cAARnage dans le Pacifique
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- Serenissimus augustus a Deo coronatus magnus pacificus imperator
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Re: cAARnage dans le Pacifique
Les 2 appareils se valent, meme si ma preference va pour le P47 Thunderbolt...
Maintenant il faut savoiur quelle type de mission tu veux confier a l escadrille
Si il s'agit essentiellement de missions defensives et d interception de raid ennemis, le P47 sera meilleur avec sa puissance de feu
Mais si tu veiux mener des missions offensives avec des sweeps au dessus des bases ennemies et/ou assurer l'escorte de bombardiers, le P51 sera plus utile avec son long rayon d action.
Maintenant il faut savoiur quelle type de mission tu veux confier a l escadrille
Si il s'agit essentiellement de missions defensives et d interception de raid ennemis, le P47 sera meilleur avec sa puissance de feu
Mais si tu veiux mener des missions offensives avec des sweeps au dessus des bases ennemies et/ou assurer l'escorte de bombardiers, le P51 sera plus utile avec son long rayon d action.
The King Rocks Da Place !!
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
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Re: cAARnage dans le Pacifique
Ca va bien ! L'été se termine du coup je rattrape mon retard sur les AAR, et il y en a de la lecture ! ( que de bonne qualité bien sur) !!gladiatt a écrit :C'est noté BartiBartimeus a écrit :Oui !![]()
Ca va toi ?![]()
Olives et Paix
Re: cAARnage dans le Pacifique
8 AU 14 NOVEMBRE 1944
Une longue descente aux enfers pour le Japon, mais pas une sinécure pour les alliés !
NOPAC
Le 8 novembre, un sweep est lancé sur Paramushiro, toujours par les P-38J du 18e FS. 22 Lightning affrontent une vingtaine d'appareils japonais. Le résultat est excellent, un seul P-38 tombe sous les coups japonais, pour 8 appareils adverses.

Un nouveau sweep est mené le 12 novembre, contre une défense très amoindrie. 4 des 13 appareils ennemis sont détruits.
La surprise tactique que le japonais avait orchestré en déployant une escadrille de Tony a fini par se retourner contre lui, ses effectifs ont étés peu à peu décimés.

CENTPAC
Silent Service. Des victoires et des pertes.
Le 8 novembre, les escorteurs japonais nettoient des mines à Tainan.

Le 8 novembre, le Bang envoie par le fond un dragueur japonais au sud de Tokyo.

Le lendemain, le Bang touche une canonnière d'une torpille.

Le 10 novembre, le Templar, qui patrouille au nord de Brunei, s'attaque à un pétrolier chargé de pétrole brut. Sous l'impact d'une torpille, la cargaison part en flammes qui se reflètent sur les eaux opaques de la mer de chine. L'escorteur du pétrolier se rapprochant, le Templar lâche une salve dans sa direction, sans toutefois parvenir à le toucher.

A Taipei le Narwhal ne parvient pas à détruire le PC Ch 6, sa torpille n'explosant pas.

Au sud est d'Ominato, le Thresher a le même problème, lorsqu'il attaque le AK Florida Maru.

A proximité d'Ominato le cap Shiriyazaki :

Le 10 novembre au sud de Tokyo le Guavina coule un patrouilleur.

Le 11 novembre le Templar continue à patrouiller à proximité de Brunei, qui abrite une activité bien supérieure à ce que je pensais.
Il retrouve sa proie de la veille, et l’achève d'une torpille.

Le même jour au nord de Tori Shima, le Roncador touche un patrouilleur d'une torpille.
Et à proximité de Taipei, le O-20 fait de même avec le PC Kanju qui encaisse également une torpille.
Le 13 novembre, à l'ouest de Tainan, le Croaker s'en prend à un groupe de canonnières japonaises. Il parvient à toucher le PC Wakamya de 2 anguilles, qui condamne le petit navire. Mais à proximité du Wakamya rode le redoutable PC Fukue, un navire qui a, à de nombreuses reprises, endommagés ou même coulé des submersibles alliés.
La réplique du Fukue est sans pitié: le long grenadage qui s'ensuit déchire le Croaker, qui sombre à proximité de sa victime.

Au sud de Tokyo le Bang, toujours en patrouille, parvient à toucher le PG Hakkai Maru d'une torpille. Cependant, le reste de la flottille de patrouilleurs réplique en endommageant gravement le submersible.

Le 14 novembre, au nord de Brunei, le Skipjack à pris la relève du Templar. Dans ses optiques défilent une petite escadre de 3 navires.
Dissimulé par l'obscurité, il se rapproche de sa première proie, qu'il espère foudroyer par surprise. Le Tanker Ogura encaisse une torpille et prend feu. Aux reflets sanguinaires dansants sur les vagues s'ajoutent le fracas des détonations des grenades tirées par l'escorteur qui réagit. Mais le Skipjack parvient à déjouer le MSW, et s'attaque au Tk Jinei qu'il touche d'une torpille. Déception, aucun navire ne coule.

A Taipei le Blackfin a repéré le PC Ch 6 (voir aussi le front des Philippines entre les 10 et 12 novembre pour relier l'activité du Silent Service ). Cet escorteur qui a si souvent déjoué les attaques alliées n'échappe pas au Blackfin: une torpille met fin à sa carrière.

Le naufrage du PC Ch6 attire d'autres navires japonais de lutte anti sous marine sur zone. Traqué toute la journée, le Blackfin se rebiffe. Une torpille vient secouer durement le DD Takanami.

Deux barges sont coulées entre Tokyo et Tori Shima dans la semaine.

Marshalls.
L'atoll de Kwajalein est encore harcelé, afin si possible d'entrainer quelques escadrilles basées à Bikini. Par ailleurs on espère détruire suffisamment de supply dans la base adverse pour réduire au silence les batteries de DCA, qui me causent encore des pertes.

Des barges continuent de naviguer à proximité de l'atoll, l'une d'elle est coulé par un Coronado de patrouille le 8 novembre.

Iwo
L'Etat Major Japonais sent il la défaite poindre à l'horizon ? Veut il évacuer quelques fragments dérisoires de sa garnison de Iwo Jima ?
Toujours est-il qu'un Emily (un seul) est intercepté par ma CAP le 8 novembre alors qu'il essaye de transporter depuis ou jusqu'à Iwo.

Le 9 novembre, une escadre de cuirassés américains vient bombarder l'ile au petit matin, et parvient à mettre hors de combat 2800 hommes à l'adversaire.

L'appui aérien du jour se fait attendre, en vain.
Les unités blindés s'élancent sur les positions adverses, et parviennent à mettre de nombreux adversaires hors de combat.

Et alors que le soleil se couche, à nouveau mes patrouilles aériennes interceptent des appareils de transports qui s'approchent de l'ile.
5 Topsy sont abattus. Il n'y aura plus de tentative japonaise de cet acabit.

Dans la nuit du 10 novembre, l'escadre "tandem" de cuirassés vient relever celle de la veille pour pilonner Iwo Jima de ses pièces lourdes. Le résultat est moins bon que la veille, ce sont pourtant 900 hommes mis hors de combat.

Lorsque les fantassins sortent de leurs trous pour progresser vers les lignes ennemis, le vacarme devient assourdissant: tir permanent des batteries d'artillerie de chaque camp, craquement des mortiers, staccato des mitrailleuses, sable noir de l'ile griffé par les impacts, coups de pelle energiques des GI's cherchant à se creuser un abri apres un bond, éclatement des grenades, rugissement des lance-flammes venant lécher les fortins ennemis. Ne manque que le vrombissement des avions, aucun appui aérien en provenance des Marianes ne vient épauler l'effort des fantassins. C'est une empoignade rude, brutale. Les pertes des GI's sont lourdes, chaque point d'appui pris et nettoyé coute du monde, trop de monde.

En dépit de ces durs combats, les 8 divisions US qui se battent pour ce bout d'ile sont encore aptes au combat. L'Etat Major décide de poursuivre les efforts le lendemain.
L'acharnement vaut le coup. Cette fois la défense adverse craque. Peu à peu les points d'appuis sont réduits au silence, le périmètre de l'aérodrome principale tenu.
Au soir du 11 novembre, IWO JIMA EST PRIS !!! (et 900 PV).

Aussitôt les unités alliées sont mises au repos: on va se contenter pour plusieurs jours de pilonner les positions adverses.
Depuis les Marianes, des convois s'organisent, pour amener ravitaillement, unités de Seabees, unités de soutien aérien.
Duex escadrilles de chasse sont dors et déja basées sur l'ile: le 46e FS sur P-38G, et la VMF 322 sur F4U-1D, avec le VP 216 sur Mariner qui patrouille loin au nord, près des cotes japonaises.
Le 13 novembre, parce que les ordre n'avaient pas été changés, arrive l'appui aérien désormais futile sur Iwo, 136 sorties de PB4Y.

Il va falloir désormais développer la base ( je peut gagner encore 400 VP en poussant le développement au max), réduire la garnison (combien de VP à se faire ? 30? 300 ?), et installer une immense base aérienne pour frapper soit le Japon...soit les iles Bonin à 120 miles au nord est d'Iwo : moins stratégiques désormais depuis la capture de Iwo, ces iles représentent cependant ... 450 VP de plus à gratter....
Singint:
Où l'on apprend que la 48e Bde garde Palau; et que le sud d'Okinawa (cible potentielle pour dans 6 mois) à en garnison la 44e Brigade.

SOWEPAC
3 raids dans la semaine, totalisant 36 sorties, permettent de parfaire l'entrainement du 38e RAAF squadron sur Hudson, au détriment de l'aérodrome déserté de Madang en Nouvelle Guinée.

Un peu plus au sud, un petit dot ridicule choque mon sens de l’esthétisme ( notez qu'il y a un autre dot qui me blesse les yeux dans le secteur) : Dobodura.

Cet accroc chromatique est reglé le 9 novembre lorsque le NVGR bataillon s'empare de la place et capture les 2 plantons japonais qui assuraient l'occupation des lieux.

Il y a plus de 550 jours , le Lexington était coulé à la bataille des Louisiades (24-26 avril 1943).
viewtopic.php?f=77&t=13159&start=600
L'industrie américaine a simplement lancé un nouveau porte avion, et à sa mise à l'eau il y a environs 15 jours, l'a baptisé du nom de son illustre prédécesseur.
Ce porte avion de classe Essex a fait le trajet de Frisco (San Francisco pour les béotiens) à Luganville sans aucune aviation à bord: au sortir de la bataille, les résidus des escadrilles embarquées s'étaient déportées en catastrophe vers les bases terrestres locales.
Alors que l'Avatar du Lexington se rapprochait, les débris d'escadrilles se transféraient de leur propre chef au plus près de leur (nouveau) navire d'attache.
Le 11 novembre, le Lexington approche des Nouvelles Hebrides. Le 12 il se dock à Luganville, récupère ses escadrilles, et met le cap sur l'Australie pour compléter son aéronavale et son ravitaillement.

Luganville :

Rabaul :
Ça alors, l'ennemie vient me chercher noise dans les eaux de Nouvelle Bretagne. Mais sans succès : le I-37 a été aperçu en surface la veille par un Catalina. Dans la nuit du 14 novembre, une flottille de Subchasers le prend en chasse, mais sans parvenir à l'épingler.
PHILIPPINES
Sur le flanc Ouest de Luzon, Tiroir à Chemise n'a pas encore percé.
Tout au long de la semaine, les VMSB-132 et 8e BS poursuivent l'appui-sol sur la péninsule de Bataan lorsque le temps le permet...c'est à dire 2 fois dans la semaine.

Un assaut est lancé le 9 novembre par les 50.000 hommes de Tiroir a Chemises. Grâce à l'affaiblissement très net des défenseurs, les unités alliées bousculent quelques fortins, et réduisent une ligne de fortification.

L'élan était bon, l'Etat Major allié pousse les unités à poursuivre leur effort le lendemain, mais la réduction d'une ligne de défense de plus épuise les troupes, contraintes à l’arrêt.

Lorsque les troupes hétéroclites repartent à l'attaque le 14 novembre, la 47e Nav Gd adverse est réduite à peau de chagrin (0 de puissance). A nouveau une ligne de défense adverse s'effondre...bientôt la victoire sur ce front ?

Le 12 novembre, San Jose atteint le niveau 6 d'aérodrome.

Au sud de Luzon, Tiroir à Chaussette s'enlisait.
Or, l'envoi de cargos bourrés de ravitaillement, déchargeant au plus pres des lignes s'avère payant.

Aussitôt, le 8 novembre, les blindés australiens repartent à l'assaut dans les plaines au nord de Naga :

L'efficacité de ces assauts blindés reste redoutable et prépare à l'assaut massif du lendemain. Plus de 1200 soldats japonais sont mis HS.

Le 9 novembre, 4 divisions australiennes, renforcé du 102e US RCT, entament les défenses japonaises de Naga.

L'effort se poursuit le 10 novembre, les 50.000 australiens parvenant à réduire encore les lignes de défenses autour de Naga.

Cette fois l'ascendant est pris, la Ist Army du Général Lavarack s'acharne jour après jour à réduire les positions japonaises. A chaque ilot de résistance, les blindés sont appelés pour offrir un appui feu décisif. Si aucune percée ne peut être obtenue, le retrait ennemi s'accentue chaque jour.
Au soir du 14 novembre, le 1st Corps australien (General Cheshire) de la 1st Army s'empare de Naga !!

Les 7 régiments de chars australiens poursuivent l'adversaire, lui mettant l'épée dans les reins, espérant lui tailler des croupières dans les jours qui viennent.

Pour couvrir les opérations de ravitaillement et s'assurer que l'aviation ennemie basée à Manille ne vienne pas gêner les opérations, des raids sont menées sur Manille.
5 raids dans la semaine totalisent 200 sorties et parviennent à détruire 2 Sonia au sol, mais sans jamais obtenir 100% de destruction.

Au nord, Tiroir a Cravate évolue aussi en bien, même s'il y a des contretemps, des déceptions....
A l'ouest de Tuguegarao, 193e et 780e Bn blindés US avaient encaissés le 7 novembre une contre attaque déterminée de 2 divisions japonaises.
Le 8 novembre, l'ennemie s'acharne, bien décidé à noyer sous le nombre les bataillons de chars. Mais le Général McClure de la Americal Division franchit en force la Cagayan River, venant renforcer les bataillons de blindés, et se fait appuyer par un fort soutien aérien.

Paysage de la Cagayan vallée :

Profitant du coup d’arrêt imposé aux japonais, le général Gill de la 32e DI glisse sur les flancs ennemis, investissant dans la matinée les collines de Santa Maria Isabel :


Pris de flanc, les unités japonaises flanchent, leur assaut s'interrompt avec de lourdes pertes.

La contre attaque alliée les bouscule loin à l'ouest, jusqu'à la rivière Chico :


La progression vers l'ouest, en direction de Lingayen, est alors lente, 7 miles par jour. Au 14 novembre, le 193e Bn de chars s'est approché des faubourgs de Lingayen, loin en tête du Xe corps, fort de désormais 6 divisions (puisque 3 DI US ont débarqués à Tuguegarao après la bataille).
Au nord, le QG du XIe corps reste scotché à Tuguegarao même par des ZOC tandis que 3 divisions et plusieurs unités se concentrent autour d'Aparri.
Les rizières à proximité immédiate d'Aparri :

Le soutien aérien se fait attendre, la météo jouant des tours, mais finalement plus de 300 sorties sont effectuées entre les 10 et 14 novembre contre les unités japonaises défendant Aparri.

Le 11 novembre, espérant l'emporter en un coup de cuiller à pot contre des unités qui avaient déroutés de Tuguegarao, les troupes US lancent un assaut effréné contre les positions japonaises d'Aparri, réduisant les premières lignes de défense.

Espérant amoindrir les défenses adverses, l'escadre de cuirassés menée par le Massachusetts vient bombarder de nuit les défenseurs.
Mais mauvaise surprise, il y a des batteries côtières qui ouvrent le feu sur mon escadre, et qui mettent à mal 3 destroyer, les incendiant par plusieurs coups au but bien ajustés
.

Les DD Meade, Roe et Lamson et Melvin sont en sale état. Le Melvin n'a au 14 novembre pas rallié Legaspi (port le plus proche) et semble sur le point de couler....

Malgré ce bombardement malheureux, les deux bataillons blindés s'élancent contre les positions ennemies, parvenant à mettre hors de combat plus de 900 hommes.

Le lendemain 14 novembre l'infanterie parvient à réduire les défenses japonais mais en subissant des pertes sévères.

Pendant que se déroule la bataille à Terre, se déroule une bataille aéronavale.
BATAILLE DE L'ILE BATAAN
Depuis quelques jours, les SB2C Helldivers basés sur les CV US et les Mariners basés à Tuguegarao ont repérés le CA Chokai et le BB Nagato à Takao.
Le 10 novembre au matin, les SB2C Helldivers du Yorktown menés par le Commander Hills prennent la tête de 60 appareils d'attaque et de 30 chasseurs, en direction d'une position située à l'Est de l'ile de Batan. Ils ont la désagréable surprise de rencontrer 60 chasseurs nippons assez agressifs et suffisamment expérimentés pour me donner bien du fil à retordre. 30 appareils japonais tombent en flamme pour 18 des miens: les FM-2 n'ont pas la puissance ou la vitesse suffisante pour tenir tête. Mais les appareils japonais sont en mesure de se faufiler jusqu'à mes bombardiers, en abattant 12 (dont l'appareil de Hills).
Les appareils US plongent alors vers la flotte japonaise. Première cible de choix: le Nagato. Une bombe pulvérise une des pièces secondaires, et 4 autres ricochent sur les superstructures, y boutant le feu. La DCA du cuirassé descend 2 Helldivers.
Le DD Sagiri navigue de concert avec le géant. Une poignée de Helldiver pique sur lui et une bombe crève son pont.
A proximité le grand croiseur Mogami tente lui aussi d'éviter le déluge de bombe mais encaisse un projectile.

Une escadrille d'Avengers, volant bas en altitude, profite de l'éparpillement de la CAP japonaise pour filer droit vers le Nagato. En dépit de l'évolution rapide du cuirassé, une torpille vient le frapper dans le flanc.
Déja une seconde vague se profile, venant du CV Essex, mais il n'y a que 11 Hellcats pour la protéger. Les pilotes de chasse du Essex sont des durs à cuire, qui abattent pas moins de 16 chasseurs nippons. Mais ils ne peuvent empêcher que quelques bombardiers embarqués tombent sous les tirs des avions japonais.
Au ras des flots, les Avengers du Lcdr Taylor se révèlent incapables de toucher les bâtiments japonais zigzaguant à toute vitesse.
Mais les Helldivers parviennent à toucher d'une bombe chacun Mogami, Nagato et Suzuya.
La coordination commence sérieusement à dérailler. 15 B-25 venant de Legaspi évitent de peu la chasse adverse mais ne peuvent lancer aucune attaque sur les navires japonais.
Mais 58 avions d'attaques se retrouvent aux prises avec les chasseurs japonais, qui prélèvent leur tribut, 13 avions américains.
Ceux qui passent le rideau basculent les uns après les autres vers la mer sillonné de cibles mouvantes et qui grossissent à vue d’œil dans leurs viseurs. Le Hatsuyuki encaisse une bombe sur l'étrave, faisant piquer du nez le petit destroyer, qui se redresse sans proue, embarquant des tonnes d'eau. Le Nagano évolue moins vite, il ne peut éviter le projectile de 1000 livres qui pénètre par la cheminée et explose dans les machines.
Le Chokai défouraille au ras des vagues contre les groupes d'Avengers qui filent sur lui à coups de 25 mm rageurs, parvenant à en détruire 2. Mais une torpille le percute de plein fouet et le ralentit aussitôt.

Pendant ce temps, une poignée de Helldivers basés à Tuguegarao s'envole....pour Takao, où ils écrasent un cargo sous les bombes

Et 3 autres avisent un peu plus loin un tanker qu'ils incendient, embrasant sa cargaison de fuel.

Une autre escadrille basée à Tuguegarao, privée d'escorte, se fait massacrer par la CAP japonaise. Le dernier survivant parvient cependant à toucher le Nagato d'une bombe de 1000 livres.

L’après midi voit une dernière vague d'attaque se concentrer sur la flotte adverse. Une trentaine de chasseurs japonais intercepte 30 chasseurs alliés accompagnant près de 70 avions d'attaques. 14 avions japonais tombent, pour 10 chasseurs alliés et 7 avions d'attaque.
Le Agano est touché par une bombe qui démantèle ses tubes lances torpilles bâbord, et une autre crève ses superstructures.
Le Hayashio est lui aussi touché d'une bombe.

La journée à couté cher à l'aéronavale US : 81 appareils perdus
Coté japonais 60 avions détruits.
Cherchant à amoindrir la CAP japonaise le lendemain 11 novembre, un raid sur Takao est prévu.
Mais pour ouvrir la voie, un sweep du VF-17 s'élance, sûr de lui. Trop sur. Les 19 Corsairs se font surprendre par une CAP de 36 chasseurs japonais. 6 Corsairs sont perdus, pour 4 appareils japonais.
.
Malheureusement les B-24 de Legaspi ne décollent pas ce jour là...
En revanche la flotte US a glissée 120 miles au nord, espérant être en mesure d'achever la flotte ennemie.
98 appareils de tout type viennent se cogner à la CAP de 30 chasseurs japonais. Cette fois la partie n'est pas la même que la veille: les F4U qui couvraient la flotte participent à la curée. 5 chasseurs alliés sont détruits pour 20 japonais.
Mais les 60 avions d'attaque....écrasent 6 cargos et un escorteur
.

Enfin les appareils de Tuguegarao interviennent. Il n'y a plus que 16 avions d'attaque, mais l'escorte écrase la CAP japonaise.
Le Chokai est touché d'une bombe qui ricoche sur son blindage, le Suzuya également, une bombe éclatant sans dégâts majeurs sur une tourelle. Le Harusame est touché aussi. Mais Mikuma et Nagato ne sont pas touchés.

Une troisième vague vise le Agano qui a désormais mauvaise allure, avec plusieurs batteries détruites et de longs filets de fumée s'échappant par toutes les écoutilles.

Une série d'attaques désorganisées coute à l'adversaire 7 chasseurs, et le matraquage de 2 destroyers, en mauvaise posture.

Le bilan de 2 jours de combat est...assez maigre : un destroyer, un escorteur et 2 cargos....

Dans la nuit du 12 novembre, le Mikuma, réfugié à Taipei, heurte une mine hollandaise...

Veillant les abords de Taipei, espérant trouver une proie après les 2 jours de bataille , le Guardfish intercepte le DD Shiranuhi, mais l'agile destroyer évite les torpilles. A proximité le PC Ch 6 se met en chasse. En fuite, le Guardfish tire en catastrophe mais ne parvient pas à le toucher.

A Takao même, le 407e FBG mène un sweep sans rencontrer la moindre opposition. Dans la foulée déboule en force le raid qui aurait du frapper la veille. 283 B-24 écrasent l'aérodrome, détruisent 15 avions au sol et font plus de dégâts en un seul raid que je n'ai jamais vu: 415 runway hits !
Alors même que l'aérodrome est écrasé, une formation s'abat sur les cotes et écrase 4 cargos, qui coulent en fin de journée.

A proximité de l'ile de Bataan, un escorteur japonais a traqué un sous marin US trop près de mon aviation. Le PG Saiko coule le lendemain.

Singint:
Pendant des semaines, mes écoutes radiophoniques ne ramenaient plus rien (la forteresse de Tokyo située à Tokyo, ou bien un signal radio en provenance...de Nouméa, des trucs inutiles).
Voila qu'en quelques jours elles me font remonter des infos utiles.
Ainsi j'apprends les défenses de Taipei et Taichu. Je compte déjà 2 divisions et une brigade sur Formose....faut il en compter le triple ??


Au passage notez la 31e bde à Brunei, et la 13e DI a Hong Kong.
JAPON
Les nuages immaculées s'étalent en formes molles, créant un relief doux avec ses collines et ses vallées blanches écrues, qui s'imprime sur le relief lointain du sol. Dans les habitacles, le ronron sourd et puissant des moteurs berce les équipages.
Il faut s'éveiller de sa torpeur: au milieu de ce grand vide blanc diffus, il y a une trajectoire à calculer. Les bancs de nuages, ici, se déchirent, s'étirent, laissant apparaitre une étendue gris vert et quelques points remarquables : le sol du Japon.
Dans un sifflement strident, les bombes de 220 B-29 dégringolent au milieu des formes éthérées et vaporeuses, s'y fondent et disparaissent, tandis que les appareils allégés bondissent d'un coup vers le haut . Quelques instants plus tard, des vagues concentriques secouent les nuages, tels des ronds dans l'eau sur un étang: l'onde de choc des bombes qui éclatent, sur leurs cibles ou pas, ravageant le paysage....

Le lendemain 12 novembre, les équipages des Superfortress venant de Chine n'ont pas un vol aussi tranquille.
Arrivé sur zone au dessus du grand port de Nagasaki, l'immense formation se retrouve emmêlé avec des grappes d'appareils ennemis qui s'approchent, s'éloignent, virent, évoluent, autour des gros Boeing qui se doivent de garder une trajectoire rectiligne et fixe.
Au milieu des traçantes qui strient le ciel d'éclats lumineux, des bimoteurs viennent à portée de tir des B-29, leur nez ourlé de feu lorsqu'ils actionnent leurs canons.
De chaque coté, les carlingues se trouent et se déchirent sous les impacts, les empennages volent en miette, les nacelles de moteur s’enflamment. Il y a des pertes de chaque coté, car les B-29 sont lourdement armés.
Si 3 B-29 tombent dans le chaos de l'affrontement, il y en a 12 fois plus qui sont touchés à des degrés divers. De ces 37, un tiers, trop durement touchés, ne rentreront pas....La défense du ciel japonais commence à s'organiser, cela coute cher. Néanmoins le raid reste positif, avec 74 VP marqués ( 37 hits).

CHINE
On s'occupe...un peu.
Ainsi, on bombarde Hanoi le 9 novembre, pour des résultats.....insignifiants.

SUD EST ASIATIQUE
Suite à la retraite de la 24e DI japonaise devant Pisanuloke, mes troupes se sont mises en route à leur tour, pour poursuivre l'ennemi.
Mais celui ci progresse bien plus vite vers le nord-est, laissant de petits groupes mener des actions retardatrices contres mes troupes.
On voit les 45e et 8e Bde en tête, qui progressent vers le haut Mékong:

paysages du haut Mékong :

L'aviation basée à Rangoon et à Moulmein, maintenant épaulée par les B-25 chinois basés à Yunan, poursuit un harcèlement quasi quotidien.

A l'ouest de Hué les forces japonaises sont venues entraver mon ravitaillement des unités qui campent devant la ville.
L'aviation alliée effectue quelques bombardements pour assouplir les défenses adverses en attendant que des troupes se concentrent pour refouler l'adversaire.

Déja le 12 novembre, le 475e US RCT est venu renforcer mon ordre de bataille, mais l'ennemi lui aussi a renforcé son dispositif de la 1st Bde

Le paysage local :

Sur l'axe Saigon-Camranh l'ennemi a reculé, mais il n'y a pas de poursuite organisé de mon coté: 6 divisions indiennes, 4 brigades, 3 divisions chinoises, de l'artillerie et 3 brigades blindées se reposent dans l'immense base de Saigon. D'ici une semaine ou deux, on sautera à la gorge de Camranh, sauf si l'ennemi parvient à romper le cordon ombilical reliant Pnom Penh à Hue par les hauts plateaux, et dans ce cas il faudra s'ouvrir la voie par la cote pour secourir mes unités coincés devant Hue.
Vue aérienne de Saigon dans les années 30 :

Le 13 novembre, Saigon atteint les nv 6 d'aérodrome et de port, soit....75 VP de plus juste à la force de mes unités de construction.

D'ici 15 jours une opération Amphibie sera menée depuis Saigon.
En blanc, les opérations et axes de poussées prévues. En jaune les hypothétiques futurs axes.

Une longue descente aux enfers pour le Japon, mais pas une sinécure pour les alliés !
NOPAC
Le 8 novembre, un sweep est lancé sur Paramushiro, toujours par les P-38J du 18e FS. 22 Lightning affrontent une vingtaine d'appareils japonais. Le résultat est excellent, un seul P-38 tombe sous les coups japonais, pour 8 appareils adverses.

Un nouveau sweep est mené le 12 novembre, contre une défense très amoindrie. 4 des 13 appareils ennemis sont détruits.
La surprise tactique que le japonais avait orchestré en déployant une escadrille de Tony a fini par se retourner contre lui, ses effectifs ont étés peu à peu décimés.

CENTPAC
Silent Service. Des victoires et des pertes.
Le 8 novembre, les escorteurs japonais nettoient des mines à Tainan.

Le 8 novembre, le Bang envoie par le fond un dragueur japonais au sud de Tokyo.

Le lendemain, le Bang touche une canonnière d'une torpille.

Le 10 novembre, le Templar, qui patrouille au nord de Brunei, s'attaque à un pétrolier chargé de pétrole brut. Sous l'impact d'une torpille, la cargaison part en flammes qui se reflètent sur les eaux opaques de la mer de chine. L'escorteur du pétrolier se rapprochant, le Templar lâche une salve dans sa direction, sans toutefois parvenir à le toucher.

A Taipei le Narwhal ne parvient pas à détruire le PC Ch 6, sa torpille n'explosant pas.

Au sud est d'Ominato, le Thresher a le même problème, lorsqu'il attaque le AK Florida Maru.

A proximité d'Ominato le cap Shiriyazaki :

Le 10 novembre au sud de Tokyo le Guavina coule un patrouilleur.

Le 11 novembre le Templar continue à patrouiller à proximité de Brunei, qui abrite une activité bien supérieure à ce que je pensais.
Il retrouve sa proie de la veille, et l’achève d'une torpille.

Le même jour au nord de Tori Shima, le Roncador touche un patrouilleur d'une torpille.
Et à proximité de Taipei, le O-20 fait de même avec le PC Kanju qui encaisse également une torpille.
Le 13 novembre, à l'ouest de Tainan, le Croaker s'en prend à un groupe de canonnières japonaises. Il parvient à toucher le PC Wakamya de 2 anguilles, qui condamne le petit navire. Mais à proximité du Wakamya rode le redoutable PC Fukue, un navire qui a, à de nombreuses reprises, endommagés ou même coulé des submersibles alliés.
La réplique du Fukue est sans pitié: le long grenadage qui s'ensuit déchire le Croaker, qui sombre à proximité de sa victime.

Au sud de Tokyo le Bang, toujours en patrouille, parvient à toucher le PG Hakkai Maru d'une torpille. Cependant, le reste de la flottille de patrouilleurs réplique en endommageant gravement le submersible.

Le 14 novembre, au nord de Brunei, le Skipjack à pris la relève du Templar. Dans ses optiques défilent une petite escadre de 3 navires.
Dissimulé par l'obscurité, il se rapproche de sa première proie, qu'il espère foudroyer par surprise. Le Tanker Ogura encaisse une torpille et prend feu. Aux reflets sanguinaires dansants sur les vagues s'ajoutent le fracas des détonations des grenades tirées par l'escorteur qui réagit. Mais le Skipjack parvient à déjouer le MSW, et s'attaque au Tk Jinei qu'il touche d'une torpille. Déception, aucun navire ne coule.

A Taipei le Blackfin a repéré le PC Ch 6 (voir aussi le front des Philippines entre les 10 et 12 novembre pour relier l'activité du Silent Service ). Cet escorteur qui a si souvent déjoué les attaques alliées n'échappe pas au Blackfin: une torpille met fin à sa carrière.

Le naufrage du PC Ch6 attire d'autres navires japonais de lutte anti sous marine sur zone. Traqué toute la journée, le Blackfin se rebiffe. Une torpille vient secouer durement le DD Takanami.

Deux barges sont coulées entre Tokyo et Tori Shima dans la semaine.

Marshalls.
L'atoll de Kwajalein est encore harcelé, afin si possible d'entrainer quelques escadrilles basées à Bikini. Par ailleurs on espère détruire suffisamment de supply dans la base adverse pour réduire au silence les batteries de DCA, qui me causent encore des pertes.

Des barges continuent de naviguer à proximité de l'atoll, l'une d'elle est coulé par un Coronado de patrouille le 8 novembre.

Iwo
L'Etat Major Japonais sent il la défaite poindre à l'horizon ? Veut il évacuer quelques fragments dérisoires de sa garnison de Iwo Jima ?
Toujours est-il qu'un Emily (un seul) est intercepté par ma CAP le 8 novembre alors qu'il essaye de transporter depuis ou jusqu'à Iwo.

Le 9 novembre, une escadre de cuirassés américains vient bombarder l'ile au petit matin, et parvient à mettre hors de combat 2800 hommes à l'adversaire.

L'appui aérien du jour se fait attendre, en vain.
Les unités blindés s'élancent sur les positions adverses, et parviennent à mettre de nombreux adversaires hors de combat.

Et alors que le soleil se couche, à nouveau mes patrouilles aériennes interceptent des appareils de transports qui s'approchent de l'ile.
5 Topsy sont abattus. Il n'y aura plus de tentative japonaise de cet acabit.

Dans la nuit du 10 novembre, l'escadre "tandem" de cuirassés vient relever celle de la veille pour pilonner Iwo Jima de ses pièces lourdes. Le résultat est moins bon que la veille, ce sont pourtant 900 hommes mis hors de combat.

Lorsque les fantassins sortent de leurs trous pour progresser vers les lignes ennemis, le vacarme devient assourdissant: tir permanent des batteries d'artillerie de chaque camp, craquement des mortiers, staccato des mitrailleuses, sable noir de l'ile griffé par les impacts, coups de pelle energiques des GI's cherchant à se creuser un abri apres un bond, éclatement des grenades, rugissement des lance-flammes venant lécher les fortins ennemis. Ne manque que le vrombissement des avions, aucun appui aérien en provenance des Marianes ne vient épauler l'effort des fantassins. C'est une empoignade rude, brutale. Les pertes des GI's sont lourdes, chaque point d'appui pris et nettoyé coute du monde, trop de monde.

En dépit de ces durs combats, les 8 divisions US qui se battent pour ce bout d'ile sont encore aptes au combat. L'Etat Major décide de poursuivre les efforts le lendemain.
L'acharnement vaut le coup. Cette fois la défense adverse craque. Peu à peu les points d'appuis sont réduits au silence, le périmètre de l'aérodrome principale tenu.
Au soir du 11 novembre, IWO JIMA EST PRIS !!! (et 900 PV).

Aussitôt les unités alliées sont mises au repos: on va se contenter pour plusieurs jours de pilonner les positions adverses.
Depuis les Marianes, des convois s'organisent, pour amener ravitaillement, unités de Seabees, unités de soutien aérien.
Duex escadrilles de chasse sont dors et déja basées sur l'ile: le 46e FS sur P-38G, et la VMF 322 sur F4U-1D, avec le VP 216 sur Mariner qui patrouille loin au nord, près des cotes japonaises.
Le 13 novembre, parce que les ordre n'avaient pas été changés, arrive l'appui aérien désormais futile sur Iwo, 136 sorties de PB4Y.

Il va falloir désormais développer la base ( je peut gagner encore 400 VP en poussant le développement au max), réduire la garnison (combien de VP à se faire ? 30? 300 ?), et installer une immense base aérienne pour frapper soit le Japon...soit les iles Bonin à 120 miles au nord est d'Iwo : moins stratégiques désormais depuis la capture de Iwo, ces iles représentent cependant ... 450 VP de plus à gratter....
Singint:
Où l'on apprend que la 48e Bde garde Palau; et que le sud d'Okinawa (cible potentielle pour dans 6 mois) à en garnison la 44e Brigade.

SOWEPAC
3 raids dans la semaine, totalisant 36 sorties, permettent de parfaire l'entrainement du 38e RAAF squadron sur Hudson, au détriment de l'aérodrome déserté de Madang en Nouvelle Guinée.

Un peu plus au sud, un petit dot ridicule choque mon sens de l’esthétisme ( notez qu'il y a un autre dot qui me blesse les yeux dans le secteur) : Dobodura.

Cet accroc chromatique est reglé le 9 novembre lorsque le NVGR bataillon s'empare de la place et capture les 2 plantons japonais qui assuraient l'occupation des lieux.

Il y a plus de 550 jours , le Lexington était coulé à la bataille des Louisiades (24-26 avril 1943).
viewtopic.php?f=77&t=13159&start=600
L'industrie américaine a simplement lancé un nouveau porte avion, et à sa mise à l'eau il y a environs 15 jours, l'a baptisé du nom de son illustre prédécesseur.
Ce porte avion de classe Essex a fait le trajet de Frisco (San Francisco pour les béotiens) à Luganville sans aucune aviation à bord: au sortir de la bataille, les résidus des escadrilles embarquées s'étaient déportées en catastrophe vers les bases terrestres locales.
Alors que l'Avatar du Lexington se rapprochait, les débris d'escadrilles se transféraient de leur propre chef au plus près de leur (nouveau) navire d'attache.
Le 11 novembre, le Lexington approche des Nouvelles Hebrides. Le 12 il se dock à Luganville, récupère ses escadrilles, et met le cap sur l'Australie pour compléter son aéronavale et son ravitaillement.

Luganville :

Rabaul :
Ça alors, l'ennemie vient me chercher noise dans les eaux de Nouvelle Bretagne. Mais sans succès : le I-37 a été aperçu en surface la veille par un Catalina. Dans la nuit du 14 novembre, une flottille de Subchasers le prend en chasse, mais sans parvenir à l'épingler.

PHILIPPINES
Sur le flanc Ouest de Luzon, Tiroir à Chemise n'a pas encore percé.
Tout au long de la semaine, les VMSB-132 et 8e BS poursuivent l'appui-sol sur la péninsule de Bataan lorsque le temps le permet...c'est à dire 2 fois dans la semaine.

Un assaut est lancé le 9 novembre par les 50.000 hommes de Tiroir a Chemises. Grâce à l'affaiblissement très net des défenseurs, les unités alliées bousculent quelques fortins, et réduisent une ligne de fortification.

L'élan était bon, l'Etat Major allié pousse les unités à poursuivre leur effort le lendemain, mais la réduction d'une ligne de défense de plus épuise les troupes, contraintes à l’arrêt.

Lorsque les troupes hétéroclites repartent à l'attaque le 14 novembre, la 47e Nav Gd adverse est réduite à peau de chagrin (0 de puissance). A nouveau une ligne de défense adverse s'effondre...bientôt la victoire sur ce front ?

Le 12 novembre, San Jose atteint le niveau 6 d'aérodrome.

Au sud de Luzon, Tiroir à Chaussette s'enlisait.
Or, l'envoi de cargos bourrés de ravitaillement, déchargeant au plus pres des lignes s'avère payant.

Aussitôt, le 8 novembre, les blindés australiens repartent à l'assaut dans les plaines au nord de Naga :

L'efficacité de ces assauts blindés reste redoutable et prépare à l'assaut massif du lendemain. Plus de 1200 soldats japonais sont mis HS.

Le 9 novembre, 4 divisions australiennes, renforcé du 102e US RCT, entament les défenses japonaises de Naga.

L'effort se poursuit le 10 novembre, les 50.000 australiens parvenant à réduire encore les lignes de défenses autour de Naga.

Cette fois l'ascendant est pris, la Ist Army du Général Lavarack s'acharne jour après jour à réduire les positions japonaises. A chaque ilot de résistance, les blindés sont appelés pour offrir un appui feu décisif. Si aucune percée ne peut être obtenue, le retrait ennemi s'accentue chaque jour.
Au soir du 14 novembre, le 1st Corps australien (General Cheshire) de la 1st Army s'empare de Naga !!


Les 7 régiments de chars australiens poursuivent l'adversaire, lui mettant l'épée dans les reins, espérant lui tailler des croupières dans les jours qui viennent.

Pour couvrir les opérations de ravitaillement et s'assurer que l'aviation ennemie basée à Manille ne vienne pas gêner les opérations, des raids sont menées sur Manille.
5 raids dans la semaine totalisent 200 sorties et parviennent à détruire 2 Sonia au sol, mais sans jamais obtenir 100% de destruction.

Au nord, Tiroir a Cravate évolue aussi en bien, même s'il y a des contretemps, des déceptions....
A l'ouest de Tuguegarao, 193e et 780e Bn blindés US avaient encaissés le 7 novembre une contre attaque déterminée de 2 divisions japonaises.
Le 8 novembre, l'ennemie s'acharne, bien décidé à noyer sous le nombre les bataillons de chars. Mais le Général McClure de la Americal Division franchit en force la Cagayan River, venant renforcer les bataillons de blindés, et se fait appuyer par un fort soutien aérien.

Paysage de la Cagayan vallée :

Profitant du coup d’arrêt imposé aux japonais, le général Gill de la 32e DI glisse sur les flancs ennemis, investissant dans la matinée les collines de Santa Maria Isabel :


Pris de flanc, les unités japonaises flanchent, leur assaut s'interrompt avec de lourdes pertes.

La contre attaque alliée les bouscule loin à l'ouest, jusqu'à la rivière Chico :


La progression vers l'ouest, en direction de Lingayen, est alors lente, 7 miles par jour. Au 14 novembre, le 193e Bn de chars s'est approché des faubourgs de Lingayen, loin en tête du Xe corps, fort de désormais 6 divisions (puisque 3 DI US ont débarqués à Tuguegarao après la bataille).
Au nord, le QG du XIe corps reste scotché à Tuguegarao même par des ZOC tandis que 3 divisions et plusieurs unités se concentrent autour d'Aparri.
Les rizières à proximité immédiate d'Aparri :

Le soutien aérien se fait attendre, la météo jouant des tours, mais finalement plus de 300 sorties sont effectuées entre les 10 et 14 novembre contre les unités japonaises défendant Aparri.

Le 11 novembre, espérant l'emporter en un coup de cuiller à pot contre des unités qui avaient déroutés de Tuguegarao, les troupes US lancent un assaut effréné contre les positions japonaises d'Aparri, réduisant les premières lignes de défense.

Espérant amoindrir les défenses adverses, l'escadre de cuirassés menée par le Massachusetts vient bombarder de nuit les défenseurs.
Mais mauvaise surprise, il y a des batteries côtières qui ouvrent le feu sur mon escadre, et qui mettent à mal 3 destroyer, les incendiant par plusieurs coups au but bien ajustés


Les DD Meade, Roe et Lamson et Melvin sont en sale état. Le Melvin n'a au 14 novembre pas rallié Legaspi (port le plus proche) et semble sur le point de couler....

Malgré ce bombardement malheureux, les deux bataillons blindés s'élancent contre les positions ennemies, parvenant à mettre hors de combat plus de 900 hommes.

Le lendemain 14 novembre l'infanterie parvient à réduire les défenses japonais mais en subissant des pertes sévères.

Pendant que se déroule la bataille à Terre, se déroule une bataille aéronavale.
BATAILLE DE L'ILE BATAAN
Depuis quelques jours, les SB2C Helldivers basés sur les CV US et les Mariners basés à Tuguegarao ont repérés le CA Chokai et le BB Nagato à Takao.
Le 10 novembre au matin, les SB2C Helldivers du Yorktown menés par le Commander Hills prennent la tête de 60 appareils d'attaque et de 30 chasseurs, en direction d'une position située à l'Est de l'ile de Batan. Ils ont la désagréable surprise de rencontrer 60 chasseurs nippons assez agressifs et suffisamment expérimentés pour me donner bien du fil à retordre. 30 appareils japonais tombent en flamme pour 18 des miens: les FM-2 n'ont pas la puissance ou la vitesse suffisante pour tenir tête. Mais les appareils japonais sont en mesure de se faufiler jusqu'à mes bombardiers, en abattant 12 (dont l'appareil de Hills).
Les appareils US plongent alors vers la flotte japonaise. Première cible de choix: le Nagato. Une bombe pulvérise une des pièces secondaires, et 4 autres ricochent sur les superstructures, y boutant le feu. La DCA du cuirassé descend 2 Helldivers.
Le DD Sagiri navigue de concert avec le géant. Une poignée de Helldiver pique sur lui et une bombe crève son pont.
A proximité le grand croiseur Mogami tente lui aussi d'éviter le déluge de bombe mais encaisse un projectile.

Une escadrille d'Avengers, volant bas en altitude, profite de l'éparpillement de la CAP japonaise pour filer droit vers le Nagato. En dépit de l'évolution rapide du cuirassé, une torpille vient le frapper dans le flanc.
Déja une seconde vague se profile, venant du CV Essex, mais il n'y a que 11 Hellcats pour la protéger. Les pilotes de chasse du Essex sont des durs à cuire, qui abattent pas moins de 16 chasseurs nippons. Mais ils ne peuvent empêcher que quelques bombardiers embarqués tombent sous les tirs des avions japonais.
Au ras des flots, les Avengers du Lcdr Taylor se révèlent incapables de toucher les bâtiments japonais zigzaguant à toute vitesse.
Mais les Helldivers parviennent à toucher d'une bombe chacun Mogami, Nagato et Suzuya.
La coordination commence sérieusement à dérailler. 15 B-25 venant de Legaspi évitent de peu la chasse adverse mais ne peuvent lancer aucune attaque sur les navires japonais.
Mais 58 avions d'attaques se retrouvent aux prises avec les chasseurs japonais, qui prélèvent leur tribut, 13 avions américains.
Ceux qui passent le rideau basculent les uns après les autres vers la mer sillonné de cibles mouvantes et qui grossissent à vue d’œil dans leurs viseurs. Le Hatsuyuki encaisse une bombe sur l'étrave, faisant piquer du nez le petit destroyer, qui se redresse sans proue, embarquant des tonnes d'eau. Le Nagano évolue moins vite, il ne peut éviter le projectile de 1000 livres qui pénètre par la cheminée et explose dans les machines.
Le Chokai défouraille au ras des vagues contre les groupes d'Avengers qui filent sur lui à coups de 25 mm rageurs, parvenant à en détruire 2. Mais une torpille le percute de plein fouet et le ralentit aussitôt.

Pendant ce temps, une poignée de Helldivers basés à Tuguegarao s'envole....pour Takao, où ils écrasent un cargo sous les bombes


Et 3 autres avisent un peu plus loin un tanker qu'ils incendient, embrasant sa cargaison de fuel.

Une autre escadrille basée à Tuguegarao, privée d'escorte, se fait massacrer par la CAP japonaise. Le dernier survivant parvient cependant à toucher le Nagato d'une bombe de 1000 livres.

L’après midi voit une dernière vague d'attaque se concentrer sur la flotte adverse. Une trentaine de chasseurs japonais intercepte 30 chasseurs alliés accompagnant près de 70 avions d'attaques. 14 avions japonais tombent, pour 10 chasseurs alliés et 7 avions d'attaque.
Le Agano est touché par une bombe qui démantèle ses tubes lances torpilles bâbord, et une autre crève ses superstructures.
Le Hayashio est lui aussi touché d'une bombe.

La journée à couté cher à l'aéronavale US : 81 appareils perdus

Coté japonais 60 avions détruits.
Cherchant à amoindrir la CAP japonaise le lendemain 11 novembre, un raid sur Takao est prévu.
Mais pour ouvrir la voie, un sweep du VF-17 s'élance, sûr de lui. Trop sur. Les 19 Corsairs se font surprendre par une CAP de 36 chasseurs japonais. 6 Corsairs sont perdus, pour 4 appareils japonais.

Malheureusement les B-24 de Legaspi ne décollent pas ce jour là...
En revanche la flotte US a glissée 120 miles au nord, espérant être en mesure d'achever la flotte ennemie.
98 appareils de tout type viennent se cogner à la CAP de 30 chasseurs japonais. Cette fois la partie n'est pas la même que la veille: les F4U qui couvraient la flotte participent à la curée. 5 chasseurs alliés sont détruits pour 20 japonais.
Mais les 60 avions d'attaque....écrasent 6 cargos et un escorteur



Enfin les appareils de Tuguegarao interviennent. Il n'y a plus que 16 avions d'attaque, mais l'escorte écrase la CAP japonaise.
Le Chokai est touché d'une bombe qui ricoche sur son blindage, le Suzuya également, une bombe éclatant sans dégâts majeurs sur une tourelle. Le Harusame est touché aussi. Mais Mikuma et Nagato ne sont pas touchés.

Une troisième vague vise le Agano qui a désormais mauvaise allure, avec plusieurs batteries détruites et de longs filets de fumée s'échappant par toutes les écoutilles.

Une série d'attaques désorganisées coute à l'adversaire 7 chasseurs, et le matraquage de 2 destroyers, en mauvaise posture.

Le bilan de 2 jours de combat est...assez maigre : un destroyer, un escorteur et 2 cargos....

Dans la nuit du 12 novembre, le Mikuma, réfugié à Taipei, heurte une mine hollandaise...

Veillant les abords de Taipei, espérant trouver une proie après les 2 jours de bataille , le Guardfish intercepte le DD Shiranuhi, mais l'agile destroyer évite les torpilles. A proximité le PC Ch 6 se met en chasse. En fuite, le Guardfish tire en catastrophe mais ne parvient pas à le toucher.

A Takao même, le 407e FBG mène un sweep sans rencontrer la moindre opposition. Dans la foulée déboule en force le raid qui aurait du frapper la veille. 283 B-24 écrasent l'aérodrome, détruisent 15 avions au sol et font plus de dégâts en un seul raid que je n'ai jamais vu: 415 runway hits !
Alors même que l'aérodrome est écrasé, une formation s'abat sur les cotes et écrase 4 cargos, qui coulent en fin de journée.

A proximité de l'ile de Bataan, un escorteur japonais a traqué un sous marin US trop près de mon aviation. Le PG Saiko coule le lendemain.

Singint:
Pendant des semaines, mes écoutes radiophoniques ne ramenaient plus rien (la forteresse de Tokyo située à Tokyo, ou bien un signal radio en provenance...de Nouméa, des trucs inutiles).
Voila qu'en quelques jours elles me font remonter des infos utiles.
Ainsi j'apprends les défenses de Taipei et Taichu. Je compte déjà 2 divisions et une brigade sur Formose....faut il en compter le triple ??


Au passage notez la 31e bde à Brunei, et la 13e DI a Hong Kong.
JAPON
Les nuages immaculées s'étalent en formes molles, créant un relief doux avec ses collines et ses vallées blanches écrues, qui s'imprime sur le relief lointain du sol. Dans les habitacles, le ronron sourd et puissant des moteurs berce les équipages.
Il faut s'éveiller de sa torpeur: au milieu de ce grand vide blanc diffus, il y a une trajectoire à calculer. Les bancs de nuages, ici, se déchirent, s'étirent, laissant apparaitre une étendue gris vert et quelques points remarquables : le sol du Japon.
Dans un sifflement strident, les bombes de 220 B-29 dégringolent au milieu des formes éthérées et vaporeuses, s'y fondent et disparaissent, tandis que les appareils allégés bondissent d'un coup vers le haut . Quelques instants plus tard, des vagues concentriques secouent les nuages, tels des ronds dans l'eau sur un étang: l'onde de choc des bombes qui éclatent, sur leurs cibles ou pas, ravageant le paysage....

Le lendemain 12 novembre, les équipages des Superfortress venant de Chine n'ont pas un vol aussi tranquille.
Arrivé sur zone au dessus du grand port de Nagasaki, l'immense formation se retrouve emmêlé avec des grappes d'appareils ennemis qui s'approchent, s'éloignent, virent, évoluent, autour des gros Boeing qui se doivent de garder une trajectoire rectiligne et fixe.
Au milieu des traçantes qui strient le ciel d'éclats lumineux, des bimoteurs viennent à portée de tir des B-29, leur nez ourlé de feu lorsqu'ils actionnent leurs canons.
De chaque coté, les carlingues se trouent et se déchirent sous les impacts, les empennages volent en miette, les nacelles de moteur s’enflamment. Il y a des pertes de chaque coté, car les B-29 sont lourdement armés.
Si 3 B-29 tombent dans le chaos de l'affrontement, il y en a 12 fois plus qui sont touchés à des degrés divers. De ces 37, un tiers, trop durement touchés, ne rentreront pas....La défense du ciel japonais commence à s'organiser, cela coute cher. Néanmoins le raid reste positif, avec 74 VP marqués ( 37 hits).

CHINE
On s'occupe...un peu.
Ainsi, on bombarde Hanoi le 9 novembre, pour des résultats.....insignifiants.

SUD EST ASIATIQUE
Suite à la retraite de la 24e DI japonaise devant Pisanuloke, mes troupes se sont mises en route à leur tour, pour poursuivre l'ennemi.
Mais celui ci progresse bien plus vite vers le nord-est, laissant de petits groupes mener des actions retardatrices contres mes troupes.
On voit les 45e et 8e Bde en tête, qui progressent vers le haut Mékong:

paysages du haut Mékong :

L'aviation basée à Rangoon et à Moulmein, maintenant épaulée par les B-25 chinois basés à Yunan, poursuit un harcèlement quasi quotidien.

A l'ouest de Hué les forces japonaises sont venues entraver mon ravitaillement des unités qui campent devant la ville.
L'aviation alliée effectue quelques bombardements pour assouplir les défenses adverses en attendant que des troupes se concentrent pour refouler l'adversaire.

Déja le 12 novembre, le 475e US RCT est venu renforcer mon ordre de bataille, mais l'ennemi lui aussi a renforcé son dispositif de la 1st Bde


Le paysage local :

Sur l'axe Saigon-Camranh l'ennemi a reculé, mais il n'y a pas de poursuite organisé de mon coté: 6 divisions indiennes, 4 brigades, 3 divisions chinoises, de l'artillerie et 3 brigades blindées se reposent dans l'immense base de Saigon. D'ici une semaine ou deux, on sautera à la gorge de Camranh, sauf si l'ennemi parvient à romper le cordon ombilical reliant Pnom Penh à Hue par les hauts plateaux, et dans ce cas il faudra s'ouvrir la voie par la cote pour secourir mes unités coincés devant Hue.
Vue aérienne de Saigon dans les années 30 :

Le 13 novembre, Saigon atteint les nv 6 d'aérodrome et de port, soit....75 VP de plus juste à la force de mes unités de construction.

D'ici 15 jours une opération Amphibie sera menée depuis Saigon.
En blanc, les opérations et axes de poussées prévues. En jaune les hypothétiques futurs axes.

Un AAR Thirty Year War romancé :
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Une histoire de Britannia :
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Une histoire de Britannia :
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Re: cAARnage dans le Pacifique
Quel est ton rythme de jeu ? Depuis combien de temps "réel" es tu sur cette partie ? Combien de temps consacré environ par tour ?
Je sais je suis curieux !
Je sais je suis curieux !
Re: cAARnage dans le Pacifique
Blutch a écrit :Quel est ton rythme de jeu ? Depuis combien de temps "réel" es tu sur cette partie ? Combien de temps consacré environ par tour ?
Je sais je suis curieux !
Stefan étant très casanier ( je crois avoir compris que c'est un problème de mobilité, mais je n'en sais pas plus), c'est un peu moi qui fixe le rythme. On tient à peu près 6 ou 7 tours par semaine.
Du coup, depuis combien de temps je suis dessus ???? Allons voir ensemble la 1ere page du Topic : janvier 2013.
Combien de temps un tour: ca évolue. Les premiers mois, environs une heure et demi pour gérer défaite et retraite. A la mi-42 et jusqu'a mi 43, environs 1h. Avec le renforcement constant des moyens alliés, je suis repassé à environs 1h30 par tour.
Et pour écrire un compte rendu....cela reste secret

Un AAR Thirty Year War romancé :
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- Bartimeus
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Re: cAARnage dans le Pacifique
Tes sous-marins doivent rendre fou le jap ! Ils font de véritable carton ! La victoire est au bout j'en suis sur !
Olives et Paix
Re: cAARnage dans le Pacifique
15 au 22 novembre 1944
Et la descente aux enfers continue pour le Japon....
NOPAC
16 novembre. Les sweeps menés la semaine précédente avaient bien diminués les effectifs de la défense adverse. Aussi l'on pensait pouvoir recommencer à bombarder l'aérodrome. Seulement le raid du 16 novembre va mal se passer.
Les 24 P-38 du 18e FS ne sont pas en mesure de protéger les 29 Liberators de la Navy : les 11 intercepteurs japonais déboulent par surprise sur la formation dispersée en petits paquets, et abat pas moins de 4 PB4Y, pour un seul zéro. Les dégâts sur l'aérodrome sont insignifiants.

On décide alors de revenir au sweep pour ne plus risquer inutilement les bombardiers. Cependant les conditions climatiques du grand nord sont peu clémentes et peu appropriées à une intense activité aérienne. Le 20 novembre, le sweep prévu est incapable de retrouver sa cible, la couverture nuageuse opaque menant à l'égarement de la formation.
CENTPAC
Silent Service
Bartimeus a raison, mes subs doivent rendre fou l'Etat Major japonais.
-15 novembre au sud de Hong Kong, le Sturdy attaque un pétrolier, sans parvenir à le toucher. Mais l'escorte veille au grain, et procède à un infernal grenadage, long et brutal. A plusieurs reprises le submersible est touché, réduit à l’état d'épave, et envoyé par le fond.

Le même jour, au sud d'Ominato, le Thresher repéré par une flottille ASW japonaise est lui aussi longuement grenadé, mais il s'en sort bien mieux que le Sturdy: endommagé, et avec un début d'incendie en sale des torpilles, il parvient à maitriser ses avaries, et il se replie sans cependant couler.

- 16 novembre, au nord est de Shangai, le Scamp, qui navigue loin au cœur de la Mer Jaune, expédie une torpille sur le AK Nisshun.

16 novembre. Au sud d'Aomori, le Pompano a repris la relève du Thresher. Mais lui aussi, repéré par une flottille de canonnières japonaises, est attaqué. Il encaisse un coup direct de mortier de 3 inch. Les ballast du sous marin, percés, fuient, et laissent échapper une sinistre trainée d'huile, sur laquelle les navires japonais se concentrent. Mais le Pompano parvient cependant à s'esquiver et à se replier vers les Marianes.

17 novembre. Au sud de Swatow, le Salmon attaque le AP Taigan, et le frappe de 2 torpilles.

Peu de temps après, le Salmon avise un groupe de patrouilleurs alertés par l'attaque précédente. Le Salmon parvient alors à se mettre en position de tir sur le patrouilleur de tête. Il s'agit du PC Fukue, la terreur des submersibles alliés. 2 torpilles mettent fin à la carrière de ce redoutable adversaire.

17 novembre. Au sud de Taipei, le Pipefish réalise lui aussi un bel exploit. Il repère le DD Yukaze, qui patrouille ces eaux depuis des semaines. Surprenant le destroyer, il tire de près, pour ne laisser aucune chance à sa cible. Le Yukaze du capitaine Kajimoto avise les sillages qui filent vers lui. Une violente embardée lui permet d'éviter un premier projectile, puis un second. Le destroyer poursuit son virage, semble sur le point d'échapper à la salve. Soudain, l'étrave du Yukaze se soulève brutalement dans une colonne d'eau et d'acier. Cueilli en pleine course, le Yukaze perd sa proue, commence à s'enfoncer par l'avant. Un second projectile au milieu du destroyer lui brise l'échine et le condamne.

18 novembre. Au sud de Tokyo, le Golet subi un grenadage qui l'endommage.

18 novembre. A Ishieak, le Sea Devil retrouve une proie aperçue la veille par les Mariners déjaugeant désormais de Tuguegarao. Il expédie 2 torpilles sur le AP Taibun, qui ne coule pas.

19 novembre, à l'Est d'Amami, le Barbel coule le AP Miike qui transportait des éléments de la 94e DI.

19 novembre. A Tainan, le Corvina attaque le PG Eiko Maru, mais le petit patrouilleur esquive les tirs.

Le Halibut en revanche, qui patrouille le long de la cote chinoise à hauteur de Swatow, incendie le PG Chitose Maru d'une torpille.

A Taipei, le AR Nissin heurte une mine.

20 novembre, dans les eaux baignants Tainan, le Bluefish avise le DD Kiyonami. Il n'hésite pas à attaquer le destroyer, mais la cible, rapide, esquive la salve qui lui est destinée.

Un dangereux jeu de cache cache débute alors entre le Bluefish et la flottille de destroyers à laquelle est rattaché le Kiyonami. Repéré à plusieurs reprises, le Bluefish plonge, esquive, subit des grenadages, sprint ou au contraire fait silence. Puis, en fin de journée, il contre-attaque. Il tire une volée de torpilles dont une cueille le Kazegumo.

20 novembre, a Taipei, le Devilfish est touché par un Sonia en patrouille.

21 novembre. A l'Est de Taipei, le Boarfish participe au massacre de la flotte japonaise. Il expédie le DD Yamakaze par le fond d'une seule torpille qui sectionne en deux le petit destroyer.

21 novembre, au sud de Swatow, le Halibut poursuit lui aussi la destruction des moyens ASW ennemis. Il pulvérise le PG Muro Maru de 2 torpilles.

21 novembre, le S39 lui, manque un pétrolier à proximité de Swatow.

21 novembre, au nord de Taipei, le Snapper manque le DD Kiyonami.

21 novembre. A proximité immédiate de Taipei, le Cod avise le DD Kazegumo touché la veille par le Bluefish. Décidé à l'achever, il l'attaque et lui expédie une torpille dans le flanc, sans pourtant parvenir à le couler.

Marshalls.
Kwajalein reste une plateforme de DCA redoutable en dépit de mes attaques aériennes régulières. Plusieurs raids frappent l'aérodrome, mais me coutent 2 avions.

Iwo
Il faut désormais faire preuve de patience pour éradiquer la garnison japonaise. Les unités alliées se reposent et récupèrent peu à peu, pilonnant les positions adverses.
Tout juste une attaque est lancée le 20 novembre, par seulement 3 bataillons blindés, un peu couteuse malgré tout.

Le développement de la base se concentre tout d'abord sur le port, qui atteint le niveau 2 le 17 novembre, me faisant gagner 100 VP.

L'adversaire n'est guère décidé à me laisser profiter de ma nouvelle base en toute quiétude, mais il n'ose pas pour autant m'attaquer de jour. Une série de raid nocturnes débute.
Un premier raid frappe Iwo le 16 novembre. Bombardant au jugé, plusieurs appareils japonais parviennent à détruire d'un coup heureux un P-38.
Un autre raid frappe ma base le 17, 15 Betty qui n'obtiennent aucun résultats (pas de screen).
Le 19 novembre, le VMF(N)-533 sur F6F-5N est déployé, mais ses pilotes sont à peine dégrossis, et n'obtiennent aucun résultat.

De mon coté, débute (timidement) une campagne de bombardement contre les Iles Bonin le 22 novembre. 52 Havoc du 417 BG tout juste déployé,frappent l'aérodrome.

SOWEPAC
Wewak est encore harcelé par 3 raids totalisant 74 sorties.

Le 16 novembre, le I-37, qui avait été repéré à Rabaul 3 jours plus tôt, est passé à Finschaffen, où il parvient à envoyer par le fond un pétrolier. Les recherches ne permettent pas de retrouver le submersible
.
PHILIPPINES
Tiroir à Chaussettes.
La victoire de Naga relance la progression sur le front sud de Luzon.
Les 7 unités blindées australiennes ont poursuivies les unités japonaises en déroute, et leur taillent des croupières. En attaquant le 15 novembre, les 700 blindés australiens refoulent toujours plus loin l'adversaire.

Il faut désormais que les divisions d'infanterie rattrapent les chars....
Paysage philippin au nord de Naga :

Le 15 novembre, le DD Melvin, qui avait été mis en pièce lors du bombardement d'Aparri, parvient à se docker in extremis à Legaspi. Les réparations efficaces des navires ateliers permettent que ce bâtiment ne sombre pas.

Tiroir à chemises.
Le 15 novembre, un quarantaine de sorties aériennes appuient les forces hétéroclites alliées qui se battent dans la péninsule de Bataan.

L'élan donné la semaine dernière se poursuit contre un adversaire affaibli. Le 15 novembre au soir, Bataan est capturé, et les 105 et 54e DI sont contraintes à la retraite.

Les bases philippines se développent: le 16 novembre, Legaspi et Tuguegarao croissent :

Quant à Manille, la base ennemie subit plusieurs bombardements, qui permettent de détruire quelques avions, et ,espérons le, de réduire le ravitaillement local.

Tiroir a cravates.
Sur ce front, en dépit des défaites des semaines passées, l'ennemi s'efforce d'entraver ma progression.
Le 17 novembre, le Xe corps, qui progresse plein ouest vers Lingayen, est menacé sur son flanc gauche par 3 unités japonaises.

Des le 18 novembre, 2 de ces unités coupent la route du Xe corps. Les unités en marche décident de ne pas contre-attaquer, pour ne pas prendre de retard sur la progression. Peine perdue, le moteur du jeu n'a pas laissé faire, toutes mes unités sont stoppées.
Par chance la 43e DI du général Wing arrivée à Lingayen, faisant face à 2 divisions et une brigade japonaises, n'est pas attaquée pendant qu'elle est isolée en pointe.

Le 19 novembre, l'aviation alliée réalise 68 sorties contre les trouble-fêtes.

La totalité du Xe corps refoule les unités japonaises.

La progression reprend.
Pendant ce temps, le XIe corps attaque Aparri, avec le soutien de l'aviation tactique.

Un premier assaut le 17 novembre est mené uniquement par les unités de chars, et réduit certaines positions.

L'optimisme est de mise, les chars poursuivent leurs attaques le lendemain, mais cette fois sans succès.

Le 19 novembre, le gros du XIe corps passe à l'attaque et s'empare d'Aparri.

Avant de reprendre la progression vers l'ouest en direction de Laoag, il faut attendre que quelques unités de soutien rejoignent Aparri.
Quelques sorties de Boston du 89e BS sont effectuées contre Laoag.
Ici le 22 novembre :

Pendant ce temps, l'adversaire essaye de ravitailler Luzon avec des convois de barges.
Les A-36 Apaches du 47e FS réalisent 33 sorties les 15 et 16 novembre, et coulent 5 barges.
Ici le 16 novembre

Le 21 novembre, le Albacore se montre très dispendieux en coulant une de ces barges de 2 torpilles.

Le 22 novembre, un Coronado coule une barge.

Et le K XIV coule lui aussi une barge.

Pendant ce temps à Cebu, les escadrilles les moins expérimentées s'entrainent en straffant les positions de la 102e DI japonaises.

Formose.
Tainan est frappé le 19 novembre par un bombardement qui détruit 16 avions au sol.

Désormais, les aérodromes de l'ouest de l'ile n'ont plus de fonctions offensives.
JAPON
Le 17 novembre, 234 B-29 décollent de Saipan, avec pour objectif Akita dans le nord de Honshu, et ses raffineries de pétrole. Désormais la défense aérienne nipponne couvre la plupart de mes cibles. Il y a une poignée de Tony qui intercepte l'immense formation, et qui réalise une passe unique. Ils parviennent à abattre un quadrimoteur et en endommager 11 autres, mais ne peuvent empêcher mes avions d'endommager les industries pétrolières locales.

En revanche, le 18 novembre, les 144 B-29 qui assaillent Sasebo sont durement accueillis. 60 intercepteurs se jettent sur eux. De lourds bimoteurs, des Ki-102 Randy, se révèlent bien plus dangereux que les Irving et Nicks rencontrés jusque là.

Ils sont efficacement appuyés par des George acharnés qui défilent à toute vitesse à proximité des boxes serrées de B-29. En dépit du tissage mortel des tirs de zone effectués pat les mitrailleurs des B-29, ils s'approchent tels des meutes de loups affamés, concentrent leurs tirs sur les appareils placés en bord extérieur des formations, et les mitraillent rageusement.
un chasseur passe sous un B-29 :

Les avaries se multiplient au sein des formations de B-29. Le raid tourne à la catastrophe. Des trainées de fumées noires marquent la chute mortelle d'un bombardier touché à mort, et strient le ciel en tout sens. Des silhouettes pendent sous les corolles de parachute. Une aile immense, sectionnée nette, tombe en tournoyant, tandis que les pales des hélices des moteurs encore en marche brassent l'air. Bien plus bas, le reste du B-29 se désintègre en chutant tel une pierre.
Les uns après les autres, les B-29 abandonnent la mission et rompent le combat. C'est un véritable carnage. 21 B-29 sont abattus, 53 autres endommagés dont 10 ne rallieront pas leur base de départ. L'adversaire n'a perdu que 3 avions, et les cibles ont à peine été écorchées.
Le raid est un tel echec que l'Etat Major envisage l’arrêt de l'offensive pour de longues semaines.

Le 20 novembre a lieu la première reconnaissance aérienne depuis Iwo Jima par un F5C du 28e PRS , au dessus de Kanazawa.

Le 22 novembre, c'est un Mosquito PR.IX du 87e RAAF sq australien qui vient survoler Naha sur l'ile de Okinawa.

CHINE
RAS
SUD EST ASIATIQUE
Sur le Haut Mekong, l'aviation britannique et chinoise harcèle la 24e DI retranchée sur la rive gauche (Est) du fleuve.
Les unités britanniques progressent vers le fleuve sans parvenir à rattraper l'adversaire, mais en se préparant à franchir le fleuve en force.
A l'ouest de Hue, l'aviation alliée harcèle également les positions japonaises. Les unités adverses, en coupant le ravitaillement des 5 unités qui font face à Hue, menacent d'étrangler celles-ci.

Le 19 novembre, l'ennemi a encore renforcé son dispositif avec la 23e Bde. Or c'est ce jour là que l'armée britannique tente un assaut pour repousser l'ennemi. L'attaque échoue lamentablement avec de lourdes pertes.

Le 22 novembre, l'ordre de bataille japonais à l'ouest de Hue s'est encore renforcé de la 63e DI.

Saigon atteint les nv 7 airfield et port le 20 novembre, engrangeant 75 VP.

Désormais toute progression ici est impossible.
Pour débloquer la situation, la XIIe armée anglaise s'est mise en route le long de la voie côtière, vers Camranh, devant laquelle elle arrive le 22 novembre.

Brunei
Le 17 novembre marque le baptême du feu pour le P-51D Mustang. Le 23e FG a converti 2 de ses squadrons sur cet appareil.

Décollant de Saigon, 43 chasseurs, dont 25 Mustang, mènent un sweep sur Brunei défendu par 31 Zeke. Pas un seul appareil allié ne sera perdu, et le P-51 va démontrer une supériorité écrasante. 13 Zeke sont abattus, tous par les P-51.

Le 18 novembre, au sud de Camranh, 9 Hudson attaquent un escorteur japonais qui s'en sort indemne.

Le 20 novembre, un nouveau sweep sur Brunei regroupe 16 P-51 et 24 P-38 contre à peine 16 Zeke. Les P-51 se payent encore la part du lion, détruisant 6 des 7 Zeke abattus ce jour là, sans aucune perte alliée.

Dans quelques jours Brunei sera bombardé, pour préparer un débarquement massif qui coupera définitivement le Japon des Indes néerlandaises.
Au cœur de l'armada alliée qui appareille de Singapore, se trouve le DD Paul Jones de Archange
.
Et la descente aux enfers continue pour le Japon....
NOPAC
16 novembre. Les sweeps menés la semaine précédente avaient bien diminués les effectifs de la défense adverse. Aussi l'on pensait pouvoir recommencer à bombarder l'aérodrome. Seulement le raid du 16 novembre va mal se passer.
Les 24 P-38 du 18e FS ne sont pas en mesure de protéger les 29 Liberators de la Navy : les 11 intercepteurs japonais déboulent par surprise sur la formation dispersée en petits paquets, et abat pas moins de 4 PB4Y, pour un seul zéro. Les dégâts sur l'aérodrome sont insignifiants.

On décide alors de revenir au sweep pour ne plus risquer inutilement les bombardiers. Cependant les conditions climatiques du grand nord sont peu clémentes et peu appropriées à une intense activité aérienne. Le 20 novembre, le sweep prévu est incapable de retrouver sa cible, la couverture nuageuse opaque menant à l'égarement de la formation.
CENTPAC
Silent Service
Bartimeus a raison, mes subs doivent rendre fou l'Etat Major japonais.
-15 novembre au sud de Hong Kong, le Sturdy attaque un pétrolier, sans parvenir à le toucher. Mais l'escorte veille au grain, et procède à un infernal grenadage, long et brutal. A plusieurs reprises le submersible est touché, réduit à l’état d'épave, et envoyé par le fond.

Le même jour, au sud d'Ominato, le Thresher repéré par une flottille ASW japonaise est lui aussi longuement grenadé, mais il s'en sort bien mieux que le Sturdy: endommagé, et avec un début d'incendie en sale des torpilles, il parvient à maitriser ses avaries, et il se replie sans cependant couler.

- 16 novembre, au nord est de Shangai, le Scamp, qui navigue loin au cœur de la Mer Jaune, expédie une torpille sur le AK Nisshun.

16 novembre. Au sud d'Aomori, le Pompano a repris la relève du Thresher. Mais lui aussi, repéré par une flottille de canonnières japonaises, est attaqué. Il encaisse un coup direct de mortier de 3 inch. Les ballast du sous marin, percés, fuient, et laissent échapper une sinistre trainée d'huile, sur laquelle les navires japonais se concentrent. Mais le Pompano parvient cependant à s'esquiver et à se replier vers les Marianes.

17 novembre. Au sud de Swatow, le Salmon attaque le AP Taigan, et le frappe de 2 torpilles.

Peu de temps après, le Salmon avise un groupe de patrouilleurs alertés par l'attaque précédente. Le Salmon parvient alors à se mettre en position de tir sur le patrouilleur de tête. Il s'agit du PC Fukue, la terreur des submersibles alliés. 2 torpilles mettent fin à la carrière de ce redoutable adversaire.

17 novembre. Au sud de Taipei, le Pipefish réalise lui aussi un bel exploit. Il repère le DD Yukaze, qui patrouille ces eaux depuis des semaines. Surprenant le destroyer, il tire de près, pour ne laisser aucune chance à sa cible. Le Yukaze du capitaine Kajimoto avise les sillages qui filent vers lui. Une violente embardée lui permet d'éviter un premier projectile, puis un second. Le destroyer poursuit son virage, semble sur le point d'échapper à la salve. Soudain, l'étrave du Yukaze se soulève brutalement dans une colonne d'eau et d'acier. Cueilli en pleine course, le Yukaze perd sa proue, commence à s'enfoncer par l'avant. Un second projectile au milieu du destroyer lui brise l'échine et le condamne.

18 novembre. Au sud de Tokyo, le Golet subi un grenadage qui l'endommage.

18 novembre. A Ishieak, le Sea Devil retrouve une proie aperçue la veille par les Mariners déjaugeant désormais de Tuguegarao. Il expédie 2 torpilles sur le AP Taibun, qui ne coule pas.

19 novembre, à l'Est d'Amami, le Barbel coule le AP Miike qui transportait des éléments de la 94e DI.

19 novembre. A Tainan, le Corvina attaque le PG Eiko Maru, mais le petit patrouilleur esquive les tirs.

Le Halibut en revanche, qui patrouille le long de la cote chinoise à hauteur de Swatow, incendie le PG Chitose Maru d'une torpille.

A Taipei, le AR Nissin heurte une mine.

20 novembre, dans les eaux baignants Tainan, le Bluefish avise le DD Kiyonami. Il n'hésite pas à attaquer le destroyer, mais la cible, rapide, esquive la salve qui lui est destinée.

Un dangereux jeu de cache cache débute alors entre le Bluefish et la flottille de destroyers à laquelle est rattaché le Kiyonami. Repéré à plusieurs reprises, le Bluefish plonge, esquive, subit des grenadages, sprint ou au contraire fait silence. Puis, en fin de journée, il contre-attaque. Il tire une volée de torpilles dont une cueille le Kazegumo.

20 novembre, a Taipei, le Devilfish est touché par un Sonia en patrouille.

21 novembre. A l'Est de Taipei, le Boarfish participe au massacre de la flotte japonaise. Il expédie le DD Yamakaze par le fond d'une seule torpille qui sectionne en deux le petit destroyer.

21 novembre, au sud de Swatow, le Halibut poursuit lui aussi la destruction des moyens ASW ennemis. Il pulvérise le PG Muro Maru de 2 torpilles.

21 novembre, le S39 lui, manque un pétrolier à proximité de Swatow.

21 novembre, au nord de Taipei, le Snapper manque le DD Kiyonami.

21 novembre. A proximité immédiate de Taipei, le Cod avise le DD Kazegumo touché la veille par le Bluefish. Décidé à l'achever, il l'attaque et lui expédie une torpille dans le flanc, sans pourtant parvenir à le couler.

Marshalls.
Kwajalein reste une plateforme de DCA redoutable en dépit de mes attaques aériennes régulières. Plusieurs raids frappent l'aérodrome, mais me coutent 2 avions.

Iwo
Il faut désormais faire preuve de patience pour éradiquer la garnison japonaise. Les unités alliées se reposent et récupèrent peu à peu, pilonnant les positions adverses.
Tout juste une attaque est lancée le 20 novembre, par seulement 3 bataillons blindés, un peu couteuse malgré tout.

Le développement de la base se concentre tout d'abord sur le port, qui atteint le niveau 2 le 17 novembre, me faisant gagner 100 VP.

L'adversaire n'est guère décidé à me laisser profiter de ma nouvelle base en toute quiétude, mais il n'ose pas pour autant m'attaquer de jour. Une série de raid nocturnes débute.
Un premier raid frappe Iwo le 16 novembre. Bombardant au jugé, plusieurs appareils japonais parviennent à détruire d'un coup heureux un P-38.

Un autre raid frappe ma base le 17, 15 Betty qui n'obtiennent aucun résultats (pas de screen).
Le 19 novembre, le VMF(N)-533 sur F6F-5N est déployé, mais ses pilotes sont à peine dégrossis, et n'obtiennent aucun résultat.

De mon coté, débute (timidement) une campagne de bombardement contre les Iles Bonin le 22 novembre. 52 Havoc du 417 BG tout juste déployé,frappent l'aérodrome.

SOWEPAC
Wewak est encore harcelé par 3 raids totalisant 74 sorties.

Le 16 novembre, le I-37, qui avait été repéré à Rabaul 3 jours plus tôt, est passé à Finschaffen, où il parvient à envoyer par le fond un pétrolier. Les recherches ne permettent pas de retrouver le submersible


PHILIPPINES
Tiroir à Chaussettes.
La victoire de Naga relance la progression sur le front sud de Luzon.
Les 7 unités blindées australiennes ont poursuivies les unités japonaises en déroute, et leur taillent des croupières. En attaquant le 15 novembre, les 700 blindés australiens refoulent toujours plus loin l'adversaire.

Il faut désormais que les divisions d'infanterie rattrapent les chars....
Paysage philippin au nord de Naga :

Le 15 novembre, le DD Melvin, qui avait été mis en pièce lors du bombardement d'Aparri, parvient à se docker in extremis à Legaspi. Les réparations efficaces des navires ateliers permettent que ce bâtiment ne sombre pas.

Tiroir à chemises.
Le 15 novembre, un quarantaine de sorties aériennes appuient les forces hétéroclites alliées qui se battent dans la péninsule de Bataan.

L'élan donné la semaine dernière se poursuit contre un adversaire affaibli. Le 15 novembre au soir, Bataan est capturé, et les 105 et 54e DI sont contraintes à la retraite.

Les bases philippines se développent: le 16 novembre, Legaspi et Tuguegarao croissent :

Quant à Manille, la base ennemie subit plusieurs bombardements, qui permettent de détruire quelques avions, et ,espérons le, de réduire le ravitaillement local.

Tiroir a cravates.
Sur ce front, en dépit des défaites des semaines passées, l'ennemi s'efforce d'entraver ma progression.
Le 17 novembre, le Xe corps, qui progresse plein ouest vers Lingayen, est menacé sur son flanc gauche par 3 unités japonaises.

Des le 18 novembre, 2 de ces unités coupent la route du Xe corps. Les unités en marche décident de ne pas contre-attaquer, pour ne pas prendre de retard sur la progression. Peine perdue, le moteur du jeu n'a pas laissé faire, toutes mes unités sont stoppées.
Par chance la 43e DI du général Wing arrivée à Lingayen, faisant face à 2 divisions et une brigade japonaises, n'est pas attaquée pendant qu'elle est isolée en pointe.

Le 19 novembre, l'aviation alliée réalise 68 sorties contre les trouble-fêtes.

La totalité du Xe corps refoule les unités japonaises.

La progression reprend.
Pendant ce temps, le XIe corps attaque Aparri, avec le soutien de l'aviation tactique.

Un premier assaut le 17 novembre est mené uniquement par les unités de chars, et réduit certaines positions.

L'optimisme est de mise, les chars poursuivent leurs attaques le lendemain, mais cette fois sans succès.

Le 19 novembre, le gros du XIe corps passe à l'attaque et s'empare d'Aparri.

Avant de reprendre la progression vers l'ouest en direction de Laoag, il faut attendre que quelques unités de soutien rejoignent Aparri.
Quelques sorties de Boston du 89e BS sont effectuées contre Laoag.
Ici le 22 novembre :

Pendant ce temps, l'adversaire essaye de ravitailler Luzon avec des convois de barges.
Les A-36 Apaches du 47e FS réalisent 33 sorties les 15 et 16 novembre, et coulent 5 barges.
Ici le 16 novembre

Le 21 novembre, le Albacore se montre très dispendieux en coulant une de ces barges de 2 torpilles.

Le 22 novembre, un Coronado coule une barge.

Et le K XIV coule lui aussi une barge.

Pendant ce temps à Cebu, les escadrilles les moins expérimentées s'entrainent en straffant les positions de la 102e DI japonaises.

Formose.
Tainan est frappé le 19 novembre par un bombardement qui détruit 16 avions au sol.

Désormais, les aérodromes de l'ouest de l'ile n'ont plus de fonctions offensives.
JAPON
Le 17 novembre, 234 B-29 décollent de Saipan, avec pour objectif Akita dans le nord de Honshu, et ses raffineries de pétrole. Désormais la défense aérienne nipponne couvre la plupart de mes cibles. Il y a une poignée de Tony qui intercepte l'immense formation, et qui réalise une passe unique. Ils parviennent à abattre un quadrimoteur et en endommager 11 autres, mais ne peuvent empêcher mes avions d'endommager les industries pétrolières locales.

En revanche, le 18 novembre, les 144 B-29 qui assaillent Sasebo sont durement accueillis. 60 intercepteurs se jettent sur eux. De lourds bimoteurs, des Ki-102 Randy, se révèlent bien plus dangereux que les Irving et Nicks rencontrés jusque là.

Ils sont efficacement appuyés par des George acharnés qui défilent à toute vitesse à proximité des boxes serrées de B-29. En dépit du tissage mortel des tirs de zone effectués pat les mitrailleurs des B-29, ils s'approchent tels des meutes de loups affamés, concentrent leurs tirs sur les appareils placés en bord extérieur des formations, et les mitraillent rageusement.
un chasseur passe sous un B-29 :

Les avaries se multiplient au sein des formations de B-29. Le raid tourne à la catastrophe. Des trainées de fumées noires marquent la chute mortelle d'un bombardier touché à mort, et strient le ciel en tout sens. Des silhouettes pendent sous les corolles de parachute. Une aile immense, sectionnée nette, tombe en tournoyant, tandis que les pales des hélices des moteurs encore en marche brassent l'air. Bien plus bas, le reste du B-29 se désintègre en chutant tel une pierre.
Les uns après les autres, les B-29 abandonnent la mission et rompent le combat. C'est un véritable carnage. 21 B-29 sont abattus, 53 autres endommagés dont 10 ne rallieront pas leur base de départ. L'adversaire n'a perdu que 3 avions, et les cibles ont à peine été écorchées.
Le raid est un tel echec que l'Etat Major envisage l’arrêt de l'offensive pour de longues semaines.

Le 20 novembre a lieu la première reconnaissance aérienne depuis Iwo Jima par un F5C du 28e PRS , au dessus de Kanazawa.

Le 22 novembre, c'est un Mosquito PR.IX du 87e RAAF sq australien qui vient survoler Naha sur l'ile de Okinawa.

CHINE
RAS
SUD EST ASIATIQUE
Sur le Haut Mekong, l'aviation britannique et chinoise harcèle la 24e DI retranchée sur la rive gauche (Est) du fleuve.

Les unités britanniques progressent vers le fleuve sans parvenir à rattraper l'adversaire, mais en se préparant à franchir le fleuve en force.
A l'ouest de Hue, l'aviation alliée harcèle également les positions japonaises. Les unités adverses, en coupant le ravitaillement des 5 unités qui font face à Hue, menacent d'étrangler celles-ci.

Le 19 novembre, l'ennemi a encore renforcé son dispositif avec la 23e Bde. Or c'est ce jour là que l'armée britannique tente un assaut pour repousser l'ennemi. L'attaque échoue lamentablement avec de lourdes pertes.

Le 22 novembre, l'ordre de bataille japonais à l'ouest de Hue s'est encore renforcé de la 63e DI.

Saigon atteint les nv 7 airfield et port le 20 novembre, engrangeant 75 VP.

Désormais toute progression ici est impossible.
Pour débloquer la situation, la XIIe armée anglaise s'est mise en route le long de la voie côtière, vers Camranh, devant laquelle elle arrive le 22 novembre.

Brunei
Le 17 novembre marque le baptême du feu pour le P-51D Mustang. Le 23e FG a converti 2 de ses squadrons sur cet appareil.

Décollant de Saigon, 43 chasseurs, dont 25 Mustang, mènent un sweep sur Brunei défendu par 31 Zeke. Pas un seul appareil allié ne sera perdu, et le P-51 va démontrer une supériorité écrasante. 13 Zeke sont abattus, tous par les P-51.

Le 18 novembre, au sud de Camranh, 9 Hudson attaquent un escorteur japonais qui s'en sort indemne.

Le 20 novembre, un nouveau sweep sur Brunei regroupe 16 P-51 et 24 P-38 contre à peine 16 Zeke. Les P-51 se payent encore la part du lion, détruisant 6 des 7 Zeke abattus ce jour là, sans aucune perte alliée.

Dans quelques jours Brunei sera bombardé, pour préparer un débarquement massif qui coupera définitivement le Japon des Indes néerlandaises.
Au cœur de l'armada alliée qui appareille de Singapore, se trouve le DD Paul Jones de Archange

Un AAR Thirty Year War romancé :
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
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- Aspirant spammeur
- Messages : 342
- Enregistré le : lun. déc. 03, 2012 8:06 pm
- Meilleur jeu 2008 : Pro Cycling Manager saison 2006
- Meilleur jeu 2009 : Medieval 2 Total War
- Meilleur jeu 2010 : Europa Universalis III
- Meilleur jeu 2011 : Mount & Blade Warband
Re: cAARnage dans le Pacifique
Il est vrai que mon bâtiment doit maintenant prouver sa supériorité sur les navires de surface.
Re: cAARnage dans le Pacifique
23 au 30 novembre 1944
Les opérations alliées prennent du retard
NOPAC
Le Blizzard qui souffle sur les Aléoutiennes siffle et mugit sinistrement. Il semble projeter une myriade d'échardes acérées, cinglantes.
Lorsque le vent cesse, brutalement, les échardes qu'il transportait se muent soudainement en gros flocons épais et cotonneux, qui s'entasse en d'épaisses couches de neige.
Sortir de son abri semble une gageure par de telles conditions. Entretenir un avion encore plus.
Mais ce sont malgré tout des taches accomplies régulièrement par les rampants des iles Komandorski.
Le sweep prévu sur Paramushiro est plusieurs fois reporté, jusqu'à la date du 26 novembre.
Le 18e FS abat 4 Tony, en perdant un P-38. Tant que les effectifs adverses n'auront pas pris un sacré coup, on ne renverra pas de bombardiers.

CENTPAC
Silent Service
-23 novembre, au sud de Shangai, le Shad rate un MSW (je vous met pas le screen).
-24 novembre, à l'ouest de Tainan, le Hake envoi 2 torpilles au but sur un patrouilleur, sans pour autant le couler.

-la même nuit, le PC Miyake (encore lui : il existe quelques noms de patrouilleurs bien connus de nos sous mariniers...) réalise un tir parfait, un coup de mortier percute et ébranle le Flying Fish. Ses avaries empêchent le submersible de plonger profondément ou de s'esquiver en silence, et le Miyake est en mesure d’expédier une grenade sous marine de plus sur le submersible désormais en sale état.

Surmontant ses avaries, le sous marin parvient à fuir la zone, et se met en route pour le port désormais tout proche de Iwo Jima.
Mais la vitesse extrêmement réduite du navire ne permet pas de se rapprocher du salut aisément. Il faut lutter sans cesse contre le naufrage, et les pompes du sous marins peinent à maintenir le bâtiment à flot. Enfin, le 30 novembre, le Flying Fish se dock à Iwo Jima !

Ce nouveau port pourrait signifier la survie de plusieurs sous marins et de leurs équipages dans les prochains mois.
-25 novembre, au sud est de Shangai, le Razorback rate le DD Kiyonami.

- 26 novembre. Au sud de Tokyo, une escadre de destroyer s'en prend au Grampus. Une sarabande infernale martelle la surface de l'océan, jusqu’à ce qu'une charge pète à proximité du sous marin.

Avarié gravement, le submersible du capitaine Randall s'esquive vers l'ouest, espérant pouvoir mettre le cap vers Iwo Jima.
Ameuté par le vacarme de la chasse du Grampus, un autre submersible s'approche de la zone. Sur place, il repère un ravitailleur, se met en position d'attaque, et lui expédie une torpille dans le flanc qui incendie la cargaison de fuel. Le ravitailleur coulera le lendemain.

Les marins japonais sont sur le qui vive. 60 miles plus à l'ouest, ils retrouvent le Grampus qui cherche à fuir la proximité de Tokyo.
Peine perdu. Gravement endommagé, le submersible ne peut éviter de se faire rattraper par le APD-32, en rage d'avoir perdu un ravitailleur (celui touché par le Atule). Il grenade sans cesse, sans cesse, jusqu'à ce que le Grampus disparaisse définitivement !

Le palmares du Grampus :

Le Atule, lui, est resté aux abords de Tokyo. Il y a des mouvements de patrouilleurs nippons partout dans le secteur, a tel point que le Atule se retrouve avec l'un d'eux sous le nez, et l'expédie par le fond. La réplique du reste de la flottille touche le submersible, sans le mettre en danger, par chance.

En revanche, avez vous remarqué ? Le radar du Atule a repéré pas moins de 6 escadres japonaises à l'ouest de sa position. Mes sous marins ont croisés des ravitailleurs, et le Grampus a été coulé par une escadre de 8 destroyers....
Il n'est pas impossible de penser que la flotte japonaise (le reste de ses CV et navires de surface) ait glissé à l'Ouest de Tokyo, peut etre vers Nagoya.
Et toujours ce même jour, au sud de Shangai, le Raton touche le DD Kiyonami.

Et le Cod, au nord de Formose, envoi par le fond un petit MSW.

Les approches de la Corée ne sont plus sures non plus. Le Sea Dog y coule un escorteur, mais se fait malmener par le reste de la flottille.

Au sud est de la Corée, l'ile Soheugsan-do :

- 27 novembre, le massacre des escorteurs japonais se poursuit: Le Boarfish, à l'Est de Taipei, touche le PG Uji de 2 torpilles.
Pas de signe de naufrage, le patrouilleur a t'il rejoint Taipei à temps ?

Le 27 novembre, au sud de l'ile de Shikoku, le Piper tend à confirmer mon hypothèse que la flotte japonaise s'est réfugiée vers Nagoya: le sous marin croise la route d'un ravitailleur, pour le malheur de celui-ci: une torpille du submersible provoque l'embrasement du fuel transporté.
Mais le malheur n'est pas du coté qu'on croit. L'escadre qui protège le ravitailleur grenade longuement le sous marin en fuite, sans relâche, sans pitié. Coup après coup, le Piper, démembré, finit par s'enfoncer dans les abimes. L'ennemi reste dangereux pour mes sous marins

-Aux abords de Shangai, le Finback s'est faufilé aussi près de la cote que possible. Suite au coup heureux du Raton la veille, il guette le retour clopinant du Kiyonami. Et ne manque pas de l’apercevoir lorsque celui-ci se présente, bas sur l'eau et a allure réduite, vers le port. Le Finback tire un projectile, puis s'esquive. La torpille file droit vers le destroyer, déchire sa coque fragile, trouve la soute à munition. Une explosion gigantesque déchire le destroyer, l'avant se soulève au dessus de l'eau, retombe dans une gerbe d'eau et de débris, et s'enfonce aussitôt sous les flots. L’arrière du bâtiment penche lamentablement sur le coté, et s'enfonce doucement vers l'avant, laissant à une partie de l'équipage le temps de se jeter à l'eau. Le Kiyonami est perdu.

- 28 novembre, au sud de Swatow, le Halibut touche un patrouilleur d'une torpille, mais est également touché en réplique. C'est Aparri qui servira de port de secours.

Rodant dans les mêmes eaux, le Salmon rate un autre patrouilleur (pas de screen, flemme)
-29 novembre, au sud de Tokyo, le Gar envoi par le fond un MSW.

Et le boarfish touche le destroyer d'une torpille.

Le 30 novembre, au Pescadores, le Guardfish attaque le PG Kanko maru, mais l'escorteur esquive le projectile. La réplique secoue le Guardfish

Iwo
Sur l'ile, la garnison japonaise est retranchée solidement. Les unités US patientent et se reposent comme elles peuvent.
L'accent est mis sur le développement de la base : le port atteint le niveau 3 le 23 novembre.

Puis on décide de lancer un assaut avec les unités blindées contre les troupes ennemies qui s'enterrent sur place. Un premier assaut est lancé le 25 novembre, qui met HS près de 2000 adversaire pour 300 alliés.

Seulement lorsque les unités d'infanterie passent à l'attaque le lendemain 26 novembre, si le rapport de force est bon, 7/1, en revanche les pertes sont lourdes de mon coté !!

D'autres attaques de blindées sont relancées les 29 et 30 novembre, mais coutent autant de monde de chaque coté :800 hommes environs.
M'est avis que la réduction de cette foutue garnison va prendre bien plus que les 4 semaines que j'envisageais
Alors que la base tend à se développer, l'aviation japonaise cherche à gêner mes travaux, mais comme elle ne peut se risquer à des sorties diurnes, elle opte pour des sorties nocturnes. Une petite quarantaine de sorties sont effectuées par des bombardiers qui sont contraints (mécanisme du jeu) d'attaquer au ras du sol (2000 pieds), s'exposant à une DCA déchainée qui tire au jugé mais avec une intensité telle que le ciel s'illumine brutalement à chaque attaque. A chaque raid, un Betty se fait descendre, sans résultat sur ma base.
Mais, déception, le VMF(N)-533 sur F6F-5N ne parvient qu'a abattre un seul intrus. Les équipages des Betty sont même tellement aguerris qu'ils canardent efficacement les chasseurs US qui se rapprochent trop: un tiers des F6F qui sortent sont endommagés par l'adversaire.
Double déception, le 6e NFS sur P-61A Black Widow, bien mieux taillé pour la chasse de nuit, et entrainé, ne décolle pas une seule fois pour intercepter ces intrus

Marshalls
Les unités basées à Bikini poursuivent un entrainement à la dure en harcelant Kwajalein, épaulés par les PB4Y de Eniwetok, un Avenger est perdu.

SOWEPAC
On continue à harceler Wewak

Le I-37 est repéré à proximité de Finschaffen le 23 novembre, mais les MSW australiens ne parviennent pas à lui faire un sort.

PHILIPPINES
Le plan d'invasion de Luzon, en 3 étapes, qui a permit d'écarteler la défense japonaise, a cependant des inconvénients: entre autres, une dispersion de mes propres forces, qui se révèlent incapables d'achever l'ennemi d'un coup.
Au sud, les Australiens de la 1st Army parviennent devant Manille le 24 nov
. Cependant, la joie est de courte durée: la défense locale est puissante et bénéficie du terrain urbain très favorable. Pas moins de 4 divisions, 2 brigades, des QG, des bases et des services défendent les lieux: environs 90000 hommes, contre mes 74000 australiens. Ceux ci ont beau être des durs à cuire, l'assaut est pour le moment impensable, il faut attendre des renforts qui vont venir des autres parties du front...si ces renforts acquittent de leurs taches respectives.

Dans les faubourgs de Manille, la Lagune gigantesque qui borde le sud de la ville :

En attendant, afin de rendre inopérationnelle cette base pour les résidus d'aviation ennemie, mais surtout pour "pomper" autant de supply que possible, des raids sont menés durant la semaine. 2 raids menés par les 5e et 39e BG basés à Cotabato parviennent à détruire 2 Rufes. Puis, l'aviation ennemie ne posant plus de soucis, les 6 groups de B-24 de Legaspi mènent un raid le 30 novembre : on veut vraiment assommer l'ennemi aussi tôt que possible.

Alors même que les faubourgs de Manille sont atteints, les forces de Tiroir à Chemise ont quittées la péninsule de Bataan, pour s'enfoncer au cœur des terres. Bordant le Pinatubo sur leur gauche, elles abordent Clark Field le 26 novembre. 30000 hommes défendent la position, ce qui sous entend que les 3 grandes unités qui y sont doivent être bien amoindries par les batailles passées.

A l'ouest de Clark, le Pinatubo. En 1944, cela fait environs 500 ans qu'il est en sommeil, rien à craindre donc :

C'est au nord de Luzon, sur le théâtre d'opération de Tiroir à Cravates , que le retard est le plus important
Menacé sur son flanc gauche (sud), le Xe corps hésite, perd du temps, et finalement se met en position de défense (ceci étant une explication romancée du fait que le moteur de jeu, pour une raison ou pour une autre, a remis à zéro le déplacement des unités qui suivaient la 43e DI déja à Lingayen).
Le général Clarkson, à la tête du Xe corps, s'irrite au plus haut point de son retard sur son avance. Il envoie vers le sud le 780e bataillon blindé amphibie et la 6e DI US.
Le 27 novembre, le 780e Bn, qui déboule vers le sud à toute vitesse, prend de cours les unités japonaises disparates qui menacent le flanc sud du Xe corps. L'adversaire lance un assaut, persuadé de pouvoir l'emporter aisément.
Première erreur, tout au long de la semaine, l'aviation tactique basée à Legaspi matraque les rangs japonais.

Lorsque l'adversaire passe à l'attaque le 27 novembre, le 780e Bn a beau être seul, il stoppe net l'assaut ennemi.

Dès le lendemain, la 6e DI US a rejoint le 780e Bn, et tient désormais solidement le flanc sud de l'axe de progression US vers l'Ouest.
Avec rage, Clarkson évalue le retard dans sa progression à plus de 6 jours
.
A Lingayen, les unités japonaises organisent soit l'évacuation parcellaire de leurs troupes, soit le ravitaillement réduit de leurs forces.
Mais 41 sorties du 47e FS envoient 4 barges par le fond.

Plus au nord, Fredendall, à la tête du XIe corps, est confronté à un autre problème: la rivière Cagayan, en crue à cette période de l'année, forme une formidable barrière entre ses forces, et l'adversaire retranché à l'Ouest.
La rivière a un débit puissant, constant, et s'étale largement dans son lit, rendant impossible la découverte de passage à gué, inexistant à cette période de l'année.
La rivière Cagayan :

Le bassin hydrographique de la riviere Cagayan :

Il faut établir un pont, sous le feu de l'ennemi, au point faible de son dispositif. Fredendall, lui aussi, fulmine de la perte de temps (progression de 7 miles par jour
). L'aviation tactique n'a pu apporter de soutien décisif, la météo jouant contre moi.
Le 28 novembre, la 40e DI du général Brush franchit la Cagayan sous le feu ennemi....consternation, les autres unités alliés ne sont pas prêtes, et ne peuvent épauler la division dans sa manœuvre. L'ennemi ne craque pas et résiste durement à la 40e DI.

En dépit de l'état de la division, épuisée et désorganisée, le reste du XIe corps franchit à son tour la Cagayan le lendemain, sous un feu intense de l'ennemi, qui bénéficie de bonnes positions d’arrêt.

Le XIe corps dans son ensemble est passé ! Désormais, Fredendall doit attendre que ses unités récupèrent pour reprendre l'offensive contre Laoag.
Ici, la carte des opérations qui ont déja eu lieu....et celles à venir. Premiers objectifs concomitants ( je sais pas ce que ca veut dire, mais ca fait vachement bien dans un plan opérationnel
), s'emparer de Laoag, Vigan et Lingayen ( traits jaunes sur la carte).
Une fois les XIe et Xe corps réunis, marcher sur Clark, y retrouver les forces venant de Bataan, prendre la place (fleche vert fluo) , et enfin converger vers Manille.
A l'occasion, on testera les défenses adverses avec les différentes troupes au sol, et l'aviation va s'appliquer à écraser les positions ennemies.

Pendant que les unité de combat cherchent à réduire l'adversaire, les bases continuent à se développer.

Alors même que l'on se bat aux Philippines, l'aviation alliée effectue deux raids sur Formose.
De défense aérienne ennemie, hormis la DCA qui secoue mes appareils, il n'est plus question.
Le 25 novembre, Takao est visé par un raid plus modeste que prévu. Il faut dire que 23 appareils sont bien incapables de retrouver la cible. A peine deux petits hydravions sont détruits sur les pistes, mais la base encaisse de gros dégats. Il y a fort à parier que l'adversaire s'est replié au nord-Est de Formose, à Taipei. Pour frapper cette base, il faudrait que je base mes B-24 au nord de Luzon: j'attend donc que les bases capturées la bas (Tuguegarao, Aparri) soient développées. D'autant plus que désormais mes bombardiers lourds vont être mobilisés sur la prise de Manille.

Les Pescadores sont frappées le 29 novembre, par les B-29 basés en Chine: revenir sur le Japon n'était pas au programme immédiatement pour les 14e et 20e Air Force. Les 178 B-29 n'ont aucun chasseur a affronter, et parviennent à détruire 19 avions sur les pistes, et la base est tres endommagée.

Et le 27 novembre, les deux escadrilles de SB2C Helldivers basés à San José passent à l'attaque: une escadre japonaise est passée trop près de ma base de Mindoro. Dépourvue de protection aérienne, elle se fait matraquer par les bombardiers en piqué.
Un pétrolier, escorté par deux patrouilleurs, navigue à toute vapeur, et fait de frénétiques évolutions, espérant échapper aux aviateurs américains. Mais une bombe s'écrase sur son pont, le crève, et éclate dans une soute, déclenchant l'incendie de sa cargaison de pétrole brut. Les deux escorteurs, bien plus fragiles, encaissent deux bombes chacun...ils couleront dans les jours qui suivent. Les sous marins lâchés à leur trousses ne parviendront pas à les intercepter, ni le pétrolier, qui s'en sort....

JAPON
Les Groups de bombardiers basés à Chungking n'ont pas pris leur envol vers la métropole japonaise, échaudés par leur précédent raid.
Seules les formations basées à Saipan prennent leur envol pour une ville nipponne. Heureuse surprise, le 26 novembre au dessus d'Hamamatsu, il n'y a pas un seul chasseur japonais pour intercepter mes 118 B-29. Le bombardement des usines locales est assez aisé, la visée peut se faire sans entrave. Il y a 112 points de touchés !!

Hamamatsu vue du ciel :

CHINE
Rien.
En fait, les 4 squadrons chinois de bombardement équipés de B-25J épaulent les forces britanniques progressant vers le Mekong.
Mais, en dépit du fait que l'armée chinoise se remet TTTTRRRRRRESSS lentement de ses batailles passées, il est de plus en plus évident qu'une offensive, plus ou moins limitée, pourrait attirer une partie de l'attention ennemie, et relacher la pression sur les Britanniques.
Un plan est plus ou moins envisagé.
Il s'agirait de descendre la route menant droit vers Changsa. Pour résister à un contre japonais, il faudrait une force tres puissante pour défendre le fleuve ( 1) .
Une partie des forces bifurqueraient vers l'Ouest, et en liaison avec la poussée venue de Kunming (2), enserrerait Kweiyang.
Le fin du fin serait de couper la voie du sud par où le ravitaillement ennemi parviendrait, mais aussi les renforts....
Au bas mot, pour exécuter tout çà, il me faudrait....15 corps en état de combattre. J'en ai...4 .

SUD EST ASIATIQUE
Voila des semaines qu'une poignée de troupes hétéroclites britanniques et chinoises progressent à la suite de la 24e DI dans les hauts plateaux laotiens.
Tandis que mes unités se rapprochent peu à peu du Mekong, retardé par quelques actions des troupes d’arrière garde ennemie, l'aviation tactique alliée et chinoise commence à marteler les positions japonaises sur les rives du Mekong.

Le haut Mékong :

Mais le dispositif ennemi s'est puissamment renforcé : 68e Bde et 18e DI ont renforcés la 24e DI; aussi, l'assaut allié à travers le Mekong le 27 novembre tourne au fiasco.

s'appuyer sur l'aviation pour franchir cette défense semble totalement illusoire: le 30 novembre, la 107e DI vient encore renforcer l'ordre de bataille ennemi.

Plus au sud, l'aviation tactique poursuit le harcèlement contre les positions ennemies à l'Ouest de Hué. L'ennemi s'est fortement renforcé, et il semble illusoire de le bousculer ici. Tout au plus espère t'on l'inciter à ne pas bouger.

Les hauts plateaux à l'ouest de Hue

Puisque les axes de progression au nord et au centre sont condamnés, reste la route côtière. L'armée britannique y concentre une force impressionnante.
La bataille pour Camranh débute dès le 25 novembre. Un premier assaut est mené par les blindés, réduit une ligne de fortification et cause de nombreuses pertes dans les rangs ennemis.

L'aviation appui de ses feux la progression britannique. Les Liberators anglais basés à Saigon n'ont pas la portée suffisante pour frapper Brunei, aussi se portent t'ils contre Camranh. Ils participent aux cotés des B-25 et Wellington basés à Saigon, et réalisent en tout 500 sorties.

Lorsque toute l'armée passe à l'assaut le lendemain 26 novembre, la défense ennemie craque d'un coup. Camranh tombe !

L'armée britannique cherche aussitôt à percer vers Hue, laissant 2 brigades en garnison pour faire face aux unités japonaises qui restent toutes proches. Hélas, la présence des unités ennemies entrave la progression alliée. Les britanniques se résolvent alors à réduire l'ennemi sur place....mais dans la nuit du 28 novembre, l'ennemi à plié bagage.
Débute alors une course poursuite, que l'armée alliée ne semble pas sur le point de gagner, les actions retardatrices de l'arriere garde freinant mes unités ( progression 22 miles par jour).
La situation en Indochine :
La poussée sur le flanc nord (1) aurait pu prendre à revers la poussée japonaise des hauts plateaux vietnamiens qui a coupée la route vers Hue (2). Les unités britanniques coincées à Hue (3) sont encore capables de tenir face à un adversaire qui n'attaque pas, mais leur stock de supply intrinsèque se réduit peu à peu.
Ne reste donc comme voie pour rejoindre les unités piegées à Hue que la route cotière. Camranh est tombé en à peine deux jours. Les unités britanniques remontent lentement (5) derrière les unités japonaises en déroute qui sont déja à portée de Hue (4).

Bornéo
Le 24 novembre, un sweep du 23e FG déboule sur Brunei, et encore une fois aucun P-51 n'est perdu. L'ennemi quant à lui encaisse la perte de 12 chasseurs.

Le 27 novembre, sont mobilisés les seuls bombardiers ayant la portée suffisante pour atteindre la cote nord de Borneo, les 93e BS sur B-17E et 308e BG sur B-24D, escortés par 93 chasseurs. La défense ennemie est en mesure d'abattre un P-51 (le premier perdu, que ce soit en perte ops ou en combat) pour 2 chasseurs japonais. 8 avions sont détruits sur les pistes, mais les dégâts aux installations sont réduits.

Depuis Brunei, les bombardiers japonais décollent courageusement en direction de ma flotte. 100 navires de transport et 50 navires de guerre naviguent en direction de Borneo. Sur la passerelle du Paul Jones, Archange fulmine. Car des CV anglais, s'élèvent la CAP qui ne laisse aucune chance aux appareils attaquants. Archange s'époumone en vain "laissez les passer, laissez les venir" !! Mais l'amirauté n'écoute jamais rien...

Sur les rivages de Bornéo, plusieurs barges sont assaillies par les Firefly de l'Indefatigable. 5 sont hachées menues au canon ou à la bombe, et couleront d'ici le lendemain.

Le lendemain, on prévoit de renouveler le raid. Mais seul un sweep va prendre son envol. Et abattre un seul des Zeke en CAP.
Les bombardiers n'ont pas suivis.

L'aviation japonaise envoie au casse pipe tout ce qui pourrait me faire du mal, mais pas un des 9 appareils assaillants ne survit aux 50 chasseurs qui cerclent au dessus de ma flotte (au grand désarroi de Archange).

Fuyant de toute la puissance de leurs chaudières, ce sont d'autres proies que quelques barges qui tentent de s'éloigner du port.
Les appareils embarqués anglais font un sort aux deux pétroliers et deux escorteurs qui ne peuvent aller très loin.

Pour attendrir la défense, la Royal Navy procède à un bombardement qui n'a que peu d'effets...

Les unités britanniques mettent pied à terre, sans quasiment aucune perte (très bon niveau de préparation, aucune batterie cotière pour s'en prendre à mes transports). La défense locale est plus importante qu'on ne l'estimait : une grosse brigade ennemie, des bases et des HQ. L'aviation ennemie, elle, à pliée bagage.

On passera à l'attaque quand tout le monde aura débarqué et que les unités seront regroupées.
BILAN
Les pertes aériennes que je subit sont essentiellement dues aux pertes opérationnelles (plus qu'au raid désastreux sur Sasebo le 18 novembre). Comme mon appui permanent provient de mon aviation, difficile de réduire ces pertes.
Les bombardements stratégiques ont eu de bons résultats, ainsi que capture et développement de bases. L'armée japonaise est peu à peu taillée en pièce, même si cela entraine de sacré pertes chez moi.
Il me manque environs 4000 VP pour contraindre le Japon à la capitulation. Seulement. Tant que çà....
Toute la question que nous évoquons de temps à autre avec Stefan, c'est justement quand je pourrais obtenir ce résultat.
Un mois suffira t'il, ou me faudra t'il plus de temps ? Et si ou, combien de VP l'ennemi aura t'il engrangé de plus ????

Les opérations alliées prennent du retard
NOPAC
Le Blizzard qui souffle sur les Aléoutiennes siffle et mugit sinistrement. Il semble projeter une myriade d'échardes acérées, cinglantes.
Lorsque le vent cesse, brutalement, les échardes qu'il transportait se muent soudainement en gros flocons épais et cotonneux, qui s'entasse en d'épaisses couches de neige.
Sortir de son abri semble une gageure par de telles conditions. Entretenir un avion encore plus.
Mais ce sont malgré tout des taches accomplies régulièrement par les rampants des iles Komandorski.
Le sweep prévu sur Paramushiro est plusieurs fois reporté, jusqu'à la date du 26 novembre.
Le 18e FS abat 4 Tony, en perdant un P-38. Tant que les effectifs adverses n'auront pas pris un sacré coup, on ne renverra pas de bombardiers.

CENTPAC
Silent Service
-23 novembre, au sud de Shangai, le Shad rate un MSW (je vous met pas le screen).
-24 novembre, à l'ouest de Tainan, le Hake envoi 2 torpilles au but sur un patrouilleur, sans pour autant le couler.

-la même nuit, le PC Miyake (encore lui : il existe quelques noms de patrouilleurs bien connus de nos sous mariniers...) réalise un tir parfait, un coup de mortier percute et ébranle le Flying Fish. Ses avaries empêchent le submersible de plonger profondément ou de s'esquiver en silence, et le Miyake est en mesure d’expédier une grenade sous marine de plus sur le submersible désormais en sale état.

Surmontant ses avaries, le sous marin parvient à fuir la zone, et se met en route pour le port désormais tout proche de Iwo Jima.
Mais la vitesse extrêmement réduite du navire ne permet pas de se rapprocher du salut aisément. Il faut lutter sans cesse contre le naufrage, et les pompes du sous marins peinent à maintenir le bâtiment à flot. Enfin, le 30 novembre, le Flying Fish se dock à Iwo Jima !

Ce nouveau port pourrait signifier la survie de plusieurs sous marins et de leurs équipages dans les prochains mois.
-25 novembre, au sud est de Shangai, le Razorback rate le DD Kiyonami.

- 26 novembre. Au sud de Tokyo, une escadre de destroyer s'en prend au Grampus. Une sarabande infernale martelle la surface de l'océan, jusqu’à ce qu'une charge pète à proximité du sous marin.

Avarié gravement, le submersible du capitaine Randall s'esquive vers l'ouest, espérant pouvoir mettre le cap vers Iwo Jima.
Ameuté par le vacarme de la chasse du Grampus, un autre submersible s'approche de la zone. Sur place, il repère un ravitailleur, se met en position d'attaque, et lui expédie une torpille dans le flanc qui incendie la cargaison de fuel. Le ravitailleur coulera le lendemain.

Les marins japonais sont sur le qui vive. 60 miles plus à l'ouest, ils retrouvent le Grampus qui cherche à fuir la proximité de Tokyo.
Peine perdu. Gravement endommagé, le submersible ne peut éviter de se faire rattraper par le APD-32, en rage d'avoir perdu un ravitailleur (celui touché par le Atule). Il grenade sans cesse, sans cesse, jusqu'à ce que le Grampus disparaisse définitivement !

Le palmares du Grampus :

Le Atule, lui, est resté aux abords de Tokyo. Il y a des mouvements de patrouilleurs nippons partout dans le secteur, a tel point que le Atule se retrouve avec l'un d'eux sous le nez, et l'expédie par le fond. La réplique du reste de la flottille touche le submersible, sans le mettre en danger, par chance.

En revanche, avez vous remarqué ? Le radar du Atule a repéré pas moins de 6 escadres japonaises à l'ouest de sa position. Mes sous marins ont croisés des ravitailleurs, et le Grampus a été coulé par une escadre de 8 destroyers....
Il n'est pas impossible de penser que la flotte japonaise (le reste de ses CV et navires de surface) ait glissé à l'Ouest de Tokyo, peut etre vers Nagoya.
Et toujours ce même jour, au sud de Shangai, le Raton touche le DD Kiyonami.

Et le Cod, au nord de Formose, envoi par le fond un petit MSW.

Les approches de la Corée ne sont plus sures non plus. Le Sea Dog y coule un escorteur, mais se fait malmener par le reste de la flottille.

Au sud est de la Corée, l'ile Soheugsan-do :

- 27 novembre, le massacre des escorteurs japonais se poursuit: Le Boarfish, à l'Est de Taipei, touche le PG Uji de 2 torpilles.
Pas de signe de naufrage, le patrouilleur a t'il rejoint Taipei à temps ?

Le 27 novembre, au sud de l'ile de Shikoku, le Piper tend à confirmer mon hypothèse que la flotte japonaise s'est réfugiée vers Nagoya: le sous marin croise la route d'un ravitailleur, pour le malheur de celui-ci: une torpille du submersible provoque l'embrasement du fuel transporté.
Mais le malheur n'est pas du coté qu'on croit. L'escadre qui protège le ravitailleur grenade longuement le sous marin en fuite, sans relâche, sans pitié. Coup après coup, le Piper, démembré, finit par s'enfoncer dans les abimes. L'ennemi reste dangereux pour mes sous marins


-Aux abords de Shangai, le Finback s'est faufilé aussi près de la cote que possible. Suite au coup heureux du Raton la veille, il guette le retour clopinant du Kiyonami. Et ne manque pas de l’apercevoir lorsque celui-ci se présente, bas sur l'eau et a allure réduite, vers le port. Le Finback tire un projectile, puis s'esquive. La torpille file droit vers le destroyer, déchire sa coque fragile, trouve la soute à munition. Une explosion gigantesque déchire le destroyer, l'avant se soulève au dessus de l'eau, retombe dans une gerbe d'eau et de débris, et s'enfonce aussitôt sous les flots. L’arrière du bâtiment penche lamentablement sur le coté, et s'enfonce doucement vers l'avant, laissant à une partie de l'équipage le temps de se jeter à l'eau. Le Kiyonami est perdu.

- 28 novembre, au sud de Swatow, le Halibut touche un patrouilleur d'une torpille, mais est également touché en réplique. C'est Aparri qui servira de port de secours.

Rodant dans les mêmes eaux, le Salmon rate un autre patrouilleur (pas de screen, flemme)
-29 novembre, au sud de Tokyo, le Gar envoi par le fond un MSW.

Et le boarfish touche le destroyer d'une torpille.

Le 30 novembre, au Pescadores, le Guardfish attaque le PG Kanko maru, mais l'escorteur esquive le projectile. La réplique secoue le Guardfish

Iwo
Sur l'ile, la garnison japonaise est retranchée solidement. Les unités US patientent et se reposent comme elles peuvent.
L'accent est mis sur le développement de la base : le port atteint le niveau 3 le 23 novembre.

Puis on décide de lancer un assaut avec les unités blindées contre les troupes ennemies qui s'enterrent sur place. Un premier assaut est lancé le 25 novembre, qui met HS près de 2000 adversaire pour 300 alliés.

Seulement lorsque les unités d'infanterie passent à l'attaque le lendemain 26 novembre, si le rapport de force est bon, 7/1, en revanche les pertes sont lourdes de mon coté !!


D'autres attaques de blindées sont relancées les 29 et 30 novembre, mais coutent autant de monde de chaque coté :800 hommes environs.

M'est avis que la réduction de cette foutue garnison va prendre bien plus que les 4 semaines que j'envisageais

Alors que la base tend à se développer, l'aviation japonaise cherche à gêner mes travaux, mais comme elle ne peut se risquer à des sorties diurnes, elle opte pour des sorties nocturnes. Une petite quarantaine de sorties sont effectuées par des bombardiers qui sont contraints (mécanisme du jeu) d'attaquer au ras du sol (2000 pieds), s'exposant à une DCA déchainée qui tire au jugé mais avec une intensité telle que le ciel s'illumine brutalement à chaque attaque. A chaque raid, un Betty se fait descendre, sans résultat sur ma base.
Mais, déception, le VMF(N)-533 sur F6F-5N ne parvient qu'a abattre un seul intrus. Les équipages des Betty sont même tellement aguerris qu'ils canardent efficacement les chasseurs US qui se rapprochent trop: un tiers des F6F qui sortent sont endommagés par l'adversaire.
Double déception, le 6e NFS sur P-61A Black Widow, bien mieux taillé pour la chasse de nuit, et entrainé, ne décolle pas une seule fois pour intercepter ces intrus


Marshalls
Les unités basées à Bikini poursuivent un entrainement à la dure en harcelant Kwajalein, épaulés par les PB4Y de Eniwetok, un Avenger est perdu.

SOWEPAC
On continue à harceler Wewak

Le I-37 est repéré à proximité de Finschaffen le 23 novembre, mais les MSW australiens ne parviennent pas à lui faire un sort.

PHILIPPINES
Le plan d'invasion de Luzon, en 3 étapes, qui a permit d'écarteler la défense japonaise, a cependant des inconvénients: entre autres, une dispersion de mes propres forces, qui se révèlent incapables d'achever l'ennemi d'un coup.
Au sud, les Australiens de la 1st Army parviennent devant Manille le 24 nov


Dans les faubourgs de Manille, la Lagune gigantesque qui borde le sud de la ville :

En attendant, afin de rendre inopérationnelle cette base pour les résidus d'aviation ennemie, mais surtout pour "pomper" autant de supply que possible, des raids sont menés durant la semaine. 2 raids menés par les 5e et 39e BG basés à Cotabato parviennent à détruire 2 Rufes. Puis, l'aviation ennemie ne posant plus de soucis, les 6 groups de B-24 de Legaspi mènent un raid le 30 novembre : on veut vraiment assommer l'ennemi aussi tôt que possible.

Alors même que les faubourgs de Manille sont atteints, les forces de Tiroir à Chemise ont quittées la péninsule de Bataan, pour s'enfoncer au cœur des terres. Bordant le Pinatubo sur leur gauche, elles abordent Clark Field le 26 novembre. 30000 hommes défendent la position, ce qui sous entend que les 3 grandes unités qui y sont doivent être bien amoindries par les batailles passées.

A l'ouest de Clark, le Pinatubo. En 1944, cela fait environs 500 ans qu'il est en sommeil, rien à craindre donc :

C'est au nord de Luzon, sur le théâtre d'opération de Tiroir à Cravates , que le retard est le plus important

Menacé sur son flanc gauche (sud), le Xe corps hésite, perd du temps, et finalement se met en position de défense (ceci étant une explication romancée du fait que le moteur de jeu, pour une raison ou pour une autre, a remis à zéro le déplacement des unités qui suivaient la 43e DI déja à Lingayen).
Le général Clarkson, à la tête du Xe corps, s'irrite au plus haut point de son retard sur son avance. Il envoie vers le sud le 780e bataillon blindé amphibie et la 6e DI US.
Le 27 novembre, le 780e Bn, qui déboule vers le sud à toute vitesse, prend de cours les unités japonaises disparates qui menacent le flanc sud du Xe corps. L'adversaire lance un assaut, persuadé de pouvoir l'emporter aisément.
Première erreur, tout au long de la semaine, l'aviation tactique basée à Legaspi matraque les rangs japonais.

Lorsque l'adversaire passe à l'attaque le 27 novembre, le 780e Bn a beau être seul, il stoppe net l'assaut ennemi.

Dès le lendemain, la 6e DI US a rejoint le 780e Bn, et tient désormais solidement le flanc sud de l'axe de progression US vers l'Ouest.
Avec rage, Clarkson évalue le retard dans sa progression à plus de 6 jours

A Lingayen, les unités japonaises organisent soit l'évacuation parcellaire de leurs troupes, soit le ravitaillement réduit de leurs forces.
Mais 41 sorties du 47e FS envoient 4 barges par le fond.

Plus au nord, Fredendall, à la tête du XIe corps, est confronté à un autre problème: la rivière Cagayan, en crue à cette période de l'année, forme une formidable barrière entre ses forces, et l'adversaire retranché à l'Ouest.
La rivière a un débit puissant, constant, et s'étale largement dans son lit, rendant impossible la découverte de passage à gué, inexistant à cette période de l'année.
La rivière Cagayan :

Le bassin hydrographique de la riviere Cagayan :

Il faut établir un pont, sous le feu de l'ennemi, au point faible de son dispositif. Fredendall, lui aussi, fulmine de la perte de temps (progression de 7 miles par jour

Le 28 novembre, la 40e DI du général Brush franchit la Cagayan sous le feu ennemi....consternation, les autres unités alliés ne sont pas prêtes, et ne peuvent épauler la division dans sa manœuvre. L'ennemi ne craque pas et résiste durement à la 40e DI.

En dépit de l'état de la division, épuisée et désorganisée, le reste du XIe corps franchit à son tour la Cagayan le lendemain, sous un feu intense de l'ennemi, qui bénéficie de bonnes positions d’arrêt.

Le XIe corps dans son ensemble est passé ! Désormais, Fredendall doit attendre que ses unités récupèrent pour reprendre l'offensive contre Laoag.
Ici, la carte des opérations qui ont déja eu lieu....et celles à venir. Premiers objectifs concomitants ( je sais pas ce que ca veut dire, mais ca fait vachement bien dans un plan opérationnel

Une fois les XIe et Xe corps réunis, marcher sur Clark, y retrouver les forces venant de Bataan, prendre la place (fleche vert fluo) , et enfin converger vers Manille.
A l'occasion, on testera les défenses adverses avec les différentes troupes au sol, et l'aviation va s'appliquer à écraser les positions ennemies.

Pendant que les unité de combat cherchent à réduire l'adversaire, les bases continuent à se développer.

Alors même que l'on se bat aux Philippines, l'aviation alliée effectue deux raids sur Formose.
De défense aérienne ennemie, hormis la DCA qui secoue mes appareils, il n'est plus question.
Le 25 novembre, Takao est visé par un raid plus modeste que prévu. Il faut dire que 23 appareils sont bien incapables de retrouver la cible. A peine deux petits hydravions sont détruits sur les pistes, mais la base encaisse de gros dégats. Il y a fort à parier que l'adversaire s'est replié au nord-Est de Formose, à Taipei. Pour frapper cette base, il faudrait que je base mes B-24 au nord de Luzon: j'attend donc que les bases capturées la bas (Tuguegarao, Aparri) soient développées. D'autant plus que désormais mes bombardiers lourds vont être mobilisés sur la prise de Manille.

Les Pescadores sont frappées le 29 novembre, par les B-29 basés en Chine: revenir sur le Japon n'était pas au programme immédiatement pour les 14e et 20e Air Force. Les 178 B-29 n'ont aucun chasseur a affronter, et parviennent à détruire 19 avions sur les pistes, et la base est tres endommagée.

Et le 27 novembre, les deux escadrilles de SB2C Helldivers basés à San José passent à l'attaque: une escadre japonaise est passée trop près de ma base de Mindoro. Dépourvue de protection aérienne, elle se fait matraquer par les bombardiers en piqué.

Un pétrolier, escorté par deux patrouilleurs, navigue à toute vapeur, et fait de frénétiques évolutions, espérant échapper aux aviateurs américains. Mais une bombe s'écrase sur son pont, le crève, et éclate dans une soute, déclenchant l'incendie de sa cargaison de pétrole brut. Les deux escorteurs, bien plus fragiles, encaissent deux bombes chacun...ils couleront dans les jours qui suivent. Les sous marins lâchés à leur trousses ne parviendront pas à les intercepter, ni le pétrolier, qui s'en sort....

JAPON
Les Groups de bombardiers basés à Chungking n'ont pas pris leur envol vers la métropole japonaise, échaudés par leur précédent raid.
Seules les formations basées à Saipan prennent leur envol pour une ville nipponne. Heureuse surprise, le 26 novembre au dessus d'Hamamatsu, il n'y a pas un seul chasseur japonais pour intercepter mes 118 B-29. Le bombardement des usines locales est assez aisé, la visée peut se faire sans entrave. Il y a 112 points de touchés !!

Hamamatsu vue du ciel :

CHINE
Rien.
En fait, les 4 squadrons chinois de bombardement équipés de B-25J épaulent les forces britanniques progressant vers le Mekong.
Mais, en dépit du fait que l'armée chinoise se remet TTTTRRRRRRESSS lentement de ses batailles passées, il est de plus en plus évident qu'une offensive, plus ou moins limitée, pourrait attirer une partie de l'attention ennemie, et relacher la pression sur les Britanniques.
Un plan est plus ou moins envisagé.
Il s'agirait de descendre la route menant droit vers Changsa. Pour résister à un contre japonais, il faudrait une force tres puissante pour défendre le fleuve ( 1) .
Une partie des forces bifurqueraient vers l'Ouest, et en liaison avec la poussée venue de Kunming (2), enserrerait Kweiyang.
Le fin du fin serait de couper la voie du sud par où le ravitaillement ennemi parviendrait, mais aussi les renforts....
Au bas mot, pour exécuter tout çà, il me faudrait....15 corps en état de combattre. J'en ai...4 .

SUD EST ASIATIQUE
Voila des semaines qu'une poignée de troupes hétéroclites britanniques et chinoises progressent à la suite de la 24e DI dans les hauts plateaux laotiens.
Tandis que mes unités se rapprochent peu à peu du Mekong, retardé par quelques actions des troupes d’arrière garde ennemie, l'aviation tactique alliée et chinoise commence à marteler les positions japonaises sur les rives du Mekong.

Le haut Mékong :

Mais le dispositif ennemi s'est puissamment renforcé : 68e Bde et 18e DI ont renforcés la 24e DI; aussi, l'assaut allié à travers le Mekong le 27 novembre tourne au fiasco.

s'appuyer sur l'aviation pour franchir cette défense semble totalement illusoire: le 30 novembre, la 107e DI vient encore renforcer l'ordre de bataille ennemi.

Plus au sud, l'aviation tactique poursuit le harcèlement contre les positions ennemies à l'Ouest de Hué. L'ennemi s'est fortement renforcé, et il semble illusoire de le bousculer ici. Tout au plus espère t'on l'inciter à ne pas bouger.

Les hauts plateaux à l'ouest de Hue

Puisque les axes de progression au nord et au centre sont condamnés, reste la route côtière. L'armée britannique y concentre une force impressionnante.
La bataille pour Camranh débute dès le 25 novembre. Un premier assaut est mené par les blindés, réduit une ligne de fortification et cause de nombreuses pertes dans les rangs ennemis.

L'aviation appui de ses feux la progression britannique. Les Liberators anglais basés à Saigon n'ont pas la portée suffisante pour frapper Brunei, aussi se portent t'ils contre Camranh. Ils participent aux cotés des B-25 et Wellington basés à Saigon, et réalisent en tout 500 sorties.

Lorsque toute l'armée passe à l'assaut le lendemain 26 novembre, la défense ennemie craque d'un coup. Camranh tombe !

L'armée britannique cherche aussitôt à percer vers Hue, laissant 2 brigades en garnison pour faire face aux unités japonaises qui restent toutes proches. Hélas, la présence des unités ennemies entrave la progression alliée. Les britanniques se résolvent alors à réduire l'ennemi sur place....mais dans la nuit du 28 novembre, l'ennemi à plié bagage.
Débute alors une course poursuite, que l'armée alliée ne semble pas sur le point de gagner, les actions retardatrices de l'arriere garde freinant mes unités ( progression 22 miles par jour).
La situation en Indochine :
La poussée sur le flanc nord (1) aurait pu prendre à revers la poussée japonaise des hauts plateaux vietnamiens qui a coupée la route vers Hue (2). Les unités britanniques coincées à Hue (3) sont encore capables de tenir face à un adversaire qui n'attaque pas, mais leur stock de supply intrinsèque se réduit peu à peu.
Ne reste donc comme voie pour rejoindre les unités piegées à Hue que la route cotière. Camranh est tombé en à peine deux jours. Les unités britanniques remontent lentement (5) derrière les unités japonaises en déroute qui sont déja à portée de Hue (4).

Bornéo
Le 24 novembre, un sweep du 23e FG déboule sur Brunei, et encore une fois aucun P-51 n'est perdu. L'ennemi quant à lui encaisse la perte de 12 chasseurs.

Le 27 novembre, sont mobilisés les seuls bombardiers ayant la portée suffisante pour atteindre la cote nord de Borneo, les 93e BS sur B-17E et 308e BG sur B-24D, escortés par 93 chasseurs. La défense ennemie est en mesure d'abattre un P-51 (le premier perdu, que ce soit en perte ops ou en combat) pour 2 chasseurs japonais. 8 avions sont détruits sur les pistes, mais les dégâts aux installations sont réduits.

Depuis Brunei, les bombardiers japonais décollent courageusement en direction de ma flotte. 100 navires de transport et 50 navires de guerre naviguent en direction de Borneo. Sur la passerelle du Paul Jones, Archange fulmine. Car des CV anglais, s'élèvent la CAP qui ne laisse aucune chance aux appareils attaquants. Archange s'époumone en vain "laissez les passer, laissez les venir" !! Mais l'amirauté n'écoute jamais rien...

Sur les rivages de Bornéo, plusieurs barges sont assaillies par les Firefly de l'Indefatigable. 5 sont hachées menues au canon ou à la bombe, et couleront d'ici le lendemain.

Le lendemain, on prévoit de renouveler le raid. Mais seul un sweep va prendre son envol. Et abattre un seul des Zeke en CAP.
Les bombardiers n'ont pas suivis.

L'aviation japonaise envoie au casse pipe tout ce qui pourrait me faire du mal, mais pas un des 9 appareils assaillants ne survit aux 50 chasseurs qui cerclent au dessus de ma flotte (au grand désarroi de Archange).

Fuyant de toute la puissance de leurs chaudières, ce sont d'autres proies que quelques barges qui tentent de s'éloigner du port.
Les appareils embarqués anglais font un sort aux deux pétroliers et deux escorteurs qui ne peuvent aller très loin.

Pour attendrir la défense, la Royal Navy procède à un bombardement qui n'a que peu d'effets...

Les unités britanniques mettent pied à terre, sans quasiment aucune perte (très bon niveau de préparation, aucune batterie cotière pour s'en prendre à mes transports). La défense locale est plus importante qu'on ne l'estimait : une grosse brigade ennemie, des bases et des HQ. L'aviation ennemie, elle, à pliée bagage.

On passera à l'attaque quand tout le monde aura débarqué et que les unités seront regroupées.
BILAN
Les pertes aériennes que je subit sont essentiellement dues aux pertes opérationnelles (plus qu'au raid désastreux sur Sasebo le 18 novembre). Comme mon appui permanent provient de mon aviation, difficile de réduire ces pertes.
Les bombardements stratégiques ont eu de bons résultats, ainsi que capture et développement de bases. L'armée japonaise est peu à peu taillée en pièce, même si cela entraine de sacré pertes chez moi.
Il me manque environs 4000 VP pour contraindre le Japon à la capitulation. Seulement. Tant que çà....
Toute la question que nous évoquons de temps à autre avec Stefan, c'est justement quand je pourrais obtenir ce résultat.
Un mois suffira t'il, ou me faudra t'il plus de temps ? Et si ou, combien de VP l'ennemi aura t'il engrangé de plus ????

Un AAR Thirty Year War romancé :
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
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Une histoire de Britannia :
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- Vétéran du Vietnam
- Messages : 4415
- Enregistré le : lun. déc. 07, 2009 4:06 pm
- Meilleur jeu 2008 : Combat Mission Shock Force et ses modules
Re: cAARnage dans le Pacifique
Je viens de combler un ou deux mois de retard de lecture dans cet AAR, bravo pour ta stratégie et ton compte-rendu, et bravo à ton adversaire pour son obstination. Dommage qu'il n'ait pas utilisé le KB pour tenter d'obtenir une victoire décisive en écrasant tes CV, comme historiquement, Griffon aurait dit que même mauvais c'était le seul coup pouvant réussir pour le Japon.
I am Welcomed in the Home of Ravens and Other Scavengers in the Wake of Warriors, I am Friend to Carrion Crows and Wolves. I am Carry Me and Kill with Me, and Die with Me Where the Road Ends. I am not the Honeyed Promise of Length of Life in Years to Come, I am the Iron Promise of Never Being a Slave.
Re: cAARnage dans le Pacifique
1 au 7 décembre 1944
NOPAC
1er décembre. Un sweep de 24 P-38 affronte 6 TONY à Paramushiro. Bien qu'en infériorité numérique, ceux ci se battent avec acharnement, parvenant à abattre 2 Lightning, mais perdant 5 des leurs. Un ratio suffisant pour me hisser peu à peu vers la victoire.

Les effectifs ennemis semblants drastiquement réduits, l'on prévoit de reprendre les raids de bombardiers.
Le 6 décembre, 4 squadrons de PB4Y Liberators ont ordre de bombarder Paramushiro. Mias les conditions météo sont désastreuses. Vent, neige et brouillards se conjuguent pour avorter le raid: si les 24 P-38 du 18e FS décollent jusqu'aux Kourilles, se perdant en route, les bombardiers n'ont pas même décollés !
CENTPAC
Silent Service
1er décembre, au sud de Shangai, le Trespasser anglais se fait surprendre par une flottille japonaise en patrouille qui l'attaque. Le sous marin, touché, doit se replier.

Le lendemain, 2 décembre, au sud de Tokyo, la même mésaventure survient au Sea Pocher.

Le 3 décembre, à l'Est de Shangai, à son tour c'est le Sea Fox qui est pris à parti et touché par l'ennemi, salement. Il met le cap vers Aparri, mais n'a pas encore atteint ce port au 7 décembre au soir.

Pour tout ces sous marins, la proximité de nouvelles bases (telles Aparri ou Iwo Jima) sont désormais des gages de sécurités, des refuges rapidement atteignables en cap de coup dur.
Ainsi, le Guardfish, touché durement le 30 novembre à Pescadores, se docke en urgence à Aparri le 3 décembre.

4 décembre, au sud de Shangai, le Icefish attaque un escorteur, mais lorsque le projectile le touche, il n'explose pas. Le Icefish se fait oublier et s'éloigne discrètement.

Un peu plus tard, le Icefish repasse à l'attaque contre un patrouilleur ennemi. Cette fois, la volée de torpille atteint son but et fonctionne. Le PC CH9 est coulé.

Le même jour, au large de Sasebo et au sud ouest de la Corée, le Blueback coule un autre patrouilleur.

5 décembre, au sud de Tokyo, le Sennet attaque un MSW. Cependant, l'escorteur esquive le tir. Alors que le Sennet cherche à se dissimuler dans les profondeurs, il est traqué et grenadé. Le PC Miyake parvient à l'endommager.

5 décembre, quelques navires japonais ont étés aperçus par les Mariners qui déjaugent désormais de Iwo Jima. Le port étant inférieur au niveau 3 ne protégerait pas les navires s'y abritant d'une attaque navale. Aussi le S-36 est-il envoyé sur place vérifier. Et ce 5 décembre, il repère un cargo qu'il attaque et touche d'une torpille.

5 décembre. Le Salmon patrouille au sud de Swatow. Il avise un pétrolier et passe aussitôt à l'attaque. Une torpille cueille le navire en pleine course, et embrase le pétrole brut qu'il transportait. Etait-ce le dernier convoi depuis les puits de pétrole des Indes Néerlandaises ? Toujours est-il que la prise de Camranh, complétant celles de San José, ou moins récemment Jolo, Menado et Amboine, ont totalement verrouillé cette route. Et l'attaque en cours sur Brunei va définitivement completer ce verrou.
5 décembre. Dans la zone ou le Blueback a coulé un patrouilleur la veille, le Queenfish en coule un autre ce jour là.

6 décembre, a Taipei, le Spikefish tente de surprendre le PG Kanko qui participe au dragage
local de quelques mines, mais ne parvient pas à le toucher.

Ey au sud de Tokyo, le Sterlet s'attaque à un MSW mais sans parvenir à le toucher (pas de screen).
Iwo Jima.
Bien décidé à éviter les myriades mortelles de chasseurs US protégeant toutes mes bases, l'ennemi multiplie ses opérations nocturnes. Décollant de Tori Shima, une poignée de bombardier vient chaque soir harceler Iwo Jima, espérant en vain en retarder le développement.
Pour les pilotes de chasse de nuit, c'est à chaque fois le même cirque : lorsque les radars déployés sur l'ile, ou embarqués au sein de la flotte qui veille au nord de l'ile, repèrent l'arrivée des intrus, les intercepteurs sont alertés. Les pistes sont alors brièvement illuminées pour permettre aux appareils alliés de décoller. Puis les pistes sont à nouveau éteintes, afin de ne pas guider l'adversaire dans le noir.
En patrouille à différentes altitudes, des dizaines d'avions cerclent dans les airs, vigilants à ne pas percuter un autre appareil. Guidés par radar, ils se dirigent a tâtons en direction des intrus qu'on leur signale, s'évertuant à discerner dans le noir une ombre plus marquée, un reflet métallique, la lueur d'un échappement.
Soudain, des traçantes déchirent l'obscurité, et parfois, déchiquètent de la tôle. Aussi vite que cela commence, cela cesse...et le noir envahi à nouveau tout.
Les équipages japonais excellent à ce jeu. A de nombreuses reprises, les Hellcats du VMF-533 sont touchés. 2 d'entre eux sont détruits dans la semaine. Et le palmares de l'escadrille reste nul ( l'escadrille à un niveau d'expérience inférieur à 60).
Lorsqu'enfin le 549e NFS sur P-61A entre en action (après tâtonnement plusieurs jours et un bon réglage d'altitude), il rétablit l'équilibre, abattant en pleine nuit 2 Betty.
Quand à la DCA, c'est elle qui cause le plus régulièrement des pertes à l'adversaire.

Tori Shima est trop loin pour être bombardé depuis Saipan ou Guam. Cette ile est ravitaillée par des convois de barges que mes submersibles n'arrivent pas à intercepter cette semaine. En revanche, un helldiver de l'impressionnante flotte qui patrouille toujours 60 miles au nord d'Iwo Jima ( 11 CV et 7 CVL) parvient à toucher une de ces embarcations lors d'une patrouille le 1er décembre.

Au sol, la patience à trop durée. La 8e armée US reprend l'offensive contre l'imposante garnison ennemie qui continue à résister sur place. Sévère déconvenue pour les GI's, l'ennemi est accrocheur et opiniâtre, et les pertes sont bien plus élevées coté US, comme si l'absence de fortification AVANTAGEAIT l'ennemi !!
Avec les rapports de combat, impossible de déterminer la proportion de pertes définitives et de momentanées.
Durant une semaine, les unités US se relaient pour attaquer sans relâche l'adversaire, se reposant dès que les niveaux de fatigue sont trop élevées, repartant à l'assaut dès que possible. Les 5 unités d'artillerie représentent des centaines de bouche à feu de gros calibre appuyant les combats.
Même ainsi, les pertes alliées se montent à 6500 hommes pour 3000 japonais.
D'ici combien de temps ces japonais increvables seront ils donc éliminés ?
Ici le 3 décembre :

Pendant ce temps, Bonin Island subit 2 bombardement les 2 et 3 décembre, causant des dégats modérés à la base.
Ici le 2 décembre :

Assez, la semaine prochaine je change de tactique...
Marshalls.
Pendant ce temps, Kwajalein continue a être harcelé, plusieurs escadrilles s'entrainant sur place, mais à la dure. Un Avenger est perdu sous les coups de la DCA. Une barge est coulée dans l'atoll.

SOWEPAC
Un raid est mené contre Wewak le 3 décembre.

PHILIPPINES
Bien que se déroulant victorieusement, la campagne de Luzon prend du temps, et prend du retard.
Au sud, les Australiens assiègent Manille, sans oser attaquer cette redoutable position fortifiée en milieu urbain.
Un bombardement naval a lieu le 3 décembre pour si possible affaiblir l'ennemi.

Durant la semaine, les quadrimoteurs basés à Cotabato ou Legaspi harcèlent Manille, réalisant quasiment 1000 missions, et parvenant à détruire 2 avions et un cargo, ainsi que bon nombre de stock de ravitaillement.

Lamon Bay est capturé le 5 décembre, complétant l'emprise sur l'ile de Luzon, réduisant les voies de replies éventuelles pour l'ennemi.

A l'ouest, les troupes venant de Bataan assiègent Clark Field, sans passer à l'assaut, attendant l'arrivée des forces venant du nord.
Bataan atteint le niveau 2 d'aérodrome le 5 décembre.

C'est au nord que les progrès sont flagrants.
Le 3 décembre, le XIe corps du général Fredendall a enfin récupéré de sa traversée de la Cagayan du 29 novembre. Les chars du corps passent à l'attaque, commençant à désorganiser l'adversaire.

Lorsque le corps en entier passe à l'attaque le 4 décembre, la position de Laoag tombe comme un fruit mur. Les troupes japonaises refluent au sud vers Vigan.

A Lingayen, l'adversaire cherche à ravitailler Luzon par barges. Le 47e FS effectue 33 sorties les 5 et 6 décembres, coulant 4 de ces barges.

Le 6 décembre, le XIVe corps du général Patch est au grand complet devant Lingayen. L'attaque est lancée le jour même, et Lingayen tombe en 24 heures. Isolés par le jeu des ZOCS, les unités japonaises ne peuvent retraiter au sud vers Clark, mais au nord vers Vigan, où leur sort va être scellé.

Enfin, au sud ouest de Tuguegarao, dans la région de Baguio, le Xe corps de Clarkson (qui a cédé ses unités d'artillerie au XIVe de Patch), passe à l'attaque contre les quelques éléments qui envisageaient de couper la jonction entre la cote Ouest et la Cote Est.
Les troupes japonaises sont harcelées les 1er et 2 décembre.
Région de Baguio :

En quelques jours, les troupes japonaises sont écrasées sans possibilité de repli ( le jeu des zocs empêche toute retraite, condamnant ces troupes à la destruction). La journée du 6 décembre voit la destruction de près de 140 blindés du 6e régiment japonais, une bonne partie abandonnée sur place par manque de carburant.
Au soir du 7 décembre, le XIe corps a éradiqué ces unités, éliminant 5000 soldats nippons et s'ouvrant la route vers Clark où il pourra rejoindre les forces de TIROIR A CHEMISE.

Pendant que l'infanterie US élimine peu à peu les troupes japonaises, l'aviation nipponne tente, comme à Iwo Jima, de ralentir le développement de Aparri par une série de raids nocturnes durant la semaine.
Le VMF(N)-531 sur PV1 Ventura de chasse de nuit ne parvient pas à enrayer les sorties ennemies. Le VMF(N)- 532 déployé le 6 décembre, volant sur hellcats, perd un avion le 7 décembre.

A Cebu, on continue l'entrainement des escadrilles.

Formose
Les Groups de B-29 basés à Chungking ont toujours un moral faiblard suite au raid de Novembre sur Kitakyushu. Plutôt que de retourner bombarder l'archipel, ils sont mobilisés pour frapper l'aérodrome de Tainan. Dans une coordination impeccable avec le 58e FG basé à Tuguegarao ils attaquent le 7 décembre. Les P-47 éliminent sans efforts 6 Rufe en CAP avant que 183 B-29 ne détruisent 11 avions au sol.

JAPON
Le 3 décembre, 5 Groups de B-29 basés à Saipan effectuent un raid sur Kyoto, où mes reconnaissances aériennes avaient estimées les défenses à moins de 10 intercepteurs nippons. Mais le 22e Fighter Sentai aligne ce jour là 17 Tony, qui viennent se frotter aux 90 B-29 qui se présentent dans le ciel de la cité, tandis que 23 autres, égarés, ont rebroussés chemin.
Les mitrailleurs américains répliquent vivement aux assaillants. 2 Tony sont ainsi abattus, mais deux gros quadrimoteurs plongent vers le sol, désemparés. 13 autres sont endommagés, dont pas moins de 8 seront perdus: 4 d'entre eux, trop gravement touchés, tombent avant même d'atteindre la Chine (comptés en pertes aériennes); 4 autres s'écrasent à l’atterrissage (comptés en pertes ops).
Les 494e et 497e BG visaient les usines de Kawasaki Tony, le 498e visait les industries lourdes, les 499e et 500e visaient les usines de Ki-102 Randy. Il semble que seules les industries lourdes soient touchées, pour 14 points. Avec 2 VP par points d'industrie touchées, cela en fait un raid à peine positif.

CHINE
L'armée chinoise se regroupe à Kunming mais n'est pas encore prête à passer à l'offensive sur Kweiyang.
SUD EST ASIATIQUE
Sur le Haut Mekong, les troupes britanniques sont régulièrement appuyées par les escadrilles basées à Moulmein et Rangoon.
En 3 jours, 184 sorties sont effectuées contre les lignes ennemies.

Correctement ravitaillées, et remises de leur attaque à travers le Mekong du 27 novembre, les 30000 soldats britanniques et chinois espéraient l'emporter contre 66000 soldats japonais qu'ils s'imaginaient assommés et désorganisés par les frappes aériennes. Lourde erreur. L'assaut du 3 décembre est vite brisé, 900 soldats sont mis hors de combat pour moitié moins de japonais.

L'appui aérien se poursuit, intense, espérant dissuader l'ennemi de contre attaquer, 180 sorties sont réalisées en 3 jours.

L'ennemi hésite, mais finalement passe à l'attaque le 7 décembre, pour finalement et heureusement lui aussi échouer dans ses attaques. 1900 soldats japonais sont hors de combat pour 400 alliés.
Plus au sud, à l'ouest de Hue, l'aviation poursuit son harcèlement pour maintenir l'ennemi sous pression.

Il est à noter que les troupes du XVe Corps effectuent quotidiennement un pilonnage d'artillerie efficace ( 150 à 200 victimes japonaises chaque jour, à comparer aux 20 ou 30 victimes alliées quotidiennes).
Le long de la route côtière, l'armée britannique finit par rattraper les garnisons japonaises de Saigon et Camranh en retraite.
Finalement, les unités britanniques arrivées devant Hue il y a plusieurs semaines, ont joués leur rôle, établissant un cordon (des ZOCS) qui se révèle infranchissable pour les unités japonaises en retraite, au nombre desquels la 55e DI et la 31e Bde.
Rattrapés par les chars le 3 décembre, ces troupes, incapables de retraiter vers Hue, sont acculées au combat, privées de ravitaillement et désorganisées.
L'aviation effectué des centaines de sorties en espérant faire craquer plus vite l'adversaire.

Le 3 décembre, 400 chars (3 bataillons) n'hésitent pas à attaquer les 22000 soldats ennemis. Peu à peu, l'armée rejoint l'adversaire , et jour apres jour porte de violents coups de boutoir aux troupes impériales. Ecrasées sous le nombre, plusieurs unités se délitent et se désintègrent. A la fin de la semaine, 5000 hommes sont éliminés.
Borneo.
C'est le 3 décembre que commencent les opérations offensives pour s'emparer de la place de Brunei, une fois le débarquement de la première vague effectué.
Un premier assaut le 3 décembre réduit les fortifications locales.

Le 4 décembre, un nouveau niveau de fort est réduit, au prix de pertes assez importantes.

Mais le 5, l'élan s’essouffle et stoppe.

Prévoyant, l'Etat Major de la 12e armée anglaise, en charge de cette invasion, a fait venir depuis Saigon une deuxième vague, la 82e West African DI, qui commence à débarquer le 6 décembre.
Ma stratégie me semble brouillonne, patine souvent, et évolué souvent.
Mon adversaire a fait quelques tentatives avec sa flotte ces derniers mois, mais à chaque fois en vain, ma puissance est trop grande désormais.
Stefan a clairement perdu pas mal d’intérêt pour la partie. Néanmoins, il lui reste un défi: le temps qu'il va me falloir pour le contraindre à la rédition. Il table sur fin mars. Je vais finir par y croire.
En attendant, il m'offre de bon moments en continuant à jouer.
NOPAC
1er décembre. Un sweep de 24 P-38 affronte 6 TONY à Paramushiro. Bien qu'en infériorité numérique, ceux ci se battent avec acharnement, parvenant à abattre 2 Lightning, mais perdant 5 des leurs. Un ratio suffisant pour me hisser peu à peu vers la victoire.

Les effectifs ennemis semblants drastiquement réduits, l'on prévoit de reprendre les raids de bombardiers.
Le 6 décembre, 4 squadrons de PB4Y Liberators ont ordre de bombarder Paramushiro. Mias les conditions météo sont désastreuses. Vent, neige et brouillards se conjuguent pour avorter le raid: si les 24 P-38 du 18e FS décollent jusqu'aux Kourilles, se perdant en route, les bombardiers n'ont pas même décollés !
CENTPAC
Silent Service
1er décembre, au sud de Shangai, le Trespasser anglais se fait surprendre par une flottille japonaise en patrouille qui l'attaque. Le sous marin, touché, doit se replier.

Le lendemain, 2 décembre, au sud de Tokyo, la même mésaventure survient au Sea Pocher.

Le 3 décembre, à l'Est de Shangai, à son tour c'est le Sea Fox qui est pris à parti et touché par l'ennemi, salement. Il met le cap vers Aparri, mais n'a pas encore atteint ce port au 7 décembre au soir.

Pour tout ces sous marins, la proximité de nouvelles bases (telles Aparri ou Iwo Jima) sont désormais des gages de sécurités, des refuges rapidement atteignables en cap de coup dur.
Ainsi, le Guardfish, touché durement le 30 novembre à Pescadores, se docke en urgence à Aparri le 3 décembre.

4 décembre, au sud de Shangai, le Icefish attaque un escorteur, mais lorsque le projectile le touche, il n'explose pas. Le Icefish se fait oublier et s'éloigne discrètement.

Un peu plus tard, le Icefish repasse à l'attaque contre un patrouilleur ennemi. Cette fois, la volée de torpille atteint son but et fonctionne. Le PC CH9 est coulé.

Le même jour, au large de Sasebo et au sud ouest de la Corée, le Blueback coule un autre patrouilleur.

5 décembre, au sud de Tokyo, le Sennet attaque un MSW. Cependant, l'escorteur esquive le tir. Alors que le Sennet cherche à se dissimuler dans les profondeurs, il est traqué et grenadé. Le PC Miyake parvient à l'endommager.

5 décembre, quelques navires japonais ont étés aperçus par les Mariners qui déjaugent désormais de Iwo Jima. Le port étant inférieur au niveau 3 ne protégerait pas les navires s'y abritant d'une attaque navale. Aussi le S-36 est-il envoyé sur place vérifier. Et ce 5 décembre, il repère un cargo qu'il attaque et touche d'une torpille.

5 décembre. Le Salmon patrouille au sud de Swatow. Il avise un pétrolier et passe aussitôt à l'attaque. Une torpille cueille le navire en pleine course, et embrase le pétrole brut qu'il transportait. Etait-ce le dernier convoi depuis les puits de pétrole des Indes Néerlandaises ? Toujours est-il que la prise de Camranh, complétant celles de San José, ou moins récemment Jolo, Menado et Amboine, ont totalement verrouillé cette route. Et l'attaque en cours sur Brunei va définitivement completer ce verrou.

5 décembre. Dans la zone ou le Blueback a coulé un patrouilleur la veille, le Queenfish en coule un autre ce jour là.

6 décembre, a Taipei, le Spikefish tente de surprendre le PG Kanko qui participe au dragage
local de quelques mines, mais ne parvient pas à le toucher.

Ey au sud de Tokyo, le Sterlet s'attaque à un MSW mais sans parvenir à le toucher (pas de screen).
Iwo Jima.
Bien décidé à éviter les myriades mortelles de chasseurs US protégeant toutes mes bases, l'ennemi multiplie ses opérations nocturnes. Décollant de Tori Shima, une poignée de bombardier vient chaque soir harceler Iwo Jima, espérant en vain en retarder le développement.
Pour les pilotes de chasse de nuit, c'est à chaque fois le même cirque : lorsque les radars déployés sur l'ile, ou embarqués au sein de la flotte qui veille au nord de l'ile, repèrent l'arrivée des intrus, les intercepteurs sont alertés. Les pistes sont alors brièvement illuminées pour permettre aux appareils alliés de décoller. Puis les pistes sont à nouveau éteintes, afin de ne pas guider l'adversaire dans le noir.
En patrouille à différentes altitudes, des dizaines d'avions cerclent dans les airs, vigilants à ne pas percuter un autre appareil. Guidés par radar, ils se dirigent a tâtons en direction des intrus qu'on leur signale, s'évertuant à discerner dans le noir une ombre plus marquée, un reflet métallique, la lueur d'un échappement.
Soudain, des traçantes déchirent l'obscurité, et parfois, déchiquètent de la tôle. Aussi vite que cela commence, cela cesse...et le noir envahi à nouveau tout.
Les équipages japonais excellent à ce jeu. A de nombreuses reprises, les Hellcats du VMF-533 sont touchés. 2 d'entre eux sont détruits dans la semaine. Et le palmares de l'escadrille reste nul ( l'escadrille à un niveau d'expérience inférieur à 60).
Lorsqu'enfin le 549e NFS sur P-61A entre en action (après tâtonnement plusieurs jours et un bon réglage d'altitude), il rétablit l'équilibre, abattant en pleine nuit 2 Betty.
Quand à la DCA, c'est elle qui cause le plus régulièrement des pertes à l'adversaire.

Tori Shima est trop loin pour être bombardé depuis Saipan ou Guam. Cette ile est ravitaillée par des convois de barges que mes submersibles n'arrivent pas à intercepter cette semaine. En revanche, un helldiver de l'impressionnante flotte qui patrouille toujours 60 miles au nord d'Iwo Jima ( 11 CV et 7 CVL) parvient à toucher une de ces embarcations lors d'une patrouille le 1er décembre.

Au sol, la patience à trop durée. La 8e armée US reprend l'offensive contre l'imposante garnison ennemie qui continue à résister sur place. Sévère déconvenue pour les GI's, l'ennemi est accrocheur et opiniâtre, et les pertes sont bien plus élevées coté US, comme si l'absence de fortification AVANTAGEAIT l'ennemi !!

Avec les rapports de combat, impossible de déterminer la proportion de pertes définitives et de momentanées.
Durant une semaine, les unités US se relaient pour attaquer sans relâche l'adversaire, se reposant dès que les niveaux de fatigue sont trop élevées, repartant à l'assaut dès que possible. Les 5 unités d'artillerie représentent des centaines de bouche à feu de gros calibre appuyant les combats.
Même ainsi, les pertes alliées se montent à 6500 hommes pour 3000 japonais.
D'ici combien de temps ces japonais increvables seront ils donc éliminés ?
Ici le 3 décembre :

Pendant ce temps, Bonin Island subit 2 bombardement les 2 et 3 décembre, causant des dégats modérés à la base.
Ici le 2 décembre :

Assez, la semaine prochaine je change de tactique...
Marshalls.
Pendant ce temps, Kwajalein continue a être harcelé, plusieurs escadrilles s'entrainant sur place, mais à la dure. Un Avenger est perdu sous les coups de la DCA. Une barge est coulée dans l'atoll.

SOWEPAC
Un raid est mené contre Wewak le 3 décembre.

PHILIPPINES
Bien que se déroulant victorieusement, la campagne de Luzon prend du temps, et prend du retard.
Au sud, les Australiens assiègent Manille, sans oser attaquer cette redoutable position fortifiée en milieu urbain.
Un bombardement naval a lieu le 3 décembre pour si possible affaiblir l'ennemi.

Durant la semaine, les quadrimoteurs basés à Cotabato ou Legaspi harcèlent Manille, réalisant quasiment 1000 missions, et parvenant à détruire 2 avions et un cargo, ainsi que bon nombre de stock de ravitaillement.

Lamon Bay est capturé le 5 décembre, complétant l'emprise sur l'ile de Luzon, réduisant les voies de replies éventuelles pour l'ennemi.

A l'ouest, les troupes venant de Bataan assiègent Clark Field, sans passer à l'assaut, attendant l'arrivée des forces venant du nord.
Bataan atteint le niveau 2 d'aérodrome le 5 décembre.

C'est au nord que les progrès sont flagrants.
Le 3 décembre, le XIe corps du général Fredendall a enfin récupéré de sa traversée de la Cagayan du 29 novembre. Les chars du corps passent à l'attaque, commençant à désorganiser l'adversaire.

Lorsque le corps en entier passe à l'attaque le 4 décembre, la position de Laoag tombe comme un fruit mur. Les troupes japonaises refluent au sud vers Vigan.

A Lingayen, l'adversaire cherche à ravitailler Luzon par barges. Le 47e FS effectue 33 sorties les 5 et 6 décembres, coulant 4 de ces barges.

Le 6 décembre, le XIVe corps du général Patch est au grand complet devant Lingayen. L'attaque est lancée le jour même, et Lingayen tombe en 24 heures. Isolés par le jeu des ZOCS, les unités japonaises ne peuvent retraiter au sud vers Clark, mais au nord vers Vigan, où leur sort va être scellé.

Enfin, au sud ouest de Tuguegarao, dans la région de Baguio, le Xe corps de Clarkson (qui a cédé ses unités d'artillerie au XIVe de Patch), passe à l'attaque contre les quelques éléments qui envisageaient de couper la jonction entre la cote Ouest et la Cote Est.
Les troupes japonaises sont harcelées les 1er et 2 décembre.
Région de Baguio :

En quelques jours, les troupes japonaises sont écrasées sans possibilité de repli ( le jeu des zocs empêche toute retraite, condamnant ces troupes à la destruction). La journée du 6 décembre voit la destruction de près de 140 blindés du 6e régiment japonais, une bonne partie abandonnée sur place par manque de carburant.
Au soir du 7 décembre, le XIe corps a éradiqué ces unités, éliminant 5000 soldats nippons et s'ouvrant la route vers Clark où il pourra rejoindre les forces de TIROIR A CHEMISE.

Pendant que l'infanterie US élimine peu à peu les troupes japonaises, l'aviation nipponne tente, comme à Iwo Jima, de ralentir le développement de Aparri par une série de raids nocturnes durant la semaine.
Le VMF(N)-531 sur PV1 Ventura de chasse de nuit ne parvient pas à enrayer les sorties ennemies. Le VMF(N)- 532 déployé le 6 décembre, volant sur hellcats, perd un avion le 7 décembre.

A Cebu, on continue l'entrainement des escadrilles.

Formose
Les Groups de B-29 basés à Chungking ont toujours un moral faiblard suite au raid de Novembre sur Kitakyushu. Plutôt que de retourner bombarder l'archipel, ils sont mobilisés pour frapper l'aérodrome de Tainan. Dans une coordination impeccable avec le 58e FG basé à Tuguegarao ils attaquent le 7 décembre. Les P-47 éliminent sans efforts 6 Rufe en CAP avant que 183 B-29 ne détruisent 11 avions au sol.

JAPON
Le 3 décembre, 5 Groups de B-29 basés à Saipan effectuent un raid sur Kyoto, où mes reconnaissances aériennes avaient estimées les défenses à moins de 10 intercepteurs nippons. Mais le 22e Fighter Sentai aligne ce jour là 17 Tony, qui viennent se frotter aux 90 B-29 qui se présentent dans le ciel de la cité, tandis que 23 autres, égarés, ont rebroussés chemin.
Les mitrailleurs américains répliquent vivement aux assaillants. 2 Tony sont ainsi abattus, mais deux gros quadrimoteurs plongent vers le sol, désemparés. 13 autres sont endommagés, dont pas moins de 8 seront perdus: 4 d'entre eux, trop gravement touchés, tombent avant même d'atteindre la Chine (comptés en pertes aériennes); 4 autres s'écrasent à l’atterrissage (comptés en pertes ops).
Les 494e et 497e BG visaient les usines de Kawasaki Tony, le 498e visait les industries lourdes, les 499e et 500e visaient les usines de Ki-102 Randy. Il semble que seules les industries lourdes soient touchées, pour 14 points. Avec 2 VP par points d'industrie touchées, cela en fait un raid à peine positif.

CHINE
L'armée chinoise se regroupe à Kunming mais n'est pas encore prête à passer à l'offensive sur Kweiyang.
SUD EST ASIATIQUE
Sur le Haut Mekong, les troupes britanniques sont régulièrement appuyées par les escadrilles basées à Moulmein et Rangoon.
En 3 jours, 184 sorties sont effectuées contre les lignes ennemies.

Correctement ravitaillées, et remises de leur attaque à travers le Mekong du 27 novembre, les 30000 soldats britanniques et chinois espéraient l'emporter contre 66000 soldats japonais qu'ils s'imaginaient assommés et désorganisés par les frappes aériennes. Lourde erreur. L'assaut du 3 décembre est vite brisé, 900 soldats sont mis hors de combat pour moitié moins de japonais.

L'appui aérien se poursuit, intense, espérant dissuader l'ennemi de contre attaquer, 180 sorties sont réalisées en 3 jours.

L'ennemi hésite, mais finalement passe à l'attaque le 7 décembre, pour finalement et heureusement lui aussi échouer dans ses attaques. 1900 soldats japonais sont hors de combat pour 400 alliés.

Plus au sud, à l'ouest de Hue, l'aviation poursuit son harcèlement pour maintenir l'ennemi sous pression.

Il est à noter que les troupes du XVe Corps effectuent quotidiennement un pilonnage d'artillerie efficace ( 150 à 200 victimes japonaises chaque jour, à comparer aux 20 ou 30 victimes alliées quotidiennes).
Le long de la route côtière, l'armée britannique finit par rattraper les garnisons japonaises de Saigon et Camranh en retraite.
Finalement, les unités britanniques arrivées devant Hue il y a plusieurs semaines, ont joués leur rôle, établissant un cordon (des ZOCS) qui se révèle infranchissable pour les unités japonaises en retraite, au nombre desquels la 55e DI et la 31e Bde.
Rattrapés par les chars le 3 décembre, ces troupes, incapables de retraiter vers Hue, sont acculées au combat, privées de ravitaillement et désorganisées.
L'aviation effectué des centaines de sorties en espérant faire craquer plus vite l'adversaire.

Le 3 décembre, 400 chars (3 bataillons) n'hésitent pas à attaquer les 22000 soldats ennemis. Peu à peu, l'armée rejoint l'adversaire , et jour apres jour porte de violents coups de boutoir aux troupes impériales. Ecrasées sous le nombre, plusieurs unités se délitent et se désintègrent. A la fin de la semaine, 5000 hommes sont éliminés.

Borneo.
C'est le 3 décembre que commencent les opérations offensives pour s'emparer de la place de Brunei, une fois le débarquement de la première vague effectué.
Un premier assaut le 3 décembre réduit les fortifications locales.

Le 4 décembre, un nouveau niveau de fort est réduit, au prix de pertes assez importantes.

Mais le 5, l'élan s’essouffle et stoppe.

Prévoyant, l'Etat Major de la 12e armée anglaise, en charge de cette invasion, a fait venir depuis Saigon une deuxième vague, la 82e West African DI, qui commence à débarquer le 6 décembre.
Merci pour le compliment.Greyhunter a écrit :Je viens de combler un ou deux mois de retard de lecture dans cet AAR, bravo pour ta stratégie et ton compte-rendu, et bravo à ton adversaire pour son obstination. Dommage qu'il n'ait pas utilisé le KB pour tenter d'obtenir une victoire décisive en écrasant tes CV, comme historiquement, Griffon aurait dit que même mauvais c'était le seul coup pouvant réussir pour le Japon.
Ma stratégie me semble brouillonne, patine souvent, et évolué souvent.
Mon adversaire a fait quelques tentatives avec sa flotte ces derniers mois, mais à chaque fois en vain, ma puissance est trop grande désormais.
Stefan a clairement perdu pas mal d’intérêt pour la partie. Néanmoins, il lui reste un défi: le temps qu'il va me falloir pour le contraindre à la rédition. Il table sur fin mars. Je vais finir par y croire.
En attendant, il m'offre de bon moments en continuant à jouer.
Un AAR Thirty Year War romancé :
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
Re: cAARnage dans le Pacifique
8 AU 14 DECEMBRE 1944
La victoire, si proche, si lointaine ......
NOPAC
Le climat du grand nord est décidément peu clément en cette saison. 3 jours de suite la météo cloue mes appareils au sol.

Enfin le 11 decembre, 55 appareils s'envolent de l'aérodrome de l'ile Bering, et filent droit vers Paramushiro, dans les Kourilles.
Ils y rencontrent 6 Tony, que ma chasse parvient à circonscrire, en abattant 3. Les bombardiers parviennent à causer quelques dégats au sol et à détruire un Emily sur la plage.

CENTPAC
Silent Service
- 8 décembre, le Herring du capitaine Johnson s'attaque à un cargo à proximité immédiate d'Amami. Il lui colle une torpille dans le flanc. L'escorteur qui accompagne ce cargo se met en quête du Herring, sans parvenir à le repérer. Apres plusieurs heures de traque, les rôles s'inversent, et le Herring tire sur le PC-28, l'envoyant par le fond .

Au sud est de Tokyo, le PC Miyake continue à harceler mes submersibles, il endommage le Roncador, qui parvient à se docker à Iwo Jima quelques jours plus tard.

-9 decembre, au nord de Tori Shima, le Swordfish attrape du menu fretin, une barge. Il attaque à la torpille ! Et rate...y'a des cours à reprendre à l'académie navale. Les canonniers parviennent à toucher l'embarcation d'un seul obus avant qu'il ne disparaisse dans le noir....

au soir du 9 décembre, le Sea Fox, touché le 3 décembre rallie Aparri; il est sauvé.

-10 decembre, au sud de Swatow, le Hawkbill coule un patrouilleur de 2 torpilles.

-12 decembre, à l'est de Shangai, le Boarfish rate un patrouilleur (pas de screen).
-13 décembre, au sud de Taipei, le Billfish rate un patrouilleur (pas de screen).
-14 décembre, à l'ouest de Sasebo, le Scamp coule un MSW.

A l'ouest de Sasebo, l'extrémité occidentale de l'archipel de Fukue-Jima :

L'un dans l'autre, mes sous marins ne semblent plus avoir de cibles à se mettre sous la dent, le trafic maritime ennemi doit être réduit à sa portion congrue.
Iwo Jima
L'ennemi poursuit ses actions de harcèlement nocturne contre ma base.
Le 9 décembre, 10 appareils adverses profitant de l'obscurité approchent. Cette fois les P-61 parviennent à les mettre à mal, 3 Betty sont descendus. Mais pas moins de 8 de mes chasseurs se sont fait mitrailler en approchant à l'aveuglette les avions japonais, dont les équipages semblent être nyctalopes (pas de grossièreté ici).

Et l'ennemi revient le 10 décembre. Encore une fois, mes chasseurs ont pris de bons parametres d'interception, ils parviennent à descendre 2 betty, mais 11 de mes appareils sont endommagés et criblés de plomb.

Fini de jouer. 12 squadrons de PB4Y Liberators (totalisant 144 appareils) se sont basés sur Iwo Jima (quittant Guam), et se sont reposés 2 jours.
Le 10 décembre dans la journée, cette force importante lance un raid sur Tori Shima, escorté par pas moins de 110 chasseurs ( et 56 Havoc). La chasse ennemie est présente, elle compte une vingtaine d'appareils, qui vont réussir à descendre 6 de mes chasseurs !! Mais 23 chasseurs ennemis sont détruits par ma chasse. Les bombardiers détruisent 19 avions au sol et infligent des dégats assez conséquents à la base adverse.

Ces dégats sont suffisants pour stopper net les raids nocturnes sur Iwo Jima.
Un nouveau raid est lancé le lendemain 11 décembre par les B-29 basés à Saipan, escortés par des Hellcats de la Navy, dans une belle démonstration de coordination. 6 intercepteurs japonais tentent de s'interposer, sans effet. 2 Jack sont abattus, et les B-29 écrasent la base et 8 avions au sol.
Le sweep des P-38 du 51e FG arrive après coup....

Les raids se poursuivent pour rendre cette base inopérante.
Le 12 décembre, les PB4Y de Iwo sont de retour.

Et le 14 décembre à nouveau. Cette fois les P-51 d'escorte n'ont pas suivis, laissant quelques P-38 du 46e FS accompagner les quadrimoteurs. Ceci dit, il n'y a plus d'appareils japonais pour m'intercepter.

Sur l'ile, les unités américaines, GI's et Marines ensembles, se relaient pour combattre les troupes ennemies qui resistent avec acharnement sur l'ile. Dès qu'une unité a un niveau de disruption ou de fatigue élevé, elle se repose, avant de reprendre le combat un peu plus tard. Mais il ne se passe pas un jour sans que les combats soient livrés contre l'ennemi.
Pas moins de 50000 soldats continuent à tenir tête à mes 140000 hommes.
Les combats sont rudes ,difficiles, et les pertes élevées, et il faut attendre la fin de la semaine pour que la proportion de pertes quotidiennes penche enfin de mon coté, mais légèrement.
Au total les pertes alliées sont de 5669 hommes mis hors de combat, et 5907 japonais.
Ici le 8 décembre :

La flotte alliée intervient 2 fois en bombardant les positions ennemies; ici le 13 décembre :

Pendant ce temps, la base se développe en permanence. Le 12 décembre elle atteint le niveau 5 d'aerodrome: 200 VP de plus dans ma poche.

Marianes
Yap abrite quelques appareils ennemis. Rien de dangereux d'ailleurs, comme s'en rendent comptent mes appareils décollant de Guam les 8 et 13 décembre.


Marshalls
4 raids frappent encore Kwajalein. En plus des monomoteurs décollant de Bikini pour s'entrainer en straffant l'aérodrome et des PB4Y gardés ici en couverture d'une hypothétique menace, il y a désormais un squadron de B-25J qui s'entraine (VMB-613).

SOWEPAC
Wewak est frappé à 2 reprises par les Liberators australiens en garnison à Finschaffen, les 8 et 14 décembre.


Quant au I-37, après plusieurs jours sans se faire repérer, il finit par être découvert par mon escadre de MSW australiens, qui l'envoient par le fond le 10 décembre.

Décidé à faire feu de tout bois, les unités de Seabees affluent depuis la cote californienne, avec des masses de supply, et se lancent dans le développement de bases désormais inutiles d'un point de vue opérationnelles, mais capables d'engranger quelques VP.
Ainsi en est-il de Goodenough qui atteint le niveau 2 d'aérodrome le 9 décembre.

PHILIPPINES
Au sud, les Australiens restent l'arme au pied devant Manille, n'osant pas attaquer sans de nombreux renforts, qui ne peuvent venir que du nord.
Il n'y a que 2 raids de quadrimoteurs sur la base durant la semaine, toujours dans le but de pomper autant de supply que possible à l'adversaire. Ce sont les B-17 des 5e et 39e BG basés à Cotabato qui s'en chargent: les B-24 de Legaspi sont occupés ailleurs.
Ici le raid du 9 décembre, où un escorteur japonais terré dans le port depuis l'invasion de l'ile, est pulvérisé par 5 bombes.

L’état des bases de Manille et de Clark est tel que l'aviation ennemie a totalement disparue. Aussi les cuirassés US n'hésitent pas à bombarder les positions japonaises proches des cotes, à Manille, les 9 et 14 décembre.
Ici le 14 décembre.

Et pendant ce temps Naga se développe.

Au sud à Mindanao, quelques escadrilles harcèlent des éléments de la 102e DI japonaise à Cebu, en s'entrainant au passage.

Cébu et l'ile de Mactang en arrière plan :

A peine plus au nord, en fait en position centrale , le siège est également mis devant Clark Field depuis quelques jours.
Comme à Manille, on décide d’asphyxier l'adversaire en écrasant la base sous des tonnes de bombes, espérant bruler les reserves de ravitaillement ennemi.
Un important raid de 286 Liberators cause de gros dégats à Clark le 8 décembre, et détruit 6 points de supply.

En revanche l'appui tactique est beaucoup plus hératique, les B-26 Marauders basés à Legaspi ne volent pas souvent
.
Aussi l'assaut lancé le 9 décembre pour tâter l'adversaire ne dispose d'aucun appui aérien. Les 50.000 soldats américains et philippins se heurtent aux 32.000 défenseurs, et parviennent à réduire une ligne de fortification au prix élevé d'un millier de victime de part et d'autres.

On décide d'attendre l'arrivée du Xe corps du général Clarkson depuis Lingayen pour attaquer en force ici.
En attendant un nouveau raid de quadrimoteurs frappe la base encore tenue par l'ennemi le 10 décembre.

Le même jour, sans aucun assaut à appuyer, 38 B-26 frappent les lignes ennemies.

Neville Gordon Streeter, Lieutenant Colonel de l'US Army, à la tete du 193e Bn de chars, à pris, avec l'ensemble du XIVe corps, Lingayen, la semaine dernière. Comme tant d'autres unités, il recoit l'ordre de se porter sur Clark....mais au lieu de passer par la montagne (fleche verte sur le screen) et ainsi contourner l'Agno River ( courbe bleu sur le screen), il fonce au plus court, franchit la rivière en force sous le feu ennemi, et rejoint les rangs alliés, sans trop de casse heureusement.

Le 193e Bn après son passage scabreux : fatigué mais en plutôt bon état.

L'Agno River à l'aube

Au nord de Luzon, la progression alliée se poursuit. Ayant pris Lingayen la semaine passée, le XIVe corps du général Patch se départi d'une part de ses unités, qui prennent la route du sud pour rejoindre le Xe corps de Clarkson. La progression des unités sur les routes est optimale: 15 miles par jour. A ce rythme là, elles sont à la veille d'aborder Clark le 14 décembre....
Sur la cote septentrionale de Luzon, le XIe corps du général Fredendall se regroupe le 14 décembre à Vigan, prêt à achever les unités japonaises hétéroclites qui ont retraités de Lingayen, Aparri ou Laoag.

L'appui tactique pour préparer l'assaut a été entravé par la météo pluvieuse de la saison. Seul le 13 décembre voit 120 sorties s'effectuer.

L'ennemi n'a aucun moyen d'approvisionner de manière efficace ses troupes. Le moindre navire serait pris à parti par les centaines d'appareils basés à Tuguegarao, San Jose, Aparri ou Bataan. Ses tentatives de ravitaillement se font donc avec des barges transitant désormais entre Hong Kong et la cote philippine. Le 47e FS veille, qui en coule 3 dans la semaine.
Ici le 9 décembre :

une autre saute sur une mine lâchée dans le port de Hong Kong le 12 décembre.

Pendant ce temps mes bases se développent, ainsi Tuguegarao le 9 décembre qui atteint son niveau maximal d'aérodrome.

A Aparri, l'ennemi poursuit ses efforts nocturnes pour me pourrir la vie, et avec une certaine réussite je dois dire.
Pas moins de 205 sorties menées nuitamment depuis Taipei n'ont aucun effet sur ma base. En revanche, les 2 escadrilles de chasse de nuit déployées pour tenter d’arrêter les incursions sont mises à rudes épreuves. A de nombreuses reprises, les appareils se retrouvent truffés de plomb par les mitrailleurs adverses qui semblent équipés pour la vision nocturne. 2 chasseurs alliés sont perdus, 37 autres endommagés (soit tout de même un tiers des sorties !). L'ennemi perd 3 avions dont 2 à cause de la Flak. A se demander si je fais bien de déployer de la chasse de nuit...(et pourtant les 2 escadrilles ont des niveaux d'expérience approchant les 80).

Bien que mes quadrimoteurs soient pour l'heure mobilisés dans l'écrasement des réserves de ravitaillement à Luzon, on envisage dans un avenir plus ou moins éloigné de mener un raid sur Taipei, d'où partent les bombardiers adverses (comme à Tori Shima en gros).
Cependant, les reconnaissance annoncent tout de même pas moins de 150 chasseurs, il faudra donc y aller en force.

La semaine prochaine sera certainement animée sur le front Philippin.
JAPON
Les 5 Groups ( de B-29 basés à Saipan ayant portés leurs coups contre Tori Shima, ils ne lancent aucune frappe aérienne contre le Japon.
Les escadrilles basées à Saipan :

Quant aux Groups basés à Chungking, ils ne sont pas encore décidés à affronter à nouveau la chasse japonaise qui leur avait infligé un revers cuisant en novembre.
Les escadrilles basées à Chungking :

Aussi optent ils pour un raid nocturne sur Kitakyushu le 13 décembre. Le nombre de bombardier est restreint (environs 50% des appareils en état). S'il n'y a aucun intercepteur dans le ciel nocturne japonais, la visée est totalement inutile, aucune bombe n'atteint de cible valable....

CHINE
A Kunming, le 1st Chinese Bomber Squadron (CBS) était utilisé depuis plus de 2 ans comme patrouilleur maritime pour guider les submersibles alliés, cherchant a repérer des navires japonais dans les eaux côtières chinoises, profitant de l'autonomie élevée des Ilyouchine 4 sur lequel il vole.

Avec la prise de nombreuses bases par les alliés (Camranh, San Jose, Aparri, Iwo Jima, Pagan, etc), les patrouilleurs maritimes voient de plus en plus loin dans le dispositif adverse.
Liberé de cette tache de patrouille, le 1st CBS tente une attaque sur les raffineries de Sian, le 9 décembre....sans aucun résultat.

SUD EST ASIATIQUE
Brunei. L'offensive alliée piétine, la 31e brigade japonaise offrant une résistance bien plus rude que prévue.
Le renfort de la 11e West African division porte les effectifs alliés à 32000 hommes, insuffisant pour briser la résistance ennemie.
Le 8 décembre, les unités britanniques se cassent les dents sur les défenses adverses.

Une nouvelle attaque est lancée le 12 décembre, qui réduit les fortifications adverses au niveau6 mais en coutant du monde aux britanniques ( 330 victimes pour 90 japonaises). (pas de screen, pas besoin).
Le 13 décembre, le 93e BS et le 308 BG, seuls ayant la portée depuis Saigon pour frapper les lignes ennemies à Brunei, mènent un raid contre elles.

Ce raid est vite secondé par un bombardement naval violent et efficace de la part de la Royal Navy dans la nuit du 14 décembre.

L'assaut terrestre du 14 décembre permet donc, grâce à ces appuis, de briser une ligne de défense nippone, mais au prix de pertes sévères.

En Indochine, le front du Mekong semble bloqué. L'aviation tactique alliée appuie mes brigades, espérant (à priori avec succès) dissuader l'ennemi d'attaquer.

Le 13 décembre, la 66e brigade japonaise a pris de l'écart avec le front du Mekong, se retirant de l'ordre de bataille adverse. Est-ce en lien avec le déroulement de la campagne au sud ?

Au centre du front, la situation reste bloquée, les 6 unités japonaises tenant tête solidement à mes 9 unités.
L'aviation tactique alliée harcèle l'adversaire, sans pour le moment d'idée offensive.

Sur la route côtière menant à Hue, les 102.000 hommes de la XIVe armée du général Slim écrasent tout sur leur passage.
Le 8 décembre, c'est la garnison de Camranh qui est anéantie.

Le lendemain, la 34e Brigade est désintégrée, 8000 soldats japonais retirés de l'ordre de bataille impérial ( +80 VP) .

La puissance de la 14e armée est telle que la 55e DI est disloquée et désintégrée le lendemain (+160 VP). Finalement, après bien des déboires, le plan britannique pour isoler et détruire les garnisons de Saigon et Camranh a fonctionné.

Sans prendre de temps de repos, la 14e armée se rue vers le nord. Le 14 décembre, elle atteint Hue.
Si j'enfonce cette position, je suis à même de tourner le dispositif japonais qui tient les hauts plateaux vietnamiens, et si j'exploite rapidement, je peux même menacer les arrieres du front du Mekong.

Les vallées de l'intérieur du Vietnam, juste à l'ouest de Hue :

Et les britanniques participent aussi à l'effort de développement des bases alliés :
Saigon atteint les niveaux 8 de ports et aérodromes le 11 décembre (et 75 VP).

Mais aussi Asanol qui atteint le niveau 6 ( pour 2 petits VP) le 11 décembre :

ou encore Bandou qui atteint le niveau 4 le 12 décembre (pour 2 VP de plus) :

La victoire, si proche, si lointaine ......
NOPAC
Le climat du grand nord est décidément peu clément en cette saison. 3 jours de suite la météo cloue mes appareils au sol.

Enfin le 11 decembre, 55 appareils s'envolent de l'aérodrome de l'ile Bering, et filent droit vers Paramushiro, dans les Kourilles.
Ils y rencontrent 6 Tony, que ma chasse parvient à circonscrire, en abattant 3. Les bombardiers parviennent à causer quelques dégats au sol et à détruire un Emily sur la plage.

CENTPAC
Silent Service
- 8 décembre, le Herring du capitaine Johnson s'attaque à un cargo à proximité immédiate d'Amami. Il lui colle une torpille dans le flanc. L'escorteur qui accompagne ce cargo se met en quête du Herring, sans parvenir à le repérer. Apres plusieurs heures de traque, les rôles s'inversent, et le Herring tire sur le PC-28, l'envoyant par le fond .

Au sud est de Tokyo, le PC Miyake continue à harceler mes submersibles, il endommage le Roncador, qui parvient à se docker à Iwo Jima quelques jours plus tard.

-9 decembre, au nord de Tori Shima, le Swordfish attrape du menu fretin, une barge. Il attaque à la torpille ! Et rate...y'a des cours à reprendre à l'académie navale. Les canonniers parviennent à toucher l'embarcation d'un seul obus avant qu'il ne disparaisse dans le noir....

au soir du 9 décembre, le Sea Fox, touché le 3 décembre rallie Aparri; il est sauvé.

-10 decembre, au sud de Swatow, le Hawkbill coule un patrouilleur de 2 torpilles.

-12 decembre, à l'est de Shangai, le Boarfish rate un patrouilleur (pas de screen).
-13 décembre, au sud de Taipei, le Billfish rate un patrouilleur (pas de screen).
-14 décembre, à l'ouest de Sasebo, le Scamp coule un MSW.

A l'ouest de Sasebo, l'extrémité occidentale de l'archipel de Fukue-Jima :

L'un dans l'autre, mes sous marins ne semblent plus avoir de cibles à se mettre sous la dent, le trafic maritime ennemi doit être réduit à sa portion congrue.
Iwo Jima
L'ennemi poursuit ses actions de harcèlement nocturne contre ma base.
Le 9 décembre, 10 appareils adverses profitant de l'obscurité approchent. Cette fois les P-61 parviennent à les mettre à mal, 3 Betty sont descendus. Mais pas moins de 8 de mes chasseurs se sont fait mitrailler en approchant à l'aveuglette les avions japonais, dont les équipages semblent être nyctalopes (pas de grossièreté ici).

Et l'ennemi revient le 10 décembre. Encore une fois, mes chasseurs ont pris de bons parametres d'interception, ils parviennent à descendre 2 betty, mais 11 de mes appareils sont endommagés et criblés de plomb.

Fini de jouer. 12 squadrons de PB4Y Liberators (totalisant 144 appareils) se sont basés sur Iwo Jima (quittant Guam), et se sont reposés 2 jours.
Le 10 décembre dans la journée, cette force importante lance un raid sur Tori Shima, escorté par pas moins de 110 chasseurs ( et 56 Havoc). La chasse ennemie est présente, elle compte une vingtaine d'appareils, qui vont réussir à descendre 6 de mes chasseurs !! Mais 23 chasseurs ennemis sont détruits par ma chasse. Les bombardiers détruisent 19 avions au sol et infligent des dégats assez conséquents à la base adverse.

Ces dégats sont suffisants pour stopper net les raids nocturnes sur Iwo Jima.
Un nouveau raid est lancé le lendemain 11 décembre par les B-29 basés à Saipan, escortés par des Hellcats de la Navy, dans une belle démonstration de coordination. 6 intercepteurs japonais tentent de s'interposer, sans effet. 2 Jack sont abattus, et les B-29 écrasent la base et 8 avions au sol.
Le sweep des P-38 du 51e FG arrive après coup....

Les raids se poursuivent pour rendre cette base inopérante.
Le 12 décembre, les PB4Y de Iwo sont de retour.

Et le 14 décembre à nouveau. Cette fois les P-51 d'escorte n'ont pas suivis, laissant quelques P-38 du 46e FS accompagner les quadrimoteurs. Ceci dit, il n'y a plus d'appareils japonais pour m'intercepter.

Sur l'ile, les unités américaines, GI's et Marines ensembles, se relaient pour combattre les troupes ennemies qui resistent avec acharnement sur l'ile. Dès qu'une unité a un niveau de disruption ou de fatigue élevé, elle se repose, avant de reprendre le combat un peu plus tard. Mais il ne se passe pas un jour sans que les combats soient livrés contre l'ennemi.
Pas moins de 50000 soldats continuent à tenir tête à mes 140000 hommes.
Les combats sont rudes ,difficiles, et les pertes élevées, et il faut attendre la fin de la semaine pour que la proportion de pertes quotidiennes penche enfin de mon coté, mais légèrement.
Au total les pertes alliées sont de 5669 hommes mis hors de combat, et 5907 japonais.
Ici le 8 décembre :

La flotte alliée intervient 2 fois en bombardant les positions ennemies; ici le 13 décembre :

Pendant ce temps, la base se développe en permanence. Le 12 décembre elle atteint le niveau 5 d'aerodrome: 200 VP de plus dans ma poche.

Marianes
Yap abrite quelques appareils ennemis. Rien de dangereux d'ailleurs, comme s'en rendent comptent mes appareils décollant de Guam les 8 et 13 décembre.


Marshalls
4 raids frappent encore Kwajalein. En plus des monomoteurs décollant de Bikini pour s'entrainer en straffant l'aérodrome et des PB4Y gardés ici en couverture d'une hypothétique menace, il y a désormais un squadron de B-25J qui s'entraine (VMB-613).

SOWEPAC
Wewak est frappé à 2 reprises par les Liberators australiens en garnison à Finschaffen, les 8 et 14 décembre.


Quant au I-37, après plusieurs jours sans se faire repérer, il finit par être découvert par mon escadre de MSW australiens, qui l'envoient par le fond le 10 décembre.

Décidé à faire feu de tout bois, les unités de Seabees affluent depuis la cote californienne, avec des masses de supply, et se lancent dans le développement de bases désormais inutiles d'un point de vue opérationnelles, mais capables d'engranger quelques VP.
Ainsi en est-il de Goodenough qui atteint le niveau 2 d'aérodrome le 9 décembre.

PHILIPPINES
Au sud, les Australiens restent l'arme au pied devant Manille, n'osant pas attaquer sans de nombreux renforts, qui ne peuvent venir que du nord.
Il n'y a que 2 raids de quadrimoteurs sur la base durant la semaine, toujours dans le but de pomper autant de supply que possible à l'adversaire. Ce sont les B-17 des 5e et 39e BG basés à Cotabato qui s'en chargent: les B-24 de Legaspi sont occupés ailleurs.
Ici le raid du 9 décembre, où un escorteur japonais terré dans le port depuis l'invasion de l'ile, est pulvérisé par 5 bombes.

L’état des bases de Manille et de Clark est tel que l'aviation ennemie a totalement disparue. Aussi les cuirassés US n'hésitent pas à bombarder les positions japonaises proches des cotes, à Manille, les 9 et 14 décembre.
Ici le 14 décembre.

Et pendant ce temps Naga se développe.

Au sud à Mindanao, quelques escadrilles harcèlent des éléments de la 102e DI japonaise à Cebu, en s'entrainant au passage.

Cébu et l'ile de Mactang en arrière plan :

A peine plus au nord, en fait en position centrale , le siège est également mis devant Clark Field depuis quelques jours.
Comme à Manille, on décide d’asphyxier l'adversaire en écrasant la base sous des tonnes de bombes, espérant bruler les reserves de ravitaillement ennemi.
Un important raid de 286 Liberators cause de gros dégats à Clark le 8 décembre, et détruit 6 points de supply.

En revanche l'appui tactique est beaucoup plus hératique, les B-26 Marauders basés à Legaspi ne volent pas souvent

Aussi l'assaut lancé le 9 décembre pour tâter l'adversaire ne dispose d'aucun appui aérien. Les 50.000 soldats américains et philippins se heurtent aux 32.000 défenseurs, et parviennent à réduire une ligne de fortification au prix élevé d'un millier de victime de part et d'autres.

On décide d'attendre l'arrivée du Xe corps du général Clarkson depuis Lingayen pour attaquer en force ici.
En attendant un nouveau raid de quadrimoteurs frappe la base encore tenue par l'ennemi le 10 décembre.

Le même jour, sans aucun assaut à appuyer, 38 B-26 frappent les lignes ennemies.

Neville Gordon Streeter, Lieutenant Colonel de l'US Army, à la tete du 193e Bn de chars, à pris, avec l'ensemble du XIVe corps, Lingayen, la semaine dernière. Comme tant d'autres unités, il recoit l'ordre de se porter sur Clark....mais au lieu de passer par la montagne (fleche verte sur le screen) et ainsi contourner l'Agno River ( courbe bleu sur le screen), il fonce au plus court, franchit la rivière en force sous le feu ennemi, et rejoint les rangs alliés, sans trop de casse heureusement.

Le 193e Bn après son passage scabreux : fatigué mais en plutôt bon état.

L'Agno River à l'aube

Au nord de Luzon, la progression alliée se poursuit. Ayant pris Lingayen la semaine passée, le XIVe corps du général Patch se départi d'une part de ses unités, qui prennent la route du sud pour rejoindre le Xe corps de Clarkson. La progression des unités sur les routes est optimale: 15 miles par jour. A ce rythme là, elles sont à la veille d'aborder Clark le 14 décembre....
Sur la cote septentrionale de Luzon, le XIe corps du général Fredendall se regroupe le 14 décembre à Vigan, prêt à achever les unités japonaises hétéroclites qui ont retraités de Lingayen, Aparri ou Laoag.

L'appui tactique pour préparer l'assaut a été entravé par la météo pluvieuse de la saison. Seul le 13 décembre voit 120 sorties s'effectuer.

L'ennemi n'a aucun moyen d'approvisionner de manière efficace ses troupes. Le moindre navire serait pris à parti par les centaines d'appareils basés à Tuguegarao, San Jose, Aparri ou Bataan. Ses tentatives de ravitaillement se font donc avec des barges transitant désormais entre Hong Kong et la cote philippine. Le 47e FS veille, qui en coule 3 dans la semaine.
Ici le 9 décembre :

une autre saute sur une mine lâchée dans le port de Hong Kong le 12 décembre.

Pendant ce temps mes bases se développent, ainsi Tuguegarao le 9 décembre qui atteint son niveau maximal d'aérodrome.

A Aparri, l'ennemi poursuit ses efforts nocturnes pour me pourrir la vie, et avec une certaine réussite je dois dire.
Pas moins de 205 sorties menées nuitamment depuis Taipei n'ont aucun effet sur ma base. En revanche, les 2 escadrilles de chasse de nuit déployées pour tenter d’arrêter les incursions sont mises à rudes épreuves. A de nombreuses reprises, les appareils se retrouvent truffés de plomb par les mitrailleurs adverses qui semblent équipés pour la vision nocturne. 2 chasseurs alliés sont perdus, 37 autres endommagés (soit tout de même un tiers des sorties !). L'ennemi perd 3 avions dont 2 à cause de la Flak. A se demander si je fais bien de déployer de la chasse de nuit...(et pourtant les 2 escadrilles ont des niveaux d'expérience approchant les 80).

Bien que mes quadrimoteurs soient pour l'heure mobilisés dans l'écrasement des réserves de ravitaillement à Luzon, on envisage dans un avenir plus ou moins éloigné de mener un raid sur Taipei, d'où partent les bombardiers adverses (comme à Tori Shima en gros).
Cependant, les reconnaissance annoncent tout de même pas moins de 150 chasseurs, il faudra donc y aller en force.

La semaine prochaine sera certainement animée sur le front Philippin.
JAPON
Les 5 Groups ( de B-29 basés à Saipan ayant portés leurs coups contre Tori Shima, ils ne lancent aucune frappe aérienne contre le Japon.
Les escadrilles basées à Saipan :

Quant aux Groups basés à Chungking, ils ne sont pas encore décidés à affronter à nouveau la chasse japonaise qui leur avait infligé un revers cuisant en novembre.
Les escadrilles basées à Chungking :

Aussi optent ils pour un raid nocturne sur Kitakyushu le 13 décembre. Le nombre de bombardier est restreint (environs 50% des appareils en état). S'il n'y a aucun intercepteur dans le ciel nocturne japonais, la visée est totalement inutile, aucune bombe n'atteint de cible valable....

CHINE
A Kunming, le 1st Chinese Bomber Squadron (CBS) était utilisé depuis plus de 2 ans comme patrouilleur maritime pour guider les submersibles alliés, cherchant a repérer des navires japonais dans les eaux côtières chinoises, profitant de l'autonomie élevée des Ilyouchine 4 sur lequel il vole.

Avec la prise de nombreuses bases par les alliés (Camranh, San Jose, Aparri, Iwo Jima, Pagan, etc), les patrouilleurs maritimes voient de plus en plus loin dans le dispositif adverse.
Liberé de cette tache de patrouille, le 1st CBS tente une attaque sur les raffineries de Sian, le 9 décembre....sans aucun résultat.

SUD EST ASIATIQUE
Brunei. L'offensive alliée piétine, la 31e brigade japonaise offrant une résistance bien plus rude que prévue.
Le renfort de la 11e West African division porte les effectifs alliés à 32000 hommes, insuffisant pour briser la résistance ennemie.
Le 8 décembre, les unités britanniques se cassent les dents sur les défenses adverses.

Une nouvelle attaque est lancée le 12 décembre, qui réduit les fortifications adverses au niveau6 mais en coutant du monde aux britanniques ( 330 victimes pour 90 japonaises). (pas de screen, pas besoin).
Le 13 décembre, le 93e BS et le 308 BG, seuls ayant la portée depuis Saigon pour frapper les lignes ennemies à Brunei, mènent un raid contre elles.

Ce raid est vite secondé par un bombardement naval violent et efficace de la part de la Royal Navy dans la nuit du 14 décembre.

L'assaut terrestre du 14 décembre permet donc, grâce à ces appuis, de briser une ligne de défense nippone, mais au prix de pertes sévères.

En Indochine, le front du Mekong semble bloqué. L'aviation tactique alliée appuie mes brigades, espérant (à priori avec succès) dissuader l'ennemi d'attaquer.

Le 13 décembre, la 66e brigade japonaise a pris de l'écart avec le front du Mekong, se retirant de l'ordre de bataille adverse. Est-ce en lien avec le déroulement de la campagne au sud ?

Au centre du front, la situation reste bloquée, les 6 unités japonaises tenant tête solidement à mes 9 unités.
L'aviation tactique alliée harcèle l'adversaire, sans pour le moment d'idée offensive.

Sur la route côtière menant à Hue, les 102.000 hommes de la XIVe armée du général Slim écrasent tout sur leur passage.
Le 8 décembre, c'est la garnison de Camranh qui est anéantie.

Le lendemain, la 34e Brigade est désintégrée, 8000 soldats japonais retirés de l'ordre de bataille impérial ( +80 VP) .

La puissance de la 14e armée est telle que la 55e DI est disloquée et désintégrée le lendemain (+160 VP). Finalement, après bien des déboires, le plan britannique pour isoler et détruire les garnisons de Saigon et Camranh a fonctionné.

Sans prendre de temps de repos, la 14e armée se rue vers le nord. Le 14 décembre, elle atteint Hue.
Si j'enfonce cette position, je suis à même de tourner le dispositif japonais qui tient les hauts plateaux vietnamiens, et si j'exploite rapidement, je peux même menacer les arrieres du front du Mekong.

Les vallées de l'intérieur du Vietnam, juste à l'ouest de Hue :

Et les britanniques participent aussi à l'effort de développement des bases alliés :
Saigon atteint les niveaux 8 de ports et aérodromes le 11 décembre (et 75 VP).

Mais aussi Asanol qui atteint le niveau 6 ( pour 2 petits VP) le 11 décembre :

ou encore Bandou qui atteint le niveau 4 le 12 décembre (pour 2 VP de plus) :

Un AAR Thirty Year War romancé :
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
Re: cAARnage dans le Pacifique

petit bilan des VP à la date du 14 décembre.
En 1944, pour arracher une victoire automatique, il faut 3 fois plus de VP que l'adversaire. Ce qui, au vu des 36809 points japonais, représenterais 110427 points alliés. J'en suis donc tres loin : 38999 points.
Mais....nous sommes à 15 jours de basculer en 1945.
Et au ratio de 2 fois plus de VP que l'adversaire pour obtenir cette victoire automatique.
36809 X 2 = 73618.
J'ai 71428. Reste donc 2190 points à trouver....
Où ?
Développement Iwo: encore 200vp
développement Saigon: encore 75 vp.
Prise vigan : 5 vp
prise hue (et encore, pas sur d'y arriver) : 4 vp (je parle ici de la valeur de la base, pas des pertes terrestres que cela pourrait causer à l'ennemi).
prise Clark...ah, ça devient intéressant : 400vp.
Toujours est il que cela ne fait pas 2190 points.
Pour s'en approcher, la prise de Manille est indispensable: 1400 points. Et en développant la base, 600 ou 700 points de plus.
Mais arriverais je à m'en emparer avant le 1er janvier ???? J'en doute beaucoup...
Et bien sur, l'ennemi va se défendre, cela va engendrer quelques points de victoire pour lui aussi (ne serait-ce que les 10 à 15 pertes ops quotidienne de ma pléthorique aviation), qu'il faudra "doubler".
Un AAR Thirty Year War romancé :
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Une histoire de Britannia :
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Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
Re: cAARnage dans le Pacifique
15 au 23 décembre 1944
NOPAC
Et les opérations se poursuivent sur ce front, qui, bien que restant secondaire, participe au grignotage permanent de l'adversaire.
Le 16 décembre, un raid sur Paramushiro entraine la destruction de 5 appareils ennemis, dont un Emily au sol...sur la plage. Le 18e FS a gagné en expérience au gré des combats tandis que l'ennemi a été peu à peu réduit en effectif sur ce front.

Un autre raid le 21 décembre engrange moins de résultats puisque seuls 2 appareils ennemis sont détruits, mais dans la mesure où cela ne me coute aucun appareil ( pas même une perte ops), cela reste positif.

CENTPAC
Silent Service
-15 décembre. Au sud de Shangai, le Boarfish réduit encore les effectifs de la flotte de destroyers japonais, envoyant par le fond de 2 torpilles bien ajustées le Harusame.

La même nuit, le Sabalo expédie une torpille sur un pétrolier, sans le couler.

Par contre, le Shad est repéré au nord de Taipei par un Ann qui lâche une bombe sur le submersible...Elle ne fera en fait que des dégats mineurs.

Le 16 décembre, à Taipei, le Billfish présente la note du boucher et coule un petit escorteur, de 2 torpilles;

17 décembre, à l'ouest d'Osumi, le Sablefish s'attaque au DD Sanae à deux reprises dans la journée, sans parvenir à épingler l'agile destroyer.
L'attaque nocturne :

Le même jour, à Taipei, le Jallao a pris la relève du Billfish, et touche un escorteur d'une torpille, sans le couler.

Un peu plus tard, ce bâtiment japonais est touché par un Coronado en patrouille.

Au sud de Tokyo, quant à lui, le Pilotfish est confronté à un problème de torpille défectueuse.

Toujours le 17; à l'Est de Shangai, le Finback coule un MSW;

Le 19 décembre, entre Tori Shima et Tokyo, le Baya coule une barge, signe que l'adversaire continue encore et toujours à maintenir un lien par ce biais là entre sa métropole et cette base avancée.

Le 20 décembre, à proximité d'Hamamatsu, le Becuma coule un MSW;

21 décembre. A Hong Kong, le Albacore coule au canon une des barges faisant la navette entre la Chine du Sud et l'ile de Luzon.

Le Pilotfish, qui patrouille toujours au sud de Tokyo, envoi par le fond un MSW, ses torpilles ayant cette fois fonctionné.

Le lendemain 22 décembre, une flottille ASW attaque le Pilotfish. Encerclé par plusieurs escorteurs, le sous marin subit un long grenadage. Une grenade éclate à coté du submersible. Le feu se déclare à bord. Le Pilotfish met aussitôt le cap sur l'ile toute proche de Iwo Jima.

22 décembre toujours, le Jallao qui patrouille dans le détroit entre Taiwan et Wenchow, avise un transport de troupes japonais, mais ne parvient pas à le toucher ( pas de screen).
En revanche, à Hamamatsu, le S40 en maraude est repéré et endommagé par une flottille de patrouilleurs japonais.

La nuit du 23 décembre va être mouvementé pour un certain nombre de submersibles alliés.
A l'ouest d'Osumi, le Bufffish tente de s'en prendre au DD Sanae qui patrouille ces eaux depuis plusieurs jours. Les torpilles filent vers le destroyer, mais passent trop loin pour l’inquiéter. La réplique est brutale et efficace, le Burrfish encaisse 2 coups directs qui l'endommagent sérieusement. Des courts circuits provoquent un début d'incendie. Une explosion retentit dans la salle des machines, plusieurs fuites laissent entrer de l'eau, tandis qu'un sinistre filet d'huile s'échappe de la coque du submersible, révélant en surface sa présence...mais laissant croire à l'adversaire que le Burrfish agonise au fond de l'océan, lui laissant l'opportunité de fuir.

A l'ouest de Sasebo, le Sabalo s'attaque aussi à un destroyer, le Shiranuhi. Mais le navire japonais, agile, esquive les projectiles sans sourcilier. Puis engage un grenadage extrêmement long contre le Sabalo....qui s'en sort indemne, mais l'équipage épuisé par la sarabande infernale qu'a joué l'adversaire.

A Hamamatsu, le S31 a pris la place du S40. Il n'aura pourtant pas plus de chance. Repéré par la flottille de patrouilleurs locaux, il est grenadé durement. Les coups répétés provoquent de sérieux dégats au sous marins qui se replie en urgence vers Iwo Jima.

En fin de journée, le Sterlet égaye les résultats en coulant un MSW au sud de Tokyo.

Iwo & Bonin & Tori
Le 16 décembre, seuls 50 quadrimoteurs sur les 120 prévus décollent depuis Iwo Jima pour un raid sur Tori Shima...et encore, 11 d'entre eux s'égarent en cours de route. Le bombardement de l'aérodrome qui s'ensuit est donc relativement moyen dans ses résultats.

Le raid du lendemain 17 décembre, mené par plus de 100 Liberators provoque des dégats plus importants. En revanche, aucun appareil ennemi n'est détruit (en dépit de l’icône indiquant la présence d'avions sur la base).

Pour préparer une future offensive sur les Bonins, un puissant raid de 239 B-29 vient frapper la base le 20 décembre, espérant "pomper" du ravitaillement sur place, avec un succès certain.

Et Tori Shima est à nouveau frappé le 21 décembre par 165 PB4Y afin de garder fermé l'aérodrome local. Un PB4Y est coupé en deux par un coup heureux de la DCA locale. En contrepartie 2 chasseurs japonais sont détruits sur les pistes.

Le même jour 215 B-29 ravagent Bonin Island.

Pour compléter les dégâts des raids aériens, une escadre de cuirassés US est envoyer pilonner Tori Shima dans la nuit du 22 décembre. Mais le bombardement est notoirement inefficace
.

Toute la semaine, les unités blindés américaines, Marines et GI's ensemble, harcèlent la garnison japonaise, qui résiste avec acharnement sur l'ile d'Iwo Jima, où les abris ne peuvent être que creusés à même le sol: la végétation est tour de même assez rase sur place :

Pendant que les blindés combattent jour après jours, les unités d'infanterie se repose, attendant leur heure pour passer à l'action.
Chaque jour, les blindés obtiennent des succès qui leur permettent de poursuivre leur harcèlement jour après jour.
Du 15 au 22 décembre, les pertes US sont de 2076 hommes hors de combat, et quasiment 70 véhicules. L'ennemi à lui 3200 hommes mis hors de combat.
Lorsque l'infanterie passe à l'assaut le 23 décembre, elle parvient, enfin !, à anéantir plusieurs unités auxiliaires japonaises, tandis qu'une unité de DCA a déjà fondue dans les combats. Cela est peut être le début de la fin...

Le 21 décembre, Iwo atteint le niveau 6 d'aérodrome: 200 VP empochés.
Pendant ce temps depuis Guam, l'aviation alliée frappe Yap à 2 reprises, où stationnent encore de rares appareils de transport japonais.
Le raid du 18 décembre engendre quelques dégâts sur la base sans parvenir à détruire d'avions sur les pistes ( 120 sorties).
Le raid du 19 décembre, un seul Tina est détruit par le bombardement.

Quant à Kwajalein, le harcèlement régulier me coute 2 appareils.

SOWEPAC
Cette semaine, Wewak n'a été visé que par un seul des raids sporadique mobilisant les quelques Liberators Australiens basés à Finschaffen, le 18 décembre.

Quant à Rabaul, la base atteint la taille 8 de l'aérodrome le 22 décembre, tandis que Goodenough voit son aérodrome atteindre le niveau 3.

PHILIPPINES
Le 17 décembre, Namlea, juste à l'ouest de Amboine, est capturé par des patrouilles alliés: l'ennemi, qui avait une garnison ici, a du évacuer les lieux sans même que je m'en rende compte.

Le 21 décembre, un convoi de navires endommagés, qui stationnait dans le port de Davao, quitte les cotes de Mindanao pour rallier Darwin, qui sera bien plus apte à recevoir ces bâtiments. En fait il existe plusieurs ports "relais" pour les navires endommagés, où l'on colmate les voies d'eau et où stationnent les bateaux en réparations.

Manille.
Les forces australiennes campent encore devant cette forteresse qui semble pour l'heure inexpugnable , et dont la garnison ne montre pas de signes de faiblesse (valeurs de combat affichés lors des bombardements diminuant avec parcimonie).
Pour amoindrir la position, l'aviation alliée mène quelques raids lorsque la météo ou la fatigue des équipages le permet.
Ici le 23 décembre.

Plusieurs bombardements navals sont également menés, mais avec peu de résultats, l'ennemi se terrant à l’intérieur des terres.
Ici, le plus mauvais des 4 bombardements, le 15 décembre :

Pour enfin s'emparer de Manille, il faudra faire tomber Clark au préalable...
Clark
Afin d'amenuiser la résistance ennemie, la 7e Air Force du Major General Dunkelberg n'hésite pas à employer les B-24 pour lâcher de véritables tapis de bombes sur la tête des défenseurs japonais. Vous noterez que le QG s'est préparé pour sa cible prioritaire de la région: Manille.

Plus de 600 sorties sont effectuées, dont une soixantaine par les Dauntless du VMSB-343 basés à Bataan.

Les unes après les autres, les unités du Xe corps de Clarkson débouchent de la jungle et joignent le périmètre de Clark Field, s'ajoutant aux effectifs de Tiroir à Chemises.
Le 18 décembre, les unités blindées passent en tête pour désorganiser le dispositif adverse, et taillent dans les effectifs.

Un assaut de l'infanterie le lendemain 19 décembre réduit un niveau de fort, mais au prix de pertes sensibles et surtout plus élevées que l'adversaire.

Et encore une fois le lendemain, la réduction de positions défensives coute du monde aux alliés...

Il faut reposer les troupes. Le 21 décembre est consacré à ce repos. Dès le 22 décembre, les blindés sous les ordres de Clarkson (Xe corps) repartent à l'attaque des positions ennemies, avec encore une fois pas mal d'efficacité: l'armée japonaise n'a décidément pas grand chose comme équipement antichar, et si de grandes percées ne sont pas possibles sur le front pacifique, une attrition forte est toujours appréciable.

L'infanterie repart à l'attaque le 23 décembre. Les pertes sont moins importantes que les jours précédents, les lignes défensives se réduisent peu à peu...tout cela augure bien pour la semaine prochaine.

Nord Luzon
Tout au long de la semaine, les raids nocturnes sur Aparri s'enchainent. La chasse de nuit US est sollicitée au delà de ses capacités. Les équipages commencent à fatiguer, et surtout, le nombre d'appareils endommagés chaque nuit ne peut être réparé dans la journée, à tel point que les intercepteurs qui décollent chaque soir sont moins nombreux de nuit en nuit. Cependant, les pilotes s'en sortent de mieux en mieux, et parviennent à abattre, un peu au jugé, un bonne quinzaine d'appareils japonais ! Cela me coute 2 avions au sol et un en dogfight.

Et toujours, pour alimenter la bataille, des convois amènent du ravitaillement ou des troupes auxiliaires.
Et c'est là que l'ennemi parvient à me surprendre. Quittant Tuguegarao où ils vient de débarquer du ravitaillement, un petit convoi s'éloigne de la cote orientale de Luzon, et s'éloigne de la protection bienveillante des Groups de P-47 ou de F4U basés dans le nord de l'ile. Le 23 décembre, une force de 68 Judy décolle de Takao, sans que j'ai preté attention au fait que des apapreils étaient venus garnir à nouveau cette base. Sans escorte, ces 68 monomoteurs s'abattent sur le convoi. Et certains s'y abattent au sens littéral. La DCA des cargos se déchaine, mais elle n'a pas l'ampleur de celle des navires de guerre. Un Judy est coupé en deux par un obus de 20 mm, mais la plupart des autres s'en sortent...hormis 13 d'entre eux qui percutent les vagues en cherchant à atteindre leur cible, et deux qui s'écrasent sur un cargo. Les bombes pleuvent, la moitié des projectiles touchent leur cibles, mais se concentrent sur le John Davis, qui sombre en fin de journée....cela m'apprendra à mieux protéger mes navires....
Des 4 autres cargos touchés, deux sont dans un sale état, et je ne sais pas s'il rallieront Legaspi à temps pour s'en sortir.

Pendant que l'ennemi fait des siennes contre mes cargos ( grmmmbllll
), la campagne à terre vire à mon avantage.
4 Groups de bimoteur et un squadron de Boston A-20 écrasent quotidiennement les positions des unités qui s'accrochent à Vigan. Plus de 700 sorties sont réalisées.

Assommées, privées de tout, les unités adverses ne peuvent compter que sur des convois de barges aux capacités d'emport limités pour amener un ravitaillement parcimonieux. 3 de ces barges sont expédiées par le fond par les A-36 du 47e FS le 17 décembre.

A Vigan, le beffroi de Bantay :

Tout au long de la semaine, le XIe corps du général Fredendall pousse en permanence pour s'approcher de la ville. En 5 jours de combat acharnés, du 15 au 19 décembre, les pertes US se montent à 800 hommes hors de combat, les pertes japonaises à 1250 hommes...et surtout, à la perte de Vigan, capturé en fin de journée du 19 décembre.

Dès le 20 décembre, la 81e DI US, en provenance de Lingayen, vient renforcer l'ordre de bataille du XIe corps, pour participer à la curée. Car la résistance adverse défaille. Un bataillon de construction et les restes de la 16e DI sont éradiqués.

Chaque jour, l'artillerie alliée tire sans discontinuer sur les défenseurs qui perdent pied peu à peu, et succombent sous les coups de boutoir d'un XIe corps pourtant fatigué par sa campagne. Le 22 décembre, la 21e brigade est détruite sur les cotes septentrionales de Luzon.

Le lendemain, des éléments de la 61e brigade et de la 3e Division de chars s'élancent vers les lignes alliés pour une furieuse charge suicide qui ne mène à rien.

JAPON
Mobilisés dans la semaine pour frapper Bonin Island, les B-29 de Saipan n'ont pas portés le fer et le feu contre l'archipel japonais.
Quant aux Groups de Chungking, ils ne sont pas décidés à penetrer l'espace aérien japonais sans une bonne protection, qu'ils ne peuvent avoir. Ils se contentent donc d'un raid nocturne le 22 décembre. Peu d'équipages mobilisés, beaucoup de fatigue, et aucun résultat, cela ne valait vraiment pas la peine....
.

Le temps de reposer les équipages de Saipan, et de réparer quelques machines, et avant la fin de l'année, le Japon devrait avoir une sale surprise....
CHINE
Sur ce front les choses bougent enfin. De Kunming, une demi douzaine de corps chinois, dont seuls deux sont à 100% d'effectifs, progressent au sud vers Kweiyang. Une force à peu pres similaire a quitté Chungking elle aussi vers le sud, prémice à une offensive chinoise...

Pour préparer cette offensive, un raid est lancé contre l'aérodrome de Kweiyang le 18 décembre par les B-29 basés en Chine, avec l'espoir, comblé, de détruire du ravitaillement à l'adversaire. Quant à la chasse ennemie, sur ce front, cela fait belle lurette qu'elle n'a plus montré son nez.

Le 22 décembre, le 1st Chinese Bomber Squadron vient maintenir la pression sur l'aérodrome adverse, sans parvenir à détruire de ravitaillement.

Pendant ce temps là, les 5 squadrons de B-25J chinois harcèlent les unités adverses dans les environs de la ville. Si l'ennemi n'a pas conscience que quelque chose se trame, c'est qu'il est stupide, ce que Stefan n'est pas...

SUD EST ASIATIQUE
La situation est figée sur ce front depuis peu de temps. Pour longtemps ? Dur à prévoir.
A Brunei, un raid venant de Saigon a apporté un maigre soutien au sol le 15 décembre.

Les troupes britanniques lancent un assaut le lendemain 16 décembre, parvenant à réduire les fortifications ennemies, malheureusement au prix cher.

Un nouvel assaut le 17 décembre réduit encore les fortins adverses (pas de screen), et se poursuit le 18 décembre, sans que la position ne tombe.

Un nouveau raid apporte son soutien le 19 décembre.

Quant au bombardement naval du 20 décembre, il démontre avec quelle supériorité la Royal Navy conduit ses opérations nocturnes par rapport à l'US Navy !

Les troupes adverses sont secouées, deux cargos réfugiés dans le port sont touchés.
Mais les fantassins ne montent pas à l'assaut, car l'Etat Major a déja préparé autre chose...pour le début de la semaine prochaine.
En Indochine, le front du Haut Mekong est stable. La 50e Brigade Indienne de Para s'est retirée du front...peut être pourra t'on l'employer dans son rôle initial d'ici quelques semaines ?
C'est l'aviation tactique qui fait baisser la tête à un adversaire qui n'essaie pas de passer à l'attaque, sans que moi même ne passe à l'attaque.

Plus au sud, l'armée Britannique au grand complet se presse devant Hue.
Bien que la météo ne soit pas clémente, près de 200 sorties aériennes sont menées durant la semaine contre les défenseurs de cette ville. Vous noterez l'absence des Liberators anglais dans ce soutien, a qui l'on a attribués d'autres missions

Persuadé de pouvoir s'imposer aisément, l'armée britannique passe à l'attaque le 16 décembre, pour subir une cruelle déconvenue: la position, très fortement défendue et fortifiée, n'est pas prête de tomber.

Aucun autre assaut n'est lancé dans la semaine, les unités cherchant à récupérer de l'échec du 16.
AVG
Quelques reconnaissances avaient étés menées au dessus de Hong Kong, telle celle du 19 décembre, démontrant al faiblesse de la défense aérienne de cette base adverse.

Le 21 décembre, les AVG/A et AVG/B, volant désormais sur P-51D, se lancent dans un sweep sur Hong Kong.
Les 48 Mustangs ne rencontrent que 16 chasseurs adverses, vite malmenés, 8 d'entre eux étant envoyés au tapis sans aucune perte alliée.

Ni Moradim, ni Bartimeus II, les seuls survivants des Tigres du QG, ne remportent de victoire ce jour là.

Quant aux Liberators anglais, qui devaient venir frapper Hong Kong le lendemain de ce sweep, c'est à ce moment là que je me rends compte que depuis Camranh, ils ont les pattes trop courtes pour atteindre la cible
.
Ils frappent donc Haiphong, qui n'abrite que quelques appareils de patrouille, le 22 décembre.

VP
Au 23 décembre, 36955 VP japonais; 71957 VP alliés. Il me manque donc 1953 VP pour être à 2/1.....
NOPAC
Et les opérations se poursuivent sur ce front, qui, bien que restant secondaire, participe au grignotage permanent de l'adversaire.
Le 16 décembre, un raid sur Paramushiro entraine la destruction de 5 appareils ennemis, dont un Emily au sol...sur la plage. Le 18e FS a gagné en expérience au gré des combats tandis que l'ennemi a été peu à peu réduit en effectif sur ce front.

Un autre raid le 21 décembre engrange moins de résultats puisque seuls 2 appareils ennemis sont détruits, mais dans la mesure où cela ne me coute aucun appareil ( pas même une perte ops), cela reste positif.

CENTPAC
Silent Service
-15 décembre. Au sud de Shangai, le Boarfish réduit encore les effectifs de la flotte de destroyers japonais, envoyant par le fond de 2 torpilles bien ajustées le Harusame.

La même nuit, le Sabalo expédie une torpille sur un pétrolier, sans le couler.

Par contre, le Shad est repéré au nord de Taipei par un Ann qui lâche une bombe sur le submersible...Elle ne fera en fait que des dégats mineurs.

Le 16 décembre, à Taipei, le Billfish présente la note du boucher et coule un petit escorteur, de 2 torpilles;

17 décembre, à l'ouest d'Osumi, le Sablefish s'attaque au DD Sanae à deux reprises dans la journée, sans parvenir à épingler l'agile destroyer.
L'attaque nocturne :

Le même jour, à Taipei, le Jallao a pris la relève du Billfish, et touche un escorteur d'une torpille, sans le couler.

Un peu plus tard, ce bâtiment japonais est touché par un Coronado en patrouille.

Au sud de Tokyo, quant à lui, le Pilotfish est confronté à un problème de torpille défectueuse.

Toujours le 17; à l'Est de Shangai, le Finback coule un MSW;

Le 19 décembre, entre Tori Shima et Tokyo, le Baya coule une barge, signe que l'adversaire continue encore et toujours à maintenir un lien par ce biais là entre sa métropole et cette base avancée.

Le 20 décembre, à proximité d'Hamamatsu, le Becuma coule un MSW;

21 décembre. A Hong Kong, le Albacore coule au canon une des barges faisant la navette entre la Chine du Sud et l'ile de Luzon.

Le Pilotfish, qui patrouille toujours au sud de Tokyo, envoi par le fond un MSW, ses torpilles ayant cette fois fonctionné.

Le lendemain 22 décembre, une flottille ASW attaque le Pilotfish. Encerclé par plusieurs escorteurs, le sous marin subit un long grenadage. Une grenade éclate à coté du submersible. Le feu se déclare à bord. Le Pilotfish met aussitôt le cap sur l'ile toute proche de Iwo Jima.

22 décembre toujours, le Jallao qui patrouille dans le détroit entre Taiwan et Wenchow, avise un transport de troupes japonais, mais ne parvient pas à le toucher ( pas de screen).
En revanche, à Hamamatsu, le S40 en maraude est repéré et endommagé par une flottille de patrouilleurs japonais.

La nuit du 23 décembre va être mouvementé pour un certain nombre de submersibles alliés.
A l'ouest d'Osumi, le Bufffish tente de s'en prendre au DD Sanae qui patrouille ces eaux depuis plusieurs jours. Les torpilles filent vers le destroyer, mais passent trop loin pour l’inquiéter. La réplique est brutale et efficace, le Burrfish encaisse 2 coups directs qui l'endommagent sérieusement. Des courts circuits provoquent un début d'incendie. Une explosion retentit dans la salle des machines, plusieurs fuites laissent entrer de l'eau, tandis qu'un sinistre filet d'huile s'échappe de la coque du submersible, révélant en surface sa présence...mais laissant croire à l'adversaire que le Burrfish agonise au fond de l'océan, lui laissant l'opportunité de fuir.

A l'ouest de Sasebo, le Sabalo s'attaque aussi à un destroyer, le Shiranuhi. Mais le navire japonais, agile, esquive les projectiles sans sourcilier. Puis engage un grenadage extrêmement long contre le Sabalo....qui s'en sort indemne, mais l'équipage épuisé par la sarabande infernale qu'a joué l'adversaire.

A Hamamatsu, le S31 a pris la place du S40. Il n'aura pourtant pas plus de chance. Repéré par la flottille de patrouilleurs locaux, il est grenadé durement. Les coups répétés provoquent de sérieux dégats au sous marins qui se replie en urgence vers Iwo Jima.

En fin de journée, le Sterlet égaye les résultats en coulant un MSW au sud de Tokyo.

Iwo & Bonin & Tori
Le 16 décembre, seuls 50 quadrimoteurs sur les 120 prévus décollent depuis Iwo Jima pour un raid sur Tori Shima...et encore, 11 d'entre eux s'égarent en cours de route. Le bombardement de l'aérodrome qui s'ensuit est donc relativement moyen dans ses résultats.

Le raid du lendemain 17 décembre, mené par plus de 100 Liberators provoque des dégats plus importants. En revanche, aucun appareil ennemi n'est détruit (en dépit de l’icône indiquant la présence d'avions sur la base).

Pour préparer une future offensive sur les Bonins, un puissant raid de 239 B-29 vient frapper la base le 20 décembre, espérant "pomper" du ravitaillement sur place, avec un succès certain.

Et Tori Shima est à nouveau frappé le 21 décembre par 165 PB4Y afin de garder fermé l'aérodrome local. Un PB4Y est coupé en deux par un coup heureux de la DCA locale. En contrepartie 2 chasseurs japonais sont détruits sur les pistes.

Le même jour 215 B-29 ravagent Bonin Island.

Pour compléter les dégâts des raids aériens, une escadre de cuirassés US est envoyer pilonner Tori Shima dans la nuit du 22 décembre. Mais le bombardement est notoirement inefficace


Toute la semaine, les unités blindés américaines, Marines et GI's ensemble, harcèlent la garnison japonaise, qui résiste avec acharnement sur l'ile d'Iwo Jima, où les abris ne peuvent être que creusés à même le sol: la végétation est tour de même assez rase sur place :

Pendant que les blindés combattent jour après jours, les unités d'infanterie se repose, attendant leur heure pour passer à l'action.
Chaque jour, les blindés obtiennent des succès qui leur permettent de poursuivre leur harcèlement jour après jour.
Du 15 au 22 décembre, les pertes US sont de 2076 hommes hors de combat, et quasiment 70 véhicules. L'ennemi à lui 3200 hommes mis hors de combat.
Lorsque l'infanterie passe à l'assaut le 23 décembre, elle parvient, enfin !, à anéantir plusieurs unités auxiliaires japonaises, tandis qu'une unité de DCA a déjà fondue dans les combats. Cela est peut être le début de la fin...

Le 21 décembre, Iwo atteint le niveau 6 d'aérodrome: 200 VP empochés.

Pendant ce temps depuis Guam, l'aviation alliée frappe Yap à 2 reprises, où stationnent encore de rares appareils de transport japonais.
Le raid du 18 décembre engendre quelques dégâts sur la base sans parvenir à détruire d'avions sur les pistes ( 120 sorties).
Le raid du 19 décembre, un seul Tina est détruit par le bombardement.

Quant à Kwajalein, le harcèlement régulier me coute 2 appareils.

SOWEPAC
Cette semaine, Wewak n'a été visé que par un seul des raids sporadique mobilisant les quelques Liberators Australiens basés à Finschaffen, le 18 décembre.

Quant à Rabaul, la base atteint la taille 8 de l'aérodrome le 22 décembre, tandis que Goodenough voit son aérodrome atteindre le niveau 3.

PHILIPPINES
Le 17 décembre, Namlea, juste à l'ouest de Amboine, est capturé par des patrouilles alliés: l'ennemi, qui avait une garnison ici, a du évacuer les lieux sans même que je m'en rende compte.

Le 21 décembre, un convoi de navires endommagés, qui stationnait dans le port de Davao, quitte les cotes de Mindanao pour rallier Darwin, qui sera bien plus apte à recevoir ces bâtiments. En fait il existe plusieurs ports "relais" pour les navires endommagés, où l'on colmate les voies d'eau et où stationnent les bateaux en réparations.

Manille.
Les forces australiennes campent encore devant cette forteresse qui semble pour l'heure inexpugnable , et dont la garnison ne montre pas de signes de faiblesse (valeurs de combat affichés lors des bombardements diminuant avec parcimonie).
Pour amoindrir la position, l'aviation alliée mène quelques raids lorsque la météo ou la fatigue des équipages le permet.
Ici le 23 décembre.

Plusieurs bombardements navals sont également menés, mais avec peu de résultats, l'ennemi se terrant à l’intérieur des terres.
Ici, le plus mauvais des 4 bombardements, le 15 décembre :

Pour enfin s'emparer de Manille, il faudra faire tomber Clark au préalable...
Clark
Afin d'amenuiser la résistance ennemie, la 7e Air Force du Major General Dunkelberg n'hésite pas à employer les B-24 pour lâcher de véritables tapis de bombes sur la tête des défenseurs japonais. Vous noterez que le QG s'est préparé pour sa cible prioritaire de la région: Manille.

Plus de 600 sorties sont effectuées, dont une soixantaine par les Dauntless du VMSB-343 basés à Bataan.

Les unes après les autres, les unités du Xe corps de Clarkson débouchent de la jungle et joignent le périmètre de Clark Field, s'ajoutant aux effectifs de Tiroir à Chemises.
Le 18 décembre, les unités blindées passent en tête pour désorganiser le dispositif adverse, et taillent dans les effectifs.

Un assaut de l'infanterie le lendemain 19 décembre réduit un niveau de fort, mais au prix de pertes sensibles et surtout plus élevées que l'adversaire.

Et encore une fois le lendemain, la réduction de positions défensives coute du monde aux alliés...


Il faut reposer les troupes. Le 21 décembre est consacré à ce repos. Dès le 22 décembre, les blindés sous les ordres de Clarkson (Xe corps) repartent à l'attaque des positions ennemies, avec encore une fois pas mal d'efficacité: l'armée japonaise n'a décidément pas grand chose comme équipement antichar, et si de grandes percées ne sont pas possibles sur le front pacifique, une attrition forte est toujours appréciable.

L'infanterie repart à l'attaque le 23 décembre. Les pertes sont moins importantes que les jours précédents, les lignes défensives se réduisent peu à peu...tout cela augure bien pour la semaine prochaine.

Nord Luzon
Tout au long de la semaine, les raids nocturnes sur Aparri s'enchainent. La chasse de nuit US est sollicitée au delà de ses capacités. Les équipages commencent à fatiguer, et surtout, le nombre d'appareils endommagés chaque nuit ne peut être réparé dans la journée, à tel point que les intercepteurs qui décollent chaque soir sont moins nombreux de nuit en nuit. Cependant, les pilotes s'en sortent de mieux en mieux, et parviennent à abattre, un peu au jugé, un bonne quinzaine d'appareils japonais ! Cela me coute 2 avions au sol et un en dogfight.

Et toujours, pour alimenter la bataille, des convois amènent du ravitaillement ou des troupes auxiliaires.
Et c'est là que l'ennemi parvient à me surprendre. Quittant Tuguegarao où ils vient de débarquer du ravitaillement, un petit convoi s'éloigne de la cote orientale de Luzon, et s'éloigne de la protection bienveillante des Groups de P-47 ou de F4U basés dans le nord de l'ile. Le 23 décembre, une force de 68 Judy décolle de Takao, sans que j'ai preté attention au fait que des apapreils étaient venus garnir à nouveau cette base. Sans escorte, ces 68 monomoteurs s'abattent sur le convoi. Et certains s'y abattent au sens littéral. La DCA des cargos se déchaine, mais elle n'a pas l'ampleur de celle des navires de guerre. Un Judy est coupé en deux par un obus de 20 mm, mais la plupart des autres s'en sortent...hormis 13 d'entre eux qui percutent les vagues en cherchant à atteindre leur cible, et deux qui s'écrasent sur un cargo. Les bombes pleuvent, la moitié des projectiles touchent leur cibles, mais se concentrent sur le John Davis, qui sombre en fin de journée....cela m'apprendra à mieux protéger mes navires....

Des 4 autres cargos touchés, deux sont dans un sale état, et je ne sais pas s'il rallieront Legaspi à temps pour s'en sortir.

Pendant que l'ennemi fait des siennes contre mes cargos ( grmmmbllll

4 Groups de bimoteur et un squadron de Boston A-20 écrasent quotidiennement les positions des unités qui s'accrochent à Vigan. Plus de 700 sorties sont réalisées.

Assommées, privées de tout, les unités adverses ne peuvent compter que sur des convois de barges aux capacités d'emport limités pour amener un ravitaillement parcimonieux. 3 de ces barges sont expédiées par le fond par les A-36 du 47e FS le 17 décembre.

A Vigan, le beffroi de Bantay :

Tout au long de la semaine, le XIe corps du général Fredendall pousse en permanence pour s'approcher de la ville. En 5 jours de combat acharnés, du 15 au 19 décembre, les pertes US se montent à 800 hommes hors de combat, les pertes japonaises à 1250 hommes...et surtout, à la perte de Vigan, capturé en fin de journée du 19 décembre.

Dès le 20 décembre, la 81e DI US, en provenance de Lingayen, vient renforcer l'ordre de bataille du XIe corps, pour participer à la curée. Car la résistance adverse défaille. Un bataillon de construction et les restes de la 16e DI sont éradiqués.

Chaque jour, l'artillerie alliée tire sans discontinuer sur les défenseurs qui perdent pied peu à peu, et succombent sous les coups de boutoir d'un XIe corps pourtant fatigué par sa campagne. Le 22 décembre, la 21e brigade est détruite sur les cotes septentrionales de Luzon.

Le lendemain, des éléments de la 61e brigade et de la 3e Division de chars s'élancent vers les lignes alliés pour une furieuse charge suicide qui ne mène à rien.

JAPON
Mobilisés dans la semaine pour frapper Bonin Island, les B-29 de Saipan n'ont pas portés le fer et le feu contre l'archipel japonais.
Quant aux Groups de Chungking, ils ne sont pas décidés à penetrer l'espace aérien japonais sans une bonne protection, qu'ils ne peuvent avoir. Ils se contentent donc d'un raid nocturne le 22 décembre. Peu d'équipages mobilisés, beaucoup de fatigue, et aucun résultat, cela ne valait vraiment pas la peine....


Le temps de reposer les équipages de Saipan, et de réparer quelques machines, et avant la fin de l'année, le Japon devrait avoir une sale surprise....
CHINE
Sur ce front les choses bougent enfin. De Kunming, une demi douzaine de corps chinois, dont seuls deux sont à 100% d'effectifs, progressent au sud vers Kweiyang. Une force à peu pres similaire a quitté Chungking elle aussi vers le sud, prémice à une offensive chinoise...

Pour préparer cette offensive, un raid est lancé contre l'aérodrome de Kweiyang le 18 décembre par les B-29 basés en Chine, avec l'espoir, comblé, de détruire du ravitaillement à l'adversaire. Quant à la chasse ennemie, sur ce front, cela fait belle lurette qu'elle n'a plus montré son nez.

Le 22 décembre, le 1st Chinese Bomber Squadron vient maintenir la pression sur l'aérodrome adverse, sans parvenir à détruire de ravitaillement.

Pendant ce temps là, les 5 squadrons de B-25J chinois harcèlent les unités adverses dans les environs de la ville. Si l'ennemi n'a pas conscience que quelque chose se trame, c'est qu'il est stupide, ce que Stefan n'est pas...

SUD EST ASIATIQUE
La situation est figée sur ce front depuis peu de temps. Pour longtemps ? Dur à prévoir.
A Brunei, un raid venant de Saigon a apporté un maigre soutien au sol le 15 décembre.

Les troupes britanniques lancent un assaut le lendemain 16 décembre, parvenant à réduire les fortifications ennemies, malheureusement au prix cher.

Un nouvel assaut le 17 décembre réduit encore les fortins adverses (pas de screen), et se poursuit le 18 décembre, sans que la position ne tombe.

Un nouveau raid apporte son soutien le 19 décembre.

Quant au bombardement naval du 20 décembre, il démontre avec quelle supériorité la Royal Navy conduit ses opérations nocturnes par rapport à l'US Navy !

Les troupes adverses sont secouées, deux cargos réfugiés dans le port sont touchés.
Mais les fantassins ne montent pas à l'assaut, car l'Etat Major a déja préparé autre chose...pour le début de la semaine prochaine.
En Indochine, le front du Haut Mekong est stable. La 50e Brigade Indienne de Para s'est retirée du front...peut être pourra t'on l'employer dans son rôle initial d'ici quelques semaines ?
C'est l'aviation tactique qui fait baisser la tête à un adversaire qui n'essaie pas de passer à l'attaque, sans que moi même ne passe à l'attaque.

Plus au sud, l'armée Britannique au grand complet se presse devant Hue.
Bien que la météo ne soit pas clémente, près de 200 sorties aériennes sont menées durant la semaine contre les défenseurs de cette ville. Vous noterez l'absence des Liberators anglais dans ce soutien, a qui l'on a attribués d'autres missions


Persuadé de pouvoir s'imposer aisément, l'armée britannique passe à l'attaque le 16 décembre, pour subir une cruelle déconvenue: la position, très fortement défendue et fortifiée, n'est pas prête de tomber.

Aucun autre assaut n'est lancé dans la semaine, les unités cherchant à récupérer de l'échec du 16.
AVG
Quelques reconnaissances avaient étés menées au dessus de Hong Kong, telle celle du 19 décembre, démontrant al faiblesse de la défense aérienne de cette base adverse.

Le 21 décembre, les AVG/A et AVG/B, volant désormais sur P-51D, se lancent dans un sweep sur Hong Kong.
Les 48 Mustangs ne rencontrent que 16 chasseurs adverses, vite malmenés, 8 d'entre eux étant envoyés au tapis sans aucune perte alliée.

Ni Moradim, ni Bartimeus II, les seuls survivants des Tigres du QG, ne remportent de victoire ce jour là.

Quant aux Liberators anglais, qui devaient venir frapper Hong Kong le lendemain de ce sweep, c'est à ce moment là que je me rends compte que depuis Camranh, ils ont les pattes trop courtes pour atteindre la cible

Ils frappent donc Haiphong, qui n'abrite que quelques appareils de patrouille, le 22 décembre.

VP
Au 23 décembre, 36955 VP japonais; 71957 VP alliés. Il me manque donc 1953 VP pour être à 2/1.....
Un AAR Thirty Year War romancé :
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
viewtopic.php?f=77&t=14547
Une histoire de Britannia :
viewtopic.php?f=77&t=12282
Re: cAARnage dans le Pacifique
24 au 30 decembre 1944
NOPAC
La guerre d'attrition sur ce front semble avoir vaincu l'ennemi, car aucune résistance n'est rencontré cette semaine. C'est une chance: lors du raid du 26 décembre, les P-38 du 18e FS sont incapables de faire la jonction avec les bombardiers.

CENTPAC
Silent Service
le 25 décembre, au sud d'Aomori, le SS Pargo touche un patrouilleur ( le PC Agani) d'une torpille, sans le couler.

Le 26 décembre, au sud ouest de Tokyo, le Sea Robin s'attaque au PC Yaku. Sur la volée tirée, un projectile parvient à percuter la cible, mais sans exploser. Par chance la réplique ne fait aucun dégâts au sous marin.

Le 27 décembre, à l'ouest de Nagasaki, le Sirdar est repéré par une flottille de destroyers nippons. Chassé sans relâche, il est touché à deux reprises. Faisant eau de toute part, le sous marin se traine vers Iwo Jima. Le 31 décembre, il n'a pas encore rallié le port,et semble même condamné.

Le 28 décembre, au sud de Shimuzu, c'est le S-40 qui est pris a parti par une flottille ASW. Si aucune charge n'explose direction sur le submersible, la violence des détonations voile les écoutilles des tubes avant du petit sous marin. Rendu inoffensif, celui ci s'éloigne du théâtre d'opération...

En revanche, à l'ouest de Nagasaki, le Sablefish agresse un cargo isolé. Attaquant en surface, il commence à matraquer sa cible au canon, avant de lui loger une torpille dans la coque. Mais le cargo ne coule pas.

En fin de journée, au sud est de Tokyo, le Sea Robin parvient a envoyer par le fond une canonnière, de 3 torpilles bien ajustées.

A la nuit tombée, les SS Burrfish et S-31, gravement touchés la semaine dernière, se dockent à Iwo Jima. Ils semblent sauvés.
(zut, pas de screen)
Le 29 décembre au sud de Tokyo, le Cisco touche d'une torpille le PC Amakusa.

A Taipei, le Billfish, qui maraude proche des cotes, est touché par un Ann en patrouille, heureusement sans gravité.

Le Baya n'aura pas cette chance. Alors qu'il patrouille au sud de Tokyo, il est repéré et attaqué par une flottille ASW.Le grenadage ennemi est long et efficace. Les charges pleuvent autour du Baya, détonnent toujours plus prés. Coup après coup, le sous marin embarque des tonnes d'eau, se disloque, et glisse inexorablement vers les abysses qui se referment sur lui.

Et la série noire continue. Le lendemain, 30 décembre, le S-37 subit le même sort que le Baya. L'escadre de destroyer qui l'agressent mettent rapidement à mort le petit sous marin.

On craint que la série noire ne continue : le 31 décembre, à son tour le S36 est repéré, agressé, grenadé. Au milieu des ilots et des récifs bordants la cote japonaise, il a du mal à manœuvrer pour s'esquiver. Une grenade crève ses balast tribord, le destabilisant. Par chance l'ennemi ne l’achève pas.

Et à l'ouest de Sasebo, le Pampanito prend l'initiative, avant de se faire matraquer: il tire une salve sur le DD Shiranuhi, et parvient à le toucher d'une torpille, sans cependant le couler.

La chasse sous marine est devenue bien plus dangereuse, l'ennemi disposant de matériels et d'équipages désormais efficace. L'absence quasi totale de trafic maritime prive mes sous marins de proies faciles, et les cibles repérées sont majoritairement des patrouilleurs, qui représentent un défi réel pour mes sous marin.
Le bilan de la semaine est négatif...
Marshalls.
Un seul raid vient harceler Kwajalein, le 27 décembre, mais il me coute un avenger.

Depuis Eniwetok, Ponape est frappé deux fois les 26 et 30 décembre. Un PB4Y est victime de la Flak.

Marianes
a Woleai, entre Truk et Palau, stationnent encore des appareils ennemis.
De Guam, 90 bombardiers décollent le 28 décembre pour frapper la base, et parviennent a détruire 4 Tabby au sol.

Tori Shima
L'aviation ennemi ayant desertée cette base, aucun raid n'est mené sur cette position. En revanche un bombardement naval est mené le 27 décembre, mais ne provoque aucun dégats à la base
....

Quant à l'ennemi, il continue les navettes entre les cotes du Japon et l'archipel de Tori Shima par convoi de barge. Le 29 décembre, le Sea Pocher en expédie une par le fond. Une autre est coulée par le Cisco le 31 décembre.

Iwo.
La bataille pur se débarrasser de l'acharnée garnison nipponne se poursuit. Sous un matraquage constant de l'artillerie, l'adversaire subit les assauts quotidiens des troupes US.
Les combats sont quotidiens sur l'ilot de sable noir ou se déroulent des échauffourées mortelles. Le vrombissement des moteurs de chars ne parvient pas à couvrir le grondement de l'artillerie ou le craquement sec des obus de mortiers. Le staccato des mitrailleuses est permanent. Les pertes US se montent à 3300 hommes. Coté japonais, plusieurs unités sont anéanties, et les chiffre des victimes monte en flèche, mais les unités combattantes résistent bien et continuent à se défendre avec l’énergie du désespoir. Les pertes japonaises se montent à 15000 hommes. Seules deux unités résistent encore, sans espoir....
Ici le bilan de la semaine des unités détruites :

SOWEPAC
Un raid est mené sur Wewak le 27 décembre, avec comme d'habitude un résultat anecdotique.

Le 29 décembre, dans le cadre de la construction d'infrastructures tout azimut dans le Pacifique, l'aérodrome de Tongapatu atteint le niveau 4. (2 VP, c'est 2 VP !!
)

PHILIPPINES
Le 26 décembre, les 2 cargos amochés, touchés au large de Tuguegarao la semaine précédente, se dockent à Legaspi. L'un d'eux semble cependant condamné.

Au sud, les Australiens ne lancent aucune attaque contre la forteresse de Manille, qui va être une noix bien dure à craquer.
Voici l'ordre de bataille de chacun des protagonistes :

Les 80.000 japonais qui s'y sont retranchés bénéficient d'une force importante et d'un terrain très favorable à la défense.
Cependant, pour préparer un futur assaut, les opérations se poursuivent contre la cité.
Un raid aérien est mené le 27 décembre par 86 B-17 qui ne parviennent pas à toucher de stock de ravitaillement.

Un bombardement naval a lieu le 28 décembre et obtient un peu plus de résultats.

L'aviation tactique basée à Legaspi, au vu des progrès réalisés dans le nord de Luzon, débute ses frappes contres les troupes adverses à compter du 27 décembre.

Au centre, les efforts payent, et l'arrivée des unités du Xe corps ont fait la différence. Le 24 décembre, les 93000 hommes du général Clarkson, au prix de pertes importantes, parviennent à chasser l'ennemi de Clark Field ( ce qui représente 400 VP !).

Bloquées, les unités adverses ne peuvent retraiter vers Manille. Les unités alliés s'efforcent alors de les réduire à néant durant la semaine.
2 unités sont détruites le 28 décembre, 2 autres le 29 décembre.
(ici la compilation des unités détruites à Clark)

Les pertes de la semaine se montent à 2167 hommes coté alliés, et 9000 hommes coté japonais.
Tout au long de la semaine, l'aviation a apportée son concours, et on n'hésite pas à employer les lourds quadrimoteurs basés à Legaspi pour matraquer l'adversaire;

Le paysage a proximité de Clark : des plaines alluviales, entourées de massifs volcaniques.

Au nord enfin, le XIe corps du général Fredendall s'acharne à nettoyer les derniers défenseurs de Vigan, refoulés hors de la ville. Au terme d'une semaine d'efforts, toutes les unités japonaises sont écrasées, anéanties. Le 28 décembre au soir, toute résistance a cessée.
Le bilan :

Les pertes alliées se montent à 60 hommes ! Les japonaises à 9900 hommes.
Là encore l'aviation a apportée son concours lorsque la météo le permettait.
Le 47e FS a même coulé 2 barges qui tentaient d'approcher de Luzon, le 24 décembre.

Quant à Lingayen, son port atteint le niveau 3 le 26 décembre.

Et Naga atteint le biveau 4 de port le 30 décembre.

En revanche, a Aparri, la chasse de nuit alliée est fort sollicitée.
Tout au long de la semaine, l'aviation japonaise mène des raids nocturnes contre la base d'Aparri. Chaque nuit, une proportion inquiétante d'appareils alliés rentrent criblés de plomb et endommagés de leur chasse nocturne.
En dépit de l'entrée en lice du 419 NFS sur P-61, il ny' a que 3 pertes japonaises. 1 avion allié est détruits au sol .

En dépit de ces bombardements aux résultats somme toute modestes, Aparri passe port nv 4 le 25 décembre.

CHINE
L'armée chinoise progresse avec lenteur en direction de Kweiyang.
Le 25 décembre, les B-25 chinois attaquent les troupes japonaises de la garnison.

Plusieurs raids sont menés contre l'aérodrome pour "pomper" du supply, avec quelques succes, mais un IL4c est perdu du fait de la DCA.

JAPON
L'Etat Major allié a pris conscience que seule une campagne de bombardement intensive de la métropole japonaise pouvait amener une décision rapide du conflit.
En dépit des craintes des équipages des 4 Groups de B-29 basés à Chungking, un raid est ordonné sur Okayama le 26 décembre. Heureuse surprise, les 190 B-29 découvrent un ciel vide de tout chasseur ennemi. A peine la flak secoue elle quelques appareils. Les équipages reviennent avec une estimation des dégâts causés par leur raid cependant bien supérieur à la réalité. Le bénéfice de ce raid est maigre.

Mais la fin de la semaine va se révéler bien plus rentable.
Iwo Jima fait un tremplin parfait pour frapper les grandes villes japonaises. Au nord de Tokyo, Gumma représente le cœur de la production aéronautique japonaise.
Le 28 décembre, 216 B-29, escortés par 136 P-51 de 3 Groups de chasse se présentent au dessus de la ville.
La chasse adverse est présente, pour son plus grand malheur. Car les chasseurs US sont deux fois plus nombreux, et bien plus rapides. Le Mustang est un appareil puissant, et ce jour là il met en pièce la chasse ennemie. A peine 2 P-51 sont abattus (dont un, fait remarquable, par un bimoteur Irving). 62 avions ennemis sont détruits. Quant aux usines de Nakajima Ki-84 Frank, elles sont ravagées. On a rarement vu une telle ampleur de dégâts sur des usines.

Mais l'on ne s'en tient pas là. Le lendemain, on passe la deuxième couche. 176 PB4Y escortés de 144 chasseurs viennent frapper Shimuzu. Encore une fois, la chasse locale est dépassée. Les 25 chasseurs ennemis sont pulvérisés, et les industries lourdes de la ville souffrent !

En deux raids, l'aviation alliée vient de marquer 641 points pour une dizaine de points à l'ennemi.
D'autres raids sont prévus pour le début janvier, afin de faire plier l'empire nippon au plus vite.
SUD EST ASIATIQUE
Du coté britannique, on s'achemine vers un statu quo. Le nombre de divisions japonaises a enfin pesé dans la bataille.
L'armée de Malaisie (General Haig) et le Front Sud Est Asie du general Alexander qui opèrent conjointement en Indochine et chapautent la 14e armée du général Slim, sont stoppés à Hue.
Un assaut mené contre la ville s'écrase sur ses défenses les 27 décembre.

Il semble évident que l'ensemble du front Indochinois est en situation de blocage.
L'aviation tactique poursuit ses harcèlements sur les 3 points du front, sans créer d'avantage décisif.



Camranh atteint le niveau 6 d'aérodrome le 28 décembre.

Si les forces américaines n'arrachent pas une victoire rapidement, un remaniement de l'ensemble des forces sera orchestré à la mi janvier.
A Borneo, Miri est capturé le 24 décembre par un bataillon hollandais, qui de ce fait coupe toute voie de retraite aux défenseurs de Brunei. Sur place, un petit trésor de 50000 oil que l'ennemi n'a pas pu rapatrier vers ses usines.

Le 25 décembre, un support d'a peine 6 B-17 vient appuyer les unités britanniques. Plus de 40 appareils, B-17 et B-24, se sont égarés en route.

En dépit de ce faible soutien, Brunei tombe ce jour là aux mains de la 12e Armée britannique.
Pour éviter leur capture, 3 AP sont sabordés par les japonais. Les défenseurs retraitent en direction de Jesselton.
Sur place, 22000 oil délaissés par l'ennemi.

Sur le front du sud est asiatique aussi, le développement de bases bat son plein, pour engranger autant de vp que possible.
Le 24 décembre, Jamshedpur atteint le niveau 2 d'aérodrome.

Et Hydérabad le niveau 5 d'aérodrome le 28 décembre.

Canton.
Plusieurs reconnaissances montraient que Canton était défendu par une trentaine de chasseurs nippons. Bien que hors de portée des Liberators britanniques, cette base peut être frappée par des B-17 et des B-24 qui seraient basés à Camranh. Une fois Brunei tombée, ces appareils sont donc basés à Camranh.
Pour préparer un futur raid, 3 squadrons de P-51 sont mobilisés pour un sweep le 31 décembre.
L'AVG/A y participe.
La défense locale est finalement plus nombreuse que les assaillants. Et le niveau des adversaires n'est pas nul: plusieurs pilotes adverses vont parvenir à abattre 3 P-51 Mustangs. Mais 14 adversaires vont au tapis.

L'un d'eux, aux commandes d'un véloce Frank, se glisse même dans les 4 heures de Bartimeus, et le mitraille fugacement. "Barti" réagit rapidement, bascule dans un virage tres serré ascendant, laissant sur place son adversaire ( "P-51 evades"). On comptera pas moins de 18 impacts dans l'avion de Bartimeus II, dont un dans le radiateur, expliquant le coup de chaud que celui-ci ressentait en se posant à Camranh.
Quant à Greer "Moradim", ni une ni deux, il fauche un Tony, et atteint sa 58e victoire.

BILAN
Le mois de décembre a été terrible pour le Japon. Si l'aviation alliée n'a pas réellement dominée son adversaire (du fait surtout du grand nombre de pertes ops), les gains géographiques alliés, et les pertes dans les rangs de l'armée impériale, deviennent catastrophiques.
L'empire japonais est réduit à peu de chagrin...

Désormais le ratio de VP pour arracher la victoire passe à 2 pour 1.
Il m'en manque ....538.
La seule prise de Manille (1400 VP) serait susceptible d'arracher la victoire d'un coup d'un seul, sauf surprise de la part de l'adversaire, bien improbable. Mais la prise de cette cité ne semble pas possible dans l'immédiat.
En revanche, d'autres biais peuvent rendre la victoire imminente, comme le bombardement du Japon depuis Iwo Jima, qui permet aux bombardiers d’être accompagnés d'une escorte efficace.
A noter que quelles que soient les demandes de l'Amirauté britannique, je pense avoir assez de points politiques en stock pour refuser tout retour de navires sur le front méditerranéen avant la capitulation japonaise.
édité, j'ai remis la bonne image pour le bilan de fin de mois.
NOPAC
La guerre d'attrition sur ce front semble avoir vaincu l'ennemi, car aucune résistance n'est rencontré cette semaine. C'est une chance: lors du raid du 26 décembre, les P-38 du 18e FS sont incapables de faire la jonction avec les bombardiers.

CENTPAC
Silent Service
le 25 décembre, au sud d'Aomori, le SS Pargo touche un patrouilleur ( le PC Agani) d'une torpille, sans le couler.

Le 26 décembre, au sud ouest de Tokyo, le Sea Robin s'attaque au PC Yaku. Sur la volée tirée, un projectile parvient à percuter la cible, mais sans exploser. Par chance la réplique ne fait aucun dégâts au sous marin.

Le 27 décembre, à l'ouest de Nagasaki, le Sirdar est repéré par une flottille de destroyers nippons. Chassé sans relâche, il est touché à deux reprises. Faisant eau de toute part, le sous marin se traine vers Iwo Jima. Le 31 décembre, il n'a pas encore rallié le port,et semble même condamné.

Le 28 décembre, au sud de Shimuzu, c'est le S-40 qui est pris a parti par une flottille ASW. Si aucune charge n'explose direction sur le submersible, la violence des détonations voile les écoutilles des tubes avant du petit sous marin. Rendu inoffensif, celui ci s'éloigne du théâtre d'opération...

En revanche, à l'ouest de Nagasaki, le Sablefish agresse un cargo isolé. Attaquant en surface, il commence à matraquer sa cible au canon, avant de lui loger une torpille dans la coque. Mais le cargo ne coule pas.

En fin de journée, au sud est de Tokyo, le Sea Robin parvient a envoyer par le fond une canonnière, de 3 torpilles bien ajustées.

A la nuit tombée, les SS Burrfish et S-31, gravement touchés la semaine dernière, se dockent à Iwo Jima. Ils semblent sauvés.
(zut, pas de screen)
Le 29 décembre au sud de Tokyo, le Cisco touche d'une torpille le PC Amakusa.

A Taipei, le Billfish, qui maraude proche des cotes, est touché par un Ann en patrouille, heureusement sans gravité.

Le Baya n'aura pas cette chance. Alors qu'il patrouille au sud de Tokyo, il est repéré et attaqué par une flottille ASW.Le grenadage ennemi est long et efficace. Les charges pleuvent autour du Baya, détonnent toujours plus prés. Coup après coup, le sous marin embarque des tonnes d'eau, se disloque, et glisse inexorablement vers les abysses qui se referment sur lui.

Et la série noire continue. Le lendemain, 30 décembre, le S-37 subit le même sort que le Baya. L'escadre de destroyer qui l'agressent mettent rapidement à mort le petit sous marin.

On craint que la série noire ne continue : le 31 décembre, à son tour le S36 est repéré, agressé, grenadé. Au milieu des ilots et des récifs bordants la cote japonaise, il a du mal à manœuvrer pour s'esquiver. Une grenade crève ses balast tribord, le destabilisant. Par chance l'ennemi ne l’achève pas.

Et à l'ouest de Sasebo, le Pampanito prend l'initiative, avant de se faire matraquer: il tire une salve sur le DD Shiranuhi, et parvient à le toucher d'une torpille, sans cependant le couler.

La chasse sous marine est devenue bien plus dangereuse, l'ennemi disposant de matériels et d'équipages désormais efficace. L'absence quasi totale de trafic maritime prive mes sous marins de proies faciles, et les cibles repérées sont majoritairement des patrouilleurs, qui représentent un défi réel pour mes sous marin.
Le bilan de la semaine est négatif...
Marshalls.
Un seul raid vient harceler Kwajalein, le 27 décembre, mais il me coute un avenger.

Depuis Eniwetok, Ponape est frappé deux fois les 26 et 30 décembre. Un PB4Y est victime de la Flak.

Marianes
a Woleai, entre Truk et Palau, stationnent encore des appareils ennemis.
De Guam, 90 bombardiers décollent le 28 décembre pour frapper la base, et parviennent a détruire 4 Tabby au sol.

Tori Shima
L'aviation ennemi ayant desertée cette base, aucun raid n'est mené sur cette position. En revanche un bombardement naval est mené le 27 décembre, mais ne provoque aucun dégats à la base


Quant à l'ennemi, il continue les navettes entre les cotes du Japon et l'archipel de Tori Shima par convoi de barge. Le 29 décembre, le Sea Pocher en expédie une par le fond. Une autre est coulée par le Cisco le 31 décembre.

Iwo.
La bataille pur se débarrasser de l'acharnée garnison nipponne se poursuit. Sous un matraquage constant de l'artillerie, l'adversaire subit les assauts quotidiens des troupes US.
Les combats sont quotidiens sur l'ilot de sable noir ou se déroulent des échauffourées mortelles. Le vrombissement des moteurs de chars ne parvient pas à couvrir le grondement de l'artillerie ou le craquement sec des obus de mortiers. Le staccato des mitrailleuses est permanent. Les pertes US se montent à 3300 hommes. Coté japonais, plusieurs unités sont anéanties, et les chiffre des victimes monte en flèche, mais les unités combattantes résistent bien et continuent à se défendre avec l’énergie du désespoir. Les pertes japonaises se montent à 15000 hommes. Seules deux unités résistent encore, sans espoir....
Ici le bilan de la semaine des unités détruites :

SOWEPAC
Un raid est mené sur Wewak le 27 décembre, avec comme d'habitude un résultat anecdotique.

Le 29 décembre, dans le cadre de la construction d'infrastructures tout azimut dans le Pacifique, l'aérodrome de Tongapatu atteint le niveau 4. (2 VP, c'est 2 VP !!


PHILIPPINES
Le 26 décembre, les 2 cargos amochés, touchés au large de Tuguegarao la semaine précédente, se dockent à Legaspi. L'un d'eux semble cependant condamné.

Au sud, les Australiens ne lancent aucune attaque contre la forteresse de Manille, qui va être une noix bien dure à craquer.
Voici l'ordre de bataille de chacun des protagonistes :

Les 80.000 japonais qui s'y sont retranchés bénéficient d'une force importante et d'un terrain très favorable à la défense.
Cependant, pour préparer un futur assaut, les opérations se poursuivent contre la cité.
Un raid aérien est mené le 27 décembre par 86 B-17 qui ne parviennent pas à toucher de stock de ravitaillement.

Un bombardement naval a lieu le 28 décembre et obtient un peu plus de résultats.

L'aviation tactique basée à Legaspi, au vu des progrès réalisés dans le nord de Luzon, débute ses frappes contres les troupes adverses à compter du 27 décembre.

Au centre, les efforts payent, et l'arrivée des unités du Xe corps ont fait la différence. Le 24 décembre, les 93000 hommes du général Clarkson, au prix de pertes importantes, parviennent à chasser l'ennemi de Clark Field ( ce qui représente 400 VP !).

Bloquées, les unités adverses ne peuvent retraiter vers Manille. Les unités alliés s'efforcent alors de les réduire à néant durant la semaine.
2 unités sont détruites le 28 décembre, 2 autres le 29 décembre.
(ici la compilation des unités détruites à Clark)

Les pertes de la semaine se montent à 2167 hommes coté alliés, et 9000 hommes coté japonais.
Tout au long de la semaine, l'aviation a apportée son concours, et on n'hésite pas à employer les lourds quadrimoteurs basés à Legaspi pour matraquer l'adversaire;

Le paysage a proximité de Clark : des plaines alluviales, entourées de massifs volcaniques.

Au nord enfin, le XIe corps du général Fredendall s'acharne à nettoyer les derniers défenseurs de Vigan, refoulés hors de la ville. Au terme d'une semaine d'efforts, toutes les unités japonaises sont écrasées, anéanties. Le 28 décembre au soir, toute résistance a cessée.
Le bilan :

Les pertes alliées se montent à 60 hommes ! Les japonaises à 9900 hommes.
Là encore l'aviation a apportée son concours lorsque la météo le permettait.
Le 47e FS a même coulé 2 barges qui tentaient d'approcher de Luzon, le 24 décembre.

Quant à Lingayen, son port atteint le niveau 3 le 26 décembre.

Et Naga atteint le biveau 4 de port le 30 décembre.

En revanche, a Aparri, la chasse de nuit alliée est fort sollicitée.
Tout au long de la semaine, l'aviation japonaise mène des raids nocturnes contre la base d'Aparri. Chaque nuit, une proportion inquiétante d'appareils alliés rentrent criblés de plomb et endommagés de leur chasse nocturne.
En dépit de l'entrée en lice du 419 NFS sur P-61, il ny' a que 3 pertes japonaises. 1 avion allié est détruits au sol .

En dépit de ces bombardements aux résultats somme toute modestes, Aparri passe port nv 4 le 25 décembre.

CHINE
L'armée chinoise progresse avec lenteur en direction de Kweiyang.
Le 25 décembre, les B-25 chinois attaquent les troupes japonaises de la garnison.

Plusieurs raids sont menés contre l'aérodrome pour "pomper" du supply, avec quelques succes, mais un IL4c est perdu du fait de la DCA.

JAPON
L'Etat Major allié a pris conscience que seule une campagne de bombardement intensive de la métropole japonaise pouvait amener une décision rapide du conflit.
En dépit des craintes des équipages des 4 Groups de B-29 basés à Chungking, un raid est ordonné sur Okayama le 26 décembre. Heureuse surprise, les 190 B-29 découvrent un ciel vide de tout chasseur ennemi. A peine la flak secoue elle quelques appareils. Les équipages reviennent avec une estimation des dégâts causés par leur raid cependant bien supérieur à la réalité. Le bénéfice de ce raid est maigre.

Mais la fin de la semaine va se révéler bien plus rentable.
Iwo Jima fait un tremplin parfait pour frapper les grandes villes japonaises. Au nord de Tokyo, Gumma représente le cœur de la production aéronautique japonaise.
Le 28 décembre, 216 B-29, escortés par 136 P-51 de 3 Groups de chasse se présentent au dessus de la ville.
La chasse adverse est présente, pour son plus grand malheur. Car les chasseurs US sont deux fois plus nombreux, et bien plus rapides. Le Mustang est un appareil puissant, et ce jour là il met en pièce la chasse ennemie. A peine 2 P-51 sont abattus (dont un, fait remarquable, par un bimoteur Irving). 62 avions ennemis sont détruits. Quant aux usines de Nakajima Ki-84 Frank, elles sont ravagées. On a rarement vu une telle ampleur de dégâts sur des usines.

Mais l'on ne s'en tient pas là. Le lendemain, on passe la deuxième couche. 176 PB4Y escortés de 144 chasseurs viennent frapper Shimuzu. Encore une fois, la chasse locale est dépassée. Les 25 chasseurs ennemis sont pulvérisés, et les industries lourdes de la ville souffrent !

En deux raids, l'aviation alliée vient de marquer 641 points pour une dizaine de points à l'ennemi.
D'autres raids sont prévus pour le début janvier, afin de faire plier l'empire nippon au plus vite.
SUD EST ASIATIQUE
Du coté britannique, on s'achemine vers un statu quo. Le nombre de divisions japonaises a enfin pesé dans la bataille.
L'armée de Malaisie (General Haig) et le Front Sud Est Asie du general Alexander qui opèrent conjointement en Indochine et chapautent la 14e armée du général Slim, sont stoppés à Hue.
Un assaut mené contre la ville s'écrase sur ses défenses les 27 décembre.

Il semble évident que l'ensemble du front Indochinois est en situation de blocage.
L'aviation tactique poursuit ses harcèlements sur les 3 points du front, sans créer d'avantage décisif.



Camranh atteint le niveau 6 d'aérodrome le 28 décembre.

Si les forces américaines n'arrachent pas une victoire rapidement, un remaniement de l'ensemble des forces sera orchestré à la mi janvier.
A Borneo, Miri est capturé le 24 décembre par un bataillon hollandais, qui de ce fait coupe toute voie de retraite aux défenseurs de Brunei. Sur place, un petit trésor de 50000 oil que l'ennemi n'a pas pu rapatrier vers ses usines.

Le 25 décembre, un support d'a peine 6 B-17 vient appuyer les unités britanniques. Plus de 40 appareils, B-17 et B-24, se sont égarés en route.

En dépit de ce faible soutien, Brunei tombe ce jour là aux mains de la 12e Armée britannique.
Pour éviter leur capture, 3 AP sont sabordés par les japonais. Les défenseurs retraitent en direction de Jesselton.
Sur place, 22000 oil délaissés par l'ennemi.

Sur le front du sud est asiatique aussi, le développement de bases bat son plein, pour engranger autant de vp que possible.
Le 24 décembre, Jamshedpur atteint le niveau 2 d'aérodrome.

Et Hydérabad le niveau 5 d'aérodrome le 28 décembre.

Canton.
Plusieurs reconnaissances montraient que Canton était défendu par une trentaine de chasseurs nippons. Bien que hors de portée des Liberators britanniques, cette base peut être frappée par des B-17 et des B-24 qui seraient basés à Camranh. Une fois Brunei tombée, ces appareils sont donc basés à Camranh.
Pour préparer un futur raid, 3 squadrons de P-51 sont mobilisés pour un sweep le 31 décembre.
L'AVG/A y participe.
La défense locale est finalement plus nombreuse que les assaillants. Et le niveau des adversaires n'est pas nul: plusieurs pilotes adverses vont parvenir à abattre 3 P-51 Mustangs. Mais 14 adversaires vont au tapis.

L'un d'eux, aux commandes d'un véloce Frank, se glisse même dans les 4 heures de Bartimeus, et le mitraille fugacement. "Barti" réagit rapidement, bascule dans un virage tres serré ascendant, laissant sur place son adversaire ( "P-51 evades"). On comptera pas moins de 18 impacts dans l'avion de Bartimeus II, dont un dans le radiateur, expliquant le coup de chaud que celui-ci ressentait en se posant à Camranh.
Quant à Greer "Moradim", ni une ni deux, il fauche un Tony, et atteint sa 58e victoire.

BILAN
Le mois de décembre a été terrible pour le Japon. Si l'aviation alliée n'a pas réellement dominée son adversaire (du fait surtout du grand nombre de pertes ops), les gains géographiques alliés, et les pertes dans les rangs de l'armée impériale, deviennent catastrophiques.
L'empire japonais est réduit à peu de chagrin...

Désormais le ratio de VP pour arracher la victoire passe à 2 pour 1.
Il m'en manque ....538.
La seule prise de Manille (1400 VP) serait susceptible d'arracher la victoire d'un coup d'un seul, sauf surprise de la part de l'adversaire, bien improbable. Mais la prise de cette cité ne semble pas possible dans l'immédiat.
En revanche, d'autres biais peuvent rendre la victoire imminente, comme le bombardement du Japon depuis Iwo Jima, qui permet aux bombardiers d’être accompagnés d'une escorte efficace.
A noter que quelles que soient les demandes de l'Amirauté britannique, je pense avoir assez de points politiques en stock pour refuser tout retour de navires sur le front méditerranéen avant la capitulation japonaise.
édité, j'ai remis la bonne image pour le bilan de fin de mois.
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