cAARnage dans le Pacifique

[Archange]

Dis à ton adversaire qu'on le remercie de continuer à jouer parce que l'AAR de la partie est super

[gladiatt]

Dis à ton adversaire qu'on le remercie de continuer à jouer parce que l'AAR de la partie est super

je le remercie assez souvent en effet

Tu compte faire entrer un volcan en éruption ? ^^

Il s'agit du Mont Mayon.....et il sert juste de décor

[gladiatt]

8 au 14 septembre 1944

NOPAC

Alors qu'aux iles Komandorski on projette un nouveau raid sur Paramushiro, une gigantesque tempête augurant d'un début d'automne précoce vient souffler avec violence sur les Aléoutiennes occidentales.
Plusieurs jours durant, des vents violents chargés de nuages noirs interdisent tout vol.



Ce n'est que le 11 septembre que les escadrilles décollent pour leur cible.
La défense locale semble s’être effondrée: il n'y a plus que 3 Zeke en CAP à Paramushiro. L'un d'eux est abattu, mais les 2 autres sont suffisamment aguerris pour échapper à l'escorte fournie par le 18e FS, et vient faire une passe de mitraillage sur les bombardiers. Le raid détruit 2 avions au sol.



Impossible cependant d'envisager un débarquement à Paramushiro avant des mois: tout les moyens sont mobilisés ailleurs, et l'hiver arrive très bientôt dans cette partie du monde.

CENTPAC

Silent Service.

8 septembre. A l'ouest de Tori Shima, le Scorpion est pris à parti par une flottille ASW japonaise qui lui fait subir un très long grenadage. Le PC Manju parvient même à le toucher d'un coup de mortier.



9 septembre. Dans le même secteur, le Lancetfish touche le PC Kasado d'une torpille. Mais son comparse, le Awaji, réplique en faisant mouche sur le sous marin, qui cherche aussitôt à rallier les Marianes.




10 septembre. Guidé par les IL-4 du 1st CBS basés à Kunming, dont le rôle depuis plus de 2 ans est d'éclairer la zone côtière chinoise, plusieurs submersibles anglais et américains traquent le convoi repéré à Camranh la semaine précédente, et qui s'est déplacé vers Hong Kong.
Le Pickerel touche le AP Teia d'une torpille, sans signe de naufrage.



11 septembre, au nord ouest de Tori Shima, le Seahorse tente une attaque contre le PC Shonan. Mais le petit escorteur est aux aguets. Les sillages des torpilles sont repérés à temps et le Shonan esquive le tir.




12 septembre. Au sud de Shangai, le Trepang réussit l'exploit de toucher un destroyer japonais, une des cibles les plus agiles. Mais cette fois le Murakumo ne parvient pas à éviter la salve qui lui est dédiée, et il encaisse 2 torpilles. En dépit de ces coups puissants, il n'y a pas de signe de naufrage: le destroyer nippon a du se docker à temps à Shangai.



Au nord ouest de Tori Shima, les patrouilles japonaises matraquent le Rock qui encaisse 2 charges et cherche à se replier vers Guam.



Toujours le 12 septembre, à Taipei, à proximité immédiate des cotes de Formose, le Bonefish torpille le AP Haruna maru, causant des victimes à son bord, d'une unité qu'il transporte. Le transport coule le lendemain.



Le 13 septembre, au nord ouest de Tori Shima, le dangereux jeu du chat et de la souris continue. Les flottilles ASW japonaises traquent sans relâche mes submersibles. Le Bowfin est ainsi repéré, traqué et grenadé. Il encaisse un coup de mortier et fuit dans les profondeurs avant de mettre le cap sur les Marianes.




Le 13 septembre, au nord de Taipei, le Flasher attaque, à quelques minutes d'intervalles, un cargo et un transport. Le AK Yamasino est condamné par les 3 torpilles qui le déchire, et il coule aussitôt. Quant au AP Buyo, il coule le lendemain.




Le 14 septembre. Aparri est également devenu un "spot" de chasse dangereux, l'ennemi semblant faire de cette base un important point d'appui. Le Becuma y repère un transport, le AP Syoka, qu'il touche d'une torpille. Ce navire amenait des renforts pour luzon, des victimes étant recensés. Luzon semble se transformer en énorme camp retranché.




Au sud de Taipei, le Hackleback rate le AK Bizen.
Au sud de Shangai, le Flasher poursuit sa croisière destructrice. Il s'attaque à deux transports naviguant de concert. Le AP Kidokawa encaisse 2 torpilles, en revanche le AK Taijun a la chance d’être touché par une torpille défectueuse.




14 septembre. A Iwo Jima, le Paddle s'est rapproché de la cote. Il attaque un cargo qu'il touche d'une torpille (AK Tatsumi).



Au sud de Taipei, le Baya repère une cible plus imposante que les petits escorteurs, le CS Mizuho qui navigue dans ces eaux. Le Boya passe à l'attaque, mais le croiseur japonais réagit vivement et évite les anguilles.




Et a Aparri, le Becuma envoi par le fond le AP Taiyo avec des éléments de la 135e IJN Base Force. Soulagement: l'ennemi renforcerait t'il l'ile uniquement avec des unités de soutien ?



Total de la semaine: 2 AP et 1 AK certifiés coulés, 4 subs alliés gravement touchés (risque de naufrage pour deux d'entre eux).

Marshalls.
Kwajalein est attaqué les 11 et 12 septembre, histoire de ne pas laisser les défenseurs trop tranquilles. 39 sorties sont effectuées en 2 jours. Ici le 12 septembre :





Iwo et Bonin

8 septembre, un sweep est prévu sur Bonin Island, mais la moitié de mes P-38 s'égarent. Heureusement, là aussi la défense japonaise s'est effondrée, il n'y a que 3 Tony en CAP, qui se défilent rapidement.



Iwo Jima, sans défense, est frappé le 10 septembre par 160 quadrimoteurs. Il n'y a que 2 bouches à feu touchées et 13 dépôts de ravitaillement. La date de l'opération BELIER se rapproche à grand pas.



12 septembre, à Bonin Island. La coordination, jusque la efficace, est défaillante ce jour entre mes différentes bases.
Le sweep de P-38 qui devait ouvrir la voie à mes bombardiers n'arrive pas à temps. 226 B-29 décollant de Saipan sont confrontés à 3 Tony, puis à la Flak de l'ile. 5 quadrimoteurs sont endommagés, dont 3 s'écrasent avant d'atteindre Saipan au retour. 3 avions ennemis sont détruits au sol. Moins d'une heure après le départ des bombardiers, le Sweep de P-38 trouve un ciel vide d'ennemis....



Singint:
le 9 septembre, mes écoutes m'annoncent que la 44e brigade défend Naha (Okinawa). En passant, notez que Tuguegarao est défendu par une SNLF




le 10 septembre, mes écoutes m'annoncent que la 10e DI est à Tainan, hors l'ile pourrait être une future cible.





SOWEPAC

Les SBD basés à Rabaul reprennent le harcèlement des Emirau, 130 sorties sont effectuées dans la semaine.






PHILIPPINES

Le 8 septembre, un raid est mené sur Legaspi par 160 bombardiers escortés de 130 chasseurs. Le seul Jack aperçu est envoyé prestement au tapis. L'aérodrome encaisse de sérieux dégâts, mais aucune pièce d'artillerie n'est, malheureusement, touchée.



Le même jour, 30 appareils de l'aéronavale décollent des CVE accompagnant la flotte d'invasion de "Tiroir à Chaussette". Ils assaillent des navires de commerce japonais repérés à Manille. 2 cargos et 2 escorteurs sont touchés, un cargo est coulé.



En fin d’après midi, une escadre de 2 croiseurs et 1 cuirassé procède à un bombardement naval: 2 canons ennemis sont mis hors de combat.

Cette escadre s'est fait précéder d'une escadre de minesweeper qui ne trouve aucune mine.

(pas de screen).


Dans la soirée, un débarquement impromptu a lieu à Legaspi: sans qu'aucun ordre n'ait été donné, des éléments de la 71e BF se retrouvent face aux défenseurs japonais. Au petit matin, ils ont étés éradiqués (wyped out by attrition).



Des le 9 septembre à l'aube, les débarquements débutent à Legaspi, face au mont Mayon. La défense est vive, l'opération couteuse. L'artillerie côtière aboie rageusement, les éclats des coups de canon et les traçantes illuminent la nuit, tandis que des centaines de transports et de barges se rapprochent des plages pour mette à terre la 1ere armée australienne( environs 80.000 hommes). Si aucune mine ne vient entraver le débarquement, l'intensité des tirs ennemis est tel que 2 AK, 1 APD, 2 MSW et 2 Destroyers sont incendiés ! Le MSW Cairns est le premier à couler.



Le bombardement naval qui appui le débarquement ne fait taire que 3 canons ennemis.

Le mont Mayon :



Et le baie de Legaspi :




Dans la matinée, l'aviation de Cotabato apporte son concours. 159 B-26 et 69 B-17 visent le port, espérant faire taire des batteries côtières, mais une seule pièce est neutralisée.




Puis 26 B-25 viennent frapper la 4e DI japonaise.



En fin de journée, le Northampton est victime d'un coup heureux d'un avion de patrouille ennemi, qui parvient à incendier le croiseur en lui causant de gros dégâts.



la première TF de navires endommagés se replie :




Quand au AK Cheleb frappé la semaine précédente à Iloilo, il coule dans le port de Jolo.



Au soir du 9 septembre, l'armée australienne a pris pied sur le rivage. Mais il reste des éléments et du ravitaillement à amener a terre.
L'ordre de bataille des 2 belligérants :



Le 10 septembre, d'autres navires sont incendiés par des batteries japonaises.



En mer de Sulu, le AK Steel Navigator succombe aux avaries que l'attaque kamikaze de la semaine dernière avait provoquées.



Pour s'assurer que l'aviation japonaise gène le moins possible mon opération, un grand raid est lancé sur Clark le 10 septembre. 80 chasseurs US mettent en pièce la CAP de 11 avions japonais, et les 260 B-24 détruisent 14 avions au sol, causant d’énormes dégâts à l'aérodrome.



Pendant ce temps, 39 Mitchells du 345e BG retournent apporter un soutien tactique aux Australiens à Legaspi.



Le 11 septembre, pendant que les escadres alliés continuent à débarquer du matériel, un transport est incendié.



En revanche, une météo déplorable empêche tout vol sur les Philippines.

Le 12 septembre, l'aviation japonaise entame une timide réactions, les raids alliés de ces dernières semaines ont du prélever un lourd tribut sur ses effectifs. 4 bombardiers et 2 Tony s'approchent de la tête de pont mais la CAP locale de 38 chasseurs US s'en débarrasse aisément. Le flotte est sauve.



Le 13 septembre, 3 raids japonais manquants totalement de coordination ne sont pas en mesure d’inquiéter ma flotte de débarquement: la CAP US, dont une partie est projetée depuis Guiuan, abat la totalité des 28 assaillants.



En revanche, au soir du 13 septembre, l'ordre de bataille japonais s'est renforcé: un régiment de char, un d'artillerie, un d'infanterie. Si cela augure de durs combats pour la première armée australienne, Tiroir à Chaussette semble remplir, modérément, son rôle. Attirer des troupes ennemies vers elle. Je sais cependant que la totalité de la garnison japonaise de Luzon est bien plus importante. Qu'a cela ne tienne, d'autres opérations sont prévues.




Le 14 septembre, grosse frayeur, le CVE Nassau est touché par un avion de patrouille japonais. Plus de peur que de mal, la bombe n'a pas explosée, elle a arrachée l'affut du radar du petit porte-avion, sans plus de mal.





14 septembre, enfin la météo permet à l'aviation US de reprendre ses activités. Un raid imposant sur Manille ruine la base, détruit 3 avions au sol et incendie 5 navires dans le port.



Même Aparri est visé. Un sweep de 51 P-38 abat 8 des 11 défenseurs pour un seul P-38.



A Legaspi, le support reprend, 39 B-26 interviennent.



Un nouveau raid de l'aviation japonaise n'a pas plus de succès que la veille. Les 9 assaillants sont abattus, même si un Wildcat tombe sous les coups d'un Tony.



Catanduanes est capturé ce jour là. On espère faciliter la navigation dans la zone. On va également y amener une base et du génie pour avoir une base plus proche de Legaspi, mais cela va prendre du temps.



La cote sud de Catanduanes :



Et le 14 septembre au soir, le port de Guiuan atteint le niveau 2.




D'ici environs 15 jours, le deuxième tiroir de la commode sera ouvert. C'est bien entendu le TIROIR A CHEMISE.



Cette opération, ne vous y trompez pas, n'est pas l'opération décisive pour envahir Luzon. C'est plus une opération destinée à écarteler la défense japonaise. Elle est composé de 8 unités de taille régimentaire (les divisions Philippines n'ont pas la puissance d'une DI US) dont j'espère qu'elles seront tout juste en mesure de tenir tête aux unités japonaises qui viendraient les combattre.



La composante navale et aérienne est la même que pour le premier tiroir, évidemment.


CHINE

Sian, aux mains japonaises, atteint le niveau d'aérodrome 7 le 11 septembre, donnant 20 PV a l'ennemi (pas de screen)


JAPON

Le 8 septembre, les 4 Groups de B-29 basés à Chungking mobilisent 140 B-29 (sur 192 théoriques) pour aller frapper les usines de Kitakyushu.
Les cieux japonais ne sont pas vides. 27 bimoteurs Nick sont présents. Ils approchent les Box et mitraillent tant qu'ils peuvent. Mais l'armement des Nick semble faible. Aucun quadrimoteur n'est perdu directement, et les mitrailleurs US se défendent rageusement. 33 B-29 sont endommagés et 18 Nick. Mais les dégâts sur 11 des B-29 sont tels qu'ils ne parviennent pas à rallier leur base d'attache, 2 Nicks s'écrasant coté ennemi. Les industries encaissent 50 points (en réel, quasi 105 points d'industrie).



SUD EST ASIATIQUE

A Pisanuloke, l'aviation alliée apporte son concours aux 5 brigades alliés qui tiennent tête à 3 grandes formations japonaises. 271 sorties sont réalisés, en fonction d'une météo déplorable.



Quant aux unités japonaises, elles se contentent frileusement de bombarder mes positions pendant que l'artillerie britannique rend la monnaie de sa pièce à l'armée japonaise.


A Bangkok aussi la météo entrave le soutien aux unités au sol.



Dans la semaine, les britanniques lancent 4 attaques contre les troupes isolées, bombardant le reste du temps.
Les britanniques ont 2945 hommes hors de combat, les japonais 2467 hommes.
Ici le 12 septembre :



Je ne suis pas prêt d'anéantir l'ennemi, et ce en dépit du fait que mes unités sont de plus en plus reposées grâce à la présence de la base, développée depuis sa prise.
Le 9 septembre, la base atteint d'ailleurs le niveau 5 d'airfield.



Et Rangoon atteint le niveau maximal d'airfield, niveau 9, le 8 septembre, et 100 PV dans ma besace.



Le 13 septembre, les écoutes radios annoncent la 55e DI en garnison à Saigon, et la 13e DI à Hong Kong (zut, perdu le screen).


Le 9 septembre à Camranh, 115 Liberators attaquent pour paralyser la base qui a reçu la visite de bateaux japonais la semaine dernière. 2 avions sont détruits au sol et le MSW Wa 18 qui avait été touché par une attaque aérienne est touché au port. Malheureusement la météo ne permet pas d'autres attaques dans la semaine.

[Elvis]

Toujours aussi passionnant a lire

[Bartimeus]

Code : Tout sélectionner

Singint:
le 9 septembre, mes écoutes m'annoncent que la 44e brigade défend Naha (Okinawa). En passant, notez que Tuguegarao est défendu par une SNLF

C'est quoi un SNLF ?

Et oui, je confirme que c'est toujours aussi passionnant !

[Lunarc]

https://en.wikipedia.org/wiki/Japanese_ ... ing_Forces ?

[gladiatt]

Merci à mes lecteurs

A la mi septembre, depuis Guam et Saipan, plusieurs dizaines d'escadres se rassemblent.
Elles forment la partie "navale" de l'opération BELIER :




L'armée qui se dirige vers Iwo Jima est sous commandement de 2 armées, 3 corps et 3 QG Amphibies.





Et voici l'armée qui va déferler :





J'ai surtout fait du copier/collé, j'espère que vous arriverez à analyser les screens. Si ce n'est pas le cas, demandez moi.

[gladiatt]

15 AU 21 SEPTEMBRE 1944

Début de grandes offensives alliées.


NOPAC

Un raid est lancé sur Paramushiro le 16 septembre. La défense locale reste anecdotique: 3 Zekes, pour affronter 55 appareils alliés. Aucun appareil n'est détruit lors des combats.



Un nouveau raid le 21 septembre parvient à détruire un Zeke.




CENTPAC
Silent Service.

- 15 septembre aux abords de Taipei, le Baya croise à nouveau la route du CS Mizuho. Mais cette fois, le Baya parvient à le toucher d'une torpille. Cela sera certainement insuffisant pour l'envoyer par le fond.



-16 septembre à Aparri, le Guitarro parvient à se placer sur la route du DD Asagao. C'est un tir dangereux, à bout portant, mais c'est la meilleure chance qu'ait l'équipage. Une salve est tirée, mais une seule torpille touche le petit destroyer. Une énorme explosion secoue le Asagao, qui gite aussitôt, et s'enfonce à toute vitesse sous les flots.




- 18 septembre, au nord de Tori Shima, le Grenadier attaque le PC Manju, et parvient à le toucher d'une torpille. Hélas, l'escadre de patrouilleurs va se relayer durant d'interminables minutes, a pilonner le submersible, jusqu'à obtenir sa destruction. La cible du Grenadier coule le lendemain avant d'avoir rallié Tokyo.



- 18 septembre, au nord d'Aparri, le Sawfish coule le AP Hokaku de 2 torpilles.



-19 septembre, au sud de Nagasaki, le Jallao est en route pour mouiller des mines le long de la cote japonaise. A 200 miles de la cote, il avise un cargo qu'il envoie par le fond de 4 torpilles.




- 20 septembre. Au sud-est de Hong Kong, le Darter traque l'escadre de cuirassés japonais qui avait été repérée une semaine plus tôt à Aparri, mais qui s'etait repliée quelques jours plus tôt (voir Philippines). Mais cette patrouille l'amène à portée du destroyer Kamo. Le Darter passe à l'attaque, mais la torpille qui touche la cible n'explose pas. En revanche le comparse du Kamo parvient à endommager le submersible.



- 20 septembre, au nord ouest de Tori Shima, le Puffer touche le PG Kiso d'une torpille.

- au sud de Shangai, le Segundo touche le AP Iwaki d'une torpille.

-21 septembre, à Taipei, les dragueurs japonais nettoient les mines que le O-20 venait de mouiller.



- 21 septembre, à Hong Kong. La bonne étoile du Kamo continue à le protéger. Pris pour cible par le Telemachus, il encaisse une torpille, qui n'explose pas ! Et à nouveau son comparse, le Wakatake, au terme d'une longue journée de traque, parvient à toucher et endommager le sous marin anglais.






- 22 septembre, à l'est de Taipei, le Trepang parvient à couler l'escorteur Shonon maru 3.



Ce même jour, le Moray réussit un doublé en attaquant un petit convoi de cargo. Il en endommage un et en coule un autre en quelques instants.




Le 23 septembre, voici que l'on avise des cibles que l'on avait pas vu depuis longtemps : des pétroliers, qui croisent à l'ouest du Japon. Le Caiman s'attaque au Arita, qui encaisse 2 torpilles et dont le fuel transporté s'embrase sous le choc. Le pétrolier coule le lendemain. L'escorte endommage sérieusement le Caiman en retour.




24 septembre, entre Iwo Jima et Bonin Island, le Puffer se retrouve ballotté entres plusieurs escadres de destroyer, suite à l'activité ennemie qui reprend dans ce secteur (voir plus loin). Un groupe de destroyer endommage le sous marin.



Au nord d'Okinawa, le Grunion a pris le relais du Caiman, attaquant lui aussi un pétrolier, dont le fuel prend feu en grandes langues de flammes grasses, lorsqu'une torpille perce sa coque.




Marshalls

Ponape est frappé par 24 PB4Y le 19 septembre, qui parviennent à détruire un avion de transport au sol.




Bikini est encore en cours de développement.


Iwo & Bonin.

Le 15 septembre, 110 Liberators frappent Iwo Jima, visant essentiellement le port, espérant mettre hors de combat des batteries côtières. L'aviation japonaise ne conteste plus du tout le ciel.



Le lendemain 16 septembre, 233 B-29 aplatissent Bonin Isl, causant de très gros dégâts à cette base, elle aussi sans défense. Déception, en dépit de l’icône indiquant la présence d'avions ennemis, aucun n'est détruit au sol.



Un sweep de 120 P-38 se présente après les B-29. La coordination pèche de plus en plus. Heureusement cela n'a plus d'incidence, vu la disparition presque complète de la défense ennemie.


Iwo Jima est à nouveau bombardé le 20 septembre, les coups se concentrant sur le port, pour préparer une invasion imminente. 6 pièces d'artillerie sont rendues inopérantes mais impossible de savoir quels sont les calibres touchés, mitrailleuse ou gros calibre.



A Guam, à Saipan, se répète la même scène en début de semaine. Le long des quais aménagés sur ces iles, des files interminables d'hommes se serrent et sinuent vers les navires, créant une foule bruyante et dense. Paquetage sur le dos et fusil à l'épaule, des centaines, des milliers d'hommes de toutes armes embarquent dans des transports, procédure qui prend des heures. Une fois à bord, ils se répandent le long des coursives, s'agglutinent aux bastingages, se posant sur les ponts.



Pendant ce temps, grutiers et dockers chargent d'immenses filets ou s'entassent des tonnes de matériels divers dans les entrailles des cargos.



Puis, une fois chaque navire plein, il appareille et s'insinue dans l'immense ballet de bateaux encombrant ports et rades, naviguant à faible vitesse dans un embouteillage monstrueux, cherchant à atteindre la haute mer, et se glissant dans les immenses files de navires s'éloignant des cotes, escortés par une multitude de destroyers, de dragueurs, de croiseurs, tandis qu'au loin les porte-avions d'escorte veillent sur leur troupeau.



Les manœuvres sont si complexes que le 20 septembre, une demi douzaine d'escadres sont encore en retard par rapport à l'armada principale, cherchant à rallier à toute vapeur. D'ici 5 ou 6 jours, plus d'un millier de navires approcheront des plages de Iwo Jima...




Cependant, cette belle machinerie va prendre du retard.

Le 22 septembre, un sweep est lancé au dessus de Bonin Island avant qu'un raid de 160 bombardiers frappe la base.



Mais le 22 septembre au soir, l'Etat Major allié se rend compte que plus d'une centaine d'appareils japonais ont réinvestis Iwo Jima



Ajoutez à cela les escadres repérées par le Puffer entre Bonin et Iwo, dont l'une comprendrait au moins un CV, et la décision est prise par l'Etat Major US : détourner les innombrables escadres de BELIER vers le sud momentanément.

Le 23 septembre, 2 Fighter Groups de P-38 s'élancent vers Iwo, décidés à ouvrir le ciel aux bombardiers. Pourtant, la moitié de mes effectifs se perd dans les nuages . Pour affronter les 40 intercepteurs ennemis, il n'y a que 58 Lightning.
Le combat est rude, 8 P-38 tombent sous les coups adverses, pour 15 japonais.



Le 24 septembre, 3 Groups sont prévus pour revenir nettoyer le ciel de Iwo. L'ennemi, encore une fois, a réinvesti une base des semaines après son abandon . Face a 56 avions japonais, mes forces regroupent 170 chasseurs bipoutres. Pourtant, les Frank vont me donner beaucoup de fil à retordre . Dans une mêlée furieuse, 33 P-38 sont descendus, éliminant quasi toute la défense adverse.
Lorsque les B-29 de Saipan, pas encore reposés de leur dernier raid (voir plus loin) viennent bombarder l'aérodrome, ils n'ont guère de soucis à se faire pour les 2 Georges qui viennent les affronter brièvement avant de s'éloigner. Une quarantaine d'appareils japonais sont détruits sur les pistes. BELIER va pouvoir reprendre sa marche vers Iwo, après 3 jours de délais.





SOWEPAC

Depuis Rabaul, quelques raids ont repris contre Emirau



Et pour bien rappeler au japonais que je ne le quitte pas des yeux, un raid (sans réelle efficacité) est mené sur Wewak le 22 septembre.




PHILIPPINES

- 15 septembre, le DM Pruitt est touché par un avion de patrouille japonais alors qu'il croise devant Legaspi, sans gros dégâts.



- ce jour là, 2 raids japonais cherchent à atteindre la flotte alliée, mais aucun navire n'est touché. Le second raid, assez musclé, coute pas moins de 6 chasseurs à l'US Navy, les pilotes de chasse japonais se révélant assez coriaces. Cependant les pertes japonaises se montent à 59 appareils.



Un nouveau raid le 16 septembre coute 5 avions aux japonais, toujours sans résultats.




Le 15 septembre, Aparri est attaqué, suite au sweep du 14 septembre, l'Etat Major allié espère avoir réduit la défense locale. Aussi, pour appuyer au mieux les opérations contre Luzon, les B-29 basés à Chungking, au lieu de frapper le Japon, viennent bombarder Aparri, que les Japonais cherchent à développer.
Les 9 chasseurs japonais qui les interceptent parviennent à en abattre 2 (et 6 endommagés) pour 1 George perdu. Mais le raid est une réussite, 24 avions sont détruits au sol et la base est dans un état lamentable.



Le 21 FS lance son sweep malheureusement après coup.


Le 16 septembre, le 21th FS renouvelle son sweep sur Aparri, mais la défense locale est totalement absente.



Fort de la mise HS de l'aérodrome d'Aparri, la flotte de 3 CV et 3 CVE US qui croisait au large de Catanduanes pour protéger la tête de pont de Legaspi de toute intrusion japonaise, prend un cap au nord, espérant mettre à mal l'escadre de cuirassés japonais qui stationnait au nord de Luzon.
Peine perdue, aucune attaque n'est lancée par l'aéronavale US.

Les attaques japonaises contre la tête de pont de Legaspi n'ayant pas été empêchées, un nouveau raid est lancé sur Clark le 17 septembre. Les 12 Tony présents ne peuvent rien contre mon aviation, 8 d'entre eux sont abattus par mes 64 P-38 du 8e FG. Les 266 B-24 détruisent 95 avions au sol.



A Aparri, enfin, l'aéronavale US repère des cibles qu'elle prend à parti. 132 appareils embarqués viennent matraquer des transports. 9 d'entre eux sont touchés, ainsi que 2 escorteurs.



Un second raid dans la matinée cherche à s'en prendre aux DD Kamo et Wakatake, sans les atteindre.



Dans l’après midi, un nouveau raid de 150 appareils de l'aéronavale écrase sous ses bombes 5 navires marchands et 5 escorteurs. En fin de journée, 8 cargos coulent.





Mais de flotte de surface ennemie, point ! Les sous marins déployés dans la zone, les avions de patrouille maritime opérant depuis Kunming ou Cotabato l'ont aperçue se réfugier au nord vers Hong Kong.
Décue, la flotte US remet le cap au sud. Le 21 septembre, elle mazoute à Morotai, tandis que le 24e US RCT embarque dans des transports...

Désireuse de garder fermés les aérodromes philippins, l'aviation alliée revient écraser Manille le 21 septembre. 259 B-24 détruisent 5 avions sur les pistes mais touchent aussi 5 navires amarrés dans le port, dont 3 coulent.



Mais le 23 septembre, la flotte de surface japonaise revient vers Luzon, se rapprochant de San José...

A Legaspi même la bataille fait rage.

L'aviation alliée effectue des centaines de sorties pour appuyer les troupes au sol.



Le 15 septembre la force blindée australienne lance une attaque contre les lignes ennemies, parvenant à déstabiliser la défense ennemie (nombreuses pertes).



Dans la nuit du 16 septembre, 3 cuirassés et 2 croiseurs font tonner leurs pièces de gros calibre, ouvrant le feu sur les positions ennemies.



Dans la journée, l'infanterie australienne monte à l'assaut et parvient, au prix de lourdes pertes, à réduire une ligne de fortification japonaise.




Face à mes efforts, le 18 septembre, le japonais intègre à son ordre de bataille la 7e Brigade. Sans grand effet.
Le temps de reposer les unités, et un nouvel assaut blindé est lancé le 19 septembre, causant de sérieuses pertes à l'adversaire.



Préparant l'attaque des 4 divisions d'infanterie, un bombardement naval a lieu le 20 septembre.





L'infanterie australienne qui attaque le 20 parvient une fois encore à réduire les défenses japonaises.



Grace à l'appui permanent des QG australiens et d'un ravitaillement à profusion, les unités australiennes se rétablissent assez vite.

A nouveau, une attaque en deux étapes est lancée en fin de semaine; les chars s'élancent le 23 septembre pour déstabiliser l'ennemi.



Et le 24 septembre, l'infanterie australienne prend à nouveau l'ascendant sur l'ennemi. Une ligne de défense est réduite. La campagne progresse bien .



Le paysage au pied du Mont Mayon :



Le climat tropical, marqué de pluies torrentielles, favorise la végétation luxuriante dans laquelle les combattants peuvent se dissimuler.



Le 20 septembre, les aérodromes d'Iloilo et Guiuan atteignent respectivement les tailles 3 et 4.



Dès le lendemain, 3 escadrons de Dakotas lâchent les premiers éléments du 503e régiment de Parachutiste sur San José, à Mindoro. En quelques heures, les paras circonscrivent la base, vide de défenseurs.



A 180 miles au sud, une escadre de cargos transportant une base force augmente sa vitesse, espérant débarquer au plus vite. On espère obtenir très vite une base à proximité de Manille.

Mindoro et San Jose :



Cependant, l'ennemi à repéré ma flotte. Sa puissante flotte de surface se rapproche dangereusement de Mindoro. Immédiatement, mon escadre de cargo fait demi tour, tandis que mes escadres de porte-avions entrent en mer de Sulu....



Le lendemain, à lieu la BATAILLE DE LA MER DE SULU , une bataille à sens unique...

Au petit matin du 24 septembre, une puissante escadre japonaise est repérée à San José, sans qu'elle n'ait pu se mettre un seul navire allié sous la dent. Décollant d'Iloilo, le 8e BS sur A-24 et le VMSB-132 attaquent les premiers. Piquant à la verticale vers des cibles qui grossissent à vu d'oeil dans leur viseur, les 30 appareils sont confrontés à une DCA intense, qui ne laisse que peu de chance aux appareils alliés de s'en sortir sans dommages. 5 Dauntless, fauchés en pleins vols, s'écrasent en mer à proximité de leurs cibles.
Mais le géant Musashi encaisse deux bombes, tandis que le Kirishima en encaisse une.
Alors que la première vague alliée s'éloigne, les appareils des CVE basés à Légaspi se présentent à leur tour au dessus des cuirassés. Les tirs des pièces anti aériennes nippones continuent à gêner les assaillants, plus d'une vingtaine sont endommagés, s'éloignant à tire d'aile ,trainant parfois un long panache de fumée derrière eux. La trentaine d'assaillant ne parvient qu'à coller une torpille dans la coque du Kirishima. A ce moment là, l'escadre japonaise n'est pas réellement malmenée.



Déja, une troisième vague arrive. Cette fois elle est formée par le 89e BS basé à Cagayan, et le VMSB-341 de Guiuan. Cherchant à se glisser au milieu d'un écheveau de tirs, les bombardiers en piqué sont quasiment tous touchés, les Boston attaquant de plus haut s'en sortant sans grands dommages. Attaquant de plus loin que les premières vagues, celle ci n'est armée que de bombes de 500 livres, impuissantes contre les monstres d'aciers. Le Hiei est touché une fois, le Kirishima 2 fois.



Il est midi. Si l'Etat Major japonais s'estime heureux, l'Etat Major allié est déçu: sa force de frappe principale n'est pas entré en action.
Deux heures plus tard, pourtant, les escadrons embarqués des CV Yorktown, Essex et Bennington, et de 3 CVE, s'approchent de l'escadre adverse. L'espoir change de camp en quelques instants. En dépit de la DCA qui gène les manœuvres et endommage plusieurs appareils, la flotte nipponne va subir un calvaire.

Le Yugure est percé d'une bombe de 1000 livres.
Le Hiei est frappé d'une bombe qui pulvérise un affut triple de 25 mm, avant qu'une torpille ne le freine. Il devient une cible facile, et 5 bombes et 8 torpilles le réduisent à l'état d'épave.
Apres avoir encaissé une bombe qui le fait vaciller, le Musashi est lui aussi frappé d'une torpille qui réduit sa vitesse. Les pilotes de l'aéronavale US s'en donnent alors à cœur joie, détruisant plusieurs tourelles, dont une pièce de 6 inch, et le radar du navire.
Le Kirishima aussi, assailli de tout cotés, ne peut éviter les coups. Pas moins de 5 torpilles créent des brèches énormes dans sa coque, et l'étrave du navire disparait sous les flots alors même qu'il cherche encore à manœuvrer.
Quand au géant Yamato, il est rapidement désemparé. Un trio d'Avenger file droit vers son étrave. Deux d'entre eux sont fauchés en plein vol par la DCA du cuirassé, mais le troisième colle au but sa torpille. Aussitôt, les coursives et les cales du navire s'emplissent d'un flot continu d'eau glacée. Immobilisé, le navire ne peut éviter les 6 bombes qui le matraquent. Une baignoire de pièce de 25 mm est soufflée par une explosion. Une autre bombe crève le pont, et vient exploser dans la soute à munition !! Des torrents de fumée et de flammes s'échappent par tous les interstices du géant.
3 des cuirassés ne rentreront jamais au Japon





CHINE

Bien que pas persuadé de l'utilité d'opérations sur ce front, je ne peut me résoudre à ne rien faire. Un raid est programmé sur Kweiyang, qui n'abrite aucun appareil ennemi. Comme toujours, un sweep faiblard nettoie le ciel le 17 septembre. Puis enfin les B-25 frappent la base ennemie le 18 septembre.




JAPON

Le 20 septembre, à Nagasaki, 171 B-29 se présentent dans le ciel japonais. Un ciel chargé : pas moins de 40 chasseurs japonais viennent intercepter les énormes quadrimoteurs, multipliant les passes de mitraillage contre mes bombardiers. Mais un feu défensif intense tisse une maille de traçantes, qui abat 6 chasseurs japonais. 3 B-29 sont détruits en combat (et 8 autres ne rentreront pas suite aux dégats reçus). 48 points d'industrie sont frappés.



Depuis des semaines, aucun pétrolier n'a été repéré sillonnant les eaux du Pacifique (sauf que pour me contredire mes sous marins en repèrent les 23 et 24 septembre en Mer de Chine). Impossible de savoir si le Japon est privé du précieux liquide pour faire tourner son industrie ou pour alimenter sa flotte. L'inaction de grandes escadres adverses traduit elle la prudence de l'Etat Major ennemi, ou une pénurie de carburant ?
Toujours est il que dans le but de réduire encore un peu plus l'approvisionnement ennemi, les B-29 basés à Saipan effectuent leur premier raid sur la métropole ennemie le 21 septembre. 221 B-29 se retrouvent sans aucune opposition au dessus des puits de pétrole de Niigata, parvenant à endommager pas moins de 58.




SUD EST ASIATIQUE

A Bangkok, l'aviation alliée apporte son soutien aux unités britanniques qui cherchent à réduire l'armée japonaise encerclée;



Des attaques sont menées du 16 au 20 septembre. Mais aucune unité ennemie n'a été éradiquée.
La semaine coute 3000 hommes aux britanniques et 3800 hommes aux japonais.
Ici le 24 septembre :



A Pisanuloke également l'aviation alliée harcèle les unités ennemies qui ne lancent aucune attaque. La météo capricieuse ne permet pas une régularité dans les opérations.



Dès le 19 septembre, 2e et 18e UK DI et FMSV Bde quittent Bangkok, en direction de l'Indochine, prélude à une future opération...


A Camranh, après 3 jours ou la météo empêche tout raid, une attaque a lieu le 18 septembre, coulant le Wa 18 réfugié dans le port.



Un nouveau raid le 19 cause quelques dégats à la base.


Bombay atteint le niveau d'aérodrome 9 le 17 septembre, Kompong Trach le niveau de port 4 le 18 septembre, et Moulmein le niveau 5 d'aérodrome le 20 septembre : la politique de développement des bases pour gratter quelques PV se poursuit.




Les services de renseignement identifient le 21 septembre la 71e DI à Taipei, et la 1st Tank Div à Canton.

[gladiatt]

25 AU 30 SEPTEMBRE 1944

NOPAC

Un raid est lancé sur Paramushiro le 27 septembre. Le résultat, bien que faible, est positif, puisque 2 Zeke sont abattus en dogfight et 2 Kate sur les pistes.




CENTPAC

Silent Service

- 25 septembre, au nord de San Jose, le Spearfish, placé sur une route d'interception des navires japonais, voit passer sous son nez le Sagiri. Une salve tirée vers le destroyer manque sa cible.



- 25 septembre, au nord est de Shangai, le Ling envoi un cargo par le fond.



-26 septembre: une flotte japonaise croise au nord des Bonins. Plusieurs sous marins US tentent de la trouver. Le Haddo se trouve ce jour là sur la route du CL Oi. Se rapprochant discrètement, il se trouve à portée, et parvient à le toucher d'une torpille.



Mais le Oi n'est pas la seule unité qui navigue dans ces eaux. Le Aoba passe sous le nez du Haddo. Encore une fois, le sous marin est assez proche du croiseur pour tenter une attaque. Plusieurs sillages filent vers la coque du Aoba. Et l'un des sillages percute le croiseur.....sans qu'aucune explosion ne s'ensuive.



Le Oi ayant été endommagé, une demi douzaine de sous marins US se placent en interception entre le croiseur blessé et les villes portuaires du Japon. Le 27 septembre, le Pilotfish retrouve le Oi. La cible navigue lentement, devient une proie facile. Une gerbe de 6 torpilles est tirée en éventail , et deux engins touchent le croiseur léger. Il s'enfonce rapidement sous les flots !



Voir aussi le Amberjack le 30 septembre...

Marshalls

26 septembre. Nouveau raid sur Ponape. A nouveau un appareil de transport est détruit sur les pistes.



Iwo & Bonin Island
Suite à la réactivation de Iwo Jima la semaine précédente, l'armada alliée de BELIER s'était détournée pour éviter des ennuis inutiles.

Le 25 septembre, Bonin Island est visé par un sweep de 132 P-38, qui ne trouvent aucun adversaire; dans la foulée, 160 bombardiers Liberators frappent durement l'aérodrome. Quant à Iwo, les B-29 basés à Saipan ont un niveau de fatigue trop élevé pour être renvoyés sereinement.

Le 26 septembre, la flotte de BELIER s'est rapprochée à 180 miles de l'ile. L'aérodrome de l'ile reste opérationnel, et l'ennemi fait décoller plusieurs appareils. Cependant, les vagues d'assaut envoyées contre la flotte de BELIER sont totalement désordonnées, affrontant de manière décousue près de 500 chasseurs embarqués US. Mais les 5 vagues japonaises ne parviennent jamais a approcher la flotte, et perdent 21 appareils, pour 1 Hellcat. Les pilotes américains ont cependant eu du mal avec certains mitrailleurs experts des bombardiers ennemis, se retrouvant truffés de plomb par les tirs défensifs de leurs cibles.



En dépit des pertes, l'aviation japonaise tente une nouvelle attaque le 27 septembre, avec des effectifs dérisoires. 10 avions sont perdus sans aucuns résultats.



S'étant rapproché au nord des iles Bonins, la flotte US est en mesure de lancer des appareils embarqués contre une flottille repérée au nord des iles Bonins. Pas moins de 280 chasseurs escortent 370 avions d'attaque. Une force considérable, quasiment du gâchis, pour s'en prendre à 5 malheureux escorteurs japonais, qui n'ont aucune chance de survie. Chacun d'eux est frappé plusieurs fois avant de sombrer. 100 miles plus au nord, une escadre japonaise non identifiée se dissimule sous un grain...
Une seconde vague de 200 appareils revient dans l’après midi, sans coller un seul coup au but, les cibles de la matinée, désemparés, ne valant pas le coup d'utiliser des munitions.



Depuis la flotte d'invasion, plusieurs appareils (Helldiver, Seagull, etc), mènent des opérations de recherche navale et de patrouille. A plusieurs reprises, un submersible japonais est repéré proche du rivage de Iwo Jima.
Deux escadres ASW sont envoyés le 28 septembre dans la nuit traquer ce gêneur. Mais le I-43 est aux aguets, et surprend le Ralph Talbot. Le submersible expédie une salve droit sur le destroyer. Les vigies n'avisent les sillages des Long Lance que bien trop tard. Dans leur microphones, ils alarment la passerelle, qui ordonne aussitôt un virement de bord. Trop tard....une Long Lance frole l'étrave et file au loin, mais l'autre sillage vient percuter l'avant gauche du navire.....avec un gong métallique sonore qui résonne dans tout le batiment....l'engin n'a pas explosé .
Tandis que l'équipage du Ralph Talbot se remet de ses émotions, celui du DD Lang traque sans relâche le I-43. Le sonar localise aisément l'intrus. Les grenades pleuvent, plusieurs créent des brèches dans la coque du sous marin, qui est achevé rapidement.



Dans la journée, un sweep de P-38 vient sillonner le ciel de Iwo, sans rencontrer d'opposition: la base ennemie semble à nouveau inoccupée (pas de screen).

29 septembre, ouverture en fanfare de BELIER, grosse artillerie et gros calibre sur fond d'éclairs funeste au coeur de la nuit : 6 gros bâtiments US ouvrent le feu sur les plages de Iwo Jima.





Depuis le large, des centaines de barges, de transports de personnels, le Landing Ships et de petits cargos, s'élancent vers le rivage. Ils ont étés précédés par des dragueurs de mines, qui n'ont trouvés aucune mine sur leur chemin.
Loin d'endurer les difficultés des Australiens à Legaspi, les troupes américaines de BELIER n'éprouvent que peu de tirs adverses. A peine un LCI est il incendié.



Alors que la journée s'avance, décidé à rendre HS la base adverse, 150 Liberators bombardent l'aérodrome.



L'ennemi n'a pas renoncé à contester les eaux de Iwo Jima. C'est de Tori Shima que décolle une formation de 70 appareils, dont une moitié de chasseurs. La CAP US s'est réduite: ce sont essentiellement les escadrilles des CVE qui assurent la protection des plages. Les effectifs comptent quelques Corsairs et surtout des FM-2 Wildcats. Contre des Frank agiles et rapides, ils vont avoir des moments difficiles. L'expérience des pilotes de F4U et la rapidité de leur machine permettent cependant de circonscrire la menace. Cependant, si le raid japonais est éradiqué, les pertes US sont sensibles: 18 avions. Mais aucun navire n'est inquiété.



Au sol c'est la cohue. Des dizaines de milliers d'hommes prennent pied sur les plages, tandis que des dizaines de milliers d'autres, portant d'autres uniformes, se terrent dans leur abri, intimidés par la puissance adverse, mais bien déterminés à défendre leur position.
Dans la cohue générale, et au vue du nombre d'escadres impliquées, les forces alliées n'ont débarquées au premier jour que la moitiée de leur force: 4 divisions, un régiment, 6 unités de blindés, des QG, de l'artillerie. Déja l'on sait que la campagne sera rude est longue; car l'ennemi a tassé sur cette ile 3 grandes unités (division ou brigade) et deux plus petites (régiment ou Detachmt), ainsi que des auxiliaires.....



Le lendemain 30 septembre, les opérations de débarquement se poursuivent. Cette fois l'ennemi s'est ressaisi, plusieurs pieces de faible calibre ouvrent le feu en direction des plages, et incendient 6 barges.



Dans la noirceur qui couvre l'océan, des escadres croisent au sud du Japon, hors de portée de la flotte US. Mais plusieurs sous marins sont à l'affut, se guidant sur les échos s'affichant sur leurs radars. Le Amberjack voit ainsi passer à portée le DD Yunagi. Il passe à l'attaque, mais sa cible évite de justesse son tir. Le Amberjack à plongé profondément, s'esquivant avant toute réplique efficace.



En dépit de la présence de nombreux navires ennemis au dessus de lui, le Amberjack repère une cible plus massive grâce à ses hydrophones. Remontant à profondeur de tir, il expédie une salve vers le CA Tone. Peine perdue, la solution de tir calculée trop rapidement ne parvient pas à toucher le Tone. Encore une fois le submersible s'esquive.



Après tant d'attaques, la confusion règne dans les rangs des flottes adverses, qui commencent à naviguer de manière désordonnée.
C'est alors que passe sous le nez de l'Amberjack une superbe cible. Cette fois, l'équipage prend son temps pour établir la meilleure trajectoire de tir pour ses torpilles. Une salve arrive, inaperçue, jusqu'au CVL Chitose. Une explosion retenti lorsque des tonnes d'eau et de débris sont projetés en l'air contre la paroi de la coque du porte-avion. Aussitôt, avant même que l'équipage n'ait pu réagir, une immense boule de feu enfle et grossit dans les entrailles du navire: les réserves de fuel du navire se sont embrasées instantanément. Une seconde détonation ébranle le navire, stoppé net. Des volutes de flammes et de fumée enserrent le navire, roulent sur le pont avant de s'élever haut dans le ciel.
Cette fois, l'escorte réagit vivement, retrouve la trace de l'Amberjack, et grenade longuement la surface de l'océan, espérant détruire l'intrus. Une charge explose tellement près qu'elle cause de sérieuses avaries au sous marin, qui se replie avec la satisfaction du devoir accompli (va t'il couler ?)



A Iwo Jima, un nouveau submersible japonais vient s'inviter dans le capharnaüm local. Le I-176, plus chanceux que son prédécesseur, parvient à expédier une torpille en plein sur le DD Hickok. Le sort de ce bâtiment semble perdu. Tandis que les comparses du DD cherchent l'assaillant, une autre escadre est rameutée pour traquer le submersible nippon. Le DMS Perry martèle les vagues et les profondeurs de ses grenades, et disloque le I-176 de ses coups.



Sur l'ile, un nouveau raid frappe la base ennemie. C'est tout bonnement un oubli de ma part de mettre au repos les équipages.



L'aviation japonaise n'a pas encore baissée les bras, mais quelle chance à t'elle ? Espère t'elle un heureux coup au but ? Compte t'elle que la moindre perte aérienne qu'elle occasionnerait serait un moyen de retarder la fin ?
Une trentaine de chasseurs protège autant de bombardiers. Déja on se rend compte que l'ennemi racle les fonds de tiroir: les Jake ne peuvent guère faire de mal à d'autres cibles que des péniches de débarquement. La CAP locale, 180 chasseurs, bataille durement avec les forces impériales. 7 chasseurs sont perdus, pour 32 chasseurs japonais et 22 bombardiers, et encore une fois aucun navire allié n'est inquiété.



Au sol, enfin, l'essentiel des forces alliées a posé pied sur les plages. La campagne pour Iwo peut débuter...



Petite aparté : Iwo Jima ne fait que 21 km2. On est d'accord pour se dire que plus de 100.000 hommes coté alliés contre 60000 coté japonais s'entasserait d'une manière incohérente qui n'aurait comme seule conséquence que de créer un véritable bain de sang.
WitP AE a résolu partiellement ce problème en limitant sur certaines iles les effectifs de chaque belligérant.
Il vaut mieux considérer dans ce cas que Iwo Jima à grosso modo la taille de Saipan (115 km2) ou de Guam (540 km2) .


SOWEPAC

RAS

PHILIPPINES

25 septembre. Suite à la bataille de la MER DE SULU, les rescapés japonais fuient sous le couvert nuageux au nord de Luzon.



Pendant ce temps, 3 Nicks esseulés approchent de Legaspi, sans espoir de succès face à la CAP locale.



Bien que les bases du centre de Luzon aient étés régulièrement bombardées, une douzaine d'avions japonais décollent de Clark le 26 septembre, pour assaillir la tête de pont de Legaspi. Surprenant le CAP de 60 chasseurs, les pilotes japonais sont capables d'abattre 2 Corsairs. La disparité de force est cependant telle que 5 japonais sont abattus sans approcher des navires.



Le 27 septembre, avant d'avoir pu rejoindre un port ami, le Musashi coule...Décidément, la bataille de la MER DE SULU aura été une débâcle totale pour l'adversaire.



Ayant veillé, grace aux avions de reconnaissance maritime, au retour de la flotte adverse au port de Hong Kong, les B-29 de Chungking sont mobilisés, et viennent bombarder le port ce 27 septembre. Il n'y a que 3 Zeke pour tenter de m’arrêter, mais hormis le mitraillage de 3 B-29, ils font de la figuration. 2 croiseurs, 2 destroyers et 7 autres navires sont touchés à des degrés divers. Les croiseurs Nachi et Mogami ont attirés les projectiles et sont écrasés sous une vingtaine d'impacts chacun. Quant au DD Yugure, il s'enfonce dans la vase du port.



Au même moment, revenant sans cesse à la tache, les quadrimoteurs américains revenaient écraser Clark, après que leur escorte ait repoussés une poignée de défenseurs. 20 autres avions sont détruits au sol, et la base ravagée.



Le 29 septembre, TIROIR A CHEMISE est déclenché ! Des transports s'approchent de la péninsule de Bataan.

Les plages de la péninsule :



La défense locale est dérisoire, les tirs ennemis sporadiques.



Les CV Yorktown, Essex et Bennington ne sont pas loin, qui veillent sur les abords de Bataan. Leurs appareils de patrouille repèrent des cargos à Lingayen: de toute part le japonais cherche à renforcer ou ravitailler Luzon. Mais ces bateaux là ne se sont pas écartés assez vite apres la remontée des CV US en mer de Sulu. Dans la journée du 29 septembre, 120 appareils embarqués US les écrasent et coulent 4 cargos et 3 canonnières.



En fin de journée, l'ordre de bataille allié n'est pas entièrement débarqué. Mais il n'y a qu'une unique Naval Guard (l'équivalent d'un petit régiment) pour défendre la presque-ile de Bataan !!



Les opérations de débarquement à Bataan se poursuivent le 30 septembre.
Soudain, dans la matinée, 20 bombardiers-torpilleurs japonais déboulent des nuages, droit sur ma flotte. Aucune CAP ne les a interceptés . Ils réalisent 8 coups au but, se faufilant entre les tirs de DCA et les mats des navires, et décochent leurs traits meurtriers sur 4 cargos et un petit destroyer d'escorte. Le AK Lyra et le DE Fair succombent à l'attaque.
Dans l'apres midi, deux raids dispersés sont, enfin, interceptés par ma CAP, et les assaillants détruits ou repoussés.



Mais au sol, les envahisseurs se retrouvent confrontés, bien plus vite qu'ils ne le pensaient, à une nouvelle unité japonaise venue leur barrer la route, la 54e Brigade.



Et ce n'est pas fini: les écoutes radios annoncent la présence à San Marcelino d'une DI jusque là non identifiée, la 110e. Luzon va vraiment être un gros morceau à croquer. (et j'ai pas le screen ? )



Et pendant ce temps, l'aérodrome d'Iloilo atteint enfin le niveau 4 (capable de fournir des torpilles aux avions d'attaques). Le développement de San José va donc pouvoir bénéficier des unités du génie "libérées" à Iloilo.



Pendant ce temps, la Iere armée australienne se bat toujours pour Legaspi.
Depuis Cotabato, 3 Groups de Marauders et 2 de Flying Fortress appuient sans relâche les troupes au sol;



Le 27 septembre, après 2 jours de repos, l'armée australienne repart à l'attaque. Mais l'ennemi ne tient pas à abandonner la place sans combat. Deux régiments de chars japonais sont arrivés en renfort, décidés à contrer mes propres blindés, qui sont les seuls à attaquer ce jour là. Mais les chars type 95 ne font pas le poids et ne sont pas assez nombreux face aux M5 australiens !!





Une bataille de blindée, groupant un milliers d'engins, se déroule dans les plaines de Ponagi, au nord de Legaspi.



A la fin de la journée, une ligne de défense japonaise a été emportée, et le japonais a perdu plus de 150 véhicule et 1500 hommes.



Encouragés par ce résultat, l'armée australienne prévoit un assaut général le lendemain.
A l'aube du 28 septembre, un bombardement naval US mené par 5 gros bâtiments désorganise en partie les effectifs adverses.



Le 28 dans la journée, les 4 divisions australiennes et la 14e brigade néozélandaise s'élancent face à l'adversaire. Les deux régiments de chars japonais arrivés la veille se sont déja repliés Mais l'adversaire alimente la bataille, car voici arrivée la 16e DI pour épauler 4e et 102e DI, 7e Brigade et 11e Rgt.
En dépit de ce renfort, les australiens s'emparent encore d'une ligne fortifiée.



Profitant de l'allant des troupes, l'armée australienne poursuit ses efforts le 29 septembre.
Et l'état des troupes est encore suffisamment frais pour qu'un dernier coup de collier soit donné le 30 septembre.
Et....c'est le succès ! Legaspi tombe aux mains de la 1st Australian Army après 15 jours de combat !!



Les opportunités se présentent au mieux !! Le port de Legaspi va pouvoir etre agrandi, l'aérodrome remis en état et servir de base de point d'appui d'ici quelques jours. Le développement de Catanduanes va etre abandonné, les unités du génie et le ravitaillement ramenés sur Legaspi. Et quelques unités devraient arriver en renfort par cet axe là.
Cela ne remet pas en cause TIROIR A CHEMISE, et ne remet pas non plus en cause TIROIR A CRAVATTES qui devrait commencer d'ici 15 jours.

CHINE

RAS

JAPON

RAS


SUD EST ASIATIQUE

A Pisanuloke, la météo réduit fortement l'activité aérienne pour épauler mes unités.



Alors qu'on s'attendait à une situation figée, l'ennemi allège son dispositif face à Pisanuloke: les 13e et 19e Bde qui épaulaient la 24e DI se retirent à l'abri, et ne font plus face aux britanniques le 30 septembre.



A Bangkok, le port se développe et atteint son niveau maximal le 25 septembre.



L'aviation alliée, entravée par la météo, ne réalise qu'un peu plus de 400 sorties dans la semaine contre les troupes japonaises.



Après plusieurs jours de harcèlement par l'artillerie et les blindés, l'armée britannique lance un assaut général le 30 septembre, qui écrase et anéantie le 23e régiment de sapeurs japonais. Mais est-on pour autant sur le point de voir l'ennemie s'effondrer ?



Dans la semaine, les pertes britanniques se montent à 1700 hommes, les japonaises à 4500 hommes, probablement définitifs.

Et pendant ce temps, FMSV Bde, 2e et 18e UK DI se rapprochent de Hué par la route des plateau laotiens.....





BILAN MENSUEL



Les forces alliés marquent de plus en plus de point, même si l'adversaire continue à marquer des points (dont les deux tiers sont en fait des pertes opérationnelles que je n'arrive pas à réduire ).
En début de mois, StefanHito m’annonçait " il y a peu de chance que tu arrives a gagner assez de point pour me battre avant la fin 1945".
Il y a trois jours, il m’annonçait plutôt " je ne vois vraiment plus comment t’arrêter, je n'arrive plus a gagner du temps".

Le bilan des VP engrangés par mois est assez parlant, on voit bien qu'il augmente régulièrement depuis le printemps 44 (le gros pic de mars 44, c'est la bataille pour les Mariannes).



Il est temps que cette guerre se termine, l'opinion publique des démocraties n'en peut plus des pertes, de l'absence des proches, du cout que cela représente...(j'en ai marre, je voudrais bien terminer cette campagne, mais je ne lâche pas pour autant....)

La question est donc...quand arriverais-je à arracher le ratio de 2 contre 1 en terme de VP ?

[Atollman]

25 AU 30 SEPTEMBRE 1944

BILAN MENSUEL



Les forces alliés marquent de plus en plus de point, même si l'adversaire continue à marquer des points (dont les deux tiers sont en fait des pertes opérationnelles que je n'arrive pas à réduire ).
En début de mois, StefanHito m’annonçait " il y a peu de chance que tu arrives a gagner assez de point pour me battre avant la fin 1945".
Il y a trois jours, il m’annonçait plutôt " je ne vois vraiment plus comment t’arrêter, je n'arrive plus a gagner du temps".

Le bilan des VP engrangés par mois est assez parlant, on voit bien qu'il augmente régulièrement depuis le printemps 44 (le gros pic de mars 44, c'est la bataille pour les Mariannes).



Il est temps que cette guerre se termine, l'opinion publique des démocraties n'en peut plus des pertes, de l'absence des proches, du cout que cela représente...(j'en ai marre, je voudrais bien terminer cette campagne, mais je ne lâche pas pour autant....)

La question est donc...quand arriverais-je à arracher le ratio de 2 contre 1 en terme de VP ?

A ce que je vois, tu gagnes +3480 ce mois ci (alors que sur ton graphique c'est moins de 3000? Pk la différence?), et lui +450. Le ratio est donc de +3000 sur le mois.

A ce rythme là, dans 4-5 mois tu obtiens le ratio de 2/1, non?

Surtout que tu vas avoir pas mal de points pour les troupes sur Iwo Jima et au Philippines. Une accentuation des bombardement stratégique sur le Japon est possible?

En attendant, toujours super comme ARR!

[gladiatt]

A ce que je vois, tu gagnes +3480 ce mois ci (alors que sur ton graphique c'est moins de 3000? Pk la différence?),:

de deux choses l'une, soit c'est les points de bombardements stratégiques qui ne sont pas rentrés dans mon tableau, soit c'est le graphique qui, encore une fois, ne s'alimente pas correctement

En attendant, toujours super comme ARR!

Je te retournes le compliment

[gabian]

Super AAR Gladiatt !
Moi aussi je pense qu'au vu du tableau mensuel, tu pourra aux points faire la culbute sans problème au 31 décembre !

[gladiatt]

1 au 8 octobre 1944


NOPAC

Les iles Komandorski se retrouvent, en ce début d'octobre, balayés par une forte tempête. Les vents violents qui soufflent dans les Aléoutiennes charrient pluies, nuages, orages, et interdisent tout vol entre le 2 et le 4 octobre.



Lorsque la météo se calme le 5 octobre, le raid programmé sur Paramushiro cafouille. Seuls 3 Lightning du 18e FS décollent pour escorter 35 PB4Y. Mais 13 des bombardiers se perdent en route, et lorsque le raid atteint enfin Paramushiro, la poignée de Zeke présent n'a aucun mal à esquiver les P-38. Une passe de mitraillage des pilotes japonais descend un des quadrimoteur, sans qu'aucun dégât notable ne soit occasionné à la base !




CENTPAC

Silent Service

1er octobre, à Tori Shima, le Blemy s'attaque à un transport mais le rate.

Un peu plus au nord, près de Matsuyama, le Scabbardfish est repéré et mis à mal par une flottille ASW. Il semble condamné, et au 8 octobre n'a pas encore atteint la sécurité du port de Pagan...



En mer de Chine, un transport de troupe japonais va louer sa bonne étoile.
Le 2 octobre, le AP Hokusho est attaqué au sud de Shangai par le Cod. En pleine nuit, les vigies ne réalisent que trop tard que des torpilles filent vers eux...et avec soulagement voient les trajectoires frôler la coque de leur navire.

Le lendemain, arrivé à Taipei, le AP Hokusho est à nouveau attaqué, par le Trepang. En réagissant à temps, l'équipage du transport parvient à éviter les torpilles qui lui sont destinées.

(zut, je retrouve aucun des screens)


Mais d'autres navires n'ont pas cette chance.
Tout d'abord le Chitose. Touché de 2 torpilles tirées par le Amberjack le 30 septembre, le porte-avion léger coule le 2 octobre à moins de 50 miles au sud de Tokyo



Le 2 octobre, au sud de Swatow, le Runner s'attaque au duo de destroyers japonais Kamo et Wakatake. Mais les vigies japonaises restent vigilentes. Le Kamo évite les tirs du Runner, tandis que son comparse remonte les sillages afin de localiser le sous marin. Le grenadage japonais est efficace, 2 charges provoquent fuites d'eau, incendies et avaries à bord du Runner. Le submersible met le cap au sud vers Guiuan, port allié le plus proche. Peine perdue, le 8 octobre, à 120 miles au nord est de Legaspi, le Runner sombre corps et âmes après 6 jours de lutte acharnée.





3 octobre, à Taipei, le Trepang n'a pas réussi à atteindre le AP Hokusho, mais il touche le AP Tacuma d'un projectile.



4 octobre, à Tori Shima, le Kraken parvient à détruire le PC Shonan Maru de 2 torpilles.



Le 5 octobre, à Tori Shima encore, le Hoe quant à lui attaque le PC Miyake. Mais la torpille qui touche la corvette ennemie est défectueuse.



6 octobre à Taipei. Le Besugo a pris le relais du Trepang pour patrouiller dans ce secteur. Il avise le AP Tacuma, déja touché le 3 octobre. 2 torpilles achèvent le transport.



8 octobre, à l'ouest de Tainan, le Herring envoie par le fond de 4 torpilles le AK Gyoku après l'avoir copieusement canonné.




8 octobre à l'est de Shangai, le SS Skate s'attaque au DD Niokaze, mais ne parvient pas à marquer de coup au but. La réplique est en revanche efficace, une grenade endommage le submersible.




Marshalls

Le 5 octobre, après des mois et des mois de chantier, Bikini atteint enfin le niveau d'airfield 2.



Dès le 6, des escadrilles viennent harceler l'aérodrome de Kwajalein depuis cette nouvelle base. Mauvaise idée, la DCA de l'atoll japonais reste dangereuse. Pas moins de 3 SBD sont abattus le 6 octobre et un le 7 octobre.



Espérant faire taire les pièces ennemies, un raid de 20 PB4Y frappe la base le 8 octobre depuis une altitude plus élevée, mais sans parvenir à toucher de pièces adverses.




Iwo Jima

Dès le 1er octobre, le I-39 s'approche de l'immense armada alliée qui croise à quelques encablures de l'ile d'Iwo Jima. Il s'attaque au DD Conner qui encaisse une torpille. Aussitôt le reste de l'escadre de destroyer se met en chasse de l'intrus. Le DD Clarence Bronson parvient à toucher le I-39 d'une charge. Alors que le I-39 cherche à s’éloigner, d'autres flottilles ASW sont rameutés, et traquent sans relâche leur proie. Les DD Sigsbee et DE Crowley se relayent, et finissent par couler le submersible.



Le DD Conner atteindra Saipan à temps le 5 octobre.

Au dessus de la flotte alliée, les avions de patrouille japonais qui s'approchent le font à leurs risques et périls. La concentration de DCA est telle que plusieurs Emily en sont victimes dans la semaine.





Des navires touchés par les batteries côtières de l'ile, bon nombre s'en sortent. Mais 3 chalands sombrent: LCI 655 et 529 LE 1ER octobre, LCIG 372 le 4 octobre.



Mais aussi le DD Hickox le 4 octobre, après avoir été touché par un sous marin le 30 septembre.



Et l'ennemi poursuit ses interventions de harcèlement. Le 5 octobre, le RO-64 approche des navires de BELIER. Mais ce sous marin est repéré par les avions de patrouille et les sonar des destroyers longtemps à l'avance.
A peine approche t'il des escadres alliées que plusieurs destroyers l’agressent. Le DD Osmus expédie ses fusées de Hedgehog droit sur le RO-64, sévèrement touché. Les escorteurs alliés se relaient, le DD Halsey Powell envoi une charge au but.




Le 8 octobre, le RO-64 coule 180 miles au sud de Tokyo.



Quant à l'aviation ennemie, on n'en voit plus l'ombre. Terré sur Tori Shima, elle n'ose venir affronter la couverture assurée par 500 chasseurs embarqués.

Sur l'ile d'Iwo Jima, 3000 bouches à feu tonnent jour et nuit sur les positions japonaises. Aux coups sourds des Long Tom US répliquent les craquements secs des mortiers japonais.
Durant 4 jours, hommes et matériels s'entassent sur les plages de sable noir de l'ile dominée par son volcan, le Mont Suribachi.



Et au 5 e jour, les forces US passent à l'attaque.
Tout d'abord, le 3 octobre, 4 cuirassés et croiseurs déversent des tonnes d'obus sur l'ile. Mis en confiance par les ripostes dérisoires lors du débarquement, le DD Franks s'approche trop, et se retrouve incendié par les canons ennemis. Les avaries sont par chance vite circonscrites.



Puis les forces des Xe et 8e armée s'élancent, appliquant la tactique mise au point et désormais éprouvée par les Australiens à Amboine et Legaspi. Ce sont les blindés US qui montent à l'attaque le 3 octobre. La tactique fonctionne bien, 2800 japonais sont mis hors de combat pour 370 alliés.



Le 4 octobre, l'infanterie s'élance à son tour. Elle a beaucoup plus de mal que les blindés. Enterrés dans leurs fortins, les soldats japonais sont inexpugnables, et causent de lourdes pertes aux GI's et aux Marines. L'effort n'est cependant pas vain, quelques bastions sont enlevés au prix fort.



Le 8 octobre, l'escadre de cuirassés servant d'artillerie de siège est revenue de Saipan ou elle a refait le plein de mazout et de munitions. Ses pièces tonnent à nouveau sur Iwo Jima.



En revanche, l'appui aérien prévue depuis Guam est cloué au sol par la météo : 140 Liberators dont l'appui serait bienvenu. La flotte en effet préfère préserver ses munitions et son attention pour contrer toute menace navale adverse.
Les chars US reviennent grignoter peu à peu la défense ennemie. Pour l'heure, en dépit de la résistance adverse, l'Etat Major est confiant: cela fait moins de 5 jours que la bataille au sol a commencée.



C'est alors que le SS Kete tire la sonnette d'alarme. En route pour le nord du Japon, il croise sur sa route, à l'Est de Tokyo, le CV Kaga accompagné de 10 DD et 1 CL.



Que fait donc l'ennemi ? Veut il attaquer ma flotte depuis l'Est, ou bien cherche t'il à abriter sa flotte au nord de l'archipel japonais ?

PHILIPPINES

Apres la victoire de Legaspi, la 1re armée australienne du Gal Lavarack lance presque toutes ses troupes à la poursuite d'une armée japonaise que l'on pense totalement déconfite.
L'appui tactique aérien prend pour cible les nouvelles positions ennemies à Naga.



Le 3 octobre, une escadre de 3 cuirassés, dont le français Richelieu, bombarde de loin les lignes ennemies.



Et au matin, le 1st corps du Gal Cheshire monte à l'assaut. La bataille est rude, les Aussies réduisent un niveau de fort, mais sans faire craquer l'ennemi.



Les efforts du lendemain par contre se révèlent vain, l'armée japonaise stoppe l'élan australien. La déconfiture ennemie n'aura pas eu lieu.



Au soir du 6 octobre, Legaspi est totalement réparé, tant les installations aériennes que portuaires. Commence alors le développement des infrastructures portuaires, afin de débarquer au plus vite renforts et matériels.
Dès le 6 octobre au soir, une VMF veille sur la base.

Plus au nord, TIROIR A CHEMISE se retrouve face à une opposition loin d’être négligeable.
La menace aérienne ne va pas peser longtemps.
Le 1er octobre, 7 raids totalement désordonnés assaillent la tête de pont à Bataan, et perd 19 avions sans résultat.



Le 2 octobre en revanche, en dépit de l'éparpillement des efforts ennemis, le cargo Ovid Butler est torpillé par un Betty. La CAP alliée abat 4 avions ennemis.



En mer de Sulu, le AK Rotanin coule le 3 octobre, et le Ovid Butler le 6.






Au sol, la bataille pour la péninsule s'engage dans de mauvaises conditions. Alors que l'armée alliée lance une attaque le 3 octobre, elle se retrouve confrontée à l'arrivée de la 3e division blindée japonaise renforcée de mortiers. L'attaque est une échec cuisant.



Paysage de la péninsule :



Le 4 octobre, un sweep de 22 P-38 sur Aparri détruit 7 chasseurs nippons.



Mais sans bombardement dans les jours qui suivent, ce raid ne mène pas à grand chose.

Le 5 octobre à Mindoro, San José, en pleine construction, atteint le niveau 2 d'aérodrome, et abrite une escadrille de chasse.



Le 6 octobre, un raid de 231 B-24 vient écraser Manille ou se terrent encore des appareils ennemis. 5 d'entre eux sont détruits au sol, un cargo est touché dans le port, et plusieurs stock de ravitaillement détruits.




Quant à Clark, la base semble désormais abandonnée.

Pour épauler les troupes à Bataan, une escadre de 2 cuirassés et 3 croiseurs effectue un bombardement sur les troupes japonaises le 8.



Si TIROIR A CHEMISE parvient à fixer des effectifs ennemis, impossible de s'imposer ici. Et ce d'autant plus que l'ennemi continue à se renforcer: au soir du 8 octobre, la 110e DI a rejoint les rangs adverses.



Espérons que la tête de pont sera suffisamment solide pour ne pas être balayée.

Le 8 octobre, San José atteint le niveau 3 d'aérodrome.



CHINE

RAS

JAPON

Le 1er octobre les B-29 de Saipan ont remis le cap sur Niigata et ses raffineries. La défense locale est réduite à quelques pièces de DCA qui endommagent 3 bombardiers. 35 points de puits pétroliers sont touchés.



Et des le lendemain, les B-29 basés en Chine prennent le relais. La cible, Matsue, n'est pas défendue non plus. Les usines de moteur Mitsubishi sont touchées durement, 53 points sont endommagés.



Les B-29 de Saipan sont de retour au dessus du Japon le 7 octobre. Cette fois ce sont les industries de Sendai qui sont visées, car Niigata abrite désormais des avions. La DCA locale se révèle plus efficace ou chanceuse que d'habitude, un B-29 voit son aile gauche sectionnée nette par un obus, et il part en tournoyant s'écraser au sol.
60 points d'industrie sont touchés.



SUD EST ASIATIQUE

Apres des semaines d'efforts, l'armée britannique commandée par le General Wavell, parvient enfin à écraser la résistance ennemie.
Une semaine d'efforts intenses écrase les derniers bastions japonais à Bangkok. L'aviation apporte son soutien lorsque la météo le permet.



Jour après jours, les derniers réduits japonais s'écroulent, dans des bains de sang effroyables. Le 7 octobre, l'armée impériale qui combattait au Siam a cessé d'exister ! Les 12 unités présentes ont étés éradiquées complétement.
Les pertes alliées se montent à 2100 hommes, un chiffre non négligeable. Mais l'ennemi a perdu en combat 38500 hommes, et presque autant de "disparus" par attrition... Désormais, après la reconquête de Singapore, cette victoire à Bangkok venge largement les défaites de 1942.



Liberée de ces opérations de nettoyage, l'armée britannique a déjà envoyée vers l'Est 2 DI et 2 Brigades sous le commandement du IVe corps du general Bereford-Peirse.

Après de jours de trajet par les pistes des plateaux laotiens, 2e et 18e DI abordent Hué le 6 octobre.
Consternation, les reconnaissances qui annonçaient à peine quelques milliers de troupes probablement auxiliaires n'ont pas vu arriver les unités de combat qui défendent désormais la cité Annamite. La manœuvre tant espérée pour encercler loin au nord les défenseurs de Saigon et Camranh est un échec.



Quant à l'appui aérien demandé à Kompong Trach, plusieurs jours de météo exécrable le reportent au 7 octobre. 95 Liberators frappent Hue, mais le IVe corps ne passe pas à l'attaque pour autant.



Il faut désormais attendre des renforts venant de Bangkok pour passer à l'attaque, en espérant que le japonais n'évacue pas le sud de l'Indochine, échappant ainsi à l'encerclement.

Pendant ce temps, au nord du Siam, l'aviation alliée bombarde l'ennemi à Pisanuloke, ou seule reste la 24e DI ennemie.

[Elvis]

Tes subs font un véritable massacre...

C'est effectivement une menace pour la flotte de commerce nippone, mais aussi pur la flotte de combat et ses précieux CV qui ne sont jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre...


Je me demandais justement si dans une prochaine partie, en tant que japonais, il ne serait pas plus judicieux de bombarder le port de Manille et la 30aine de subs qu'il abrite, plutôt que d envoyer tous les CV loin au cœur du Pacifique central pour attaquer Pearl Harbour...

[gladiatt]

Tes subs font un véritable massacre...

C'est effectivement une menace pour la flotte de commerce nippone, mais aussi pur la flotte de combat et ses précieux CV qui ne sont jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre...


Je me demandais justement si dans une prochaine partie, en tant que japonais, il ne serait pas plus judicieux de bombarder le port de Manille et la 30aine de subs qu'il abrite, plutôt que d envoyer tous les CV loin au cœur du Pacifique central pour attaquer Pearl Harbour...

a l'époque ou je débutais une campagne WitP il y a 5 ou 6 ans de cela, sur le Forum Matrix, existait justement les partisans de l'attaque de Pearl Harbor, et les partisans de l'attaque à outrance du port de Manille pour couler un max de sub alliés.