16 AU 23 OCTOBRE 1944
Soubresauts japonais: bientôt la fin, ou au contraire un durcissement de la défense ?
(bon sang, je n'arrive toujours pas à réduire ma prose ).
NOPAC
Le 16 octobre, le Tambor, en embuscade depuis des semaines aux abords de Paramushiro, croise enfin une proie.
Il repère et attaque le cargo Asosan. Sans escorte, celui-ci est assailli en surface. Un coup de canon ébranle le navire, puis 2 torpilles déchirent sa coque, et enfin un dernier coup de canon LE FRAPPE; le cargo coule le lendemain.
Le jour même, l'USAAF mène un raid sur Paramushiro. En dépit de sa supériorité numérique, le 18e FS ne parvient pas à s'imposer face aux craks de l'aéronavale nipponne. Un avion est perdu dans chaque camp.
Le 21 octobre, un nouveau raid n'obtient que des résultats plus que passables. Les Zeke qui défendent les Kourilles abattent un P-38 sans perte de leur coté. Par chance les bombardiers rééquilibrent le score en détruisant un Kate au sol.
CENTPAC
Silent Service.
Encore quelques victoires pour les submersibles alliés.
-le 16 octobre, au sud des cotes du Japon, le Greenling tente une attaque sur le DD Makigumo, mais ce dernier parvient à esquiver la torpille qui lui fonce dessus.
17 octobre. C'est au sud de Tainan que le Corvina rode. Lui aussi attaque un destroyer mais là encore l'agilité de la cible lui permet d'éviter le funeste impact.
18 octobre à Hong Kong, des petits patrouilleurs japonais avisent et nettoient les mines mouillées dans le port par des sous marins hollandais ( O-19 et O-20).
18 octobre à Tori Shima, le Gar s'attaque à un patrouilleur, mais une fois encore le rate.
18 octobre, le Bluefish, au sud ouest de Tainan, parvient à incendier le DD Inazuma d'une torpille bien placée.
19 octobre, au sud ouest de Tainan, le Herring fait la peau à un petit MSW, désintégré par pas moins de 3 torpilles.
20 octobre. Le Corvina a quitté la proximité de Formose et patrouille à proximité de l'ile de Batan. Il y avise un cargo. Le AK Naples Maru est attaqué en surface. Dans un craquement sec, un obus perfore la paroi des superstructures, un autre troue la coque au dessus de la ligne de flottaison. Le cargo n'a pas le temps de réagir que déja deux torpilles perforent sa coque, laissant l'eau envahir à gros bouillon ses entrailles. Tandis qu'il commence à s'enfoncer sous les flots, les artilleurs américains continuent à le cribler de projectiles de 20 mm jusqu’à ce qu'il disparaisse.
Le 20 octobre, le Croaker navigue quant à lui tout près de Formose. En pleine nuit, il repère le DD Yukaze en patrouille. Le Croaker tend une embuscade, mais les évolutions rapides du destroyer ne lui permettent pas d'obtenir de coup au but. Le Maikaze qui navigue de concert avec le Yukaze se met alors en chasse du submersible.
Un jeu dangereux débute alors, qui dure toute la journée. Le Croaker esquive, se tapis au fond de l'eau, puis sprinte pour s'éloigner, revient sur ses pas, se fait à nouveau silencieux. En surface, Yukaze et Maikaze se relaient pour essayer de débusquer le Croaker. Finalement, en milieu d’après midi, le Maikaze se fait surprendre par 2 sillages qui le cueillent en pleine course et l'expédient par le fond.
Pendant ce temps, un autre submersible, le Tunny, s'en prend au patrouilleur Shimushu, de sinistre mémoire. 2 torpilles ont raison du patrouilleur, mais le Fukue, lui aussi réputé chez les sous mariniers américains, veille au grain. Sa réplique, efficace et brutale, endommage gravement le sous marin qui met aussitôt le cap vers la base toute proche de San Jose.
21 octobre, au sud de Swatow, le Saury repère une cible rarissime, un ravitailleur de munitions, le AE Kashino. Lent, ce navire est une cible facile pour le Saury, qui lui expédie 2 torpilles au but, sans cependant avoir de confirmation de sa destruction.
22 octobre, c'est à Takao cette fois que des sous marins anglais ont mouillés des mines, mais les dragueurs japonais les repèrent aisément avant de les neutraliser.
23 octobre, à Taipei. Le SS Tinosa retrouve le DD Yukaze. Il espère pouvoir l'accrocher à son tableau de chasse, mais la fulgurance de la réaction du destroyer lui permet d'éviter les tirs de torpilles. Le Yukaze se met en chasse à son tour, et une grenade finit par endommager le Tinosa.
Marshalls;
rien.
Iwo et Grand large
A proximité d'Iwo Jima, les escadres américaines naviguent de concert en restant sur zone en permanence. Destroyers en mission anti sous-marine, croiseurs ou cuirassés aux aguets, portes-avions se plaçant vent debout pour lancer leurs appareils, il y a plusieurs dizaines de bâtiments prêts à contrer la moindre menace.
Mais pour alimenter les chaudières de cette armada, il faut des quantités de fuel astronomiques.
Chaque jour, un ballet se déroule à proximité des pétroliers ravitailleurs: des élingues sont lancées entre les navires se rapprochant dangereusement, pour haler d'immenses tuyaux par où le fuel des ravitailleurs s'écoule dans les soutes des navires de guerre. C'est désormais une machinerie bien huilée.
Le 18 octobre, la flotte de combat principale US, ayant perdu la trace des CV japonais, est de nouveau en garde au nord d'Iwo Jima. Ce jour là, une flottille de patrouilleurs japonais s'avance imprudemment à proximité de l'archipel de Tori Shima. C'est juste à protée des appareils embarqués US.
Une formidable formation de 600 appareils s'élance.
Pour protéger l'escadre japonaise, 8 Franks vont se révéler de coriaces adversaires. Bien plus rapides que les Tony, ces avions profitent du fait que les chasseurs alliés sont si nombreux qu'ils se gênent les uns les autres. Les japonais parviennent à descendre 4 chasseurs US, mais finissent par tous succomber.
C'est alors l'enfer qui s'abat sur les 4 navires japonais. Vague après vague, les avions prononcent des piqués furieux et matraquent leurs cibles, réduites peu à peu à l'état d'épaves. Tous couleront à la fin de la journée.
Mais alors que les CV US veillent sur
BELIER à Iwo Jima, des avions de patrouilles basés à Wake font une découverte surprenante. Ce 18 octobre, 6 navires ennemis sont repérés au sud de Marcus Island. Profitant de la brèche dans les zones de couverture aérienne, ils se sont faufilés par là. De plus, l’icône est en bas de l’hexagone: il y a d'autres escadres invisibles qui accompagnent ces navires.
Aussitôt, la dizaine de submersibles qui croisaient loin au nord de Marcus dans l'espoir de repérer l'adversaire convergent vers ce nouveau point. Quant aux convois de cargos et tanker qui naviguent entre Wake et les Marianes, ils sont tous déroutés loin de la flotte ennemie.
Le 19 octobre, à 400 miles à l'ouest de Wake, en extrême limite de leur portée, et privée d'une escorte à l'autonomie encore plus réduite, 36 Helldivers basés sur cette ile décollent en direction des bateaux repérés. 36 Zeke de l'aéronavale du KB les interceptent, et en abattent 9.
Les Helldivers survivants plongent, pour se heurter à la DCA nippone. 2 CVE sortent indemnes de l'attaque, mais le CL Yahagi encaisse 2 bombes.
La flotte US qui couvre Iwo se décale alors un peu vers le sud, prête à intercepter les intrus, mais bien décidé à ne pas s'éloigner de son troupeau.
Mais la flotte japonaise reste aussi loin que possible de mon armada ou de mes bases.
Le 21 octobre, les CV japonais n'ont rien trouvés à se mettre sous la dent, et mettent cap au nord vers Marcus Island.
Le 23 octobre, le Harder parvient à se retrouver sur la route des escadres japonaises. Il le peut cependant pas épingler le DD Ikazuchi qui lui passe sous le nez, et passe le reste de la journée à éviter les grenades des destroyers ennemis.
La flotte US en écran :
Pendant ce temps la bataille sur terre se poursuit.
Un bombardement naval est effectué le 20 octobre par 4 cuirassés.
L'assaut mené dans la journée par les blindés US met hors de combat 1500 soldats japonais.
un des tank touché ce jour là :
Le 21 octobre, une autre escadre de 4 cuirassés et 3 croiseurs procède à un bombardement naval plus efficace, qui met hors de combat 800 défenseurs.
Les Liberators de Guam assurent un soutien aérien de 120 sorties, à l'efficacité très modeste.
Ce jour là, l'infanterie US se bat avec acharnement pour détruire un certain nombre de bastions japonais enterrés et dissimulés dans la roche volcanique. Les pertes sont lourdes, mais l'Etat Major reste confiant.
Le 22 octobre, 4 BlackWidow bombardent nuitamment Tori Shima sans autre résultat que 2 des assaillants endommagés...
SOWEPAC
A Madang, 2 escadrilles australiennes et néozélandaises, ramenées du fin fond du théâtre des opérations, viennent s'entrainer en bombardant la base ennemie. Elles effectuent 57 sorties entre les 20 et 22 octobre.
Le 20 :
PHILIPPINES
La campagne des Philippines réclame un effort intense de la part des forces australiennes et américaines qui y sont impliquées.
Au sud de Luzon, l'aviation tactique basée à Cotabato, 3 Groups de B-26 Marauders, et une escadrille de SBD nouvellement basée à Legaspi, tentent d’assommer les défenseurs de Naga.
Un bombardement naval a lieu le 18 octobre, au résultat modeste.
Le port de Legaspi atteint le niveau 3 le 19 octobre, offrant enfin la capacité d'abriter et de docker des navires.
Le 20 octobre, un nouveau bombardement naval cherche à réduire les défenses de Naga.
Les chars australiens passent à l'attaque dans la journée, et s'ils ne peuvent réduire les fortifications adverses, ils causent de sérieuses pertes aux troupes japonaises dépourvues d'armes antichars efficaces.
Cependant, le 21 octobre, lorsque l'infanterie australienne s’évertue à s'emparer des positions adverses, elle se casse les dents sur les lignes japonaises. Les pertes sont lourdes. L'allant australien semble totalement stoppé après la victoire de Legaspi.
Cependant, dans le cadre de l'opération
TIROIR A CRAVATE, il semble important de maintenir la pression sur le sud de Luzon.
Plus au nord,
TIROIR A CHEMISE est englué dans une bataille de positions. La prise de Bataan dans les premiers jours du débarquement a échoué, suite à la réaction très rapide de l'adversaire, mais là aussi cet axe d'attaque mobilise des moyens ennemis.
Toute la semaine, le 8e BS et la VMSB 132 apportent un soutien modeste aux troupes qui ne tentent aucune attaque.
Pour rendre inopérante la base de Manille, 86 B-17 viennent frapper l'aérodrome le 16 octobre, détruisant 4 avions au sol.
Espérant en finir avec la menace que représente cette base, la 5e Air Force mobilise ses 5 Groups de B-24 désormais basés à Legaspi, le 17 octobre.
265 B-24 détruisent 4 avions au sol, incendient 2 navires au port, et transforment en zone lunaire les pistes d'envol.
Une deuxième vague de 66 B-17 viennent rajouter une couche un peu plus tard dans la journée.
Pourtant ce jour là, 2 Mary, petits monomoteurs dépassés, ont décollés de Manille, cherchant à attaquer des cargos à San José. Les Corsairs de la VMF 155 les interceptent et les abattent aisément.
Ce jour là, une escadre de destroyer est venue patrouiller à San José, espérant retrouver le I-2 qui avait coulé 2 cargos la semaine précédente.
C'est le I-2 qui prend l'initiative en attaquant le DD Quickmatch. Mais, avertis par leurs sonars de la présence ennemie, les destroyers sont sur le qui vive, et le Quikmatch parvient à éviter les Long Lance qui filent vers lui.
Aussitôt, le reste de l'escadre assaille le submersible. Martelé sans répit, il encaisse 3 charges et coule.
Le 20 octobre, 10 PB4Y harcèlent Manille, et détruisent un Rufe au sol (ou sur l'eau....).
San José atteint le niveau 3 de port le 20 octobre, offrant un abri aux navires alliés.
Quant à Palawan, l'ile est totalement libérée le 20 octobre avec la prise de Taytay.
Alors que l'armada US se rapproche des cotes nord de Luzon pour lancer l'opération
TIROIR A CRAVATES, l'aviation US cherche à s'assurer que les aérodromes ennemis soient HS.
Aussi, les 2 Groups de B-17 de Cotabato lancent un raid le 22 octobre sur Manille, mais 15 appareils s'égarent sans trouver leur cible. Les 39 autres causent des dégâts assez modérés à la base.
Le raid est renouvelé le 23 octobre, un effort étant demandé aux équipages. Cette fois 69 B-17 frappent la base.
Consternation, ces dégâts sont insuffisants, 2 Mary qui ont réchappé aux bombes prennent leur envol et profitent de l'absence de CAP au dessus de Bataan (du à la météo) pour endommager un cargo anglais.
La campagne de Luzon se révèle plus ardue et plus couteuse que celle de Mindanao, et c'est loin d'être fini....
Les efforts les plus intenses concernent
TIROIR A CRAVATE, et l'ennemi va montrer qu'il lui reste quelques griffes.
Le 16 octobre, des Helldiver et Boston, fortement protégés, cherchent à faire la peau au AK Naples Maru. L'équipage en est quitte pour une frayeur courte: les évolutions du cargo lui permettent d'échapper aux bombes US. La satisfaction de l'équipage durera 4 jours, puisqu'il succombera aux torpilles du Corvina le 20 octobre...
L'aérodrome d'Aparri, frappé la semaine précédente, semble encore abriter des bombardiers.
Aussi, afin de couvrir l'approche de
TIROIR A CRAVATE, l'aviation US vient frapper l'aérodrome le 18 octobre.
242 B-24 aplatissent les installations, détruisent 10 avions et touchent le destroyer Kishinami dans le tout nouveau port crée par les japonais.
Le destroyer s'y abritait depuis des jours, cherchant à réparer ses avaries. Peine perdue, il coule le lendemain au beau milieu du port.
Décidé à s'assurer de l'absence de l'aviation nipponne, la 5e AIR FORCE frappe à nouveau Aparri le 20 octobre, 247 Liberators détruisant 2 avions au sol, et pulvérisant littéralement la base.
Rebasé à Legaspi, le 345e BG sur Mitchell intervient le jour même, et vient couler 3 escorteurs à Aparri. Le AK Kinugasa qu'ils protégeaient de la menace sous marine, endommagé de 2 bombes, est laissé en flammes.
22 octobre. Les différentes escadres US chargés du débarquement se sont approchées des cotes de Luzon, a proximité de Tuguegarao. Des milliers d'hommes et de véhicules prennent pied sur les plages, la résistance ennemie n'étant pas tres marqué sur le rivage.
Sur la cote orientale de Luzon, le rivage proche de Baggao :
Dans le ciel, un Dinah en patrouille s'approche trop près, la DCA de la flotte l'endommage, le forçant à rentrer en trainant un panache de fumée derrière lui. Mais il aura eu le temps de donner l'alerte...
Aparri et Manille ayant été copieusement bombardés, l'US Air Force envisage désormais de frapper toujours plus loin dans le dispositif japonais.
Le 23 octobre, 213 B-24 escortés par 63 P-38 prennent pour cible Takao, sur l'ile de Formose.
Il y a un an de cela je n'aurais jamais imaginé pouvoir lancer un tel raid.
La défense locale ne compte qu'une vingtaine d'intercepteurs. Ils se montrent vite dépassés par les pilotes du 35e FG qui abattent 13 chasseurs pour un seul des leurs. Les bombardiers parviennent à détruire 34 avions au sol en créant de gros dégâts sur l'aérodrome. On espère avoir paralysé l'aviation adverse.
Or il n'en est rien. L'aviation impériale japonaise va mobiliser près de 180 bombardiers et autant de chasseurs basés à Formose.
Pour la première fois depuis longtemps, l'ennemi va contester durement les cieux, s'en prenant à la tête de pont de
TIROIR A CRAVATE.
Alors même que les B-24 écrasent sous leurs bombes Takao, les vagues d'attaque japonaises ont déjà quittées l'ile et s'approchent de la multitude de bateaux alliés.
Stationnés 60 miles au sud de Tuguegarao, les CV Us projettent leur CAP au dessus de la tête de pont, 34 chasseurs embarqués renforcés par 21 Lightnings du 49e FG basé à Legaspi.
Une première vague de 41 chasseurs nippons cherche à affaiblir les défenses US. Des dogfight acharnés se déroulent au dessus des navires de transports, des avions évoluant à plusieurs centaines de miles par heure en de mortelles cabrioles. Les P-38 du 49e FG sont à la peine, confrontés à des pilotes aguerris qui abattent les uns après les autres 13 Lightnings et un Wildcat. Les pilotes US répliquent, détruisant 28 chasseurs.
La poignée de Helen qui accompagne le raid se rue alors vers le BB New Mexico mais est fauchée par un tir intense de DCA qui en abat 2.
2 autres raids isolés et mal coordonnés sont interceptés par la LRCAP alliée, 10 bombardiers japonais sont détruits.
Épuisés, leurs rangs amoindris, les pilotes américains n'ont pas le temps de reprendre de l'altitude et de se regrouper.
Une vague massive de 114 chasseurs et 128 bombardiers fond sur eux. Une terrible empoignade s'ensuit. En nette infériorité, les chasseurs US sont dominés, écrasés, réduits presque à néant. 48 chasseurs sont abattus: un bilan sévère, couteux, que l'aviation alliée n'a pas connu depuis des mois et des mois !!
Pourtant, même écrasés, les chasseurs US vendent leur peau chèrement, et abatte,t 32 appareils ennemis.
Les bombardiers japonais ont alors le champ libre. Pendant d'interminables minutes, des vagues d'appareils se précipitent vers les transports alliés. Au milieu des éclats d'obus de la DCA et des traçantes, ils évoluent, cherchant une proie. Bon nombre d'entre eux, gênés par les tirs défensifs, ne peuvent ajuster leur tirs, mais beaucoup trop y parviennent, matraquant la flotte alliée. 20 transports sont touchés plus ou moins durement.
Avec 4 torpilles le démembrant, le AP American Legion sombre immédiatement.
9 autres vagues d'attaque se succèdent, avec des résultats bien moindres. Les chasseurs US envoyés en renfort abattent 5 appareils de plus, en perdant eux même 3.
Ne serait le raid sur Takao, la journée serait une victoire nette de l'aviation japonaise.
Incapables de protéger la flotte US trop éloignée, 3 Groups de P-47 n'ont pas pu apporter leur concours à cette bataille. Il est urgent que l'armée US s'empare d'une base d'où la chasse pourra protéger la tête de pont.
En 2 jours, l'armada alliée à débarquée la quasi totalité de 8 divisions. D'autres sont en approche. Il va s'agir désormais de s'emparer de Tuguegarao au plus vite !
CHINE
RAS
JAPON
Les raids se poursuivent au dessus des villes japonaises.
Le 20 octobre, 200 B-29 venant de Saipan bombardent l'antique capitale impériale de Kyoto protégée par à peine quelques batteries de DCA.
Le lendemain, les 4 Groups de B-29 basés à Chungking frappent Okayama. 5 Tony seulement font face aux 160 quadrimoteurs, et l'un des chasseurs succombe aux mitrailleurs américains. Les dégâts sont maigres mais s'accumulent avec les précédents.
SUD EST ASIATIQUE
A Pisanuloke, la 24e DI japonaise fait toujours face à mes 5 brigades qui n'osent passer à l'offensive. En attendant, l'aviation harcèle l'unité ennemie.
A Hue, l'armée impériale a concentrée de gros moyens. Persuadée de pouvoir malmener l'armée britannique, elle lance une offensive le 18 octobre. Alors que les soldats nippons sont 2 fois plus nombreux que les britanniques, ceux-ci enrayent l'assaut ennemi.
Mais il semble impensable pour l'heure de couper la voie de retraite japonaise en Indochine.
L'aviation alliée épaule les fantassins en lançant quelques raids massifs.
Le 20 octobre, la 3e DI Indienne rejoint les rangs alliés face à Hue, capable de résister à de nouvelles actions offensives japonaises, mais incapable de passer dans l'immédiat à l'attaque.
Le 23 octobre, pour la première fois l'aviation alliée basée à Kompong Trach effectue un raid contre les positions japonaises à Saigon : plusieurs unités britanniques se sont mises en marche depuis Bien Hoa....
