9 SEPTEMBRE 1944
Bonne nouvelle avec un ciel découvert sur l'ensemble des fronts
Les missions se concentrent toujours sur la Normandie.
Avec l'absence de la Luftwaffe, de nombreuses escadrille de chasse sont équipée de bombes, malgré la pénalité d'efficaité de 20%, pour augmenter notre pression sur les unités allemandes au sol...
Néanmoins, si les Lancaster et Halifax du Bomber Command opèrent toujours de de jour en Normandie, nous renvoyons les B17G et B24J de la 8th Air Force bombarder les industries ennemies au cœur de l'Allemagne..
Les chasseurs britannique du Fighter Command basés en Angleterre effectueront des missions de supériorité aérienne au dessus des Pays Bas afin de protéger la progression des formations de bombardiers, mais nos Spitfire tombent sur des dizaines de Me262, bien supérieurs à nos chasseurs...
Cependant, malgré nos perte nous parvenons à abattre quelques uns de ces chasseurs à réaction
L'action des chasseurs britanniques n'a pas été inutile car nos bombardiers, pourtant fortement escortés, ne rencontrent quasi aucun appareils ennemis, sauf une vingtaine de Fw190 qui regretteront d'avoir décollé puisque 18 des leurs seront abattus par les P51D d'escorte...
Nous bombardons les raffineries de Hambourg qui bien que très largement endommagées parviennent toujours à sortir quelques précieux baril de d'essence, ainsi que l'usine d'essence synthétique de Mucheln près de Leipzig.
Nous en profitons également pour larguer quelques bombes sur l'usine Opel de Zwickau, la plus grande ligne de production de camion en Allemagne.
350 bombardiers sont envoyés au dessus de Berlin pour bombarder les usines de production de blindés, StugIII, Panther G et autre StuH42, mais là encore sans aucune opposition de la Luftwaffe....
On remarquera également que les pertes dues à la flak sont très faibles malgré la concentration de DCA qui s'y trouve...
Se pourrait il que l'ennemi ne dispose plus d'obus pour ces canons anti aériens à haute altitude ?
Sur le Front méditerranéen, toujours la routine avec missions d interdiction en Italie pour gener la retraite allemande, attaques au sol en Provence pour affaiblir les positions ennemies et patrouilles dans le Golfe du Lion pour permettre à notre ravitaillement de passer.
Cependant la 15th Air Force ne reste pas inactive et lance ses B24J dans une mission de bombardement à très longue distance...
Depuis plusieurs semaine, nos appareils de reconnaissance à long rayon d'action survolaient le sud est de l'Allemagne pour repérer les usines éparpillées qui produisent les nouveaux chasseurs à réaction Me262...
Cette fois nos appareils ne seront pas seulement équipés d'appareil photo, mais de plusieurs bombes de 500kgs...
Pour atteindre les différents objectifs, nos bombardiers vont devoir traverser le nord de l Italie, survoler les alpes autrichiennes tout en évitant de passer au dessus de la Suisse...
Là encore nous ne rencontrons aucun appareils ennemis et la DCA est totalement absente... Nous ne déplorons la perte que de 2 chasseurs P38 d'escorte suite à des ennuis moteur...
Les usines produisant Me262, mais aussi les intercepteurs fusée Me163 ainsi que chasseurs lourds Me410 sont éparpillées et de petites tailles, et il est donc assez difficile de les atteindre..
Néanmoins de nombreuses usines sont touchées et cela sera toujours quelques appareils de moins que les pilotes de la Luftwaffe pourront recevoir...
Si la DCA allemande à haute altitude est moins efficace, elle reste toujours très dangereuse pour nos chasseurs bombardiers qui attaquent à faible altitude, principalement en Normandie...
Mais encore une fois, les pertes de la Luftwaffe restent très faibles avec la plupart de leurs escadrilles mises au repos..
Au 10 Downing Street et à la Maison Blanche, sous la pression de l'opinion publique lassée de cette guerre de position, on pousse l'Etat Major à obtenir des résultats sur le champ de bataille.
Ordre est donc donné de passer à l'attaque en Normandie...
Dans le Cotentin, les blindé canadiens parviennent à percer au Sud de Vire et nous lançons dans l'étroit corridor plusieurs unités blindées qui fonce vers le Sud...
Plus à l'Est, la 7th Armée déborde le flanc droit ennemi, la 2nd DB française en tête qui atteint la précieuse ligne de chemin de fer Dreux-Alençon par laquelle transitait une bonne partie du ravitaillement ennemie
Certes de nombreuses unités alliées sont très avancées avec des flancs exposés, mais nous sommes proches de contournés l'ensemble du dispositif ennemi pour une vaste opération d'encerclement...
Désormais, les allemands vont devoir soit battre en retraite pour établir de nouvelles lignes de défenses, soit tenter de couper nos pointes mais au risque d'échouer et de se retrouver encerclé très prochainement...
A Dieppe, nous continuons de débarquer des renforts, certes de moins en moins nombreux puisqu'il s'agit essentiellement de brigades, voir de régiments, mécanisés, et à étendre la tête de pont vers le Sud...
Sous la pression de notre aviation, les PzDiv sont mises à mal et ne peuvent résister à nos différentes attaques..
La 1ere Brigade blindée tchèque, certes affaiblie et esseulée, n'est qu'à quelques kilometres au Nord de Rouen...
En Avant !
En Italie, les blindés britanniques du V Corps, 2 divisions et 1 brigades, du général Hobart repoussent les allemands et s'emparent de la petite ville de Frosinone.
Au centre, la 2nd Divisons Neozelandaise désormais motorisée, qui s'est illustrée en Crète et dans les désert d'Egypte et de Libye, parvient à percer et isolée 2 de PzGr Div empêchant le ravitaillement de leur parvenir...
Nous sommes ici également confiant dans la tournure des évènement et il semblerait que notre marche vers Rome soit inarretable, même si nous la souhaiterions plus rapide...
En Provence, c'est la drôle de guerre...
Une nouvelle fois le ravitaillement a eu du mal à parvenir avec le port de Toulon toujours en réparation (44% dommage) et nous n'avons pas assez d'unités pour percer... L'ensemble des nouvelles unités américaines arrivant en Europe étant envoyées en Normandie...
