Bartimeus a écrit :Tout d'abord, AAR génial, je le dis à chaque fois mais vue que je poste peu ça compense ^^.
!
Merci
Bartimeus a écrit :
Le joueur japonais doit prendre un sacré coup au morale ! Tu avance, tu lui massacre son aviation et tes sous-marins doivent lui faire s'arracher les cheveux de la tête. Tu le sens comment moralement ton adversaire(prêt à baisser les bras ?) ?
Stefan reste peu disert. Il lui arrive de ne pas renvoyer de tours durant une journée (alors que parfois je ne renvoi rien pendant 3 jours

).
Il reste aimable et assez sympa (on échange sur deux trois trucs de notre vie privée).
Un de ses derniers commentaires était :" Now you play your game"... comment le comprendre ? Du genre joue et tait toi ?
Du genre "fait toi plaisir" ??
Pour l'instant, grisé par la sensation de victoire, je ne lui ai pas proposé d’arrêt à celle-ci.
1 au 5 avril 1944
NOPAC
Rien
CENTPAC
Silent Service
-1er avril. Loin d'être aussi amusant qu'un poisson d'avril, le Taurus de Lcdr Wingfield coule bas, son commandant toujours à son bord, rejoignant les abysses pour l'éternité.
- 1er avril, le Sea Rover touche le PG Tamo Maru d'une torpille en mer de java.
- 2 avril, à Tori Shima, le Thresher rate le PC Nomi. Décidément toujours plus coriace, la défense japonaise parvient à endommager le submersible. Une charge bouscule le Thresher, et un tir de mortier éclate quasiment à la verticale, provoquant quelques fuites d'eau.
- 2 avril, à Iwo Jima, le Lionfish touche de PG Kamitsu de 3 torpille et le coule.
- 3 avril, à Brunei, un pétrolier japonais heurte une mine déposée subrepticement par un sous marin hollandais.
- 3 avril, à l'ouest de Jolo (sud de la mer de Sulu), le Seadragon touche le TK Tonan Maru #3 de 2 torpilles. Le pétrolier coule le lendemain.
-4 avril, à Iwo Jima, le Cachalot touche le AK Bisaku de 2 torpilles.
Puis il attaque sa 2eme proie de la journée. Le TK San Luis Maru est incendié par une torpille. Mais cette fois le submersible s'est fait repéré, victime de son entêtement. Le DD Hatsushima grenade copieusement la mer autour de lui. Les éclatements de grenades soulèvent de grandes gerbes d'eau troublant la surface limpide de l'océan. A force, le Cachalot est touché, arbre d'hélice voilé et moteur avarié.
- 5 avril, à l'est d'Aparri le Bonefish réalise deux attaques dans la journée: le AP Tango est touché d'une torpille le matin. Le AP Shinano est touché de 2 torpilles, en soirée.
- 5 avril, à l'ouest de Nagasaki, le Shad pulvérise le AK Synkio de 5 torpilles.
Marianes.
Le 1er avril, 35 bombardiers venus de Guam assaillent le port et les cotes de la petite ile volcanique de Pagan, toujours sans toucher aucune batterie côtière. L'ile en est-elle dépourvue ? Ce n'est pas impossible.
Dès le lendemain, une escadre de dragueurs de mines procèdent au nettoyage des cotes. Une fois plusieurs chenaux bien dégagés, cette escadre est suivie par une lourde flotte de combat, qui ouvre le feu sur l'ile.
Dans le sillage de ces navires, suivent plusieurs dizaines de transport. Leur nombre est trop important, ils débordent hors des chenaux balisés par les dragueurs, et 4 d'entre eux finissent par heurter des mines.
Une fois à quelques mètres du rivage, ces navires, épaulés par des chalands et de multiples embarcations, débarquent des troupes d'assaut sur les plages.
Le 3 avril, d'autres navires heurtent des mines en dépit des efforts fait pour draguer la zone; un cargo coule.
Pour appuyer l'invasion des GI's, l'aviation US effectue un appui au sol les 3 et 4 avril (75 sorties)
Le temps de regrouper troupes et matériels, et l'assaut est lancé le 4. Irrésistible face à la faible garnison locale, il entraine la prise de la base. La garnison japonaise fuit sur les pentes du volcan nord.
Désormais, je dispose d'une base à portée des Bonins pour y baser des chasseurs P-38 dont l'importante autonomie permet d'atteindre ces iles. Il me suffit de développer cette base, une fois que le nettoyage de Pagan sera terminé (pas le cas le 5 avril).
Durant cette même semaine, le harcèlement de l'aérodrome de Saipan se poursuit.
Le 5 avril, le port de Guam atteint le niveau 5 !
SOWEPAC
Rabaul entre mes mains me permet de harceler Kavieng par le biais d'escadrilles de bombardiers monomoteurs SBD (entre autre).
200 sorties sont réalisées.
Ici le 5 avril :
La bataille, laborieuse, frustrante, se poursuit dans les
Admirality, où mes troupes commencent à manquer de ravitaillement

. En une semaine, les japonais perdent 1230 hommes, les alliés 147.
ici le 5 avril :
Emirau Islands
Suite à la frayeur occasionnée le 31 mars à mon escadre de dragueurs qui nettoient les abords des Emirau, une embuscade est mise au point pour piéger les Bettys de Truk. Elle va se retourner contre moi.
Le 2 avril, les 3 dragueurs naviguent de concert à proximité de l'archipel. Invisible haut dans le ciel, une CAP de P-38 est censée intervenir pour les protéger. Manque de chance, de coordination, bancs de nuages trop denses ? Toujours est t'il qu'une douzaine de Bettys surgissent bas sur l'horizon. La vitesse des navires est insuffisante pour échapper à une avion, et nulle part les P-38 bipoutres ne sont visibles. Déja les sillages des torpilles filent droit vers leurs cibles. Les évolutions désespérées des petits navires ne suffiront pas à sauver le Shepparton, qui coule frappé de deux torpilles.
Inutile de s’entêter à dresser une nouvelle embuscade, les 2 dragueurs survivants rentrent à Rabaul.
En revanche l'archipel est bombardé par ma flotte le 2 avril, juste avant l'embuscade ratée.
En dépit de la présence japonaise dans les Admirality, la base va me servir pour frapper la grande base de
Truk !
Les 5 Groups de B-24 de Finschaffen sont rebasés aux Admirality fin mars, en dépit du fait que les infrastructures locales, modestes, ne garantissent pas un chargement de bombe maximal pour les lourds appareils.
B-24 sous les tropiques :
Le 2 avril, seuls deux escadrons de P-38, et encore pas au complet, mènent un sweep au dessus de l'atoll ennemi. La trentaine de chasseur US n'a que peu à craindre de la défense locale, qui se monte à 4 zéros et 4 pauvres hydravions Rufe totalement dépassés. 2 de ceux-ci sont abattus mais les autres appareils japonais préfèrent discrètement se fondre dans les nuages.
Déception cependant, mes bombardiers n'ont pas volés.
Il faut attendre le 4 avril pour que s'élance enfin le raid escompté.
Dans le ciel limpide strié de paresseux nuages s'étirant hauts dans le ciel, apparaissent des dizaines de points noirs. Tels des têtes d'épingles lévitant dans l'éther indigo, piquetant la voute céleste, ces points se multiplient, approchant toujours plus près, jusqu'a sembler se métamorphoser pour adopter une forme cruciforme. C'est une multitude d'appareils qui emplissent le ciel, le vrombissement grave et profond de milliers de moteurs finissant par résonner sur toutes les iles de l'atoll. Et ce vrombissement change, mute. Il devient feulement, lorsque des objets s'échappent des soutes béantes par centaines, par milliers. Il devient fracas des explosions éclatant partout à la fois. Il devient claquement sec de la DCA qui cherche à stopper cette masse irrésistible. Il devient rugissement des incendies ravageant les carcasses d'avions éventrées sur les pistes et les entrailles des navires touchés au port.
Le 5 avril, en dépit de la fatigue accumulée la veille par un périple de 900 kilomètres, l'ensemble des 5 Groups est à nouveau mobilisé. De la poignée d'avions défenseurs de l'atoll, plus trace. En revanche, les nerfs à vif, les artilleurs japonais font tonner leurs pièces à un rythme effréné. Le nombre de quadrimoteurs touchés par des éclats, secoués durement, avariés, est bien plus important que la veille.
Un des B-24 est soufflé, retourné comme par la main d'un géant invisible, se brise en deux, chacune des parties tournoyant en tombant, tandis que les équipages voisins scrutent anxieusement l'apparition de parachutes traduisant la survie de leurs collègues. 13 avions japonais sont détruits au sol, et 2 navires encaissent des coups.
NORTH OZ
Le 1er avril, l'aérodrome d'Amboine, grâce aux efforts des sapeurs australiens et US, atteint sa taille maximale (level 6). Désormais cette base va servir à une nouvelle offensive aérienne.
Une imposante formation de 140 quadrimoteurs s'élève des pistes le 2 avril, escorté par une myriade de quasiment 200 chasseurs; les Groups stationnés jusque là à Lautern ont étés rebasés à Amboine. Son objectif, Morotai à l'extreme Est des Moluques.
Lorsque cette formation atteint la base japonaise, l'escorte de chasse percute de plein fouet les 30 intercepteurs nippons. En dépit de tout leurs efforts, les pilotes japonais ne descendent que 2 P-38, mais 28 chasseurs japonais sont balayés du ciel. 18 autres appareils sont pulvérisés sur les pistes, et celles-ci sont labourées par les bombes.
-le 3 avril, un nouveau raid est mené. L'ampleur est moindre, fatigue et avaries ont grevés les effectifs. Seuls 4 Tony s'interposent, mais en plongeant des nuages l'un d'eux surprend ma chasse et parvient à descendre un P-38. 22 épaves d'avions japonais brulent au sol.
Le 4 avril, les Groups de quadrimoteurs sont mis au repos. 2 Groups de bimoteurs prennent le relais, le 22e BG basé à Bulla et le 345e BG basé à Amboine. Mais ces appareils sont décidément moins efficaces pour aplatir les bases ennemies que les quadrimoteurs.
Morotai désormais sans défense encaisse un nouveau coup de massue le 5 avril avec le retour de 130 quadrimoteurs.
Dans une grosse semaine, la foudre s'abattra sur l'autre base japonaise du secteur, Menado.
Et en attendant les divisions australiennes se reposent à Darwin...
CHINE
- Le 1er avril, 9 Irving viennent troubler la quiétude nocturne de Chengtu.
L'aviation chinoise poursuit inlassablement son appui tactique.
Au sud de Chengtu :
Au nord de Chungking (pas de screen, flemme

)
A Kunming :
Le 3 avril, une armée chinoise comptant 3 corps entre en contact avec la 1ere DB japonaise qui coupe la route Yunan-Chungking au nord de Kunming.
Les troupes chinoises passent à l'assaut le 4 avril, espérant obtenir une victoire aussi aisée que contre la 20e Bde. Mais l'unité blindée japonaise se révèle bien plus coriace et encaisse le choc.
A cette occasion je réalise mon manque d’à propos engendré par trop d'habitude: l'aviation tactique chinoise a conservée ses cibles habituelles alors que j'aurais pu commencer à assouplir l'adversaire....
La correction est donc effectuée à partir du 5 avril, 58 sorties de P-40N et 33 de B-25 viennent harceler la division japonaise.
SUD EST ASIATIQUE
Mer de Java
A proximité de Sumatra et de Palembang, le 47e squadron qui opère depuis Sinkep poursuit le harcèlement des convois de barge transitant dans ces eaux.
Le 3 avril, Sinkep Island atteint les niveau 3 de port et d'aérodrome.
Batavia
Un nouveau sweep est mené dans le ciel de Java le 3 avril. 3 douzaine de P-47 se heurtent à quasiment autant de chasseurs ennemis. La bagarre n'est pas aussi heureuse que la semaine précédente. 3 Thunderbolts s'abattent en flammes, pour 15 adversaires envoyés au tapis ( soit tout de même un ratio fort honorable de 5 pour 1).
Moradim en profite pour consolider son palmarès, il abat coup sur coup deux appareils ennemis et atteint sa 55e victoire.
Bangkok
Les efforts du Bomber Command se poursuivent pour rendre intenable l'aérodrome ennemi.
Le 2 avril, 45 Liberators frappent la base.
Comme la météo de la région semble immuablement dégueulasse

, aucun autre raid n'est lancé.
Cependant la Royal Navy apporte son concours. Dûment protégée par moult LRCAP, une escadre de cuirassé pilonne Bangkok et ses environs dans la nuit du 3 avril. Si les dégats sur les installations sont modérés, les effectifs ennemis sont durement touchés.
La
campagne sur terre se poursuit.
Au sud de Victoria Point, le 14e régiment blindé semble immobilisé, mais par mesure de sécurité, une DI britannique monte la garde à Bandou, afin de surveiller la ligne de ravitaillement entre la Malaisie et les lignes de front.
L'aviation tactique alliée s'efforce de harceler aussi souvent qu'il lui est loisible les unités ennemies en déroute vers l'Est.
Ici le 1er avril :
Mais comme à Bangkok, la météo entrave mes opérations.
Cela ne gène en rien les forces britanniques, lancées dans une chevauchée vers le nord à la poursuite des unités japonaises.
Le 1er avril, elles bousculent la défense japonaise, qui reflue toujours plus à l'Est, toujours plus près de Bangkok.
A leur habitude, les troupes blindées ont coursées l'ennemi. Dès le lendemain 2 avril, elles surenchérissent, espérant bousculer toujours plus loin l'adversaire. Mais cette fois leur effort est vain (notez cependant deux fois plus de pertes chez l'ennemi).
Il faut désormais que les puissantes divisions d'infanterie britanniques rattrapent et rejoignent les pointes blindées....
Bangkok n'est plus qu'a 60 miles !!!
La route 3208 sur le plateau du Ratchaburi :
un peu plus à l'est que le Ratchaburi, en approchant de Bangkok :
Pendant ce temps, le 25e Dragon britannique a bifurqué au nord le long de la cote, se rapprochant de Tavoy. Le 4 avril, il bouscule une unité d'artillerie qui cherchait à rompre son isolement...l'unité est en fait repoussée droit vers l'Est et à l'abri.
Les positions ennemies à Tavoy sont bombardées depuis la mer ce même 4 avril, sans grand résultat.
