Face à la plage arrière de son bâtiment, l'homme contemple la surface grise et rugueuse de la mer.
L'ensemble du paysage est baigné dans la teinte grisâtre de l'aube qui avale toutes les autres couleurs et estompe les silhouettes. La cote proche est partagée, plus sombre à l'endroit où aucune construction humaine ne vient éclairer de l’éclat des lumières des habitations et des docks qui ceignent la majeure partie de l'immense baie où il se trouve.
L'ensemble du ciel est nuancé par de grosses masses nuageuses.
Sur la surface de l'océan, des risées de vent rident la surface et écrasent les vagues. Lors de ces risées, le vent vient siffler le long des plats-bords et des superstructures, et fait tinter les drisses des navires stationnés dans la baie, dans un concert cristallin qui se répercute dans toute la baie.
Faseyant au vent, le large pavillon qui se dresse à la poupe du bâtiment de guerre s'enroule et se déroule au grès des rafales, claquant faiblement. La masse de tissu, drapée mollement autour de la hampe, ne semble reprendre vie et se déployer que lors de ces fraiches risées matinales.
Se faisant face, immobiles, bercés par les vagues et le ressac de la houle, des dizaines de navires tranchent par leurs silhouettes sombres sur le gris de l'océan. Tout leur feux de position allumés, ils complètent la féérie des lumières de la cote qui se reflètent sur les flots. Les tubes des canons sont figés, désormais inutiles.
Sur l'immense plage arrière du cuirassé, une simple table et quelques chaises. Dans quelques heures, la délégation ennemie franchira l'échelle de coupée, et sera reçue par une imposante haie d'honneur composée de marins et de fusiliers en uniforme de parade.
Puis les ambassadeurs seront invités à signer les uns après les autres dans un grand registre, où les représentants de chaque belligérant viendront parapher les accords conclus.
Lui commandera le détachement d'honneur. Tension, émotions, agitation régneront alors à bord.
Pour l'heure, William Burr, commandant du New Jersey, profite du calme de la paix revenue.
Voici quelques images qu'il imagine déja :
Pour en arriver là, il aura fallu en passer par la perte du Sirdar
a Clark, plusieurs milliers de soldats japonais sont mis hors de combat le 1er janvier
Et plus de 10.000 hommes le 2 janvier avec la destruction de la 105e DI;
A Iwo Jima aussi, des milliers de soldats japonais tombent sous les balles et les obus alliés. Aussi malheureux que ce soit, cela précipite la fin de la guerre. L'ile est nettoyée le 2 janvier.
Ce sont surtout 2 raids sur les industries japonaises qui ont précipité la fin.
L'un le premier janvier sur Matsuyama:
Et le lendemain un raid dévastateur sur Hamamatsu sème le chaos et la destruction.
Je ne vous laisse pas en plan comme çà, j'ai quelques tableaux à vous présenter pour clore cet AAR