaque. Si elle ne débouche sur aucun gain territorial, elle cause des pertes à l'ennemi sans en subir.
Enfin le 8 juillet, une attaque de l'infanterie réduit le niveau de fort ennemi.
Un Bunker à proximité de Kavieng :
PHILIPPINES
Sur la cote orientale de
Mindanao, une petite flottille d'invasion approche de Butuan. Couverte en théorie depuis Cotabato, elle se compose des 2 CVL Princeton et Independance. Elle va se révéler bien plus fragile que prévue.
Le 1er juillet, décollant de Legaspi, une imposante formation de 100 chasseurs escorte 24 Vals et se rue sur la TF alliée. Les 37 Hellcats en CAP sont débordés sous le nombre, et la LRCAP de Cotabato est absente...
Les pilotes des F6F ont beau multiplier les prouesses, et abattre de nombreux ennemis, ils succombent l'un après l'autre. 27 Hellcats sont descendus. L'ennemi y perd 46 chasseurs, mais les bombardiers en piqué Val ont le champ libre pour attaquer les CVL.
Basculant à la verticale, ils se précipitent au milieu d'une portion de ciel emplie d'éclats de traçantes et de chapelets d'explosion qui tissent des rets en tout sens sur la trajectoire des avions.
Plusieurs Vals sont touchés, 3 s'écrasent sur la surface houleuse de l’océan.
Mais les pilotes japonais font mouche. Une bombe traverse le pont de l'Independance, et fait exploser un stock de munition. Une autre éclate dans les hangars.
Sur le Princeton, une bombe explose contre l'ilot central. Le souffle de l'explosion arrache la grande antenne du radar, qui vacille et bascule par dessus bord.
Le Princeton a encaissé 3 bombes, le Independance 4, et il est en feu.
Mais l'ennemi n'en a pas fini. Dans l’après midi, les appareils japonais survivants reviennent à l'attaque : 19 chasseurs et 3 Vals. Les 9 Hellcats survivants abattent 6 chasseurs pour un d'entre eux. Le Lt Craig du VF-22 abat 4 adversaires (atteignant le statut d'As). Cette fois aucune bombe n'atteint sa cible.
Un troisième et dernier raid survient, mais cette fois les 8 Hellcats restants ne peuvent plus rien, face à la cinquantaine d'appareils adverses. 4 Grumann sont perdus ( pour 3 japonais tout de même). Le ravitailleur Kaskakia encaisse une bombe; une gigantesque boule de fuel embrasé s'élève au dessus de lui.
Dans la journée le 3e bataillon de Marines investi Butuan sans coup férir, afin de couper toute voie de retraite aux unités japonaises qui défendent Cagayan.
Paysage de la région de Butuan :
La mission des Marines réussie, la flotte US se replie aussitôt au sud.
L'état des CVL :
Le 7 juillet, les 2 CVL se dockent à Morotai : ils ne coulent pas. Pour le AO Kaskakia en revanche, plus en retrait, ce n'est pas encore joué.
L'Etat Major avait cru pouvoir bénéficier d'une LRCAP suffisante depuis Cotabato, et a pensé que 2 CVL suffiraient pour assurer la couverture de la mission (qui, au demeurant, à réussi).
Dans les objectifs de l'Etat Major, il y a depuis longtemps la neutralisation des aérodromes japonais de Luzon. Cet objectif est d'autant plus à l'ordre du jour. Auparavant, il faut attendre que les unités de Seabees qui ont étés amenés à Cotabato développent la base.
Cagayan
L'aviation tactique s'en donne à cœur joie, mais plus qu'à son tour ce sont les bataillons de construction ennemis qui sont visés. Cependant la météo cloue au sol mes appareils 4 jours sur 8.
Les troupes qui ont pris Jolo convergent par la route en direction de Cagayan.
Le 8 juillet, les 2 unités de chars s'élancent à l'attaque, pour assouplir la défense locale. Les pertes japonaises sont supérieures aux pertes alliées. On tentera un assaut général dans quelques jours.
A Davao, les 4 divisions US pilonnent sans relâche les positions ennemies.
On attend ici 3 divisions de renfort en transit maritime, ainsi que la prise de Cagayan.
Le 7 juillet, à Cebu, le S-45 incendie une barge.
La météo cloue au sol les avions d'attaque qui pourraient harceler les barges.
Le Halibut se joint à la traque, et coule une barge à la torpille.
CHINE
La météo gène considérablement les bombardements de la colonne japonaise qui reflue à l'est.
Le 3 juillet, l'armée chinoise entre au contact avec la colonne japonaise : une imposante force de plus de 200000 hommes.
On espère l'attendrir par harcèlement aérien, mais aucun raid ne vient frapper l'adversaire du 3 au 5 juillet inclus.
Lorsque les B-25 chinois décollent le 7 juillet, ils ont "poursuivis" leurs cibles qui ont franchi la Jialing
Reste seule la 29e DI japonaise à l'ouest de la rivière. L'Etat Major chinois espère la bousculer et lui causer des pertes pour "pas cher". Hélas, l'absence de support aérien, le terrain montagneux et la faiblesse offensive des unités chinoises vont se combiner pour amener à un échec cuisant. Le japonais inflige presque un millier de perte au chinois...
JAPON
La nouvelle doctrine pour limiter la casse est mise en œuvre le 7 juillet.
Un raid est lancé de nuit sur Nagasaki. Mais seuls 42 B-29 participent au raid.
Les résultats sont dérisoires, 4 HI touchés, mais une seul B-29 disparait en pertes ops.
J'ai d'autres idées pour utiliser les B-29, en surprenant (du moins j'espère) l'adversaire.
URSS
Le 5 juillet, l'aérodrome de Blagoveschchensk atteint le niveau 3
SUD EST ASIATIQUE
C'est, encore et toujours, l'armée britannique qui remporte des succès !
Birmanie.
Sous la pression britannico-sino-américaine, le 2nd régiment de Paras japonais se délite.
Le 1er juillet, une partie de ses effectifs se lance dans une charge Banzai désespérée.
Le 2 juillet, les restes de l'unité, encerclés, sont anéantis.
La route de Birmanie est ré-ouverte ! 500 points de supply vont parvenir (automatiquement) à Yunan chaque jour, soit l'équivalent de 100 Dakotas ! Ces ressources permettront elles à la Chine de recomposer son armée et de passer à l'offensive ? Pas sur, au vu des combats au nord de Chungking...
A
Rahaeng, l'aviation tactique effectue un raid le 1er juillet, puis un autre le 4 juillet.
Bien que sans soutien aérien le 5 juillet, l'armée britannique lance une attaque couronnée de succès, s'emparant de Rahaeng dans la journée.
Les unités britanniques se lancent à la poursuite des unités japonaises en déroute. Franchissant la rivière Ping, les unités alliées livrent un rude combat pour refouler encore l'adversaire.
La rivière Ping :
Mais alors qu'on espérait encore bousculer l'ennemi le lendemain, celui-ci s'est défilé toujours plus au sud....
La prochaine cible est Krung Thep, placé en verrou juste au nord de Bangkok.
Bangkok encaisse 2 bombardements navals, cette fois à bonne distance des pièces côtières, le 2 juillet (1200 hommes) et le 5 juillet.
Et pendant ce temps là, le Isaac Sweers et le Reid colmatent leurs voies d'eau à Bandou, avant d'être dirigés vers Singapore pour réparation :
L'aviation alliée entame les opérations de harcèlement de Bangkok le 5 juillet, et en 3 jours 483 sorties sont réalisées, mais aucune le 8 juillet.
Dommage, car espérant grignoter les défenseurs japonais, une attaque est lancée par les seules unités blindées, avec un millier de victime de part et d'autres.
Saigon.
L'AVG/A a été rebasée de Sinkep à Kompong Trach, où Moradim rejoint les rangs de l'unité.
Le 1er juillet, un sweep est lancé sur Saigon. L'AVG abat 7 chasseurs japonais, mais ni Moradim ni Barti II ne remportent de victoires.
Dans la foulée, 80 quadrimoteurs basés à Singapore lancent un raid, escortés par 27 P-38 qui abattent 19 chasseurs japonais, tandis que 7 autres appareils sont détruits au sol.
