02 Avril 1942, tour 42
Nous entrons pour un mois complet de boue socialiste, le front va être à nouveau figé pour les 5 tours d’avril 1942 :
Vite notre premier contrôle nous emmène à Smolensk où tout va bien, nous tenons toujours la ville. Elle sera soviétique pour encore au moins 5 semaines. La ville libérée depuis mi-février va donc peut-être connaître 3 mois de liberté si nous parvenons à la tenir jusqu‘à mi-mai.
En période de raspoutitsa la deuxième vérification consiste à aller mesurer l’arrivée du supply aux troupes en ligne. De ce côté RAS si ce n’est les deux points tendus de la 52ème armée au nord (Front de Leningrad) :
Et de la Crimée (Front du Transcaucase) :
La situation, pour l’instant, n’a rien de catastrophique. Marquées de jaune et non de rouge, les unités perçoivent un ravitaillement partiel. Les troupes les plus éloignées d’une tête de ravitaillement, celles autour de Sebastopol, sont à 61 MPs de celle-ci, cela devient intolérable à partir de 100.
Ceci fait nous réaménageons les troupes, le mud empêche tous combats c’est donc le moment de ramener les unités « unready » sur les arrières pour les recompléter (mode refit). On les stationne donc dès que c’est possible dans des villes irriguées par des voies ferrées opérationnelles.
Toutes les unités de seconde ligne en ordre « RESERVE » sont ramenées en mode « READY » dans l’espoir de faciliter peu ou prou leur retranchement (quoique dans la boue...)
Des chasseurs britanniques HURRICANE sont pour la première fois affectés à des unités opérationnelles :
Un œil attentif remarquera d’ailleurs que ces unités entrainées pour des missions de chasse sont réglées sur bombardement, ce qui est une erreur à corriger dès le prochain tour. Un audit général de ce point s’impose.
Après l’étude terrain les pointages administratifs suivent. Et là stupéfaction, les capacités de commandement de nos généraux d’armées jusque là parfaitement réglées sont maintenant dépassées :
C’était prévu le manuel explique clairement que les capacités de commandement de nos HQs sont ajustées à la baisse au printemps 1942.
Il va falloir réorganiser tout ça, heureusement nous ne sommes pas dans l’urgence, nous avons un mois pour le faire.
La réorganisation de l’armée rouge passe aussi par la nouvelle faculté donnée de créer des Corps de tanks à partir d’avril 1942. C’était déjà le cas pour les Corps de parachutistes depuis mars.
Une première tentative est faite avec 3 brigades de chars du Front de Leningrad. Il est intéressant de noter que nous démarrons l’opération avec 73 points administratifs disponibles.
Après exécution nous tenons enfin notre premier Corps blindé. Mais la fusion des 3 brigades a coûté 20 points administratifs ! C’est horriblement cher ! De quoi limiter l’opération à 1 ou 2 corps par semaine au maximum compte tenu des autres besoins en opérations administratives.
Si nous avions su cela nous aurions choisi un Front plus stratégique que le statique Front de Leningrad...
Le point sur les effectifs nous fait sursauter. Alors que l’armée allemande gagne en effectifs l’armée rouge fond à vue d’œil depuis 15 jours :
Notre différentiel d’effectifs est tombé à +14,6%, alors que nous étions à +23,5% fin février. Depuis le 12 mars nous avons perdu... non ? 400.000 hommes ! Notons que nous raisonnons en effectifs opérationnels, les seuls qui nous intéressent.
Que se passe-t-il ? Nous n’en savons strictement rien. Les effectifs se diluent et nous n’en connaissons pas la raison. Impossible donc d’y mettre un terme.
Aussi démentiel, le tableau des pertes en simple phase logistique (donc sans aucun combat) montre 41.000 hommes perdus dont 17.000 tués. C’est abracadabrantesque. C’est quoi ces 17.000 tués en phase logistique ? Des accidents de la route ? Ils conduisent bourrés ou quoi ? Ils crèvent de faim ? Serait-ce possible ?
Certes des renforts intéressants sont prévus pour les semaines qui viennent, des divisions relativement complètes, cela faisait longtemps. Mais ça ne suffira pas et ne justifie pas pourquoi nous avons 17.000 morts en phase logistique.
