Mais les crétois sont loin de se laisser convaincre facilement par nos moines bénédictins envoyés sur l'ile : Ces derniers nous rapportent qu'il faudra au moins un siècle pour y assoir l'autorité papale...
En Juin 1449, Domenico Vittorio est des plus illustres et riches marchands de soie de la ville, et chef de file de la faction des marchands, est nommé nouveau Doge de Venise.
Mais en plus des marchands et des aristocrates, nous devons également composés avec les guildes et leurs sociétés si ce n'est secrète tout au moins très confidentielles... Ces dernières regroupent de nombreuses personnes influentes ayant des idées et des intérêts communs, même si parfois seulement de façon temporaire...
En tout cas, ils sont tout de même bénéfiques au fonctionnement de la société vénitienne qui était jusqu'alors déchirée entre 2 camps : les Marchands et l'Aristocratie...
Avec la prise de pouvoir par les Marchands et la montée en puissance, l'aristocratie vénitienne est en perte de vitesse et de moins en moins influentes... Les membres de la noblesses le sentent bien et considère le cardinal de Lombardie, membre du gouvernement, comme responsable de cette situation qui leur est de plus en plus défavorables...
Les chuchotement ont fait places au rumeurs puis aux quolibets et désormais le prélat est la cible de la vindicte aristocrate de plus en plus violente.
Ces derniers sont tellement échauffés que certains même prêts à prendre les armes et a lever des armées pour chasser le cardinal du gouvernement...
Evidemment, nous ne souhaitons pas arriver à une telle situation et afin de préserver la paix civile, nous parvenons à convaincre le cardinal de quitter Venise , tout autant pour son bien et sa sécurité que pour l'intérêt général de la République.
En Janvier 1452, notre ambassadeur Sebastiano Riva à achever sa mission Corfou : Le conseil de régence de l'ile a été convaincu de rejoindre l'Autorité pleine et entière de Venise.
Désormais notre étendard flotte au dessus du palais de l'ile, peuplée en majorité d'orthodoxe et qui fait face à la Grèce sous domination ottomane...
Des ottomans dont nous devrions commencer à nous méfier car la découverte de leur agent à Raguse n'est sans doute que le début d'une série d'évènements qui va nous opposer à cette super puissance grandissante...
Pourtant les bruits redoutés de la guerre ne nous parviennent pas de bords de l'Adriatique mais de notre frontière occidentale...
Milan vient de déclarer la guerre à Mantoue....
Une situation qui ne nous plait guère car il fait peu de doute que Mantoue ne saura pas résister au belliqueux appétit de Milan.
Nous adressons aussitôt un avertissement à Milan pour leur faire connaitre notre violente et reelle désapprobation : Bouh, pas bien...
En effet ayant étudié le panel de nos possibilités diplomatiques pour nous opposer à l'agression milanaises, celles ci sont plus que réduites..
Il a été d'abord envisagé de mettre Milan sous embargo, mais nous nous sommes aperçus qu'en plus de Venise, le principal acteur du centre de Commerce de Raguse est Milan, qui travaille donc à rediriger le flux vers Venise : Mettre donc Milan sous embargo reviendrait à réduire considérablement nos propres revenus commerciaux...
L'ultime solution serait donc de prendre les armes contre Milan et éventuellement ses alliés d'Ancone et de Florence, mais nous devrions alors aussi nous opposer aux troupes autrichiennes de l 'Empereur, gardien de la sécurité du SERG.. Et sans dénigrer notre allié de Ferrare, nos forces conjointes seraient bien trop nombreuses pour pouvoir mener une telle guerre...
Nous devons donc ronger notre frein et regarder plein d'amertume et d'impuissance Milan commettre son forfait non pas seulement contre Mantoue, mais aussi contre Gènes..
Et étrangement l'Empereur laisse faire les belliqueux lombards sans même lever le petit doigt...
Il est fort donc à parier que cette situation troublée a été bénéfique pour le camp des Aristocrates lors de la nouvelle élection du Doge en Juillet 1453 qui voit donc l'arrivée au pouvoir de Guiseppe Garda
Sa première action sera de signé une alliance avec la Savoie, elle aussi voisine de Milan...
