Le Quartier Général

Encore un tour sans pertes notables d'infanterie. J'ai bien fait de renforcer les restes de la marine KuK, car griffon semble être décidé à la couler à tout prix ... un prix qui sera cher, car retranchée dans les ports de l'Adriatique, il lui reste du mordant. Le croiseur de combat Indomitable, un fleuron de la Royal Navy, en fait les frais.


Retraite générale des Russes, même la forteresse de Brest-Litovsk est abandonnée !


Les troupes allemandes rejoignent les Russes, mais avec prudence.


Pareil en Ukraine, où les Austro-Hongrois tiennent un front morcellé. La perte en capacités de production doit être douloureuse. Tout doucement, ces conquêtes commencent inversement à gonfler le potentiel de la monarchie autrichienne.


Positions fixes dans le Caucase, le ravitaillement ne suffit pas à aller vers Bakou, et la cavalerie ottomane a du mal à tenir le terrain face aux troupes de montagne russes.


Succès en Irak et au Koweït. Les Britanniques sont encerclés.


En Égypte, Le Caire repasse en mains ottomanes. Un détachement et une artillerie (!) britanniques sont détruits. Des renforts anglais et italiens débarquent à Alexandrie.


Vue d'ensemble :

Nos sous-marins asphyxient le Royaume-Uni.


Premier vol des dirigeables ottomans, Chypre est ciblée. On y découvre un QG britannique, celui évacué de justesse d'Egypte.


Le détachement italien en Egypte est détruit. Seules restent une garnison et un détachement britannique.


Nouvelle retraite russe à l'Est sur toute la longueur du front. Je ne vois pas trop l'intérêt, mis à part étirer mes lignes de communication et demander des efforts logistiques plus importants.


Loin de me plaindre, j'avance partout le long des routes, en faisant attention à ne pas être trop téméraire. Je l'ai été avec une cavalerie, qui sera certainement détruite durant le tour de l'Entente.




En Serbie aussi le défaitisme gagne l'ennemi. À cause d'une maigre avancée austro-hongroise (que je ne comptais faire perdurer), les Serbes évacuent Belgrade, une position défensive de tout premier rang (ville, fleuve de quatre côtés) sans combat. Je ne serais jamais passé par la force sans artillerie. Cerise sur le gâteau, les troupes serbes n'ont pas eu le temps de creuser des tranchées. Trois corps d'infanterie prennent de lourdes pertes grâce à une poursuite sans pitié.

Une offensive italienne me coûte 9/10èmes d'un détachement autrichien. Ce n'est pas grave, trois corps d'infanterie attendent de prendre la relève. On notera la présence de troupes françaises.


Face au nombre croissant d'avions de l'Entente sur le front Ouest, un léger investissement dans la recherche d'avions de chasse est octroyé.


Des partisans indépendantistes maroccains que j'avais financé font du dégât dans les colonies françaises, sans personne pour les arrêter. Oran est sur le point d'être pillée.

Bravo!!
C'est plié on dirait...

GA_Thrawn a écrit : ↑lun. janv. 20, 2020 9:49 pm Bravo!!
C'est plié on dirait...

C'est nettement plus probable qu'en 1914 en tous cas ! Il lui reste deux atouts : un Royaume-Uni intouchable et une France hyper-fortifiée (y compris niveau recherche). Il sera donc important de finir la Russie assez vite pour se permettre plusieurs offensives à l'Ouest, et d'être bien préparé en nombre comme en qualité.

À un moment donné je devrai arrêter la guerre sous-marine sans restrictions, si je ne veux pas voir les États-Unis rejoindre le conflit.

Je suppose que j'essayerai aussi de percer en Italie une fois le front Est disparu. Enfin, il reste du chemin à faire

Les Russes se réveillent un peu : un corps d'infanterie et un autre de cavalerie détruits à l'Est. Les Britanniques fêtent leur premier succès dans la lutte contre les sous-marins, l'U34 est coulé au large de l'Irlande.


Des grèves gênent l'effort de guerre russe, le Tsar voit le moral national passer en-dessous de la barre des 50%. La retraite n'aura pas apporté grand-chose, les régiments ennemis restent des cibles faciles.


Le manque de lignards commence à se faire ressentir, Samsonov n'est pas en état de protéger sa précieuse artillerie. Pourtant, Vilna et Minsk pourraient bien être les gouttes qui font déborder le vase, ces villes sont vitales pour le moral national. Le pouvoir tsariste chancelle.


Ce d'autant plus que la situation n'est guère meilleure en Ukraine. Les uhlans de Galicie ont atteint le bassin minier de Krivoï Rog, Odessa est tombée sans combat, les Autrichiens campent devant Kiev.


Sans parler du désastre serbe : il ne reste plus que des divisions éparses pour résister à la pression autrichienne. Cetinje est abandonnée et occupée sur-le-champ, provoquant la capitulation du Monténégro. Un corps d'infanterie monténégrin en mauvais état se rend en conséquence, fragilisant encore plus une défense à grandes lacunes.


Petite avancée ottomane dans le Caucase, et en Irak les champs de pétrole d'Abadan produisent enfin leur or noir pour le camp des justes. En Egypte, il ne reste plus qu'une troupe symbolique pour nous freiner, Alexandrie est tombée.


Revers en Algérie, où un corps français vient de débarquer pour s'occuper des partisans indépendantistes. Il s'agira de faire durer le jeu pour fixer ce corps un maximum. En Allemagne, nouvelle série de recherches enclenchée.


Italie : von Hindenburg exerce désormais le commandement sur ce front, plutôt stable.


Pour finir, un panorama de la production allemande des mois à venir.

Juillet 1915, grand silence en France et en Italie. L'Entente reste passive devant le massacre de l'armée serbe, aculée à Niš, sans grand espoir de tenir jusqu'à l'hiver. Les télégrammes désespérés du maréchal Radomir Putnik restent sans réponse.


L'Égypte est libre de troupes britanniques, pour la première fois depuis des décennies. Trois corps d'infanterie pousseront vers la Libye, tandis que deux détachements sécuriseront Alexandrie et Port-Saïd respectivement.


Un corps de cavalerie ottoman est annihilé dans le Caucase. Le dispositif tient, des avancées amies sont cependant peu probables.


Les routes de convois vers le Royaume-Uni sont toutes en suspens, la menace des sous-marins est trop grande.


À l'Est, la ligne Vilna-Minsk est morcelée, mais tient encore. Le ravitaillement a du mal à atteindre le front, tellement la progression des dernières semaines a été fulgurante.


En Ukraine, un semblant de dispositif défensif russe s'installe. Les uhlans font tout ce qu'ils peuvent pour maintenir l'ennemi en haleine. Après de nombreuses tergiversations, l'artillerie autrichienne est finalement envoyée vers Kiev, plutôt que de rejoindre le Tyrol.


Offensive diplomatique en Bulgarie, sur le point de basculer dans le camp de l'Alliance grâce aux succès militaires en Serbie. Le budget champagne n'est plus plafonné !


Grande vague d'investissements en recherche, tant en Allemagne qu'en Autriche-Hongrie : de l'espionnage, des sous-marins améliorés, et de nouvelles tactiques d'infanterie sont au menu.


Pour finir, revue du moral national:

France : 88 %
Royaume-Uni : 80 %
Russie : 43 %
Italie : 97 %
Serbie : 67%

Allemagne : 92 %
Autriche-Hongrie : 103 %
Empire Ottoman : 102 %

Bonne nouvelle de fin de tour : l'Allemagne développe de l'artillerie niveau 1, la plus importante. Elle permet de baisser le niveau de retranchement ennemi avec chaque tir, fort à propos pour débloquer le front Ouest.

Peu de combats durant le tour ennemi, seuls mes sous-marins sentent un peu la poudre. À l'Est, la retraite russe continue, Vilnius est abandonnée. Les troupes de l'Alliance cherchent le contact et trouvent bien vite les armées russes apeurées. Kiev tombe face à un rapide assaut austro-hongrois, Vilnius est occupée sans problèmes, Minsk et Riga sont assiégées. Il s'agit là de quatre objectifs importants pour le moral national russe.


Regroupement en Egypte, des troupes italiennes sont signalées en Libye. C'est une bonne nouvelle, car ils ne pourront pas surmonter l'armée ottomane sur place, et c'est un corps d'infanterie qui manquera en Vénétie. On remarquera que Liman von Sanders a été envoyé en Arabie, avec plusieurs divisions, pour pouvoir réagir à une éventuelle révolte sur place.


En Serbie, le noeud se resserre autour de la gorge ennemie, l'Albanie est également en difficulté. Calme plat en Italie.


À l'Ouest, les pièces d'artillerie améliorées, ainsi que deux corps d'infanterie nouvellement déployés permettront de tenter une offensive dans les prochaines semaines. La cible ? Rien de moins que Verdun. Les obus s'entassent depuis presque six mois en vue de ce coup de force.


Nombreux investissements en recherche. En Russie, la colère des ouvriers se fait entendre.

En Russie, la colère des ouvriers se fait entendre.

sans doute un pétard mouillé, ça fera pschit je parie

"Ces gilets rouge, ça ne tiendra pas 2 week-end, c'est evident !"
Cristofer Barbierovitch, 1915

On parle de quelques drapeaux rouges et pendant ce temps, la saison des grippes approche

C'est encore un peu tôt, 1915.

Un traitre au parti

Mais oui, il n'y a même encore eu de manifeste de Zimmerwald (septembre 1915)

Je ne connais pas le détail des events, mais je suppose qu'il suffit de faire baisser le moral russe assez pour déclencher la révolution (sachant que Kérensky permet de le booster un peu après sa prise de pouvoir). On était à 40% en début de tour, Vilnius et Kiev ont côuté au moins 5% chacun. Aux alentours de 20%, je crois qu'on peut payer le ticket de Lénine.

Le risque d'une sécession finlandaise monte d'ailleurs lui aussi en flèche. Cela n'affaiblit pas beaucoup l'Empire Russe, c'est plutôt un nouveau partenaire commercial pro-allemand qui s'offre (environ 15 MPP en convois par tour, si je me souviens bien, à condition d'envoyer von der Goltz pour empêcher les rouges de prendre le pouvoir).

P.S.: il y a même un chant de Zimmerwald, du Boudi tout craché Et tout ça sur wikipedia fr, je me demande qui a rédigé l'article

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A ... Zimmerwald

Alerte ! Sortie de la flotte russe, qui écrase une poignée de destroyers allemands qui protégeaient les convois suédois ! La Hochseeflotte, dans son intégralité stationnée en Baltique, avec des ports d'attache en Prusse Orientale, est immédiatement envoyée vers le Nord pour intercepter. Des croiseurs légers et lourds y passent, et enfin ...


Le Gangut, fleuron de la marine tsariste, est en vue ! Les dreadnoughts sont lachés, et ils reviennent avec un riche butin : toute la flotte de la Baltique y est passée. Un seul escadron de croiseurs a survécu, légèrement hors de portée de nos batteries. Un cordon de navires sécurise le golfe de Finlande, ils n'ont aucun moyen de retraite viable.


La nouvelle de cette défaite navale fait grand bruit à Petrograd. Nul doute que l'opinion publique ne sera pas très favorable envers le Tsar et ses généraux. Mais ce ne sont pas les nouvelles les plus importantes de ces semaines. En effet, la Bulgarie a rejoint la guerre aux côtés de l'Alliance. La Grèce, elle, a filé à l'anglaise, ou plutôt vers les Anglais, après un coup d'état sans nul doute orchestré par la perfide Albion. L'armée grecque est sans grande utilité militaire. Par contre, l'armée bulgare est solide, et aide les Austro-Hongrois à chasser les Serbes de leur capitale provisoire à Niš.


Petit interlude : le Sultan autorise le soutien de rebelles en Cyrénaïque.


Venons-en à la grande nouvelle : l'offensive sur Verdun ! En chiffres : un million d'obus tirés durant la préparation d'artillerie (dix tirs stratégiques), cinq corps d'infanterie à pleine force et reposés, ainsi que deux corps de cavalerie également en grande forme participent. La garnison de Verdun est matraquée, malmenée, bourrée de coups ...


... et elle tient férocement le terrain, ne cède rien, pas un pouce, pas une tranchée mutilée, pas un cratère. Les pertes allemandes sont horribles, 120 000 hommes tombent, contre 50 000 chez les Français. Des réserves sont prêtes à combler les rangs de part et d'autre, cela reste néanmoins une défaite majeure. Nous aurions dû nous attaquer à une cible plus faible.

Le front de l'Est est relativement passif, la résistance russe se raidit et il faudra s'organiser avant de nouveaux assauts.


Les socialistes font leurs affaires de leur côté. À Zimmerwald, un manifeste contre la guerre est adopté. Dans le pays de Galles, mineurs et cheminots font grève pour protester contre les bas salaires et les plans de conscription du gouvernement.

L'Entente prend sa revanche, et après une solide préparation d'artillerie, détruit un corps allemand, non sans encaisser des pertes, inférieures mais considérables.


Les évènements se bousculent en Russie ...


... et l'armée russe est tellement peu motivée, hors d'haleine et sous-équipée qu'elle pose rarement un obstacle de taille. Minsk tombe, deux corps s'évaporent, d'autres souffrent. Seule Riga est relativement bien défendue.




Ce qui reste de la Serbie est écrasé, le pays capitule en fin de tour, tout comme l'Albanie qui perd sa capitale. Les divisions bulgares se ruent vers la Grèce et malmènent un solitaire corps ennemi. Le maréchal Griffon enverra-t-il des renforts ?


En Libye, cela s'est assez mal passé, un corps italien est détruit aux abords de la passe d'Halfaya.


Le surplus en production industrielle est tel que la recherche allemande commence à être saturée, tout comme l'austro-hongroise.


Une petite vue d'ensemble de l'Ouest au sens large.


La monarchie du Danube pille la Serbie sans vergogne (193 MPP !), Lénine est envoyé vers Petrograd, von der Goltz défend la Finlande face aux rouges, un nouveau modèle de chasseurs est développé en Allemagne. La fin de tour est riche en évènements.

La défaite de Verdun ne semble pas suffisante pour rééquilibrer la partie, non ?