La raspoutitsa n'est pas encore terminée que malgré tout, une formidable nouvelle est remontée à la Stavka : Dnipropetrovsk est libérée !

Depuis un mois 2 divisions d'infanterie allemandes et 1 division d'infanterie roumaine étaient coincées dans la ville, approvisionnées uniquement par parachutage. Certes, l'ennemi avait eu tout le temps de fortifier ses positions, transformant immeubles et carrefours en nids de mitrailleuses. Ceci dit il est difficile de combattre à pleine efficacité avec ventres et chargeurs vides.
L'assaut est donné avec 139.000 h et le soutien de 2.600 pièces d'artillerie et 400 chars.

Très curieusement, les 2 divisions allemandes se rendent de suite, sans combat, au mépris des ordres du Führer, laissant 7.000 roumains finir leurs dernières cartouches. Il y a à parier que les discussions entre état-majors allemands et roumains vont être féroces.

Les 3 divisions liquidées, ce sont les 336 et 385ème qui ont levé les bras :

En République socialiste de Russie d'âpres combats nous amènent jusqu'aux berges du lac Ilmen :

Alors qu'en Ukraine, où là aussi il faut combattre pour chaque pouce de terrain, nous sommes à 20 km de Kiev :

Au fur et à mesure des replis de l'armée finlandaise, nous nous approchons des berges du lac Ladoga, et derrière, émerge la cité du grand Lénine !

Le front, fin avril 1943. Du centre au sud le Dniepr, infranchissable en période de fonte, charrie ses derniers packs de glace. Bientôt la ruée vers l'ouest sera possible, notre tête de pont de Dnipropetrovsk sera un atout majeur.
