30 SEPTEMBRE 1944
L'été semble loin quand nous contemplons par la fenêtre; le ciel gris qui recouvre toute l'Europe..
Seul les rares chanceux se trouvant sur la cote d'Azur échapperons cette semaine à la pluie qui sévit sur tous les théâtres d'opération
Mais en plus de la baisse d'efficacité de nos forces aériennes, le principal effet est l'apparition d'une mince couche de boue sur toute l'Europe.
Effet : valeur combat en France = 0.90 / Italie = 0.80
Néanmoins, en plus des missions d'appui en Normandie, nous maintenons les bombardements stratégiques en Allemagne auxquels reprenne part le Bomber Command, qui bombardera des usines à l'Ouest de Leipzig, tandis que la 8th Air Force bombardera la Rhur et la région de Cologne
Les bombardiers britanniques opèrent de jour puisque la Luftwaffe brille toujours par son absence...
Quelques escadrilles bombarderont la garnison du Havre toujours aux mains des allemands
Les américains bombardent les Industries Lourdes de la Rhur, mais aussi divers objectifs près de Cologne et Zwickau, avec pour priorité les usines de véhicule produisant les camions nécessaires au transport du ravitaillement allemand.
Plusieurs dizaines de chasseurs allemands tenteront d'intercepter les formations de B17 et B24, mais ces dernières sont désormais lourdement escortés par une centaine de P51 Mustang qui abattent une quarantaine d'appareils ennemis pour seulement 9 monomoteurs américains...
En Méditerranée, mission d'attaque au sol en Provence et en Italie
Les B24 Liberator de la 15eme Air Force bombardent l'Autriche...
130 quadrimoteurs prennent pour cible la ville de Steyr où se trouve une importante usine produisant des Panzer IVJ, mais l'usine n'est détruite qu'à moitié..
Les autres bombardiers attaqueront les petites raffineries qui se trouvent à Vienne et dans sa banlieue
Nous perdons encore cette semaine plus de 250 appareils à cause de la DCA ennemie
Les chasseurs bombardiers britanniques du 2nd RAF Tactical Air Force payent un lourd tribut, et nous devons peut être envisager prochainement un changement dans la dotation de nos escadrilles
En effet notre cheval de bataille est le Typhoon Ib, blindé et équipé de roquette. Néanmoins nous n'en produisons que 18 par semaine, alors que les pertes hebdomadaires sont supérieures à nos capacité de remplacement
L'autre appareil est le Mosquito FB VI, lui aussi armé de roquette, mais moins blindé et surtout c'est un bimoteur, donc prend beaucoup plus de place sur les aérodromes.
L'autre possibilité, c'est de ressortir les vénérables Hurricane IIc. Certes il est devenu obsolète, mais puisque la Luftwaffe est désormais quasiment inexistante, il peut servir de plateforme de tir avec ses 8 roquettes pour les missions d'appui tactique
Typhoon Ib : Production 18 appareils / semaine - 780 appareils en service - 208 appareils en réserve
Mosquito FB VI : Production 16 appareils / semaine - 253 appareils en service - 660 appareils en réserve
Hurricane IIc : Production 0 appareils / semaine - 0 appareils en service - 1322 appareils en réserve
Nos affaires avancent en Normandie
Nous poussons tout le long du front, forçant les allemands à reculer, reprenant les villes d'Evreux et d'Alençon à l'ennemi.
Néanmoins la manœuvre la plus audacieuse est menée par les unités motorisées du XIX US corps qui déborde la gauche du dispositif ennemi.
Les blindés américains, la 3rd US Armored Division en tête, foncent plein sud, libèrent Angers et atteignent les rives de la Loire.
On remarquera les premiers éléments de la 9th US Army, nouvellement constituée, qui viennent d'être débarqués à Cherbourg. Un renfort plus que bienvenu.
Nous venons de nous emparer du Havre et de son large port. Une prise importante car il s'agit de notre second port majeur, après Cherbourg et surtout il est beaucoup plus près pour acheminer le ravitaillement vers nos unités en 1ere ligne...
Le ravitaillement commence à être un problème avec toutes ses unités opérant en France qu'il faut ravitailler, et surtout nous n'avons pas encore réparer les lignes de chemin de fer pour créer des dépôts proches de la ligne de front...
En plus des 7.500 soldats de la garnison du Havre, nous capturons 11.500 auxiliaires allemands, principalement les servants des très nombreuses pièces de DCA qui était cantonné dans la ville portuaire à l'embouchure de la Seine
Malheureusement la ville a bien morflé, et malgré les nombreuses unités du génie envoyées au Havre, il faudra plusieurs semaines avec le port ne soit 100% opérationnel
Pendant ce temps, le V US Corps est entré en Bretagne et s'est emparé de St Malo et son port.
L'objectif du general Ridgway est de s'emparer des ports de Lorient (taille 5) et de Brest (taille 6) pour encore maximiser l'afflux de ravitaillement en France
Suivant la progression des forces américaines, une unité du génie est chargé de réparer les lignes de chemin de fer et qui devront relier rapidement les ports bretons libérés vers les dépôts que nous aurons construit sur la ligne de front
En Provence, des régiments de chasseur alpin Français sont débarqués tandis que nous renforçons Nice , sous la menace de 3 divisions allemandes.
Marseille est assiégé et nous lançons l'assaut avec l'appui de l'artillerie navale.
Mais c'est un échec, la garnison allemande, solidement retranchée n'a aucune difficulté à repousser notre attaque.
En Italie, les britanniques avancent le long de la cote occidentale et sont aux portes de la petite ville portuaire d'Anzio
Rome n'est plus qu'à 150 km....
