11 mars 1943, tour 90.
Carte des toponymes cités :
Du nord au sud Vitebsk, Mogilev, Gomel, Chernigov, Poltava, Dnepropetrovsk.
L'ennemi a réussi à rompre l'encerclement de Poltava, mais n'a pas pu, pas voulu, saura-ton jamais ? reculer sa garnison. Nous l'enfermons à nouveau avec cette fois un corridor de plus de deux hexs de profondeur. Nous ne voyons pas comment cette fois l'ennemi pourrait desserrer l'étau, mais nous avons été jusqu'alors toujours démentis. Nous y croirons donc à l'ouverture du prochain rapport.
Des batailles gigantesques ont vu s'affronter des dizaines de milliers d'hommes cette semaine. Celle-ci est celle où nous engageons le plus d'hommes, le plus de matériels, dans la bataille pour Poltava :
Ici on visualise bien l'isolement des fascistes à Poltava :
Au sud de Dnepropetrovsk nous mobilisons aussi des armées monstrueuses pour installer une tête de pont pérenne sur la rive droite du Dniepr. Ici, après avoir fait franchir le fleuve à trois corps d'armée, nous détruisons des fortifications niveau 3 installées près des berges :
Dès lors trois têtes de pont sont implantées rive droite. Sur ces trois nous reportons tous nos espoirs sur une seule, la plus septentrionale :
On remarquera les unités mécanisées SS à l'arrière du fleuve. On retrouve ce même type d'unités un peu partout sur le front, en seconde ou en première ligne, comme ici entre Vitebsk et Mogilev :
Ces unités très puissantes, relativement nouvelles en si grand nombre, nous posent problème lorsque l'ennemi les positionne derrière ses lignes, en réserve. Mobiles, elles interviennent souvent en défense lorsque nous lançons une attaque, modifiant ainsi le rapport de force initial, et nous amenant tout droit à un échec sanglant.
Puisque ces unités mécanisées semblent très efficaces, que pourraient donner les nôtres une fois levées ? Nous lançons nos trois premières brigades mécanisées à Koursk :
Occupée depuis l'été 1941, Gomel, la deuxième ville de Biélorussie est maintenant libre :
De même que Chernigov en Ukraine, mais là c'est une pointe blindée qui pénètre en ville, il est fort possible que l'ennemi la reprenne :
