Campagne d'automne 1757 septembre-octobre-novembre 1757
De nombreux sièges sont en cours en ce début d'automne 1757.
Gdansk, Prague, Koeniggratz, Wismar (sur la baltique, aux dépens des Suédois) sont encerclées par les Prussiens, tandis que les Russes sont toujours sous les murs de Koenigsberg. En Bohème, après la défaite de Prague, l'enjeu est de regrouper les corps de l'armée de Bohème sans qu'un seul ne soit confronté à l'armée de Frédéric.
A l'ouest, tandis qu'un débarquement anglais dans l'île d'Aix échoue de peu (il s'agit d'un event), les Prussiens reprennent Wesel qui était devenue indéfendable.
En octobre l'opération "Barrons-nous très très vite" est un succès, l'armée de Bohème est à nouveau rassemblée sans avoir du se confronter à nouveau à l'armée de l'Elbe. Mais dans le même temps Koeniggratz repasse sous bannière prussienne, c'est la 3ème fois que la ville change de mains. Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, Prague se rend dans la foulée après un violent assaut.
A l'inverse, les Russes se sont emparés de Koenigsberg

, la capitale de la Prusse orientale a fini par se livrer.
Les Alliés se doivent de réagir. Tout au nord les Suédois changent leur officier général, le premier n'ayant pas donné entière satisfaction (event). Mais Ungern-Stenberg ne semble pas meilleur que son prédécesseur (statistiques : 3-0-1).
C'est en Moravie que les choses bougent puisque Von Daun, faisant fi des conseils d'immobilité à l'approche de l'hiver, marche sur Olmutz et met la ville sous siège.
Les Prussiens ont une stratégie toute autre, et courant Novembre s'enferment dans leurs forteresses, abandonnant du même coup les sièges de Widmar et de Gdansk, les 2 villes portuaires respirent.
Habitués aux rudes conditions d'hiver, les Russes marchent sur Gdansk à travers les forêts polonaises. La neige est là, hommes et bêtes souffrent, mais la colonne a été pourvue de chariots de ravitaillement en grandes quantités, limitant les effets de l'hiver.
Fin novembre 1757 et début de l'hiver. L'armée française s'est rassemblée à Düsseldorf.
Olmutz est toujours assiégées par les Autrichiens. La neige est là, il faudra tenir. Picolomini a rejoint Daun, portant notre armée à 49.000 hommes. Frédéric II, lui, s'est enfermé dans Prague, en bougera-t-il pour se porter au secours d'Olmutz ?
