Toujours aucunes nouvelles venant d’Europe. Que peut-il bien se passer ? Les russes sont-ils contenus en Hongrie ? Les franco-britanniques tenus en respect dans le nord de la France ? Et nos amis turcs ? Qu’en est-il de leur offensive sur Suez.
Le manque de nouvelles est préoccupant, mais l’Etat-major présente un nouveau plan dans le but de remporter la victoire. Le « KFC » : Kentucky Fatal Conquest.
Carte globale
Front de l’Ontario
C’est tranquille. Les 2 artilleries au gaz sont retirées du front. Les 3 brigades de blindé le seront prochainement.
Front du Québec
Afin de seller l’encerclement de Shawinigan, nos forces attaquent l’unité canadienne protégeant la voie nord de la ville. Mais c’est un cuisant échec…
L'armement au gaz arrive à Trois Rivières.
Front du Montana - Dakota
Devant le recul de nos forces pour nettoyer nos arrières, les cavaliers canadiens réinvestissent les abords des forts.
Au sud la division canadienne essaie de briser l’encerclement. S’ils arrivent à mettre en fuite une de nos unités, ils ne peuvent en profiter pour sortir.
Avec 3 semaines de retard, 3 brigades de la Garde Nationale arrivent en renfort. Le contrôle du trafic ferroviaire a oublié les 3 trains pendant 3 semaines dans un coin perdu de l’Idaho. Entre 2 rotations d’équipe de contrôleurs, l’information sur la présence de ces trains s’est perdue.
Devant Minot, nous réajustons la ligne. Les Russes commencent à montrer des signes de faiblesse dû au manque de ravitaillement. Dès que les cavaliers canadiens seront éliminés nos forces vont pouvoir investir les arrières des russes. Combiné à des unités fraiches à l’est, nous espérons pouvoir encercler une partie du Corps expéditionnaire du Tsar.
Au sud, nous rebouclons l’encerclement et tentons une nouvelle fois de réduire les canadiens. Mais ceux-ci se battent comme des lions, et bien que perdant 50% de leurs hommes, ils refusent de se rendre.
Front de Colombie Britannique
La voie ferrée est ouest canadienne est désormais coupée.
Nos forces vont donc se replier sur les positions prévues.
Front de Californie nord
Alors que de nombreux fronts sont calmes, En Californie on se bat dans tous les coins.
Au nord, nous capturons les derniers japonais, abandonnés à leur sort.
Près de Los Angeles, notre cavalerie est repoussé par un contre des Marines et de l’Infanterie japonaise. Pendant ce temps, ils peuvent évacuer tranquillement 2 divisions. Nous répliquons en tentant de forcer le bouchon de San Bernardino, sans résultat.
Le personnel de la Navy, plus à l’aise sur un bateau que sur terre échoue à reprendre le port de Santa Ana.
A l’est, sur les rives du Colorado, les 3 divisions de révoltés sont sévèrement battues par les réguliers mexicains. Ils se dispersent…
Le XXème Corps arrive trop tard pour les soutenir.
Front de Californie sud
Outre la traversée du Colorado et la disparition des 3 divisions de révoltés, le sud de Californie est également le théatre de nombreux mouvements.
De nouveaux révoltés apparaissent dans le désert au sud de Yuma. Les révoltés de la semaine passée sont pris en chasse par la cavalerie mexicaine.
Les mexicains lèvent le siège de San Diego et foncent plein est pour couper la retraite aux nouveau révoltés.
Près de l’embouchure, nos forces repoussent les cavaliers mexicains et font la jonction avec les nouveaux révoltés.
Près de Yuma, une brigade de la Garde Nationale détruit le pont sur le Colorado.
Front du Colorado – Kansas
L’ouest du front s’enflamme.
Les derniers révoltés, venant d’Albuquerque au Nouveau Mexique, sont capturés après 10 semaines de marche sans ravitaillement.
Au sud de Pueblo, les sudistes lancent leur offensive, et bousculent notre première ligne. Le Général de la 12ème Armée se félicite d’avoir mis en place une seconde ligne.
L’offensive va se poursuivre, car de l’armement au gaz a été signalé en approche.
Front de l’Arkansas - Tennessee
Dans l’Arkansas, la garnison sudiste de Jonesboro est allégée. La division se voit retiré la moitié de son effectif. Le Général de la 9ème Armée pense qu’il peut en profiter et regroupe ses forces à l’ouest de la ville, en face d’une faille dans la ligne sudiste.
Dans le Tennessee, nos forces s’emparent du fort encerclé sur le Mississippi.
Les premiers mouvements confédérés sont signalés dans le secteur.
Le XVIIIème de Réserve prend la ville de Jackson, et s’approche du fort bloquant l’accès au reste du Tennessee.
Le XXVIIème Corps, après l’assaut sur le fort fluvial poursuit vers le sud, et vers Memphis.
Front du Kentucky
A l’est, comme sur l’Ohio, nos assauts sont repoussés avec de sévères pertes.
Après des semaines, le génie sudiste a réussi à rétablir les ponts près de Nashville.
Opération « KFC »
L’Etat Major a conçu le plan « Kentucky Fatal Conquest » pour s’emparer intégralement du Tennessee et du Kentucky, tout en essayant de détruire un maximum d’unités sudistes.
La base est la prise de Memphis, verrou du Mississippi. La prise de cette ville repoussera de 300 km vers le sud le cheminement de possibles renforts sudistes provenant de l’Ouest. Ceux-ci devront ensuite parcourir le Mississippi, avec son infrastructure en mouvais état.
Memphis n’étant pas source de ravitaillement, le projet de la 9ème Armée d’attaquer à l’ouest de la ville, va priver la ville de ressource, et elle tombera très facilement. Une fois la ville prise, la 9ème Armée pourra poursuivre dans l’Arkansas.
La 1ère Armée s’occupera elle de défendre le sud du Tennessee, sans poursuivre.
La phase n°2 en direction de Nashville pourra être enclenchée lorsque des moyens seront disponibles. L’Etat-major estime à 4 semaines avant l’arrivée sur place de 2 à 3 Corps supplémentaires. La prise de la ville sera ardue, car source de ravitaillement, avec une garnison importante depuis le sac des rebelles en janvier 1916 (tour 76).
Une fois Nashville prise, le front du Kentucky pourra être pris à revers.
L’Etat-major va concentrer un maximum de force à cette ouverture, car la guerre peut se gagner ici !
Les Pertes
31 000 hommes disparaissent cette semaine. La fin des révoltés du Nouveau Mexique, tant à l’ouest (sur le fleuve Colorado), qu’à l’est (sud du Colorado) pèse lourd dans ce triste bilan.