8 AU 14 NOVEMBRE 1944
Une longue descente aux enfers pour le Japon, mais pas une sinécure pour les alliés !
NOPAC
Le 8 novembre, un sweep est lancé sur Paramushiro, toujours par les P-38J du 18e FS. 22 Lightning affrontent une vingtaine d'appareils japonais. Le résultat est excellent, un seul P-38 tombe sous les coups japonais, pour 8 appareils adverses.
Un nouveau sweep est mené le 12 novembre, contre une défense très amoindrie. 4 des 13 appareils ennemis sont détruits.
La surprise tactique que le japonais avait orchestré en déployant une escadrille de Tony a fini par se retourner contre lui, ses effectifs ont étés peu à peu décimés.
CENTPAC
Silent Service. Des victoires et des pertes.
Le 8 novembre, les escorteurs japonais nettoient des mines à Tainan.
Le 8 novembre, le Bang envoie par le fond un dragueur japonais au sud de Tokyo.
Le lendemain, le Bang touche une canonnière d'une torpille.
Le 10 novembre, le Templar, qui patrouille au nord de Brunei, s'attaque à un pétrolier chargé de pétrole brut. Sous l'impact d'une torpille, la cargaison part en flammes qui se reflètent sur les eaux opaques de la mer de chine. L'escorteur du pétrolier se rapprochant, le Templar lâche une salve dans sa direction, sans toutefois parvenir à le toucher.
A Taipei le Narwhal ne parvient pas à détruire le PC Ch 6, sa torpille n'explosant pas.
Au sud est d'Ominato, le Thresher a le même problème, lorsqu'il attaque le AK Florida Maru.
A proximité d'Ominato le cap Shiriyazaki :
Le 10 novembre au sud de Tokyo le Guavina coule un patrouilleur.
Le 11 novembre le Templar continue à patrouiller à proximité de Brunei, qui abrite une activité bien supérieure à ce que je pensais.
Il retrouve sa proie de la veille, et l’achève d'une torpille.
Le même jour au nord de Tori Shima, le Roncador touche un patrouilleur d'une torpille.
Et à proximité de Taipei, le O-20 fait de même avec le PC Kanju qui encaisse également une torpille.
Le 13 novembre, à l'ouest de Tainan, le Croaker s'en prend à un groupe de canonnières japonaises. Il parvient à toucher le PC Wakamya de 2 anguilles, qui condamne le petit navire. Mais à proximité du Wakamya rode le redoutable PC Fukue, un navire qui a, à de nombreuses reprises, endommagés ou même coulé des submersibles alliés.
La réplique du Fukue est sans pitié: le long grenadage qui s'ensuit déchire le Croaker, qui sombre à proximité de sa victime.
Au sud de Tokyo le Bang, toujours en patrouille, parvient à toucher le PG Hakkai Maru d'une torpille. Cependant, le reste de la flottille de patrouilleurs réplique en endommageant gravement le submersible.
Le 14 novembre, au nord de Brunei, le Skipjack à pris la relève du Templar. Dans ses optiques défilent une petite escadre de 3 navires.
Dissimulé par l'obscurité, il se rapproche de sa première proie, qu'il espère foudroyer par surprise. Le Tanker Ogura encaisse une torpille et prend feu. Aux reflets sanguinaires dansants sur les vagues s'ajoutent le fracas des détonations des grenades tirées par l'escorteur qui réagit. Mais le Skipjack parvient à déjouer le MSW, et s'attaque au Tk Jinei qu'il touche d'une torpille. Déception, aucun navire ne coule.
A Taipei le Blackfin a repéré le PC Ch 6 (voir aussi le front des Philippines entre les 10 et 12 novembre pour relier l'activité du Silent Service ). Cet escorteur qui a si souvent déjoué les attaques alliées n'échappe pas au Blackfin: une torpille met fin à sa carrière.
Le naufrage du PC Ch6 attire d'autres navires japonais de lutte anti sous marine sur zone. Traqué toute la journée, le Blackfin se rebiffe. Une torpille vient secouer durement le DD Takanami.
Deux barges sont coulées entre Tokyo et Tori Shima dans la semaine.
Marshalls.
L'atoll de Kwajalein est encore harcelé, afin si possible d'entrainer quelques escadrilles basées à Bikini. Par ailleurs on espère détruire suffisamment de supply dans la base adverse pour réduire au silence les batteries de DCA, qui me causent encore des pertes.
Des barges continuent de naviguer à proximité de l'atoll, l'une d'elle est coulé par un Coronado de patrouille le 8 novembre.
Iwo
L'Etat Major Japonais sent il la défaite poindre à l'horizon ? Veut il évacuer quelques fragments dérisoires de sa garnison de Iwo Jima ?
Toujours est-il qu'un Emily (un seul) est intercepté par ma CAP le 8 novembre alors qu'il essaye de transporter depuis ou jusqu'à Iwo.
Le 9 novembre, une escadre de cuirassés américains vient bombarder l'ile au petit matin, et parvient à mettre hors de combat 2800 hommes à l'adversaire.
L'appui aérien du jour se fait attendre, en vain.
Les unités blindés s'élancent sur les positions adverses, et parviennent à mettre de nombreux adversaires hors de combat.
Et alors que le soleil se couche, à nouveau mes patrouilles aériennes interceptent des appareils de transports qui s'approchent de l'ile.
5 Topsy sont abattus. Il n'y aura plus de tentative japonaise de cet acabit.
Dans la nuit du 10 novembre, l'escadre "tandem" de cuirassés vient relever celle de la veille pour pilonner Iwo Jima de ses pièces lourdes. Le résultat est moins bon que la veille, ce sont pourtant 900 hommes mis hors de combat.
Lorsque les fantassins sortent de leurs trous pour progresser vers les lignes ennemis, le vacarme devient assourdissant: tir permanent des batteries d'artillerie de chaque camp, craquement des mortiers, staccato des mitrailleuses, sable noir de l'ile griffé par les impacts, coups de pelle energiques des GI's cherchant à se creuser un abri apres un bond, éclatement des grenades, rugissement des lance-flammes venant lécher les fortins ennemis. Ne manque que le vrombissement des avions, aucun appui aérien en provenance des Marianes ne vient épauler l'effort des fantassins. C'est une empoignade rude, brutale. Les pertes des GI's sont lourdes, chaque point d'appui pris et nettoyé coute du monde, trop de monde.
En dépit de ces durs combats, les 8 divisions US qui se battent pour ce bout d'ile sont encore aptes au combat. L'Etat Major décide de poursuivre les efforts le lendemain.
L'acharnement vaut le coup. Cette fois la défense adverse craque. Peu à peu les points d'appuis sont réduits au silence, le périmètre de l'aérodrome principale tenu.
Au soir du 11 novembre, IWO JIMA EST PRIS !!! (et 900 PV).
Aussitôt les unités alliées sont mises au repos: on va se contenter pour plusieurs jours de pilonner les positions adverses.
Depuis les Marianes, des convois s'organisent, pour amener ravitaillement, unités de Seabees, unités de soutien aérien.
Duex escadrilles de chasse sont dors et déja basées sur l'ile: le 46e FS sur P-38G, et la VMF 322 sur F4U-1D, avec le VP 216 sur Mariner qui patrouille loin au nord, près des cotes japonaises.
Le 13 novembre, parce que les ordre n'avaient pas été changés, arrive l'appui aérien désormais futile sur Iwo, 136 sorties de PB4Y.
Il va falloir désormais développer la base ( je peut gagner encore 400 VP en poussant le développement au max), réduire la garnison (combien de VP à se faire ? 30? 300 ?), et installer une immense base aérienne pour frapper soit le Japon...soit les iles Bonin à 120 miles au nord est d'Iwo : moins stratégiques désormais depuis la capture de Iwo, ces iles représentent cependant ... 450 VP de plus à gratter....
Singint:
Où l'on apprend que la 48e Bde garde Palau; et que le sud d'Okinawa (cible potentielle pour dans 6 mois) à en garnison la 44e Brigade.
SOWEPAC
3 raids dans la semaine, totalisant 36 sorties, permettent de parfaire l'entrainement du 38e RAAF squadron sur Hudson, au détriment de l'aérodrome déserté de Madang en Nouvelle Guinée.
Un peu plus au sud, un petit dot ridicule choque mon sens de l’esthétisme ( notez qu'il y a un autre dot qui me blesse les yeux dans le secteur) : Dobodura.
Cet accroc chromatique est reglé le 9 novembre lorsque le NVGR bataillon s'empare de la place et capture les 2 plantons japonais qui assuraient l'occupation des lieux.
Il y a plus de 550 jours , le Lexington était coulé à la bataille des Louisiades (24-26 avril 1943).
viewtopic.php?f=77&t=13159&start=600
L'industrie américaine a simplement lancé un nouveau porte avion, et à sa mise à l'eau il y a environs 15 jours, l'a baptisé du nom de son illustre prédécesseur.
Ce porte avion de classe Essex a fait le trajet de Frisco (San Francisco pour les béotiens) à Luganville sans aucune aviation à bord: au sortir de la bataille, les résidus des escadrilles embarquées s'étaient déportées en catastrophe vers les bases terrestres locales.
Alors que l'Avatar du Lexington se rapprochait, les débris d'escadrilles se transféraient de leur propre chef au plus près de leur (nouveau) navire d'attache.
Le 11 novembre, le Lexington approche des Nouvelles Hebrides. Le 12 il se dock à Luganville, récupère ses escadrilles, et met le cap sur l'Australie pour compléter son aéronavale et son ravitaillement.
Luganville :
Rabaul :
Ça alors, l'ennemie vient me chercher noise dans les eaux de Nouvelle Bretagne. Mais sans succès : le I-37 a été aperçu en surface la veille par un Catalina. Dans la nuit du 14 novembre, une flottille de Subchasers le prend en chasse, mais sans parvenir à l'épingler.
PHILIPPINES
Sur le flanc Ouest de Luzon,
Tiroir à Chemise n'a pas encore percé.
Tout au long de la semaine, les VMSB-132 et 8e BS poursuivent l'appui-sol sur la péninsule de Bataan lorsque le temps le permet...c'est à dire 2 fois dans la semaine.
Un assaut est lancé le 9 novembre par les 50.000 hommes de Tiroir a Chemises. Grâce à l'affaiblissement très net des défenseurs, les unités alliées bousculent quelques fortins, et réduisent une ligne de fortification.
L'élan était bon, l'Etat Major allié pousse les unités à poursuivre leur effort le lendemain, mais la réduction d'une ligne de défense de plus épuise les troupes, contraintes à l’arrêt.
Lorsque les troupes hétéroclites repartent à l'attaque le 14 novembre, la 47e Nav Gd adverse est réduite à peau de chagrin (0 de puissance). A nouveau une ligne de défense adverse s'effondre...bientôt la victoire sur ce front ?
Le 12 novembre, San Jose atteint le niveau 6 d'aérodrome.
Au sud de Luzon,
Tiroir à Chaussette s'enlisait.
Or, l'envoi de cargos bourrés de ravitaillement, déchargeant au plus pres des lignes s'avère payant.
Aussitôt, le 8 novembre, les blindés australiens repartent à l'assaut dans les plaines au nord de Naga :
L'efficacité de ces assauts blindés reste redoutable et prépare à l'assaut massif du lendemain. Plus de 1200 soldats japonais sont mis HS.
Le 9 novembre, 4 divisions australiennes, renforcé du 102e US RCT, entament les défenses japonaises de Naga.
L'effort se poursuit le 10 novembre, les 50.000 australiens parvenant à réduire encore les lignes de défenses autour de Naga.
Cette fois l'ascendant est pris, la Ist Army du Général Lavarack s'acharne jour après jour à réduire les positions japonaises. A chaque ilot de résistance, les blindés sont appelés pour offrir un appui feu décisif. Si aucune percée ne peut être obtenue, le retrait ennemi s'accentue chaque jour.
Au soir du 14 novembre, le 1st Corps australien (General Cheshire) de la 1st Army s'empare de Naga !!
Les 7 régiments de chars australiens poursuivent l'adversaire, lui mettant l'épée dans les reins, espérant lui tailler des croupières dans les jours qui viennent.
Pour couvrir les opérations de ravitaillement et s'assurer que l'aviation ennemie basée à Manille ne vienne pas gêner les opérations, des raids sont menées sur
Manille.
5 raids dans la semaine totalisent 200 sorties et parviennent à détruire 2 Sonia au sol, mais sans jamais obtenir 100% de destruction.
Au nord,
Tiroir a Cravate évolue aussi en bien, même s'il y a des contretemps, des déceptions....
A l'ouest de Tuguegarao, 193e et 780e Bn blindés US avaient encaissés le 7 novembre une contre attaque déterminée de 2 divisions japonaises.
Le 8 novembre, l'ennemie s'acharne, bien décidé à noyer sous le nombre les bataillons de chars. Mais le Général McClure de la Americal Division franchit en force la Cagayan River, venant renforcer les bataillons de blindés, et se fait appuyer par un fort soutien aérien.
Paysage de la Cagayan vallée :
Profitant du coup d’arrêt imposé aux japonais, le général Gill de la 32e DI glisse sur les flancs ennemis, investissant dans la matinée les collines de Santa Maria Isabel :
Pris de flanc, les unités japonaises flanchent, leur assaut s'interrompt avec de lourdes pertes.
La contre attaque alliée les bouscule loin à l'ouest, jusqu'à la rivière Chico :
La progression vers l'ouest, en direction de Lingayen, est alors lente, 7 miles par jour. Au 14 novembre, le 193e Bn de chars s'est approché des faubourgs de Lingayen, loin en tête du Xe corps, fort de désormais 6 divisions (puisque 3 DI US ont débarqués à Tuguegarao après la bataille).
Au nord, le QG du XIe corps reste scotché à Tuguegarao même par des ZOC tandis que 3 divisions et plusieurs unités se concentrent autour d'Aparri.
Les rizières à proximité immédiate d'Aparri :
Le soutien aérien se fait attendre, la météo jouant des tours, mais finalement plus de 300 sorties sont effectuées entre les 10 et 14 novembre contre les unités japonaises défendant Aparri.
Le 11 novembre, espérant l'emporter en un coup de cuiller à pot contre des unités qui avaient déroutés de Tuguegarao, les troupes US lancent un assaut effréné contre les positions japonaises d'Aparri, réduisant les premières lignes de défense.
Espérant amoindrir les défenses adverses, l'escadre de cuirassés menée par le Massachusetts vient bombarder de nuit les défenseurs.
Mais mauvaise surprise, il y a des batteries côtières qui ouvrent le feu sur mon escadre, et qui mettent à mal 3 destroyer, les incendiant par plusieurs coups au but bien ajustés

.
Les DD Meade, Roe et Lamson et Melvin sont en sale état. Le Melvin n'a au 14 novembre pas rallié Legaspi (port le plus proche) et semble sur le point de couler....
Malgré ce bombardement malheureux, les deux bataillons blindés s'élancent contre les positions ennemies, parvenant à mettre hors de combat plus de 900 hommes.
Le lendemain 14 novembre l'infanterie parvient à réduire les défenses japonais mais en subissant des pertes sévères.
Pendant que se déroule la bataille à Terre, se déroule une bataille
aéronavale.
BATAILLE DE L'ILE BATAAN
Depuis quelques jours, les SB2C Helldivers basés sur les CV US et les Mariners basés à Tuguegarao ont repérés le CA Chokai et le BB Nagato à Takao.
Le 10 novembre au matin, les SB2C Helldivers du Yorktown menés par le Commander Hills prennent la tête de 60 appareils d'attaque et de 30 chasseurs, en direction d'une position située à l'Est de l'ile de Batan. Ils ont la désagréable surprise de rencontrer 60 chasseurs nippons assez agressifs et suffisamment expérimentés pour me donner bien du fil à retordre. 30 appareils japonais tombent en flamme pour 18 des miens: les FM-2 n'ont pas la puissance ou la vitesse suffisante pour tenir tête. Mais les appareils japonais sont en mesure de se faufiler jusqu'à mes bombardiers, en abattant 12 (dont l'appareil de Hills).
Les appareils US plongent alors vers la flotte japonaise. Première cible de choix: le Nagato. Une bombe pulvérise une des pièces secondaires, et 4 autres ricochent sur les superstructures, y boutant le feu. La DCA du cuirassé descend 2 Helldivers.
Le DD Sagiri navigue de concert avec le géant. Une poignée de Helldiver pique sur lui et une bombe crève son pont.
A proximité le grand croiseur Mogami tente lui aussi d'éviter le déluge de bombe mais encaisse un projectile.
Une escadrille d'Avengers, volant bas en altitude, profite de l'éparpillement de la CAP japonaise pour filer droit vers le Nagato. En dépit de l'évolution rapide du cuirassé, une torpille vient le frapper dans le flanc.
Déja une seconde vague se profile, venant du CV Essex, mais il n'y a que 11 Hellcats pour la protéger. Les pilotes de chasse du Essex sont des durs à cuire, qui abattent pas moins de 16 chasseurs nippons. Mais ils ne peuvent empêcher que quelques bombardiers embarqués tombent sous les tirs des avions japonais.
Au ras des flots, les Avengers du Lcdr Taylor se révèlent incapables de toucher les bâtiments japonais zigzaguant à toute vitesse.
Mais les Helldivers parviennent à toucher d'une bombe chacun Mogami, Nagato et Suzuya.
La coordination commence sérieusement à dérailler. 15 B-25 venant de Legaspi évitent de peu la chasse adverse mais ne peuvent lancer aucune attaque sur les navires japonais.
Mais 58 avions d'attaques se retrouvent aux prises avec les chasseurs japonais, qui prélèvent leur tribut, 13 avions américains.
Ceux qui passent le rideau basculent les uns après les autres vers la mer sillonné de cibles mouvantes et qui grossissent à vue d’œil dans leurs viseurs. Le Hatsuyuki encaisse une bombe sur l'étrave, faisant piquer du nez le petit destroyer, qui se redresse sans proue, embarquant des tonnes d'eau. Le Nagano évolue moins vite, il ne peut éviter le projectile de 1000 livres qui pénètre par la cheminée et explose dans les machines.
Le Chokai défouraille au ras des vagues contre les groupes d'Avengers qui filent sur lui à coups de 25 mm rageurs, parvenant à en détruire 2. Mais une torpille le percute de plein fouet et le ralentit aussitôt.
Pendant ce temps, une poignée de Helldivers basés à Tuguegarao s'envole....pour Takao, où ils écrasent un cargo sous les bombes
Et 3 autres avisent un peu plus loin un tanker qu'ils incendient, embrasant sa cargaison de fuel.
Une autre escadrille basée à Tuguegarao, privée d'escorte, se fait massacrer par la CAP japonaise. Le dernier survivant parvient cependant à toucher le Nagato d'une bombe de 1000 livres.
L’après midi voit une dernière vague d'attaque se concentrer sur la flotte adverse. Une trentaine de chasseurs japonais intercepte 30 chasseurs alliés accompagnant près de 70 avions d'attaques. 14 avions japonais tombent, pour 10 chasseurs alliés et 7 avions d'attaque.
Le Agano est touché par une bombe qui démantèle ses tubes lances torpilles bâbord, et une autre crève ses superstructures.
Le Hayashio est lui aussi touché d'une bombe.
La journée à couté cher à l'aéronavale US : 81 appareils perdus
Coté japonais 60 avions détruits.
Cherchant à amoindrir la CAP japonaise le lendemain 11 novembre, un raid sur Takao est prévu.
Mais pour ouvrir la voie, un sweep du VF-17 s'élance, sûr de lui. Trop sur. Les 19 Corsairs se font surprendre par une CAP de 36 chasseurs japonais. 6 Corsairs sont perdus, pour 4 appareils japonais.

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Malheureusement les B-24 de Legaspi ne décollent pas ce jour là...
En revanche la flotte US a glissée 120 miles au nord, espérant être en mesure d'achever la flotte ennemie.
98 appareils de tout type viennent se cogner à la CAP de 30 chasseurs japonais. Cette fois la partie n'est pas la même que la veille: les F4U qui couvraient la flotte participent à la curée. 5 chasseurs alliés sont détruits pour 20 japonais.
Mais les 60 avions d'attaque....écrasent 6 cargos et un escorteur

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Enfin les appareils de Tuguegarao interviennent. Il n'y a plus que 16 avions d'attaque, mais l'escorte écrase la CAP japonaise.
Le Chokai est touché d'une bombe qui ricoche sur son blindage, le Suzuya également, une bombe éclatant sans dégâts majeurs sur une tourelle. Le Harusame est touché aussi. Mais Mikuma et Nagato ne sont pas touchés.
Une troisième vague vise le Agano qui a désormais mauvaise allure, avec plusieurs batteries détruites et de longs filets de fumée s'échappant par toutes les écoutilles.
Une série d'attaques désorganisées coute à l'adversaire 7 chasseurs, et le matraquage de 2 destroyers, en mauvaise posture.
Le bilan de 2 jours de combat est...assez maigre : un destroyer, un escorteur et 2 cargos....
Dans la nuit du 12 novembre, le Mikuma, réfugié à Taipei, heurte une mine hollandaise...
Veillant les abords de Taipei, espérant trouver une proie après les 2 jours de bataille , le Guardfish intercepte le DD Shiranuhi, mais l'agile destroyer évite les torpilles. A proximité le PC Ch 6 se met en chasse. En fuite, le Guardfish tire en catastrophe mais ne parvient pas à le toucher.
A Takao même, le 407e FBG mène un sweep sans rencontrer la moindre opposition. Dans la foulée déboule en force le raid qui aurait du frapper la veille. 283 B-24 écrasent l'aérodrome, détruisent 15 avions au sol et font plus de dégâts en un seul raid que je n'ai jamais vu: 415 runway hits !
Alors même que l'aérodrome est écrasé, une formation s'abat sur les cotes et écrase 4 cargos, qui coulent en fin de journée.
A proximité de l'ile de Bataan, un escorteur japonais a traqué un sous marin US trop près de mon aviation. Le PG Saiko coule le lendemain.
Singint:
Pendant des semaines, mes écoutes radiophoniques ne ramenaient plus rien (la forteresse de Tokyo située à Tokyo, ou bien un signal radio en provenance...de Nouméa, des trucs inutiles).
Voila qu'en quelques jours elles me font remonter des infos utiles.
Ainsi j'apprends les défenses de Taipei et Taichu. Je compte déjà 2 divisions et une brigade sur Formose....faut il en compter le triple ??
Au passage notez la 31e bde à Brunei, et la 13e DI a Hong Kong.
JAPON
Les nuages immaculées s'étalent en formes molles, créant un relief doux avec ses collines et ses vallées blanches écrues, qui s'imprime sur le relief lointain du sol. Dans les habitacles, le ronron sourd et puissant des moteurs berce les équipages.
Il faut s'éveiller de sa torpeur: au milieu de ce grand vide blanc diffus, il y a une trajectoire à calculer. Les bancs de nuages, ici, se déchirent, s'étirent, laissant apparaitre une étendue gris vert et quelques points remarquables : le sol du Japon.
Dans un sifflement strident, les bombes de 220 B-29 dégringolent au milieu des formes éthérées et vaporeuses, s'y fondent et disparaissent, tandis que les appareils allégés bondissent d'un coup vers le haut . Quelques instants plus tard, des vagues concentriques secouent les nuages, tels des ronds dans l'eau sur un étang: l'onde de choc des bombes qui éclatent, sur leurs cibles ou pas, ravageant le paysage....
Le lendemain 12 novembre, les équipages des Superfortress venant de Chine n'ont pas un vol aussi tranquille.
Arrivé sur zone au dessus du grand port de Nagasaki, l'immense formation se retrouve emmêlé avec des grappes d'appareils ennemis qui s'approchent, s'éloignent, virent, évoluent, autour des gros Boeing qui se doivent de garder une trajectoire rectiligne et fixe.
Au milieu des traçantes qui strient le ciel d'éclats lumineux, des bimoteurs viennent à portée de tir des B-29, leur nez ourlé de feu lorsqu'ils actionnent leurs canons.
De chaque coté, les carlingues se trouent et se déchirent sous les impacts, les empennages volent en miette, les nacelles de moteur s’enflamment. Il y a des pertes de chaque coté, car les B-29 sont lourdement armés.
Si 3 B-29 tombent dans le chaos de l'affrontement, il y en a 12 fois plus qui sont touchés à des degrés divers. De ces 37, un tiers, trop durement touchés, ne rentreront pas....La défense du ciel japonais commence à s'organiser, cela coute cher. Néanmoins le raid reste positif, avec 74 VP marqués ( 37 hits).
CHINE
On s'occupe...un peu.
Ainsi, on bombarde Hanoi le 9 novembre, pour des résultats.....insignifiants.
SUD EST ASIATIQUE
Suite à la retraite de la 24e DI japonaise devant Pisanuloke, mes troupes se sont mises en route à leur tour, pour poursuivre l'ennemi.
Mais celui ci progresse bien plus vite vers le nord-est, laissant de petits groupes mener des actions retardatrices contres mes troupes.
On voit les 45e et 8e Bde en tête, qui progressent vers le haut Mékong:
paysages du haut Mékong :
L'aviation basée à Rangoon et à Moulmein, maintenant épaulée par les B-25 chinois basés à Yunan, poursuit un harcèlement quasi quotidien.
A l'ouest de Hué les forces japonaises sont venues entraver mon ravitaillement des unités qui campent devant la ville.
L'aviation alliée effectue quelques bombardements pour assouplir les défenses adverses en attendant que des troupes se concentrent pour refouler l'adversaire.
Déja le 12 novembre, le 475e US RCT est venu renforcer mon ordre de bataille, mais l'ennemi lui aussi a renforcé son dispositif de la 1st Bde
Le paysage local :
Sur l'axe Saigon-Camranh l'ennemi a reculé, mais il n'y a pas de poursuite organisé de mon coté: 6 divisions indiennes, 4 brigades, 3 divisions chinoises, de l'artillerie et 3 brigades blindées se reposent dans l'immense base de Saigon. D'ici une semaine ou deux, on sautera à la gorge de Camranh, sauf si l'ennemi parvient à romper le cordon ombilical reliant Pnom Penh à Hue par les hauts plateaux, et dans ce cas il faudra s'ouvrir la voie par la cote pour secourir mes unités coincés devant Hue.
Vue aérienne de Saigon dans les années 30 :
Le 13 novembre, Saigon atteint les nv 6 d'aérodrome et de port, soit....75 VP de plus juste à la force de mes unités de construction.
D'ici 15 jours une opération Amphibie sera menée depuis Saigon.
En blanc, les opérations et axes de poussées prévues. En jaune les hypothétiques futurs axes.
