taq1 a écrit :Génial !
L'histoire est toujours aussi prenante, le conteur de qualité et l'adversaire valeureux.
Merci
14 - 22 mars 1944
NOPAC
Rien
CENTPAC
Marshalls
Depuis Baker, quelques escadrilles de PB4Y harcèlent Tarawa, espérant détruire des stocks de ravitaillement, des pieces d'artillerie ou des infrastructures.
Un raid est mené le 14 mars, sans aucune efficacité.
Un nouveau raid est mené le 15 mars, à peine plus efficace.
Le temps que les équipages se reposent, et un nouveau raid, toujours aussi inutile, est mené le 22 mars.
Guam :
Sur l'ile de Guam, les positions japonaises sont chaque jour entamés. Le 14 mars, les pertes japonaises sont de quasiment 1000 hommes.
Et ce jour là, le port de Guam atteint déjà le niveau 3. Désormais, les navires vont pouvoir s'abriter auprès de cette grande ile des Marianes.
Le port de Apra :
Dès le 15 mars, les cotes de l'ile de Tinian sont nettoyés par mes dragueurs US; aucun dégat n'est encaissé par mes auxiliaires, il ne doit pas y avoir de batteries côtières sur place. Ce qui n'est pas le cas à Saipan ( selon mes Singint).
L'aérodrome étant vite remis en état, quelques escadrilles appuient mes troupes au sol: une grosse cinquantaine de sorties sont menées en 3 jours.
La pression des unités alliées est telle que le 16 mars, plusieurs unités japonaises sont anéanties, désintégrées par l'attrition.
Chaque jour, les assauts répétés des GI's refoulent les japonais dans un périmètre de plus en plus restreint. Chaque position lâche au bout de quelques heures de combat, avec des pertes légères coté alliés. Le 17 mars, la 12e brigade se volatilise sous mes coups.
Désormais les derniers défenseurs japonais se retranchent sur les pentes du mont Lamlan au sud de l'ile. C'est la montagne la plus haute du monde: 406 metres au dessus du niveau de la mer.....et au dessus de la fosse des Marianes, 11000 metres de fond !!
Le mont Lamlan :
Sur ses pentes herbeuses, les abris sont rares; il y a peu de solutions pour échapper à la puissance de feu des unités US.
Dans la journée du 18 mars, la 2e Brigade est anéantie. C'est un véritable carnage. L'ile est nettoyée 3 semaines apres mon débarquement.
A peine l'ile est-elle sécurisée, qu'il me faut désormais sécuriser les abords de Guam, et les Marianes dans leur ensemble.
A Saipan, se trouvent encore un aérodrome ennemi en activité.
Si le raid du 18 mars est reporté par la météo :
la journée du 19 est clémente: 100 chasseurs ( dont le 55e FG au complet ) et 50 bombardiers n'ont que 120 miles à faire pour assaillir Saipan. Sur place, la défense est dérisoire: les 9 Zeke présents sont abattus par la bleusaille du 55e FG qui s’aguerrit à moindre frais (une seule perte). Et 10 autres appareils sont détruits sur les pistes.
La proximité de Saipan permet d'envisager quasiment un raid quotidien sans trop fatiguer les équipages. Un nouveau raid est mené le 20 mars, auquel les japonais cherchent encore à faire face, mais avec trop peu de moyens. Cette fois les 8 Zeke sont détruits sans aucune perte alliée, et à nouveau 10 avions sont détruits au sol.
Cette fois l'ennemi ne s'acharne pas à défendre la position. Dès le 21 mars il n'y a plus de résistance.
Le 22 mars, un Dauntless est victime de la DCA. Les dégâts se sont accumulés sur la base japonaise, et l'aviation semble avoir désertée les lieux. Les approches de Guam semblent désormais sécurisées pour mes convois de ravitaillement.
Dès le 17 mars, au nord de Saipan, deux transports japonais fuient les Marianes. Rattrapés par les escadrons de l'aéronavale US, chacun est touché d'une torpille.
Le Juko coulera le 20 mars.
D'autres transports japonais sont attaqués, cette fois au nord de l'ile de Ponape, le 21 mars. Ils ont étés repérés la veille par les appareils embarqués de ma principale flotte de CV qui est venu chercher à Eniwetok un gros convoi à escorter jusqu'à Guam (et qui comprend du fuel, du supply, des troupes de soutien et des troupes de combat).
La flotte de combat US se déroute légèrement au sud afin d'intercepter les navires ennemis repérés, laissant 3 CVE garder le convoi allié.
Et le 21 mars, 273 avions d'attaque martèlent et matraquent 5 transports et 3 escorteurs. Tous couleront en fin de journée.
Ponape:
L'escadre aéronavale retourne proteger le convoi en route pour Guam, la sécurité de celui-ci (et des suivants) étant primordiale sur la chasse de navires ennemis.
Et le 22 mars, à nouveau des navires sont repérés au nord de Pagan Island, et attaqués par l'aéronavale en garde à proximité de Guam. A nouveau, 90 appareils massacrent les navires de commerce, qui sont tous coulés.
La cote nord de Pagan :
Silent Service
Sud de Camranh Bay, le 14 mars. Le sous marin Clyde de sa très gracieuse majesté George....(

) sillonne la mer de Chine. L'équipage vaque, tandis que l'opérateur sonar veille à ce qu'aucun intrus ne passe inaperçu. C'est pourtant ce qui arrive....
Brutalement, une déflagration secoue le sous marin. Les hommes chutent, les objets tombent et se brisent, les instruments s'affolent. De partout, de l'eau s'insinue dans le bâtiment, par plusieurs fuites et fissures. Une charge vient d'exploser bien trop près de sa coque, expédiée par un destroyer qui s'est retrouvé à l'aplomb du Clyde. Le court circuit qui s'ensuit provoque un début d'incendie à bord, et le réservoir d'essence fuit.
Les avaries sont graves, le sous marin s'enfonce sous les flots. Plusieurs secousses marquent les détonations des charges tirées depuis la surface. Une fois la menace passée, le Clyde met le cap sur Singapore, espérant rester à flot....
Heure après heure, jour après jour, l'équipage lutte contre les avaries, cherchant à colmater les voies d'eau innombrables, mais le submersible embarque trop. Les pompes n'en peuvent plus et n'évacuent pas assez. Le 18 mars, le Clyde sombre...
Le 15 mars, nouvelle victoire pour l'ASW japonaise. Le Dace, en patrouille au nord d'Okinawa, est traqué durant des heures, grenadé sans répit. Plusieurs charges explosent à proximité de la coque du sous marin, en danger de sombrer !!
Grace à la capture de Guam, le submersible peut envisager un voyage de retour plus court.Cependant au 22 mars, il n'a pas encore atteint le salut d'un port.
16 mars. Cette fois au sud d'Aparri. Le Hoe passe un sale moment, secoué lui aussi par une flottille de destroyers japonais. Sans être avarié.
Ce jour là, le Sculpin s'attaque à un destroyer nippon. Mais en plein jour, le sillage de ses torpilles et vite repéré. Une rude embardée permet au Fujinami d'échapper au tir du Sculpin. Le submersible s'empresse de se faire oublier dans les profondeurs.
En revanche, le S40, à l'ouest de Truk, fait un contact significatif. Il parvient à coller une torpille dans la coque du AP Satsuma, provoquant des victimes à bord.
Depuis la prise des Admirality, des avions de patrouille maritimes repèrent de temps à autres des navires ennemis à l'ouest de Truk. L'attaque du S40 le 16 mars n'est en fait que la première d'une longue série...
Le 18 mars, au sud de Woleai, le KXI rate son attaque d'un cargo japonais, gêné par le chien de garde qui veille dessus.
Dans un autre secteur, le Tautog s'attaque à un destroyer japonais qui patrouille dans ces eaux depuis des mois: le Hamanami, qui ce jour là est à proximité de Jolo. Mais la flottille qui comprend ce destroyer veille au grain, repère les projectiles, et, prévenu à temps, le Hamanami évite les tirs. Aussitôt la réplique s'organise, les grenades troublent la mer autour du Tautog, qui finit par être touché à deux reprises. Il devrait parvenir (pas encore fait au 22) à Amboine sauf.
Quant au Flounder, il maraude à proximité de Bonin Island. Certainement repéré par l'ennemi, il est attaqué par des escorteurs qui le maltraite durant des heures. Les ondes de choc des grenades sous marines percent le réservoir de carburant, qui en fuyant, révèle la position a ses agresseurs. Le déluge de coups se poursuit. Les tubes lances torpilles avant sont faussés, plusieurs organes internes sont hors service, les cales et l'entrepont sont inondés. Le submersible est en tres sale état.
Décidément il semble qu'il y ait un regain d'efficacité des moyens anti-sous marins ennemis mal venu en ce moment

.
Le Flounder prend le cap de Guam, proche. Mais il n'y parviendra jamais...le 21 mars, il disparait corps et bien.
Quant au Cero, il retrouve au nord de Saipan un des batiments qui semble fuir les Marianes. Au canon et à la torpille, il envoi par le fond le AP Hiyoshi.
19 mars, au nord de Palau. Le Mingo avise une cible a peu de distance: un transport de troupe. Attaquant en surface, il canonne le navire ennemi, qui commence à prendre feu. Un obus perce la coque au niveau des machines, provoquant le ralentissement du navire. Il en est d'autant plus facile à atteindre par 3 torpilles qui le disloquent. Il sombre en peu de temps.
Quant au Taurus, en s'attaquant au Clyde Maru, au nord de Lingayen, il venge le sous marin Clyde qui vient de disparaitre.
Des rafales de mitrailleuses griffent la superstructure et 2 torpilles éventrent le cargo, qui coule.
20 mars. Au nord de Iwo Jima, le Pampanito touche le AK London Maru. Si le cargo ne coule pas immédiatement, ses appels de détresse seront captés 120 miles au sud de Tokyo le 22 mars, preuve que cette unique torpille suffisait.
Satawol et Woleai sont sur le trajet des convois japonais entre les Philippines et les Marshalls. Et il semble que cet axe soit intensément utilisé en ce moment.
Ce 20 mars au sud de Satawol le KXI intercepte le AP Kamakura. Un coup de canon, puis une longue rafale de mitrailleuse, criblent le pont. Une torpille touche le navire. Pourtant le capitaine japonais a réussi a esquiver le second projectile, qui passe juste sous sa poupe.
Ce jour là, un autre convoi est repéré au nord des Admirality ( je fait une entorse à la répartition des Fronts) . 22 Helldivers du VMSB-144 basés aux Admirality, et du VMSB-151 basés sur le CVE Long Island volent de concert vers un groupe de 4 navires. Les bombardiers en piqué en touchent 3.
A l'ouest de Tori Shima, le Thresher touche le AK Malacca Maru.
Le 21 mars va être marqué par un grand nombre de contacts.
Le Shark coule un MSW à l'ouest de Woleai :
a l'ouest de Truk, le KXIV retrouve le AP Heian, et lui expédie une torpille au but.
Au sud de Satawol le S-46 touche le AK Johore.
A l'ouest de Truk, le S-40 attaque le AP Kirishima.
C'est donc ce jour là que mes CV détruisent 8 transport au nord de Ponape.
Cette multiplication de contacts brutaux avec des navires marchands japonais, sur un axe Ponape-Truk-Satawol-Palau me laisse penser que celui-ci cherche à organiser l'évacuation des troupes des Marshalls et des Gilberts, maintenant que ces positions sont tournées.
Plusieurs sous marins, venant de Finschaffen, de Darwin, de Wake, convergent donc vers cette zone, espérant causer de sevères pertes à la marine adverse dans ce secteur.
Et au même moment, le Thresher retrouve sa proie de la veille, et achève le Malacca Maru de 3 torpilles (pas de screen).
SOWEPAC
Aux iles Admirality, les troupes US bombardent les positions ennemies, enfouies dans la jungle tropicale. De temps à autre, les blindés du 193e Tank Batallion se lance à l'attaque. Ils causent de lourdes pertes à l'ennemi, mais, fatigués, doivent se reposer alors quelques jours avant de repartir à l'assaut. Le combat sur cette ile risque d'être long....
Ici l'assaut du 14 mars.
Progressant au nord de la Nouvelle Bretagne, une imposante flotte alliée, couverte par les CV Yorktown et Essex, et CVL Princeton et Independance, met pied à terre à Rabaul les 40e DI US et 1ere USMC Div tout juste extraite des Admirality. Apres 24 heures nécessaires pour débarquer les combattants et leur ravitaillement, Rabaul est investi en quelques heures le 18 mars !!
Les reconnaissances menées quotidiennement depuis Gasmata disaient vraie: la grande base a été abandonnée par l'ennemie.
Il n'y a que 1600 hommes de troupes de support sur place.
Aussitôt convergent vers Rabaul des unités de Seabees, de support aérien, etc. Un butin de plus de 150.000 fuel est fait !!
L'état de la base le 20 janvier, après des semaines de harcèlement :
A peine la flotte alliée a t'elle "déposée" les troupes au sol à Rabaul, que l'escadre de surface vient pilonner Emirau dans la nuit du 20 mars.
Désormais, il me faut dans ce secteur
-nettoyer les Admirality
-développer Rabaul
- ravitailler ma flotte, procéder à quelques réparations de fortune, soit à Lae...soit en profitant du superbe port de Rabaul.
- regrouper mes troupes pour un nouvel assaut. Un nouveau plan se dessine: il ne s'agit plus de s'attaquer à Kavieng, à Madang, ou à Wewak. L'idée est de s'emparer de Hollandia, qui semble peu défendue. Wewak sera copieusement bombardé par mer et par air, pour rendre paralysée cette base. En plus de Hollandia, quelques troupes et beaucoup de génie pourraient réinvestir Biak.
Il faut surtout dissuader l'ennemi de rebaser des avions sur ces bases isolées.
NORTH OZ
Au sud d'Amboine, les subchasers venus de bulla entrent en action. Le 14 mars, ils endommagent le I-20 repéré dans le secteur.
Ce jour là, la 16e DI japonaise cesse d'exister.
Epuisés, malades, sous alimentés, manquant de munition, les derniers rescapés de la 16e DI, en bandes éparses, sans aucune cohésion, succombent autant de fatigue que des combats, isolés à l'extrémité occidentale de Ambon :
Le 15 mars, l'aviation allié repart pour un nouveau raid au dessus de Menado, où les cuirassés japonais ont étés repérés.
30 chasseurs japonais ne sont pas de taille à affronter 90 chasseurs alliés qui escortent 53 B-25 du 345e BG.
13 avions japonais sont rayés de l'ordre de bataille ennemi. Les B-25 s'approchent de leur cible mouvante, par groupe de 3.
Le Kirishima, sa DCA étonnamment muette, encaisse 4 bombes de 500 livres, des projectiles peu dangereux pour lui.
Les escadrilles alliés repartent à l'attaque dans l'apres midi. Cette fois, la fatigue des équipages alliés joue des tours: moins affutés, 4 pilotes se font descendre par l'adversaire, qui perd 11 avions (mais peut être 1/3 seulement de pilotes

).
Et le Kirishima encaisse 2 bombes de plus.
Apres cette date, l'escadre de cuirassés disparait de ma vue.
Le développement de la base se poursuit: j'attend que l'aérodrome atteigne le niveau 6 pour y rebaser les 3 Groups de bombardiers lourds qui stationnent actuellement à Lautern.
La 6e DI australienne est embarquée le 17 mars, et arrive à Darwin le 21 mars, pour se reposer avant de prochaines offensives. J'envisage d'aller chercher les 3 autres DI australiennes à Amboine, pour les faire se reposer elles aussi en Australie, dans une zone épargnée par la malaria.
CHINE
Deux unités japonaises se sont infiltrées au sud de Chengtu, apres avoir franchi le Yangtzé. Le 16 mars, elles tentent de refouler une fois de plus les unités chinoises qu'elles ont bousculées 15 jours plus tot. Mais cette fois ci les unités chinoises resistent.
Cette incursion attire les efforts de l'aviation tactique chinoise et anglaise contre elle. 260 sorties sont effectuées toute la semaine contre cette pointe japonaise.
Mon adversaire est au désespoir. Il m'avoue qu'en attaquant au sud de Chengtu, il espérait briser les ZOC scotchant ses unités au nord de Chungking depuis des mois....j'avoue ne pas savoir comment réagir...
Dans le même temps, les escadrons de P-40N utilisés en bombardiers tactiques harassent les colonnes japonaises qui pietinnent devant Kunming.
L'aviation ennemie n'est pas en reste. A deux reprises, elle vient harceler le 56e corps chinois en déroute.
Ici le 17 mars:
Alors qu'il semblait se diriger "normalement" et tranquillement vers la rive ouest du Yangtzé, le 56e corps bifurque, et se retrouve au beau milieu des lignes japonaises le 22 mars. Il est aussitôt violemment pris a parti et refoulé avec pertes de l'autre coté du Yangtzé, parvenant finalement à bon port....

(avec 25% de ses effectifs, mais plus aucun matériel).
Le 21 mars, la base de Nankin dispose d'un aérodrome de taille 4...
BIRMANIE-MALAISIE
Les aérodromes de birmanie aux mains de l'ennemi me tracassent un peu. J'aimerais les fermer définitivement à l'aviation ennemie, et si possible détruire des stocks de ravitaillement...(
j'en demande beaucoup peut être ?)
Rangoon est bombardé par la marine britannique le 14 mars en pleine nuit.
Des raids aériens s'enchainent en fonction des caprices de la météo. En tout, 3 raids comptabilisent 28 sorties, et se révèlent insuffisants pour clore la base.
Ici celui du 19 mars :
Un nouveau bombardement naval le 21 mars cherche à aggraver les dégats locaux.
En dépit de dégats modérés, le 22 mars, Rangoon n'abrite plus aucun appareil japonais.
Rahaeng est également la cible de mes appareils basés à Moulmein. 250 sorties détruisent au sol 2 avions ennemis, mais les dégats sont modestes. Et cependant, comme à Rangoon, l'adversaire n'a plus aucun avion sur cette base le 22 mars.
Pendant que mes unités s'enterrent à Moulmein, et développent fortifications et port, l'ennemi conserve 3 unités juste au nord de la Salween. Et Tavoy est toujours tenu par une DI japonaise qui tient en respect la 7e Indian DI et la 1st Malaya Bde.
A Tavoy, une poignée de Vals reste opérationnelle. Et me pourri la vie.
Alors que s'approche un convoi de Victoria Point avec à son bord le 5307e US RCT, le 14 mars, 4 Vals trompent les patrouilles alliés, et endommagent le AK Empire Miranda.
Décidé à renforcer la position de Victoria Point, l'etat major allié envoi un nouveau convoi, amenant la 2e Burma Brigade. Le 20 mars, 5 P-38 se révèlent incapable d'arreter 3 Vals, qui touchent un cargo de plus.
Ce ne sont heureusement que des désagréments mineurs. Les attaques japonaises pourraient se révéler bien plus dangereuses si effectuées depuis Bangkok par des avions armés de torpille.
Pour cela, un effort est fait pour rendre l'aérodrome de Bangkok invivable à l'adversaire.
Le 14 mars, 79 Liberators viennent écraser 6 appareils ennemis sur les pistes de la capitale du Siam.
Un nouveau raid le 16 mars se heurte à une DCA plus intense que d'habitude. 5 quadrimoteurs sont endommagés, un autre a un moteur arraché par un coup direct, qui envoi l'avion au tapis. Néanmoins 8 avons ennemis sont détruits au sol, et la base assez secouée.
Un nouveau raid le 19 mars ne perd aucun avion, et en détruit 6 a l'ennemi.
En dépit de mes efforts, au 22 mars, Bangkok abriterait encore une trentaine d'appareils (mais aucun chasseur).
pendant ce temps, l'armée britannique qui a reconquise la péninsule de Malaisie force toujours pour s'ouvrir la voie vers le nord.
130.000 hommes et plus de 2000 blindés cherchent à briser la résistance japonaise autour de Bandou.
L'aviation tactique appuie autant qu'elle le peut les efforts des troupes au sol. En dépit d'une météo qui cloue au sol mes appareils certains jours, ce sont presque 600 sorties qui assomment l'adversaire.
Après avoir pris quelques jours de repos, suite à l’échec de la semaine précédente, l'armée britannique repart à l'assaut à partir du 19 mars. Espérant profiter de la puissance des chars, ordre est donné de proceder à des attaques brutales, avec poursuite si possible, en tout cas pour les blindés (shock attack).
Mais si un niveau de fortification tombe le 19 mars, l'ennemi ne romp pas, aucune poursuite n'est engagée.
L'assaut se poursuit le 20 mars, mais dors et déja une unité ennemie ne se dresse plus devant nous.
A compter du 20 mars, la météo s'en mèle, cloue au sol les avions d'appui tactique stationnés à Alor Star. En dépit de cela, les attaques se poursuivent jusqu'au 22 mars, sous un déluge de pluie. Les fortifications sont réduites au niveau 3.
A terme, la réduction d'effectif de l'adversaire, le contournement par Victoria Point, le grignotage des fortfications de Bandou, semblent indiquer une victoire proche sur ce front. Une victoire, pas encore un écroulement de l'ennemi.
Et à Sumatra, le 16 mars, une petite escadre alliée approche de Bankha. Le DD Panther localise et détruit une mine.
Une poignée de hollandais, débarqués, s'empare de la position le 19 mars. Cela participe à la course à quelques VP, et sécurise toujours plus le flanc de la Malaisie.
