Le Quartier Général

Quel voyage épouvantable….
3 semaines dans cette calèche, ballotté, trimballé, secoué sur les routes de France, d’Allemagne et de Pologne…
Ankylosé et engourdi, notre héros s’extirpe tant bien que mal du véhicule, aidé par son fidèle aide camp, le Colonel Urial…
Tentant de retrouver l’usage de ses membres endoloris, le Maréchal Elvis était encore dans ses rêveries qui l’avaient accompagnées tout au long de son voyage.
Il y a moins d’un mois, le Maréchal Elvis profitait encore des faveurs de la comtesse Marie Bucaille. Cette belle jeune femme avait su lui faire oublier les images violentes des différents champs de bataille où il avait traîné son sabre. Il avait même commencé à apprécier les frasques de la vie parisienne, préférant désormais s’enivrer du parfum de sa maîtresse que celui de la poudre et de la sueur qui l’avait pourtant accompagné pendant des années…
Mais voilà cette idylle devait prendre fin, l’Empereur le rappelait à ses cotés pour de nouvelles aventures.
C’est ainsi qu’il l’apprit lorsqu’un petit matin, un courrier lui était parvenu :

« Maréchal,
Nous souhaitons vous voir au plus vite à nos côtés.
Ce que cet incapable de Talleyrand ne parvient à obtenir du Tsar Alexandre, nous l’obtiendrons, tout comme nous avons obtenu la Paix en Europe, par la force des armes.
Et pour cela, nous avons besoin d’élément de valeurs.
Venez donc toutes affaires cessantes
Napoléon 1er… »

Le temps de récupérer son sabre et sa paire de pistolet, d’embrasser la belle Marie, lui promettant de revenir sain et sauf, Elvis retrouvait le colonel Urial qui prestement avait déjà attelé un équipage à la calèche qui allait l’emmener à travers l’Europe, l’emmener vers de nouvelles aventures….



La Comtesse Marie Bucaille, une bonne raison de revenir vivant...

Déjà plusieurs jours que le Maréchal Elvis se morfond dans son cantonnement polonais, dans l’attente d’être reçu par l’Empereur.
Ces longues journées lui permettait néanmoins d’écrire de longues lettres à la Comtesse, lettre hautement romancée pour lui cacher la monotonie d’un camp d’armée, arme au pied, qui ronge son frein, sachant l’inévitable issue d’un nouveau conflit majeur en Europe…
C’est donc au milieu de la rédaction de sa 3ème correspondance de la journée, que le Maréchal Elvis est soudain interrompu par son aide de camp, le Colonel Urial
« Monsieur le Maréchal, l’Empereur vous attend pour le déjeuner sous sa tente. »

Le temps de reboutonner son uniforme, et de revêtir sa redingote, 15 minutes plus tard, le Maréchal Elvis se présente à la tente de Napoléon, dont l’entrée est gardée par le fidèle Mamelouk Roustam



« L’Empereur vous attend monsieur le Maréchal » s’écartant dans le même temps.

« Mon Cher Elvis, quel plaisir de vous voir
Asseyez vous, et partager avec moi ce repas »
Alors que les domestiques s’affairent autour de la table, l’Empereur se lance dans un discours monologue, qui visiblement ne pouvait subir aucune interruption…

« … les russes sont en train de me provoquer, moi, qui leur ai pourtant tendu la main, moi qui ai offert mon amitié au Tsar Alexandre il y a 5 ans
Et voilà qu’il me tourne le dos, préférant s’accoquiner aux anglais…
Nul doute que ce fourbe de Lord Jagermeister est derrière tout cela. Nos espions ont reporté sa présence à Saint Petersbourg la semaine dernière encore…
Cet imbécile de Talleyrand est incapable de défendre nos intérêts, et maintenant les navires anglais escalent dans les ports russes, réduisant à néant nos espoirs de voir la perfide Albion plier sous le Blocus continental…
Alors si Alexandre veut la guerre, il va l’avoir et il reviendra alors à de meilleures dispositions »

Ecartant alors d un geste brusque les plats et couverts, Napoléon étale la carte sur la table…

« J’ai amassé la plus grande armée que le monde ait connu, prête à fondre sur les positions russes et je compte sur vous pour la mener à la victoire

D’ailleurs laisser moi vous présenter votre état major, qui vous sera bien utile :

Le Général Von Assen officier de liaison pour l’armée prussienne
Le Général Von Manstein, officier de liaison pour l’armée bavaroise
Le Général Boudi, officier de liaison de l’armée italienne
Le Général Pumba, officier de liaison de l’armée westphalienne
Le Général Erwin von Leaz, officier de liaison del'armée wurtembourgeoise
Le Général Bartimeus, officier de liaison de l’armée saxonne
Le Général Madowski, officier de l’armée polonaise
Le Général Dedesen, officier de liaison de l’armée danoise
Le Général Griffon, officier de liaison de l’armée autrichienne »

Puis glissant ces quelques mots à l’oreille

« méfiez vous de ce dernier, je suis sûr qu’il ne m’aime pas…. »

Je crois que les soldats prussiens ne suivront pas l'empereur corse de plein gré non plus ... Mais comme on s'est fait la dernière fois qu'on lui a cherché des noises, on va faire avec ... pour l'instant

Présentation des forces en Présence : (du nord au sud)



Xeme Corps (prussiens) : McDonald (3-4-4) : 15.000 hommes


IXeme Corps : Victor (5-3-3) : 36.000 hommes

(1 brigade cavalerie légère badoise, 1 brigade cavalerie légère hessoise)




HQ Grande Armée : Napoleon (6-6-6) : 17.000 hommes


Garde Imperiale Cavalerie : Bessières (5-4-4) : 8.500 hommes


Garde Imperiale Infanterie : Mortier (4-3-2) : 31.000 hommes


Ier Corps Cavalerie : Nansouty (4-2-2) : 13.500 hommes


IIeme Corps Cavalerie : Montbrun (4-3-3) : 12.000 hommes


Ier Corps : Davout (5-6-6) : 81.000 hommes


IIeme Corps : Oudinot (3-3-4) : 43.000 hommes


IIIeme Corps (wurtembourgeois) : Ney (3-5-5) : 42.000 hommes





IIIeme Corps Cavalerie : Grouchy (4-3-2) : 10.000 hommes


IVeme Corps (italiens) : Beauharnais (4-3-3) : 45.000 hommes


VIeme Corps (bavarois) : Gouvion St Cyr (4-3-2) : 20.000 hommes





Veme Corps (polonais) : Poniatowski (4-4-4) : 34.000 hommes





VIIeme Corps (saxons) : Reynier (3-2-1) : 13.000 hommes


VIIIeme Corps (westphaliens) : Jerome (3-1-0) 12.000 hommes


IVeme Corps Cavalerie : Maubourg (4-2-2) : 9.000 hommes





XXIIeme Corps (autrichiens) : Schwarzenberg (3-0-1) : 30.000 hommes





XXIeme Corps : Augereau (5-3-2) : 43.000 hommes





Corps Danois : Ewald (3-0-0) : 8.000 hommes




Un petit coup d'oeil à la carte




..plus au sud...

Que d'hommes que d'hommes ... qui va bien pouvoir tous les nourrir ?

von Aasen a écrit :Que d'hommes que d'hommes ... qui va bien pouvoir tous les nourrir ?

Pas besoin, dans 15 jours la guerre est terminée

Plus sérieusement, analysons la situation :

Cette campagne est une grande nouveauté : Le terrain des opérations est immense ! Assez immense pour permettre à de nombreuses armées de manoeuvrer pour contourner et eviter les forces ennemies.

Moscou est à plus de 40 jours de marche. Mais il est inconcevable d'arriver au Kremilin en autant de temps : Il faudra reposer regulièrement les troupes, s'assurer des lignes de ravitaillement et combattre l'armée russe.

Il apparait donc indispensable de battre les russes au plus vite avant qu'ils ne s'échappent dans les teppes ukrainiennes où nous aurons beaucoup de mal à les chasser.
L'armée russe telle qu'elle nous apparait en ce debut de campagne :
2 Corps Principaux :

Le 1er au nord en Livobnie, bloquunt la route de St Petersbourg, composée d'au moins 3 divisions et d'une nompbreuse artillerie
Le 2nd au sud, la Seconde Armée Occidentale, commandée par Bagration accompagnée d'un Corps d'Infanterie.

Entre les 2, plusieurs unités dispersées....

L'armée russe semble non préparée à une bataille aussi tôt dans la campagne, la rendant vulnérable à notre offensive, mais aussi beaucoup plus difficile à fixer et à détruire.

Derrière, c'est l'inconnu ( comme d'habitude, je n ai pas joué le scenario en solo cotre lIA avant cette partie..)


Si donc comme nous le craignons, les russes esquivent le combat et entame une retraite vers l'intérieur des terres, il sera nécessaire de les pourchasser et donc d'assurer nos lignes de ravitaillement. Pour cela, il faudra donc capturer les villes et principaux dépots russes :
Les premiers sur notre liste :
Kowno, Vilnius, MINSK, Brest Litovsk, RIGA, Dvinsk



En capturant ces depots, cela mettra aussi à mal, les capacités russes à contr attaquer, les forcant toujours à se replier sur leurs propres lignes de ravitaillement.

Le front Sud est gardé par XXII Corps autrichien de Schwarzenberg.
En face peu de russes, seulement quelques unités de cavalerie.
Schwarzenberg sera chargé de s'emparer de Brest Litovsk, d'empecher les russes de venir jouer les troublions dans l& region, et peut être si il y a possibilité de s'avancer en terrain ennemi pour s'emparer de Kiev, à 30 jours de marche de sa position actuelle.

Nos réserves : Augereau à Varsovie, et dans une moindre mesure les danois d'Ewald seront en charge d'assurer nos lignes arrières, si jamais les russes tentent d'y infiltrer quelques unités lors de notre progression vers l'Est.

L'armée francaise, ou plutot l'armée coalisée...
Sa force : son nombre
Sa faiblesse : son nombre...

En effet, cette armée en campagne va nécessiter beaucoup de ravitaillement pour la maintenir opérationnlle, limitant par la même ses capacités de manoeuvre.
Son nombre encore, car composée de nombreuse nationalité , dont la valeur et la fidélité ne sauront être mises en doute (n'est ce pas messieurs les officiers de liaison ?)
Or, nos possibilités de renforts sont essentiellement francais : tres peu de 'volontaires' coalisés pour venir recompléter les pertes lors de la campagne....





La Campagne de Russie peut donc désormais débuter....



(re : pour la ville objectif de Donegal en Angleterre, ca va etre un peu difficile à atteindre )

hum !

j'ai oui dire que la comtesse Von Aassen réfugiée à la cour de St Petersbourg

"fricoterait" avec Lord Jag ;

je suis sur que grace à nos souvenirs communs

elle accepterait d'ouvrir un contact discret avec le milord !

Tu joue en solo ou contre une perssone ?
Sache que l'armée saxonne fort de ces 13.000 hommes a hate de se battre contre les russes et d'aller manger au kremlin !

griffon a écrit :hum !

j'ai oui dire que la comtesse Von Aassen réfugiée à la cour de St Petersbourg

"fricoterait" avec Lord Jag ;

je suis sur que grace à nos souvenirs communs

elle accepterait d'ouvrir un contact discret avec le milord !

Croyez vous que nous soyons ignorants des tractations 'non officielles' qui ont lieu à St Petersbourg...

Nous qui avons offert la paix et la stabilité en Europe, il existe encore des éléments pertubateurs, prêts à souffler sur les braises de la guerre...

'RE : Je ne connais pas les events du scenario, et pas trop au fait non plus des 'renversements d'alliances' qui ont eu lieu historiquement, mais si c'est le cas ça risque d'être sport.
De toute façon, les armées 'alliées' douteuses seront toujours accompagnées et supervisées par des Corps francais...'

16 Juin 1812

Declaration impériale aux bulletins des Armées :

" Soldats !
La seconde guerre de Pologne est commencée. La première s'est terminée à Friedland et à Tilsitt … La seconde sera glorieuse aux armes françaises comme la première, mais la paix que nous concluerons porte avec elle sa garantie : elle mettra un terme à la funeste influence que la Russie exerce depuis cinquante ans sur les affaires de l'Europe ".

1er Ordres : Franchissement du Niemen :



Mc Donald et Victor franchissent le Niemen le long des cotes de la Mer Baltique pour entrer dans la forteresse prussienne de Memel

La Grande Armée franchira le Niemen à hauteur de Kowno pour s'emparer de la ville et poursuivre sa marche jusque Vilnius.
Un peu plus au Sud Poniatowski, Beauharnais, Grouchy, Gouvion St Cyr, Jerome, Maubourg et Reynier protegerons notre flanc droit, avancant en territoire ennemi avec pour objectif premier le fort d'Oleg.

Augereau quittera Varsovie pour la ville polonaise de Liblin afin de se rapprocher de la frontière russe, et ainsi pour réagir plus promptement à d'éventuelles incursions russes



Plus au sud, Schwarzenberg avancera vers Lutsk, petite ville de la frontière qui sert de base de départ aux cavaliers russes.


Egalement, nous allons désormais porter la plus grande attention à nos unités de cavalerie légère qui auront 2 missions :

- Ces précieuses unités seront désormais nos yeux pour déceler plus en avant les dispositions russes.
- Nos cavaliers pourront prendre les villes russes laissés sans défense et ainsi maintenir la pression sur l'ennemi, lui incombant la nécessité de maintenir des unités de garnison afin de ne pas permettre une avancée trop rapide de nos troupes.

Les Hussards badois sont détachés du Corps de Victor pour avancer sur la ville portuaire de Libau



Le 8eme Lanciers polonais avanceront jusque Dvinsk sur la rive orientale de la Dvina, dont le précieux dépot est indispensable à notre future progression



Ils seront accompagnés du 7ème Chasseur qui aura pour mission de s'emparer du fort de la Drissa, protegeant la traversée de la Dvina vers Dvinsk.




Ces unités de cavalerie légère auront donc un rôle cruciale dans cette camapagne. Cependant, il sera important de les protéger en évitant des combats inutiles et hasardeux, car leurs valeurs de combat sont plus que minimes...

22 JUIN 1812



Nos troupes avancent donc en Russie, mais force est d'avouer que l'hostilité des populations civiles provoquent des diifcultés...


(pour info, on joue avec attrition historique, donc les pertes risquent dêtre assez considérables au fur et mesure de la campagne)


Premieres contraintes :
Bien que nous soyons en été, la météo n'est pas de notre côté : De fortes précipitations durant la semaine ont transformé les routes en champs de boue et ralenti notre progression :

Nous n'avons pas pu atteindre Vilnius et seul la ville de Kowno a été capturée par la grande armée, qui continue donc sa progression.
Les Unités de la Garde restent cependant en retrait à Krowno. Pas question de risquer ces précieuses unités dans des combats d'escarmouche.



un peu plus au nord, nos cavaliers légers ont pris le fort de Drissa, que nous quittons aussitot, avant qu'il ne deviennt un piège pour nos chasseurs. Les polonais du 8eme Lanciers ont eux repéré plusieurs unités russes en défense à Dvinsk, dont le Corps de Baggovut. Imossibilité donc de prendre la ville et son dépot par un coup de main, aussi ordre est donné de marcher plus à l'Est encore pour reconnaitre la ville de Polotsk.
Voir nos unités aussi profondement aventurées en Russie va sans doute faire reflechir lEtat Major ennemi...



Notre Flanc Droit nous donne bien meilleure satisfaction. Bien que les Saxons de Reynier soient restés sur leurs positions de départ, le reste de nos troupes ont atteint leur objectif, le Fort d'Oleg et également établi le contact avec des unités de l'armée russe et leur ont infliger de lourdes pertes, en particulier à leur cavalerie.



Les unités russes battent en retraite et le fort est conquis.
Avant de progresser plus en avant, nous allons attendre les saxons de Reynier, et surtout que Napoleon s'empare de Vilnius pour que nos armées marchent de concert.
Malheureusement cela donnera une semaine de répit aux russes pour mieux s'organiser....


Dans les pays baltes, l'armée russe a disparu, certainement vers le Nord , vers Riga.
McDonald et Victor quitte donc Memel pour y poursuivre les russes




Au Sud, les cosaques russes ont traversé la frontière pour entrer en Autriche.
Ce sont de faibles unités et donc ne présentent pas de danger immédiat.
Schwarzenberg poursuit donc sa route vers Lutsk, laissé sans défense.



Heureusement Augereau approche de la zone, et la Division napolitaine du Général Digeon est détachée pour défendre la région





Nouvelle intéressante : Les Etats Unis ont déclaré la guerre au Royaume Uni...



Preuve que nous ne sommes pas les seules malheureuses et innocentes victimes de l'impérialisme britannique, et que notre combat pour la Liberté et la Justice enregistre de nouveaux amis...

1er JUILLET 1812

Le soleil brille à nouveau, et nos armées peuvent reprendre leur progression.

Victor et McDonald ont quitté Memel pour remonter le long de la cote baltique.
Nos éclaireurs badois ont repéré un regiment russe en garnison au fort Peter qui protege la traversée de l'estuaire de la Dvina avant d'atteindre Riga






Au Centre la Grande Armée poursuit sa route vers Vilnius dans laquelle s'est réfugiée le Corps du général Uvarov



Notre marche rencontre des régiments de dragons laissés en arrière garde, mais les cavaliers russes sont facilement balayés. Le combat en forêt dans la boue ne les ayant pas avantagés.



Pendant ce temps, sur notre flanc droit, les saxons et bavarois avanceront un peu plus en avant.

Du coté de Dvinsk, nous repliosn nos unités de cavalerie légère : loin de leur base de ravitaillement, ils ne feront pas le poids face à l apparition de nouvelles unités russes venues tenter de les intercepter.






Au Sud, Augereau de rapproche de la forteresse de Brest Litovsk, tandis que les autrichiens de Schwarzenberg s'emparent de Lutsk, non sans avoir au préalable éliminé 3 unités de Cosaque du Don.

8 JUILLET 1812

Au Nord, McDonald et Victor arrivent en vue de Riga.
Mais l'opposition est plus importante que prévue : 1Corps d'armée russe campe autour de la ville, le Corps du général Essen avec 3 division, et à l'interieur de la ville, un autre Corps d'armée, celui dugénéral Witgenstein est en garnison.
De plus, Victor et McDonald sont loin de leur bases de raviatillement...
Poursuivre les opérations dans cette région serait bien trop hasardeux.
Nous devons donc faire demi tour et nous assurer de nos lignes de ravitaillement au préalable en prenant controle de la route qui mene de Memel vers Riga.





Au centre, Napoleon s'emparesans perte de Vilnius, y détruisant la garnison russe qui avait décidé de résister.



La ville est conquise, ainsi que son dépot dont 105 chariots et 52 caisses de munitions...

Le prochain objectif est maintenant Minsk : Toutes nos unités font désormais marche pour se rapporcher de la ville, à l'Ouest et au Sud Ouest afin d'attaquer de concert si jamais , ce qui reste probable, les Russes décident d'y livrer une bataille retardatrice.
En face, seules quelques unités de cavalerie ennemies sont repérées :Non pas qu'elles soient dangereuses, mais elles reportent sans aucun doutes tous nos fait et gestes à l'Etat Major russe.



Malheureusement les premiers problemes de logistique se font déjà sentir, et de nombreux Corps ne sont pas à leur maximum de stock en ravitaillement...



Au Sud, Augerau s'empare de la forteresse de Brest Litovsk et de son important dépot.



Là, ce sont 674 chariots et 348 caisses de muntions qui sont pris à l'ennemi.
Mais il faudra là encore établir des lignes de raviatillement sécurisées entre ce dépot et nos premières lignes.

Les autrichiens de Schwarzenberg poursuivent leurs opérations de securisation de la frontière, et laissant la divison du Général Von Bianchi en garnison à Lutsk, ils partent pour le Sud, en direction de la ville russe de Dubno

je suis un peu inquiet !

tu temporise et traîne de trop

ta seule chance c'est de foncer "bille en tète"

sans t'occuper du reste !

C'est vrai que le 'rythme' n'est pas très élevé...

Cependant, du fait que je ne peux pas battre les russes autre part que sur le terrain qu'ils auront choisi , je suis obligé d'assurer au maximum mes lignes de ravitaillement jusqu'au moment de La Bataille...

Ce probleme de ravitaillement ne se faisait pas connaitre dans les campagnes précédentes car :
je n'avais pas autant d'hommes à gérer et à nourrir
les distances entre les differents depots et villes etant beaucoup, beaucoup plus courtes, je recevais régulièrement du supply - ce qui n'est pas le cas maintenant...

griffon a écrit :Ta seule chance c'est de foncer "bille en tète"sans t'occuper du reste !

C'est ce que Napi fît on sait maintenant ce que cela a donné !

Gilou a écrit :

griffon a écrit :Ta seule chance c'est de foncer "bille en tète"sans t'occuper du reste !

C'est ce que Napi fît on sait maintenant ce que cela a donné !

C'est vrai que je prends aussi en considération les résultats historiques de la Campagne.

J ai déjà quelques problemes logistiques à cause de :
- Grand nombres d hommes à ravitailler
- corridor etroit de progression en Russie ( si bien que ce ne sont que quelques depots qui alimentent toute l'armée )

La campagne fait aussi plus de 30 tours, donc on a le temps. Il faut aller vite pour maintenir la pression sur les Russes, mais ne pas foncer bille en tete pour me retrouver eparpillé sur la carte, sans ravitaillement, à la merci d une contre offensive russe.

La seule chose qui m'ennuie vraiement dans cette progression, c'est que je laisse tout le temps nécessaire à Jag de se réorganiser pour affronter l'armée francaise, et que donc il aura le choix de la bataille.

Je pense que lui aussi s'inspire des résultats historiques de cette camapgnes, et applique donc la stratégie russe de l'Epoque : On se retire en profondeur pour etirer l'armée francaise....
A mon avis donc , si il choisit une bataille, vu qu'il la refuse pour Minsk, c'est encore plus loin, à Smolensk qu'il pourra/devra livrer bataille....

Et pour aller jusque Smolensk, il faut absolument que tous les depots soient en ma possession dans la region de Minsk avant d'effectuer le prochain bond ( car distance Minsk Smolensk est tres importante, et pas de depot entre les 2 )

... car distance Minsk Smolensk est tres importante, et pas de depot entre les 2 )

T'as pas de chariots pour en créer un ?

J ai effectivement la capacité de construire des Depots - y a une ville entre Smolensk et Minsk qui sera un bon site ( j ai pas le nom sous les yeux)

En créeant ainsi un depot, je maintiendrai une ligne de ravitaillement, mais je perds aussi de l autonomie logistique pour les Corps d'armée qui auront 'investi' ces 2 chariots de raviatillement pour construire le depot.

Enfin, on n'y est pas encore : Faut déjà que je prenne Minsk et que je continue ma marche vers l'Est !

Plutot que de prendre moscou , tu pourrait peut etre allez sur St petersbourg avec Napoléon ? C est moins loin non , donc peut etre un ravitaillement plus facile ?
Enfin c est une idée comme une autre.

et ben je la trouve excellente !

pauvre Jag

je me suis toujours demandé pourquoi Moscou ?

c'est pas la capitale !

St Petersbourg, oui bien sûr j'y ai pensé.

Cependant il y a un gros probleme :
C'est le désert en Riga et St Petersbourg, c'est à dire peu de possibilité de ravitailler mes armées en marche.




Alors que pour Moscou, la route est parsemée de villes russes disposant d'un dépot, dont certaines sont des objectifs : Minsk, Smolensk


De plus en concentrant mes armées pour une offensive vers le Nord, je prête le flanc à une offensive ennemie sur la Pologne et il sera long alors avant de pouvoir faire demi tour à mes unités...

Pour terminer, Moscou est plus payante en points (25) alors que St Petersbourg = 20points

16 JUILLET 1812

Au Nord, McDonald et Victor, qui sont retournés sur leur pas, ont pris controle de la route menant à Riga et peuvent refaire route au Nord, sûrs que le ravitaillement suivra.



Cependant, nous sommes déagréablement surpris par une action ennemie qui nous a pris au dépourvu : Des fantassins russes amenés par navire ont débarqué à Libau, prenant par surprise nous hussards badois qui ont succombé sous l'attaque.



Heureusement les Danois d'Ewald sont maintenant disponibles et quittent Danzig pour venir renforcer nos troupes au Nord.



Au Centre, Nous sommes en vue de Minsk où le général Uvarov s'est réfugié après avoir quitter Vilnius.
Ordre est donné à l'ensemble des Corps de marcher et de prendre la ville



Oudinot et Ney ont des ordres spécifiques : Marcher vers le Nord, vers Dvinsk et son dépot : Leurs forces ne seront pas nécessaires pour affronter les russes à Minsk

Egalement, plusieurs unités de cavalerie vont battre la campagne pour pourchasser les cosaques qui pullulent dans la région.
Certains ont été éliminés déjà cette semaine...





... mais j avoue que voir continuellement ces cavaliers au loin, épier nos moindres faits et gestes a le don de bien nous enerver...



Au Sud également, il va falloir faire un peu de ménage : Les paysans autrichiens sont harcelés par ces cavaliers tartars et en tant que Grand pacificateur de l'Europe nous nous devons de leur porter assistance.

22 JUILLET 1812

Victor et McDonald arrivent sur les bords de l'estuaire de la Dvina s'emparant du Fort Peter, sur l'autre rive : Riga, mais surtout 2 Corps d'armée russe : Essen et Wittgenstein.
Leurs forces sont supérieures aux notres et une tentative de traverser le fleuve et d'affronter les russes semble beaucoup trop hasardeux pour le moment, avec les seules forces de Victor et McDonald.
Il va falloir attendre des renforts pour s'emparer de la ville...





Au centre, à Minsk, Uvarov décide de défendre la ville, contrairement à Vilnius, face aux forces francaises dirigées par l'Empereur en personne
Mal lui en prend :



Encore une fois Uvarov parviendra à s'échapper, mais cette fois ci, il sera bien seul pour chevaucher à travers les steppes russes...

Un peu plus au Nord, Oudinot et Ney poursuivre leur progression vers Dvinsk.
Les Russes semblent apporter quelques importance à cette ville, dernier dépot en leur possession dans la région, avec le Corps d'armée du Général Baggovut un peu en retrait, et les forces du général Zakomelsky en garnison à Dvinsk.



Le reste de la Grande Armée va s'occuper de sécuriser la région un peu plus en avant et poursuivre la chasse aux cosaques, qui a été couronnée de succès la semaine passée.









Malheureusement, il apparait que notre progression vers Moscou va etre retardée : Il faut prendre Dvinsk, et certainement détourner d'autres unités vers Riga pour seconder Victor et McDonald.
Dès que cette ville aura été prise, alors notre flanc gauche sera sécurisé et nous pourrons avancer plus en avant vers Smolensk...

1er AOUT 1812

Au nord, rien de nouveau, les 2 armées s'observent sur les rives opposées de la Dvina.
Seule nouveauté, l'apparition d'une flotte russe...



A Dvinsk, les forces de Jerome, Ney et Oudinot se sont regroupées dans les fortifications de Drissa avant d'entreprendre la traversée du fleuve.



Les russes semblent vouloir s'accrocher à cette localité en y envoyant plusieurs troupes :
Zakomelsky, Baggovut et même plusieurs unités de cavalerie à Kraslava un peu plus à l'Est.


Une bonne nouvelle en fait : on préfere combattre les russes près de notre frontière polonaise que plus loin en plein milieu de la Russie sous des conditions météorologiques plus défavorable

Autre point de notre plan, Davout remonte vers le nord, afin de fermer la porte à une éventuelle retraite des russes, sur son chemin les quelques légères unités de cosaques ne devraient pas ralentir sa marche



Un peu plus au sud, Beauharanis arrive sur les rives de la Beresina, une jolie et paisible rivière...




Mais notre plus grande préoccupation parvient du Sud :
Une puissante armée russe fait son apparition : L'armée du Daznube en ordre de marche avec 5 Corps d'armée...



( re : Etrange, l'armée du Danube à un corps commandée par Essen, et il y a aussi un Essen à Riga : J espere qu'il ne s'agit pas d 'un doublon... )

Nos forces dans la région, essentiellement composée du Corps autrichien de Schwarzenberg, sont trop légère pour combattre un tel ennemi.
Schwarzenberg remonte donc vers le nord afin de se joindre à la composition d'une future force destinée à combattre Tormasov.

Beau mouvement stratégique au centre, tu crée un front continus en 1812, Napoléon définitivement en avance sur son temps

8 AOUT 1812

La Bataille de Dvinsk



Par cette chaude et ensoleillée matinée du 3 Aout 1812, l'armée francaise se met en marche au son des tambours et fiffres.
A Gauche, Jerome et ses Wesphaliens, Au centre et commandant les forces francaises et wurtembourgeoises, le Marechal Ney, à sa Droite Oudinot.
De l'autre côté de la Dvina, les russes attendent l'arme au pied sous les ordres du général Baggovut.

Nos forces traversent le fleuve sous le couvert de notre puissante artillerie qui pillone les positions adverses.
La bataille est longue et acharnée : les russes s'accrochent, malgré leur pertes considérables, le général Veliaminov y perdra la vie, mais finalement grace à l'habileté de nos officiers nous prenons enfin controle de la ville.
Nous laissons plus de 7000 hommes sur le champ de bataille, mais les russes perdent plus de 17.000 hommes, dont 1500 prisonniers. En plus du dépot de la ville et de ses 324 chariots et 157 caisses de munitions, qui seront bien utiles après cette bataille, nous capturons également plusieurs pièces d'artillerie et les bagages de l'armée ennemie lors de la poursuite qui est engagée alors que l'Etat major de Baggovut part en déroute.

Cette glorieuse victoire est une excellente nouvelle pour notre moral national, car nous avons lors de cette première bataille de la campagne infligé de lourdes pertes à l'ennemi ( +8 Moral National)



De plus, les Russes perdent leur source de ravaitaillement avec le depot de Dvinsk, mais aussi de précieuses troupes.
Après quelques jours de repos, nos forces pourront longer les berges du fleuve pour arriver aux environs de Riga devant laquelle Victor et McDonald sont toujours en faction.

Un peu plus à l'Est, Davout est parvenu jusque Polotsk, fermant toute possibilité à des unités ennemies encore présentes de se replier vers Smolensk.




Cependant, la situation au nord n'est pas aussi parfaite. Dans la région de Riga, les russes tentent une reconnaissance en force en faisant traverser l'estuaire à la 40eme division d'infanterie , venue assiéger le
Fort Peter dans lequel sont réfugiés Victor et McDonald.
De plus, les russes se sont considérablement renforcés à Riga




Autre désagrément, les cosaques pullulent sur nos arrières, posant une menace sur nos lignes de ravitaillement. Tels des rats, on en tue un, dix autres surviennent...: les cavaliers de Grouchy sont chargés d'y mettre un peu d'ordre.




La question du jour demeure : Que font les russes au Sud. La puissante armée du Danube s'est installé à Dubno, tandis que nos forces se sont repliées un peu plus au nord, éliminant quelques cosaques sur leur chemin par la même occasion.







Pendant ce temps nos armées convergent vers la forteresse de Brest Litovsk , point de ralliement de nos troupes.



La question demeure : Devons nous devier nos forces pour combattre cette armée du Danube au détriment de notre progression vers Moscou, quelles sont les intentions des russes dans la région ?

bientot le 15 Aout !

les jours raccourcissent

16 AOUT 1812

Contre Offensive Russe

Les russes lancent une puissante contre offensive qui balaie nos élément les plus avancé.

Au Sud, le Corps autrichien de Schwarzenber est rattrappé et completement anéanti par l'Armée du Danube de Tomasov.







Mais il n'y pas que dans les plaines d'Ukraine, que les régiments russes marchent sur nos positions. Au nord, les russes confiants dans leur supériorité numérique, traversent l'estuaire de la Dvina depuis Riga et viennent assaillir les fortifications dans lesquelles sont retranchées Victor et McDonald
Les Francais de Victor parviennet à repousser l'ennemi, mais les Prussiens semblent moins enclin à défendre nos positions, et c'est une déroute complete qui frappe les rangs de McDonald



Lachés par les Prussiens, Victor n'a dautre choix que de se barricader dans les fortifications de Fort Peter, coupé de son ravitaillement , encerclé par les Russes....



Les Prussiens et les Autrichiens ont démontré ici leur loyauté à notre encontre.....

Des russes, il y en a partout, au Sud, au Nord, mais aussi à l'Est, avec l'appariton d'une nouvelle Armée, la 1ere armée occidentale forte de 4 Corps....
Ils sont venus camper autour des position de Davout, bien esseulé à Polotsk...



En plus de cela, les cosaques sont partout à travers la campagne, et renseignent les moindres de nos faits et gestes à l'Etat Major ennemi...




Nul doute que les russes sont au courant de la concentration de nos troupes à Brest Litovsk, et il est fort possible que l'Armée du Danube s'enfuit vers le Sud au delà de notre portée, et nous forcant à nous éloigné encore plus du Nord où l'ennemi pourrait accentuer sa pression....



cruel dileme, car laisser les main libres à Tomasov, c'est mettre en peril la Pologne et le rapport de force semble definitvement etre en faveur de l'ennemi...

griffon a écrit :bientot le 15 Aout !

les jours raccourcissent

A ce rythme là, et vu les derniers evenments je me demande si je serai toujours du bon coté de la frontière à la fin de l'été...

Je ne m'attendais pas à voir autant de russes en face de moi ; Si j ai la Grande armée, les russes ont la Super grande armée (en plus ils utilisent des clones : Essen qui bat McDonald à Riga et en même temps Schwarzenberg à Lemberg...)

c'est peut etre ta chance paradoxalement

le Russkof cherche l'affrontement bien tot

et bien a l'Ouest !

Napoleon n'a pas eu cette chance !

et puis Jag depuis que je le "pratique"

c'est plus fort que lui faut qu'il attaque "bille en tete" !

c'est pas Kutusov

Esperons que l ennemi soit maintenant en confiance et qu il fasse un erreur.

Il faut que je reussisse à provoquer une bataille majeure ( et que je la gagne) mais avec ses cosaques il arrive à deviner mes mouvements...

22 AOUT 1812

La situation est critique

Au Sud, l'armée russe du Danube se repand dans la région reprenant la ville de Lutsk faiblement défendue par une simple brigade francaise.



Cependant, ce n'est pas là que nous pensons pouvoir retourner la balance en notre faveur. Les Russes sont trop évasifs, trop difficiles à surprendre. Aussi nous décidons d'y mener une campagne défensive :
Beauharnais ira se positionner dans la fortersse de Zamosc tandis que les saxons de Reynier resteront à Brest Litovsk
Les Russes eux profitent du dépot de Lemberg pour y refaire leurs forces.



En effet, c'est plus au nord que devra se jouer la campagne.
Les Russes amassent de nombreuses forces autour de Polotsk où se trouve toujours Davout.
Une victoire contre l'armée russe de la baltique serait de bonne augure.
Elle permettrait tout d abord de dégager Davout qui doit commencer à se sentir bien seul, et nous redonner l'intiative.



L'armée russe dela Baltique est commandée par Kutusov en personne : Kutusov est un expert en defense (5) mais de bien moindre qualité lorsqu'l doit mener ses hommes à la bataille, attaque (1)
C'est peut etre là que se trouve notre salut.
Il est fort possible que les russes adoptent une position défensive envisageant une très prochaine attaque francaise : Jerome, Ney et Oudinot ont quitté Dvinsk pour se positionner à quelques kilometres à l'Ouest de Polotsk.

Notre plan est donc de gagner du temps pour permettre à l'armée francaise de se regrouper à Minsk avant de se porter sur Polotsk




Il est donc indispensable que nous gagnions du temps pour permettre à nos armées de se regrouper et de provoquer cette bataille que nous esperons, mais pas tout de suite....


Seul inconvenient de notre plan, et que Victor demeure pour le moment sans espoir de secour immédiat, toujours assiégé dans le Fort Peter, sans ravitaillement...

On a dû te poser la question 15 000 fois sans doute, mais comment as-tu changé l'apparence des armées (façon "pion" )?

C'est un mod?

Non ce n'est pas un mod.

Depuis un patch, le 1.02 je crois, on peut choisir l'apparence des pions : 2D comme le fait Jag ou en 3D comme moi.

Le choix se fait en début de partie dans le tableau option.

Elvis a écrit :Non ce n'est pas un mod.

Depuis un patch, le 1.02 je crois, on peut choisir l'apparence des pions : 2D comme le fait Jag ou en 3D comme moi.

Le choix se fait en début de partie dans le tableau option.

Ok, merci!

1er SEPTEMBRE 1812

Pas prévu ça....

Alors que Napoleon amasse ses troupe à Minsk, les Corps de Oudinot, Ney, et Jerome ont pour mission de contourner Polotsk par le Sud, afin d'éviter tout contact avec Koutousov...
Cependant, il semble que nos Marechaux francais aient pris l'intiative d'affronter les Russes sans attendre....
(les Corps n'ont pas suivi le chemin prévu...)

L'affrontement est terrible et la bataille durera plusieurs jours....
Oudinot et Jerome arrivent les premiers et engagent aussitôt l'ennemi.
Les pertes des 2 cotés sont considérables et le Corps des Wesphaliens de Jerome est totalement annihilés, mais heureusement les pertes francaises sont minimes.



Mais certainement surpris par l'inititive francaise, Koutousov décide de se retirer pour panser ses plaies.
C'est sans compter la hargne de Ney qui furieux d'avoir louper la bataille, poursuit l'ennemi en retraite.
Une partie de la logistique russe est detruite, ce qui sera sans doute néfaste à l'armée russe, loin de ses bases de ravitaillement



Mais cela ne suffit pas à l'appetit de Ney qui poursuit encore les Russes plus à l'Est et rattrappe Koutousov, lui infligeant une serieuse défaite.
Là encore les pertes sont considérables et ce sont les unités de nos soit disant alliés germaniques qui souffrent le plus.




Bon voilà sans doute Koutousov et l'armée de la Baltique out pour plusieurs semaines.
Mais il reste toujours quelque part une autre armée Russe, la 1ere Occidentalecommandée par Bagration..

Il va falloir un peut de temps aussi pour recompleter nos forces.




Ailleurs le front est resté bien calme et statique :



Au Nord, sur la Baltique rien de neuf non plus.
Victor est toujours prisonnier à Fort Peter, encerclé par les Russes, et le manque de ravitaillement se fait cruellement sentir.
Par contre, il semble que la garnison de Riga a été réduite. Les Russes sont partis mais pour où ?




Mais si la bataille de Polotsk n'a pas été décisive, elle a permis de faire reculer les Russes, sans avoir engagé l'Armée actuellement à Minsk.
Aussi, Napoleon, accompagné de la garde , du Corps d'Augerau et de la cavalerie lourde de Nansouty et Grouchy marche vers l Ouest en vue de dégager Victor...

8 SEPTEMBRE 1812

Reddition de Victor.
Maintenant nous savons pourquoi la garnison de Riga avait été réduite. C'était pour renforcer les assiégeants à Jumala.
Sûrs désormais de leur supériorité, les russes lancent l'assaut contre les troupes de Victor barricadés dans le fort de Peter



C'est même ce traite d'immigré Langeron qui mene les russes à la bataille.
Nos forces épuisés et à court de munitions seront submergés par le nombre. Heureusement Victor parivendra à échapper à la captivité et à rejoindre nos lignes.

Après la redition de McDonald, c'est notre second Corps d'armée détruit dans la région, affaiblissant considérablement notre flanc droit.
Pour cette raison, et avec l hiver qui arrive, il est primordial de prendre Riga et son dépot afin d'empecher les Russes de venir menacer nos arrières.
C'est la raison pour laquelle Napoleon mene l'armée afin de reprendre l'initiative et que nous amassons des forces venues de France à Memel afin de reconstituer un futur Corps d'Armée



Ailleurs, le front est calme.
Seul fait marquant, l'armée russe du Danube est sortie de Lemberg , peut etre pour marcher vers une nouvelle destination.
Beauharnais et Gouvion St Cyr sont à l'abri à quelques kilometres au nord, derrière les murs de Zamosc

On dirait que les Russes ont gagnés l'initiative

le moral Elvis !

seul compte le moral du chef

et sa volonté de tenir Jag par les couilles !

je te sens bien dubitatif

peut etre te poses tu trop de questions ?

C'est sûr que mon plan intial est tombé à l'eau et que Moscou reste bien trop loin.

Il faut donc s'adapter, et c'est plus une guerre d'usure qui va s'installer. Une guerre que la France peut bien entendu gagner.

J'ai déjà perdu 4 Corps d'armee : Schwarzenberg, McDonald, Jerome et Victor.
Certes pour les 3 premiers c'etaient des Corps d'auxiliaires germaniques, mais cela reduit mes capacités de defense de mes lignes arrières.

D'un autre cote, effectivement, je n ai pas besoin de courir vers Jag puisque c'est lui qui vient à moi. Ca c'est le bon coté.
Par contre avec sa rimbambelle de cosaques il a une vue precise de ce qui se passe chez moi, alors que moi je ne sais presque rien de ce qui se passe chez lui...

Donc, il faut que je resserre mes lignes.

Par contre avec l'arrivée du mauvais temps, il est indispensable que je m empare de Riga, et je vais devoir y mettre le paquet, en retardant les veleités russes au sud.

Je peux recevoir aussi des renforts en infanterie et artiellerie de France, mais ca me coute un max de tunes, et les caisses sont prersque vide.

Quoiqu'il en soit, on prend Riga et on voit après...

Et le premier qui fait oeuvre de défaitisme, il sera fusillé immédiatement.

Pourquoi ne pas lancer quelques auxiliaires de basse qualité en reconaissance ?

Je n'ai que 2 brigades independantes de cavaliers légers, qui sont a Dvinsk.

J ai d autre unités de cavalerie légère mais elle font partie de Corps d'armées, et je n ai pas envie de les détacher au risque de voir mes capacités d'eclairage de ces propres Corps diminuer.

De plus, et je ne sais pas comment il fait, la campagne regorge de Cosaques, et donc la probabilité de voir mes cavaliers tomber sur plus fort qu'eux, et donc de les perdre, est assez importante....

16 SEPTEMBRE 1812

La fin de l'été s'annonce.
Un peu partout la pluie transforme la campagne en vastes champs de boue, ralentissant la progression de nos armées.
Les ralentissant, ou même les immobilisant.
Napoleon est toujours à Vilnius malgré les ordres de marche vers Riga... Encore une semaine de perdue...




Au Sud, c'est aussi l'immobilisme, sauf une unité de cosaque qui est entré en Pologne.
Gouvion St Cyr rentre en Pologne donc pour assurer la défense du territoire.

22 SEPTEMBRE 1812

Le Marechal Elvis grelottait sous sa capote...
'Brrr, avant on mourrait de chaluer, et voilà que maintenant, l'été fini, on est trempé jusqu'aux os par ces pluies incessantes'

Pire, maintenant que les routes deviennent impraticables à cause de la boue, les armées se trainent et surtout se déplacent de facon désordonnée...

Ainsi Napoleon a finalement quitté Vilnius et s'approche de Riga. Mais, bien que les ordres etaient donnés pour marcher de concert, la Grande Armée, ou ce qu'il en reste arrive eparpillée...
Il sera donc nécessaire de nous regouper à Mittau avant de poursuivre.
En effet, la 1ere Armee Occidentale de ce traite de Langeron est à nouveau repérée à Riga...
Avancer plus en avant, sans nous assurer de coordination, risquerait de nous exposer individuellement et offrirait des possibilités de batailles favorables à l'ennemi.
Ainsi, Napoleon et son Etat Major est bien seul dabns la province d'Ogre, alors que son armée s'etend un peu plus à l'Est



La surprise est donc manquée, car en plus notre progression a rencontré une force russe certainement envoyée en reconnaissance un peu plus au sud.



Maintenant, nous allons voir ce que font les Russes sachant nos forces marchant vers Riga, et peut etre St Petersbourg...


Au sud, l'Armée du Danube de Tomasov a quitté Lemberg et marche vers le Nord.
la question est quelle est sa destination....



Reynier et Gouvion St Cyr rentrent precipitemment se mettre à l abri derriere les murs de la forteresse de Brest Litovsk...

1er OCTOBRE 1812

Ca sent la poudre....

En effet, dans chaque camp on se doute qu'une nouvelle bataille majeure va avoir lieu, chacun espérant bien sûr remporter la victoire.
Au Nord, napoleon avance toujours vers Riga... Qu'est ce que c'est pénible cette campagne russe....
Enfin, ce qui ont du trouver ca pénible, ce sont ces pauvres paysans que l'armée du Tsar envoie à notre rencontre pour jauger nos forces...



Finalement, le fait que nous avancions de façon désordonnée à son avantage puisque les russe n ont encore aucune idee de la composition de notre armée...

Dans 4 jours, si le temps le permet, nous devrions arriver sur les bords de l'estuaire de la Dvina
Malheureusement, nous avons perdu toute visibilité sur la situation des troupes ennemies à Riga...




Au Sud, l'armée du danube de Tormasov est en vue, sous les murs de Zamosc où se trouve Beauharnais.
L'armée russe est considérable, mais Beauharnais dispose aussi de forces conséquantes, certes tout de même en inferiorité numérique.
Mais il dispose d'une bonne artillerie et de suffisement de supply pour tenir un long siège.




Au centre, les russes savent Napoleon dans les alentours de Riga, et donc sentent une opportunité de revenir en force, certainement Kutusov.
Oudinot est bien seul à Minsk, et il n'est pas question de risquer son Corps d'armée.
Au contraire, nous allons tenter d'attirer les Russes dans un piège en les forcant à s'approcher de plus en plus, à portée, esperons le de Napoleon, lorsque les operations à riga seront terminées.
Oudinot donc se replie sur Vilnius, laissant Minsk à la main des russes.



A Vilnius, il sera rejoint par Grouchy, Ney et Davout partis de Dvinsk.
Notre stratégie n'est donc plus de tenir les villes car la superiorité numerique des russes nous contraindrait à éparpiller nos forces, mais plutot à combattre l'armée russe.
Pour cela nous devons la forcer à avancer, à se mettre à notre protée, en l'attirant par des cibles faciles comme Minsk...

8 OCTOBRE 1812

Encore une semaine perdue....

En effet, la Grande Armée se presse maintenant sur les rives Sud de l'Estuaire de la Dvina, avant de le franchir pour atteindre Riga.
Cependant, malgré la route qui y mene, noyus sommes obligés de faire un detour par Ogre, Province à l'Est, avant d'arriver sur Riga...
(pourtant , il y a une route entre Jumala, province ou se trouve Napoleon, et Riga, et je n avais pas prevu ce detour qui me fait perdre une semaine car je dois à nouveau regrouper mes forces avant de franchir le fleuve... )




Au centre, l'Armée dela Baltique de Kutusov s'approche de Minsk et s'est certainement apercu que nos forces avaient évacué la ville.
Toutes nos troupes se regourpent actuellement à vilnius où Ney est attendu dans les très prochains jours.



Avec une telle force amassée à Vilnius, nous serons maintenant en mesure de nous opposer à Kutusov...
Kutusov qui devrait se couvrir de gloire en reprenant Minsk laissée sans défense la semaine prochaine...


Au Sud, Tormasov est toujours devant Zamosc où se trouve Beauharnais.
Malheureusement, les russes ont réussi à faire une breche dans les fortifications....



Oseront ils lancer un assaut ?

le piège va t'il se refermer sur l'impétueux Kutusovmeister ?

le suspens atteint des sommets !

L'idée est effectivement que fier de sa victoire, et sûr de sa force, Kutusov s'accroche à Minsk

A Vilnius, Ney, Oudinot, Davout, la cavalerie de Grouchy et bientot le nouveau Corps de McDonald, reformé de renforts recus de France, devraient pouvoir constituer une force conséquente, capable de battre Kutusov.

Mis à part la malchance récurrente dans l'execution des ordres de mouvement (bataille de Polotsk, Napoleon coincé a Vilnius pendant 1 semaine, traversée de Riga..), le seul probleme sera de pouvoir faire avancer tout cela de facon coordonnée et assurer un minimum de surprise pour coincer Kutusov dans Minsk...

L'idéal même c'est que Kutusov continue sa progression vers l Ouest.

Par contre, un avantage certain qu'ont les Russes dans cette campagne c'est qu'ils disposent d'au moins 3 HQ ( Armée du Danube, Armée Occidentale, Armée dela Baltique) ce qui donne un avantage opérationnel certain en permettant justement de faire marcher ensemble les Corps Russes, tandis que les Francais ne disposnte que du HQ Grande Armée et donc un seul axe principal d'offensive...
Si j'avais un HQ a Vilnius, je n'hesiterais pas à avancer contre Kutusov...

16 OCTOBRE 1812

Enfin, nous nous appretons à traverser la Dvina pour atteindre Riga
Les Russes, commandés par Langeron ( attends que je l'attrappe celui là) , se sont réfugiés dans la forteresse.



Ainsi, ils ne devraient pas compromettre notre arrivée, et surtout nous obliger à engager une bataille difficile ( malus traversée riviere)
Si, les russes ne tentent donc pas une sortie, ils nous obligeront alors à un siège, long et difficile, mais au moins ils seront coincés.



Au centre, Kutusov s'empare de Minsk



Le général westphalien Jean Victor Tarreausera malheureusement tué, exécuté par les russes...

A Vilnius, nous attendons l'arrivée prochaine de McDonald pour completer nos forces.



Maintenant, que va faire Kutusov ? Son armée est en dehors de Minsk, envisage t il de poursuivre sa progression ?


Au Sud, les positions restent statiques, Tormasov est toujours devant Zamosc, dont du haut des murs Beauharnais s'amuse à insulter chaque matin les russes qui campent aux alentours.

Mais je me demande...les russes ayant suffisamment de points de victoire ne vont-ils pas désormais se satisfaire de la situation actuelle et attendre ?

Quelles forces considérables gardes-tu pour les mettre en échec...j'ai du mal à cerner tes effectifs ...

Passionnants ces AArs croisés

Et quelles sont donc ces forces francaises au Sud de Brest-Litowsk se dirigeant vers Liuborn ?

C'est GouvionSt Cyr et ses bavarois qui se degourdissent les jambes

En fait avec l'armée russe à Zamosc, je me suis dit qu une petite sortie pour chasser les cosaques ne pouvait pas faire de mal...

necroproject a écrit :Mais je me demande...les russes ayant suffisamment de points de victoire ne vont-ils pas désormais se satisfaire de la situation actuelle et attendre ?

Quelles forces considérables gardes-tu pour les mettre en échec...j'ai du mal à cerner tes effectifs ...

Passionnants ces AArs croisés

ca c'est bon quand l'on "joue les drapeaux" dans CMBB en "épicier"

un vrai joueur ne peut qu'avoir cure des objectifs artificiels

des concepteurs et préférer le souffle épique de l'histoire

et le panache du geste !

Griffon aurait mené la charge de la brigade légère à Balaklava avec la plus grande joie s'il avait pu

griffon a écrit : ca c'est bon quand l'on "joue les drapeaux" dans CMBB en "épicier"

un vrai joueur ne peut qu'avoir cure des objectifs artificiels

des concepteurs et préférer le souffle épique de l'histoire

et le panache du geste !

Dans les jeux d'ageod la destruction des armées adverses compte bien plus que la prise d'objectifs

Oui, et c'est sûr qu'à ce jeu la, je suis perdant pour le moment.

J ai sous estimé la taille de l'armée russe et surtout ses capacités opérationnelles avec ses 3 HQ alors que je ne suis capable que d'aligner une seule grosse opération conduite par Napoleon.
Sachant Napoleon occupé, les russes peuvent alors attaquer sur un, voire 2, des 3 theratres, Nord avec 1ere armée occidentale, Centre Armee de la baltique ou au Sud Armée du Danube...

pas grave !

souviens toi des frères Horace !

(et des Curiaces )

Reste à voir qui jouera, à son corps défendant, le rôle des Curiaces
Enfin toute situation peut se retourner, et on a déjà vu des batailles mal engagées du point de vue numérique rentrer dans les annales de l'Histoire et des écoles militaires...

22 OCTOBRE 1812

Finalement, ce n'était peut être pas une bonne idée d'insulter les russes du haut des murs de Zamosc.
Ces derniers passent à l'assaut de la forteresse défendue par Beauharnais...

La première vague est repoussée



Mais rapidement nous succombons sous le nombre.
A Chaque nouvelle journée, les russes s'élancent à l'assaut et nos défénses s'amenuisent à chaque attaque ennemie.










Le 20 Ocotbre, les russes lancent l'ultime assaut, élimenant les derniers soldats de Beauharnais et s'emparant de la forteresse de Zamosc.




(1ere fois que je joue en stratégie défensive, et je pensais (espérais) qu'un Corps aussi puissant que celui de Beauharnais pouvait résister à un assaut à l'abri d'une forteresse...)



Si Beauharnais n'a pu résisté, il ne faut rien attendre de Gouvion St Cyr et de Reynier face à la surpuissance russe dans le Sud.
Nos forces donc remontent vers le Nord pour se rapprocher de nos troupes à Vilnius...





A Vilnius, justement McDonald s'apprete a rejoindre Oudinot, Ney, davout et Grouchy



En face, les russes de Kutusov restent immobiles à Minsk



Enfin la traversée de la Dvina près de Riga est des plus laborieuses, nos armées étant encore sur la rive Sud...

1er NOVEMBRE 1812

Fin de la campagne de Russie...
Début de la campagne de Pologne...

Notre tentative de traversée de la Dvina est un échec.
Malgré notre supériorité, les russes parviennent à nous repousser sur les rives sud.
Seul Mortier demeure sur la rive Nord avec la Garde protégeant la retraite




Nous devons donc abandonner nos plans de campagne en Russie pour nous consacrer à la défense de la Pologne.
On se replie sur Memel avec Mortier en arriere garde.




Nous devons conserver Vilnius pour le moment avant de nous replier sur Kowno lorsque Napoleon aura atteint Memel




Au Sud, alors que les premiers neiges viennent de tomber, Reynier et Gouvion St Cyr marchent sur Varsovie




Maintenant nous allons voir si les Russes ont l'intention de franchir à leur tour la frontière et à se lancer à notre poursuite

la gazette de Paris

bulletin 154;

"le Général Griffon commandant la place de Paris

annonce que le ci devant empereur est mort en Russie ;

la République est restituée de plein droit "

Heureusement que la supercherie du general Griffon-De Mallet est rapidement découverte.

Il sera fusillé avec ses complices

http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Fra ... s_de_Malet

L'Empereur se porte tres bien et la victoire finale est proche grâce à nos armes secretes qui retourneront la situation à notre avantage.

NDLR : ' Declaration qui sera honteusement copiée et reprise à son compte par un petit moustachu un siècle et demi plus tard...'

8 NOVEMBRE 1812





Napoleon poursuit sa marche vers Memel et ramene l'armée francaise alors que la neige envahit toute la campagne environante.
Les Russes semblent ne pas vouloir lancer la poursuite





Au centre, l'armée francaise s'est repliée sur Krowno, seul Davout reste en arrière garde à Vilnius.
Là aussi, les Russes de Kutusov semblent rester immobiles...
Seuls quelques cosaques sont repérés aux alentours...




Au sud, les russes sont aussi frappés d'immobilisme. Nos forces se replient sur la Pologne et il ne faudra pas longtemps à l'ennemi pour s'apercevoir que Brest Litovsk est laissée sans défense...





(Le jeu ne propose pas de 'Grande Campagne' mais dans l'esprit de sauver l'armée francaise et la Pologne, j'entame donc une retraite stratégique.)

16 NOVEMBRE 1812

Nous poursuivons notre retraite vers la Pologne et heureusement, et pour une fois, les éléments nous sont favorables. Un léger redoux a fait fondre les etendues de neiges, ce qui rend moins pénible la marche de nos soldats.




Au centre Davout reste toujours en arrière garde à Vilnius.
Les russes semblent peu pressés de venir s'y frotter. Seuls quelques cosaques ont été chassées patr les cavaliers de Grouchy




Pendant ce temps, Kutusov s'installe durablement à Minsk - peut qu'il s'y est acheté une datcha...





Au Sud, la aussi les cosques apprennent à leur depens que l'armée franciase est toujours présente



On va continuer donc à harceler les russes autour de Brest Litovsk, tandis que Tormasov et l'armée du Danube reste aux alentours de Zamosc




Quoiqu'il en soit, et on ne va pas s'en plaindre, les russes manquent de mordant se contentant pour le moment de rester sur leurs bases...
Ceci nous laisse espérer d'avoir assez de temps pour réorganiser notre armée si les Russes se sentaient pousser des volontés offensives...

1er DECEMBRE 1812


Triste anniversaire, demain sera le 8ème anniversaire du Sacre...
Heureusement, Napoleon est arrivé à Memel avec Poniatowski, mais Augereau, Mortier, Bessières, Nansouty, Montbrun sont toujours à la traine, et le climat devient de plus en plus rude...




Au Centre,avec la neige qui tombe et la temperature qui chute, nos troupes trouvent refugent à Vilnius et Kowno
Seul le 40eme et 49eme de Ligne ont osé mettre le nez dehors pour rejoindre Grodno où l'on signale quelques cosaques




Au sud, les Russes prennent Pinsk, une ville loin en territoire ennemie qui n'était plus défendue aue par une brigade d'infanterie



L'armée russe avance en Pologne vers Lublin, et autour de Brest Litovsk l'ennemi a organisé le rassemblement annuel des cosaques de russie.
Gouvion St Cyr et ses bavarois eux sont à l'abri du froid derriere les murs




Les russes sont timorés et n'osent avancé qu'en Pologne, là où ils savent que l'opposition est faible.
Mais avec cette météo excecrable, il est fort à parier que les Russes vont devenir de plus en plus casaniers..

8 DECEMBRE 1812

Ca traine, ca traine....

Bessieres, Augereau, Nansouty et Montbrun sont toujours englués dans la neige sur le chemin du retour.
de plus, le froid prend chaque jour son dû, et nos forces s'ammenuisent...
La route pour Memel etant trop difficile donc, nous décidons de les dérouter vers Kowno



Les russes restent toujours inactifs dans la région, et regroupés ainsi nos hos troupes, où ce qu'il en reste, à Kowno peut donner l'occasion d'un dernier baroud d'honneur en retournant sur Minsk, si l'armée de Langeron à Riga reste sagement dans ses quartiers.
Napoleon quitte donc Memel pour rejoindre également Kowno


Au sud, choix etrange, les russes stoppent leur offensive en Pologne pour retourner sur Brest Litovsk.
La prise de Lublin en Pologne lui aurait pourtant permis de disposer d'une nouvelle réserve de ravitaillement, et au lieu de ca l'armée de Tormasov marche à travers la neige vers l'Est, vers Brest Litovsk.
Gouvion St Cyr averti de l'approche de Tormasov quitte donc precipetament la forteresse. Ses forces ne sont pas assez importante pour livrer une telle bataille.




La bonne nouvelle, c'est que ces braves polonais se sont révoltés à Zamosc et ont repris le contrôle de la ville, et surtout de son dépot.
Cela devrait faire bien mal aux russes qui sont maintenat bien loin de leurs bases
La garnison, une unité de milice ne devrait cependant pouvoir résister longtemps si les russes reviennent...

16 DECEMBRE 1812

Que de neige, que de neige...

Les conditions climatiques ne s'améliorent pas

Enfin nos armées ont rejoint Kowno au nord. Seul Berssiere est encore à la traine avec l artillerie légère de la Garde, tandis que Napoleon et Mortier sont à mis chemin
Dès leur arrivée, nous pourrons alors effectuer notre mouvement vers Vilnius, puis bers Minsk pour affronter Kutusov




Au Sud, les éléments avancés de Tormasov sont arrivés à Brest Litovsk avant que Gouvion St Cyr n'ai pu quitté la forteresse




La semaine prochaine, Gouvion St Cyr et ses bavarois tenteront une nouvelle sortie

22 DECEMBRE 1812

Fin de campagne

La neige et les mauvaises conditions météorologique laissent présager un status quo jusqu'à la fin de cette campagne

La réalisation de notre baroud d'honneur pour reprendre Minsk avec la Grande Armée semble compromise : Napoleon est toujours coincé sur la route pour rejoindre Kowno, et il reste 5 semaine...





Les russes reprennent Dvinsk un peu plus au nord où nous n avions laissé que l'artillerie de forteresse en garnison sous commandement prussien lorsque nous avions conquis la ville quelques mois plus tot...



Au Sud, Gouvion St Cyr et ses bavarois n ont pas réussi à se dégager devant Tormasov qui a lancé l'assaut afin d'entrer au plus vite dans Brest Litovsk pour se mettre à l'abri du froid.










Maintenant que les Russes ont repris ces 2 dernières villes pour lesquelles ils avaient commisionné leurs forces, on peut s attendre à ce qu'ils restent maintenant bien sagement sur leurs positions...

1er JANVIER 1813

Une nouvelle année qui commence et nous esperons que pour l'Empire elle sera pleine de promesses.
En fait ca ne sera certainement pas le cas en Russie.

Ce qui reste de notre armée a atteint Kowno. Le froid a encore pris son du et nos effectifs sont entre 10 et 50% pour chaque unité.
De plus, notre artillerie est toujours à la traine et sans son appui hors de question de repartir à l'offensive avec mes unités miteuses....




Je ne pense pas que les russes sortent de leur trou non plus, et donc cette campagne risque de rester en statu quo jusque la fin (4 tours).

Avec l'hiver terrible qui regne sur l'Europe Orientale, les armées francaises et russes ont passé toute la période réfugiées à l'abri du froid.

La Campagne de Russie est donc terminée....
L'Empire a connu un revers, incapable de faire plier la Russie au nouvel ordre Europeen que l'Empereur dans son infinie sagesse et sa volonté de promouvoir la Paix et la stabilité souhaite instaurer sur le continent....









Bon, militairement c'est un match nul, (en tout cas c'est ce qui sera publié dans le Moniteur pour informer la population française), mais politiquement une défaite....

IRL, source Wiki, les pertes pendant la Campagne de Russie :
Seulement à peu près 90 000 des hommes de Napoléon survivent à la campagne de Russie. Les victimes russes au cours des quelques rares batailles rangées sont comparables aux pertes françaises, mais les pertes civiles le long de la route empruntée par les armées, dans un territoire dévasté, sont beaucoup plus élevées que les pertes militaires. Au total, en dépit d'estimations hâtives de plusieurs millions de morts, on estime les pertes à environ un million de morts, également réparties entre Français et Russes. Les pertes militaires s'élèvent à 300 000 Français, 70 000 Polonais, 50 000 Italiens, 80 000 Allemands, et 210 000 Russes. En plus des pertes humaines, les Français perdent aussi quelque 200 000 chevaux et plus de 1000 pièces d'artillerie

J'ai donc réussi à sauvegarder l'Armée francaise, même si on ne peut plus la nommer la Grande Armée avec 232.000 disparus. Mais nos valeureux et glorieux soldats ont infligé plus de pertes à l'ennemi : 240.000 disparus...
(On se console avec ce que l'on peut.... )

De toute façon, la grande majorité des pertes ont été subies par nos 'alliés' tels que les autrichiens ou les prussiens..

Ca annonce une campagne de 1813 passionnante.