1 AU 7 FEVRIER 1944
Rien ne se gagne aisément ou rapidement.
NOPAC Rien.
CENTPAC Pas de gros succès.
Kwajalein subit 4 bombardement de nuit du 418e NFS sans autre résultat que la perte d'un Havoc sous les coups de la DCA.
Le 2 février, à l'ouest de Truk, le Capelin coule un MSW
Le 2 février, mon service de renseignement est très productif. Je reçois des infos sur les Philippines et les Marianes.
Le 3 février, au sud ouest de Truk, le Grampus achève le MSW Wa 20 qui avait été sévèrement touché par l'aviation alliée à proximité des iles Mussau.
Le Herring débute le 3 février une série de contacts frustrants.
Le 3 février, il repère un convoi au nord des Philippines, qui file cap au sud ouest. Poursuivant sa cible, il parvient à anticiper sa future position, et le retrouve le 4 février au nord de Vigan. Il attaque le AK Bengal, qu'il touche d'une torpille sans le couler....
Au même moment, le Gunnel, au sud de Tainan, envoi par le fond le AP Ayaha et une partie de la 62e Naval Guard.
Le 5 fevrier, le Herring, qui a poursuivi le convoi de la veille, touche un nouveau cargo, à nouveau sans le couler.
Et le 6 fevrier, nouvelle attaque sans parvenir à couler la cible.
Le 7 fevrier, au sud de Tori Shima, le Corvina touche le AK Kaimei d'une torpille.
Toutes ces attaques qui ne finissent pas par la destruction de la cible sont un peu frustrantes.
A
Wake, des moyens continuent à s'accumuler. Face à l'opportunité qui se présente (voir le front NORTH OZ), je refuse la précipitation et le chaos en lançant une opération désordonnée.
SOWEPAC
A Nouméa, ma flotte est en cours de réparation...un CVE de renfort, venant de la lointaine West Coast, a doublé les Fidji, et est attendu avant de débuter les opérations.
Madang subit encore quelques sorties d'entrainement.
Comme ici le 3 février :
Kavieng est attaqué le 3 février par l'ensemble des moyens de Gasmata suite à un "reset" des ordres de la base

, par chance c'est sans conséquences.
Rabaul subit quelques bombardements les 2, 4, 5 et 7 février.
Ici le 4 février.
NORTH OZ
Le 1er février, une barge ennemie heurte une mine à Amboine: il y a de l'évacuation dans l'air...
Au nord de Amboine, le DD Yamagumo, qui n'a pas digéré sa bombe de 2000 lb du 31 janvier, coule.
Lorsque le jour se lève le 1er février, mes avions de patrouille repèrent une forte concentration de navires ennemis à mi-chemin de Menado et de Amboine. Certains semblent être des portes-avions....
Il n'y a qu'une poignée d'avions pour décoller de Amboine, le nombre de supports aériens étant limités sur place.
Et les appareils basés à Bulla (le 22e Group de bombardiers moyen sur B-26 Marauder) n'interviennent pas

.
Face à mes 15 avions, ce sont pas moins de 100 zéros qui m'attendent

.
Tres vite, les escadrilles adverses sont identifiées comme unités rattachées à des CV : le KB est là !.
Mes appareils subissent de lourdes pertes, mais les Corsairs de la VMF 155 parviennent à abattre 11 zéros. Cependant, aucun navire ennemi n'est inquiété.
La présence du KB au nord de Amboine pourrait représenter une opportunité d'attaquer dans le Pacifique central. Cependant, je réalise très vite que mettre sur pied de manière coordonnée une flotte d'invasion depuis Wake prend du temps (chargement des troupes), et je refuse de lancer une offensive désordonnée.
A Amboine même, l'armée australienne tente en vain d’éliminer les japonais qui s'accrochent au terrain; les combats ne sont pas continus, maintenant que je tiens la base, mon armée peut se reposer un jour sur deux. Ici le 1er fevrier.
Le fort Amsterdam sur la Bai Hilai, au nord de l'ile :
Le 2 février, le Billfish qui rode à proximité de Menado est pris à parti par un groupe ASW de 8 DD. Ces bâtiments se révèlent plus efficaces que les petits escorteurs japonais, et endommagent mon sous marin d'un coup direct.
Le 3 février, le O-16 est venu lâcher des mines à Menado. Il avise sur son chemin un pétrolier, mais le rate.
Pour protéger Amboine, le DM Sicard et le ML Monadlock ont déployés un millier de mines à proximité des cotes.
Le 4 février, dans la nuit, le CA Tone heurte un de ces engins. Eu égard au nombre déployé j'aurais espéré un meilleur résultat

.
L'escadre de surface dont fait parti le Tone m'a totalement surpris, je n'ai rien vu venir !
Aussi, 2 cargos sont aisément coulés par l'adversaire.
L'escadre de PT qui couvre la base, surprise, est mise à mal, 2 vedettes sont détruites. Cependant le DD Umikaze repart en feu, suite à une bordée de 20 mm.
L'escadre japonaise ouvre alors le feu sur ma base. Mais elle a perdu trop de temps à attaquer mes convois, et les tirs contre la cote sont imprécis et précipités, les dégâts sont légers.
Au matin, mon aviation ne trouve aucune cible à attaquer....
En revanche, le Sealion, placé sur la route de retour des navires ennemis, parvient à intercepter le BB Kirishima, et à lui coller une torpille au but, avant de s’éclipser rapidement.
Quant au Sailfish, à Menado, il parvient à incendier la cargaison de fuel d'un ravitailleur.
Le 4 fevrier, le port de Bulla atteint le niveau 3. Koepang a atteint le niveau d'Airfield 5 la veille: cela participe à mon grappillage de point de victoire.
Le 5 février, une escadre de PT envoyée depuis Bulla pour intercepter les barges japonaises qui transitent entre Sorong et Amboine, non seulement fait choux blanc, mais une vedette explose sur une mine et coule.
Au même moment, à Menado, le Yayoi heurte une mine.
Et à Amboine, 2 barges japonaises heurtent des mines et coulent.
Le 6 fevrier, le Yayoi heurte une nouvelle mine, et coule aussitôt.
Durant toute la semaine, des barges japonaises cherchent à évacuer les défenseurs de Amboine. Mon aviation effectue plusieurs sorties et parvient à détruire 12 barges adverses.
Le Grouper, déployé à Sorong, participe à la chasse, et coule une barge le 4 février, et deux le 7 février.
Ici le 7 fevrier.
Le 6 février, attiré par de nouveaux convois arrivés à Amboine, l'aviation japonaise basée à Menado lance 2 raids chiches en bombardiers, mais bénéficiant d'une forte escorte. Les appareils alliés prennent vite l'ascendant, causant des ravages dans les rangs ennemis. Pour 7 appareils perdus en 2 raids, l'ennemi perd 43 avions.
Dès le 6 fevrier au soir, le 475e FG est rebasé à Amboine, profitant de l'arrivée du 223e Aviation Regiment et de ses 270 supports.
Et le 7 fevrier, le Group effectue un sweep meurtrier à Menado: rien n’arrête les puissants P-47D. Les 80 chasseurs adverses sont taillés en pièces, 50 d'entre eux détruits pour 2 Thunderbolts.
Ce jour là, l'adversaire relance un raid de plus sur mes convois. Les effectifs de bombardiers sont ridicules, au grand dam de mon adversaire, et les Corsairs et Lightnings font un massacre. 24 avions japonais sont détruits pour 2 P-38, et une seule bombe touche un cargo.
CHINE
L'aviation chinoise harcelè les formations ennemies.
Au nord de Chungking, ou l'ennemi semble immobilisé (mais intact

) , et seulement à partir du 5 fevrier.
Mais aussi au nord-est de Chungking, toute la semaine.
En dépit de l'appui aérien, l'armée japonaise contraint 2 corps chinois à retraiter le 2 février.
3 corps sont aussitôt envoyés en renfort depuis Chungking. Mais l'ordre est donné trop tard.
Le 3 février, la quasi totalité de l'armée chinoise qui tient les positions à l'Est du Yangtzé est refoulée. Seul le 79e corps s'accroche encore...
Le 4 février, cette unitée est balayée.
Le 6 février, le 1er Corps chinois, dont j'ai oublié d’arrêter le mouvement, franchit seul le Yangtzé sous un feu nourri.
Pendant ce temps, mon aviation mène une grosse vingtaine de sorties par jour à Kunming, ou l'ennemi n'attaque pas.
Ici le 2 février :
En revanche, la 12e NLF japonaise, qui a opérée un encerclement par le sud de Kunming est matraquée toute la semaine.
Le 7 fevrier, elle est refoulée aisément, laissant à nouveau la route Yunan-Chungking ouverte.
BURMA
En prévision de ma future opération (pas encore trouvé de nom idiot), les 2 squadrons de Wellington basés à Yunan sont rebasés à Akyab. Le 146e squadron sur Spitfire VIII est transféré lui tout d'abord vers Ledo. Le SLDR Ewan s'écrase ce jour là à atterrissage...
MALAISIE
Guerre sur Mer :
Le 3 février, au nord de Kuching, le Darter attaque en surface en pleine nuit le AK Seitai. Canonné et torpillé, le cargo sombre.
Le 3 fevrier, en mer de Java, le Tunny touche le pétrolier Yamamizu d'une torpille.
Le 4 février, à l'est de Batavia, l'océan est secoué par une onde de choc, puis zébré de nappes de feu , lorsque le TK Ayazono est disloqué par 4 torpilles du Snapper.
Le 6 fevrier, Sinkep subit un nouveau raid nocturne qui n'obtient aucun résultat.
Serre-Joint a échoué, et manque de capoter !!
Le 1er février, tandis que le débarquement de mes troupes se poursuit à Bandou, la flotte de cuirassé vient ouvrir le feu sur Bangkok....pour un résultat dérisoire. Stupide que je suis, j'ai déjà oublié que les munitions de gros calibre ont étés tirées sur Bandou et que je ne risquais pas de faire bien mal avec les petits calibres

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Dans la journée, l'appui aérien vise les troupes ennemies à Songkhia, à Bandou, et au sud de Bandou, où une unité a été repérée (provenant probablement de Songkhia).
A partir du 2 février, la météo va clouer au sol mon aviation pour plusieurs jours, me privant d'un précieux appui tactique

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Le 2 février, au sud de Bandou, l'ennemi lance un raid de 105 bombardiers couverts par à peine 18 chasseurs. Les 64 Corsairs IV de l'aéronavale britannique déciment les assaillants, qui perdent 50 bombardiers et 10 Tony. Et aucun navire n'est touché. Les CV anglais slaloment et dressent leur tirs de DCA face aux assaillants. 2 Bettys sont pulvérisés par les tirs des navires anglais.
Au sud de Victoria Point, sur la cote occidentale du Siam, où 2 brigades ont débarquées (pour ainsi isoler l'isthme), 2 raids s'enchainent. quelques Corsairs veillent, et parviennent à détruire 15 appareils ennemis.
Enfin regroupées et débarquées, les troupes indiennes attaquent Bandou le 2 fevrier....pour se rendre compte que une DI et un régiment blindé japonais les ont précédés et entravent leur tentative pour s'emparer de la base.

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La tentative d'isolement de Songkhia par le nord a échoué ! L'Etat Major allié a sous estimé la capacité de réaction ennemie !!
Le 3 février, 2 raids visent les navires alliés opérant sur la cote occidentale du Siam. Les P-38 veillent, abattant 8 des intrus sur 50. Mais, filant au ras des flots, des Bettys approchent du Queen Elizabeth. Une Long Lance percute l'eau, glisse sous les vagues, et file droit sur le cuirassé, qui est touché !!
Par chance, plus de peur que de mal, la ceinture blindée a protégée le vieux cuirassés.
A
Songkhia, les colonnes blindées ont rejoint les divisions britanniques déja sur place. A Alor Star, le général Harold Alexander, qui dirige l'armée du Sud Est asiatique, lance ses troupes à l'assaut.
Harold Alexander en 1945 :
Son QG :
Les 5 divisions, 3 brigades blindées, 1 brigade d'infanterie, un régiment blindé, 6 bataillons de chars US, totalisent 110.000 hommes et 2200 blindés ! Les XVe et XXXIIIe corps se répartissent les moyens.
Ces deux corps passent à l'attaque, mais privés d'appuis aérien. Une ligne de fort est détruite, mais il devient vite évident que la position ne craquera pas aussi rapidement qu'on l'avait espéré

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Les assauts s'enchainent, quotidiens. Au 7 février, la position n'est pas tombée.
Le 4 février, pour contrer les raids japonais du 3 février, un raid est lancé sur Bangkok. Celui-ci décolle, contrairement à l'appui feu espéré pour les troupes au sol. 9 avions japonais sont détruits au sol.
Malgré mon raid sur Bangkok, 2 nouveaux raids japonais attaquent mes navires au large de Victoria Point.
Le premier raid n'obtient aucun résultat. Cependant le second franchit la CAP, et 2 cargos sont touchés.
Le 5 février, enfin, une météo clémente permet à mon aviation de sortir en force pour soutenir mes troupes au sol. Il était temps....
Du 5 au 7 à Bandou :
A Bandou, l'ennemi a concentré 3 divisions, qui passent à l'attaque le 5 fevrier.

; Le japonais subit quelques pertes, mais la crainte désormais c'est que mes troupes soient rejetées à la mer !!!
Par chance l'attaque ennemie du 6 février échoue (peut être grâce à mon soutien aérien).
La baie de Bandou:
Et le paysage local :
Serre-Joint a échoué, les troupes japonaises de Songkhia n'ont pas pu être isolées et encerclées. Pour s'assurer que la mince tête de pont à Bandou puisse tenir sur place, la Royal Navy est retournée à Singapore chercher du renfort, espérant arriver à temps....
A moins que XXXIIIe et XVe corps parviennent à bousculer et poursuivre l'ennemi à Songkhia...