Merci à toi pour la partie et l'AAR
Ce fut très intéressant de voir l'effet d'un joueur particulièrement offensif (au contraire de griffon, qui me parait plus adepte de la défense). Je commence à avoir de la routine avec les Centraux, donc j'ai pu limiter les erreurs occasionnées par des actions défavorables sur le long terme et me concentrer sur les forces et faiblesses de mon estimé adversaire.
Ce qui m'a donné du fil à retordre :
- ces fichus destroyers. Ma guerre sous-marine n'a pas eu l'effet désiré, j'ai passé pas mal de temps à éviter l'ennemi et fuir, plutôt que de couler des vaisseaux marchands sans opposition.
- les Serbes. Moins pour les pertes qu'ils ont occasionnées (qui ont été assez nombreuses, mais ça reste un front limité), que pour leur tentative d'encercler mes troupes. Ça m'a fait vaciller plusieurs fois en Galicie, parce que des troupes que j'avais déjà là-bas en pensée ont dû être redirigées.
- les Russes dans le Caucase. Les montagnards russes sont intouchables, et même en défense, retranchés, reposés, mes corps d'infanterie ont eu un mal de chien à causer des pertes. Heureusement, l'Empire Ottoman même avec ses chemins de ravitaillement en-dessous de tout dispose d'assez nombreuses troupes, donc j'ai pu envoyer quelqu'un au casse-pipe régulièrement.
Des choses qui m'ont irrité :
- l'attaque à outrance, partout, presque en permanence

Cela m'a énormément facilité le travail en Russie. Les Russes s'écrasent sur mes tranchées, gagnent ou non un hex, et je peux contre-attaquer les troupes affaiblies par l'offensive (et sans tranchée, faute de temps), avec le bonus de préparation.
- l'attaque à outrance, bis, parce que j'ai fait de gros yeux en voyant des corps à 5 de force, épuisés, attaquer à 1 contre 3
- le manque de troupes en Egypte, en partie causé par des attaques à outrance. L'Anglais a un mal de chien à rameuter des renforts sur ce théâtre d'opérations, donc toute perte d'unité entière est une catastrophe. Le canal de Suez est facile à défendre, j'ai donc été étonné de voir les Britanniques s'engouffrer dans le désert pour affronter une armée ottomane certes médiocre, mais quand même nombreuse.
- l'attaque sur la Belgique
- l'absence ou la retraite de troupes russes dans les villes importantes pour le moral national. Les Centraux ont un ravitaillement misérable en Russie, il est difficile de monter une offensive correcte quand on est avancé (on l'a vu à Petrograd, ou deux détachements ont suffi à me bloquer complètement). Pourquoi m'offrir ces villes plutôt que d'y laisser des troupes qui me ralentiraient considérablement, quitte à les perdre ?
Ce qui reste peu clair pour moi :
- où as-tu investi tes MPP français et britanniques ? J'ai vu beaucoup de recherche, mais il me semble qu'il restait du surplus. Serbie ? Nouvelles troupes ? Destroyers ?
- le blocus naval me semblait moins violent que d'habitude. As-tu redirigé beaucoup de vaisseaux vers le front ?
- je n'ai pas eu de révolte arabe. Tu n'as pas eu l'option ou tu l'as refusée ?