Histwar AAR - Bar sur Aube Février 1814

[Valentin]

Le bonjour.

Voici donc un AAR sur le jeu Histwar avec une bataille située en Février 1814 pendant la campagne de France.
Il s'agit là de mon tout premier AAR. Donc il se peut que cela ne soit pas reluisant mais comme le dirait mon forgeron, c'est en bossant qu'on apprend.

J'ai fais également un PDF qui va avec. Il reprend cet AAR mais cela permet de le lire à tête reposée. De plus la mise en page est meilleure, disons plus zoli^^

J'ai pris beaucoup de plaisir à le faire et j'espère que vous en aurez à le lire.
Allez, je m'y colle.

Vive l'Empereur.

[Valentin]

Le contexte



La Bataille de Bar-sur-Aube eut lieu le 27 février 1814 à Bar-sur-Aube, entre les armées françaises et autrichiennes. Les Français étaient commandés par Étienne Jacques Joseph Macdonald, alors que les Autrichiens et leurs alliés Bavarois étaient sous les ordres du Prince Karl Philipp de Schwarzenberg. La bataille se termina sur une victoire alliée.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Bar-sur-Aube

Ça, c’est dans les faits. Voici comment, en jouant Autrichien, on peut se retrouver effectivement très vite en mauvaise posture, surtout avec un commandement que nous pourrions qualifier de «fleur au fusil»...

Le scénario

Dans Histwar il est possible de construire un scénario. Pour cela il faut réunir trois choses qui sont une carte et deux ordres de batailles.

Ordre de bataille?

Un ordre de bataille est un fichier dans lequel nous créons la composition des deux camps qui entreront en lice au moment de l’affrontement. Ainsi, en fonction de l’année choisie, nous formerons nos armées pour les alliés et pour la coalition. L’année permettant de choisir entre tout ou partie des pays gérés dans la simulation. Cet outil permet de créer tout ce que l’on veut en terme d’organisation de troupes que cette organisation soit la plus réelle possible ou complètement imaginaire.

L'auteur du scénario

Histwar permet de créer ses scénarios et également d’échanger ses propres scénarios avec ceux de la communauté. Ce sont en effet des fichiers très léger et simple à copier/coller dans le répertoire dédié. Pour cet AAR j’ai choisis le scénario «Bar sur Aube» dont l’auteur se nomme «EricJ» sur le forum officiel du jeu Histwar. Le choix de ce scénario a été voulu car, comme je vais le dire en fin de cet "AAR", il entre dans le cadre d'une petite campagne de plusieurs AAR que je compte faire. Ainsi, la fin de cette bataille servira de point de départ pour la bataille suivante. Vous comprendrez en lisant ce qui suit.



Le scénario respecte à priori les forces en présence même si il me semble que les noms ne sont pas forcément les mêmes que pour la bataille historique. Il est possible en effet que je n’ai pas pris les bons fichiers. L’important n’étant pas là car il s’agit plutôt ici de montrer une ambiance particulière en pleine bataille. A ce sujet vous allez voir que le commandant Autrichien que j’ai incarné se révèle passablement «mauvais». Le temps est quelque peut médiocre car en plus d'être en fin d'hiver il pleut comme... Enfin, vous connaissez cet animal ruminant.

[Valentin]

La bataille - Les péparatifs



Voici la carte de la bataille. Carte en 2D telle qu’elle sort de l’éditeur de carte lui, en 3D. C’est ici que nos troupes Autrichiennes que je vais incarner se trouvent dans un goulet d’étranglement avec à sa droite le fleuve et à sa gauche la forêt. C’est l’emplacement du début de la bataille.
Ayant poussé les mécanismes du jeu à son maximum je décide de «jouer le jeu» et de ne pas connaître l’emplacement des troupes françaises afin d’apporter un peu de piment à la chose. C’est toute la magie de reprendre un scénario fait par un autre ou, pour le coté «multijoueurs» du jeu, de jouer contre des humains. A ce stade tout consiste à préparer son plan de bataille au plus juste.

Vous remarquerez sur cette carte qu'il y a deux zones : Une claire et une sombre. L'auteur du scénario a installé/placé des troupes sur la partie claire et quelques-une sur la partie sombre. Il n'est possible de placer ses troupes (ou de déplacer ses troupes avant de lancer le jeu qui à ce stade est en mode pause) uniquement sur les zones sombres.

Que faire?

Je suis donc Schwarzenberg le commandant en chef de l’armée Autrichienne forte de ses 33500 hommes. Ma mission est d’avancer et si je le peux, de prendre possession de la ville tout en haut et à gauche de la carte, ville nommée Bar Sur Aube. Ma supériorité numérique m’autorise à penser dans les milieux autorisés que l’affaire sera simple. Il suffit en effet de ne pas compter ses pertes et de lancer dans la bataille mon rouleau compresseur Autrichien pour ridiculiser sous le nombre ces gueux de français.



Mon armée est composée de 3 corps qui se suivent en colonne ou du moins, les uns derrière les autres. Pour chacun de ces corps, je donne l’ordre d’avancer en ligne droite entre le fleuve à ma droite et la forêt à ma gauche.

Ma «première division» est constituée de cavalerie. Je décide de l’envoyer en premier. Elle aura ainsi le double rôle de reconnaître le terrain et d’éventuellement m’envoyer des rapports sur la présence ennemie. Tout le monde se met en route. Comme dans la réalité, il faut un certain temps pour que les ordres s’acheminent vers chacun de mes corps d’armée.



Chaque corps d’armée effectue son déploiement en respectant scrupuleusement ce qui se faisait à l’époque (concentration, mouvement et déploiement).

Je commence à être inquiet car pendant ce temps de «calme» du au déplacement, je regarde de nouveau ma carte en ma possession et je commence à réagir à ce qui sera peut-être mon erreur : Je n’ai pas assez d’espace pour déployer mon armée si je rencontre au somme de la forêt des troupes ennemies qui elles, l’auront cette place. Le doute s’installe. L'ambiance générale décuplée par le ciel sombre et celle pluie qui ne cesse de tomber ne me dit rien qui vaille.

[Valentin]

Mon armée avance



Ma cavalerie que j’aime à regarder se met en place et se déploie car elle arrive presque à la fin de la forêt se trouvant sur sa gauche.



Le reste de mon armée marche à cadence rapide.



Nul doute que je suis convaincu de ma supériorité tellement mon armée est disciplinée.

[Valentin]

Première surprise et premier contact



Première surprise en effet, l’extrême lenteur avec laquelle mes troupes avancent. Ici on peut voir la représentation de l’emplacement de mes corps d’armée via un numéro sur un «pion» en 2D. Tout le monde se suit sans trop de souci.

Mais au fur et à mesure de mon avancée, mon troisième corps constitué donc majoritairement de cavalerie commence à m’envoyer un rapport des plus inquiétant...



Note : La carte 2D fourmille de fonctionnalités étendues pour avoir le maximum d’informations sur le déroulement de la bataille.

[Valentin]

Contact avec l'ennemi



Premier contact avec l’ennemi, via un rapport envoyé par mon troisième corps. Sur la carte 2D de Histwar, j’ai la possibilité de consulter le contenu de ce rapport. Au centre de cette «roue» il est possible de lister/voir la position relative par rapport au commandant du corps en question. Un jeu de couleur permet de savoir si l’information est «supposée» ou «confirmée». Ici, en jaune orientée nord ouest, je lis que mon troisième corps a aperçu deux unités d’artillerie postées visiblement entre le fleuve et le sommet de la forêt. Position idéale pour l’ennemi car vu la manière dont j’avance, je suis en plein goulet d’étranglement. Le feu ennemi n’a qu’à me cueillir au fur et à mesure de mon avancement et il en sera terminé de mes prétentions à conquérir ce maudit village de Bar Sur Aube. Je décide de réunir mes généraux.


(le rapport et l'emplacement supposé de l'ennemi)

Comme un malheur n’arrive jamais seul à ce stade de cette maudite campagne de France alors que je serai mieux chez moi à me faire cajoler par ma tendre et douce, mon troisième corps m’envoie un nouveau rapport confirmant le premier. Pire ! Ce ne sont pas deux mais quatre batteries d’artilleries qui m’attendent droit devant moi.



De l’autre coté de la forêt je constate également, toujours suivant les rapports, qu’une concentration ennemie a été potentiellement détectée sans que j’en sache plus à ce moment précis.

Que faire? Continuer ou penser sérieusement à me replier? N’oublions pas que je suis à priori supérieur en nombre si j’en crois les rapports que j’ai reçu avant de me mettre en marche. Ainsi, je serai (serai) trois fois plus nombreux. Pas de quoi s’inquiéter à priori.

Si on regarde de plus près cette carte je ne vais pouvoir me déployer efficacement qu’à proximité de ces batteries ennemies. Au coin du fleuve je remarque un hameau, mais certainement pas suffisant pour pouvoir m’axer dessus afin d’effectuer un mouvement de contournement. Ne parlons même pas de traverser le fleuve. Cela ne ferait qu’empirer les choses vu la faible marche de manoeuvre et le faible espace dont je dispose. Il me faut absolument avancer et bousculer ces batteries de canons car sans cela, je serai bloqué.



Je donne l’ordre à mon troisième corps de monter à l’assaut de ces batteries appuyé par le cinquième corps constitué lui d’infanterie en masse. Malheureusement, trop confiant dans mon avancée en territoire ennemi j’ai délaissé mon artillerie et je me retrouve bien faible en puissance de feu à distance. Ne serait-ce que pour faire taire les batteries ennemies en faisant des tirs de contre batterie. L’instant commence à devenir critique.

Mon cinquième corps se met en place. Il lui faut encore un peu de temps. Je décide de lui donner l’ordre d’attaquer en laissant en réserve 50% de son effectif.

Note : La réserve est une notion importante à cette époque. Histwar prend en compte cet aspect comme beaucoup d’autres d’ailleurs (pour ne pas dire tous). Un «curseur» permet au moment de donner les ordre d’attaque ou de défense ou de diversion, d’attribuer un pourcentage de troupe à placer en réserve.

[Valentin]

Le calvaire commence...



La canonnade ennemie commence à se faire sentir d’autant plus que mes troupes se rapprochent des batteries. Les boulets roulent et rebondissent entrainant au passage des colonnes entières de mes fantassins. Le moral, élément essentiel pour la coordination des troupes commence à décliner. Rien de grave encore pour le moment mais il me faut y faire attention. Je me rapproche de mes généraux pour montrer que je n’ai pas peur de mourir et pour galvaniser un peu ma chaire à canon.



Le reste de mes troupes suit difficilement dans cet espace étroit et le déploiement prend beaucoup plus de temps que prévu. La réserve se place à l’arrière, suffisamment loin pour ne pas se mettre en danger. Pendant ce temps ma première ligne est sous le feu. Je profite du relief un peu escarpé pour mettre à l’abris une unité de cavalerie.

Note : Dans Histwar on donne des ordres à l’échelon d’un corps d’armée car le concept du jeu nous met dans la peau du chef d’armée. Cependant il est tout à fait possible de faire de la «micro gestion» en donnant un ordre spécifique à une unité comme à un escadron de cavalerie. Se déplacer, soutenir, attaquer telle unité adverse, etc. La difficulté résidant dans ne pas justement tomber dans le travers de tout vouloir contrôler au millimètre près. Une unité que l’on gère devient une unité «détachée» qu’il faut penser à «rattacher» à son corps d’origine une fois la «mini» mission effectuée. Mais c’est utile surtout dans le feu de la bataille, même si non indispensable.

[Valentin]

L'assaut



Mes troupes, enfin, trouvent l’espace nécessaire pour se mettre en formation d’attaque. A présent que mon infanterie se rapproche des batteries ennemies, ma cavalerie est prête de son coté à en découdre et à l’appuyer. Il serait temps car mes pertes commencent sérieusement à augmenter. Je sacrifie en ce moment même un bataillon d’infanterie pour attirer l’ennemi et son tir dévastateur. La pluie n’arrange rien en ajoutant de la difficulté dans la visibilité. Je distingue à peine au loin les tirs ennemis.



Mes pertes s’élèvent à présent à 12% de mon effectif total. Il y a les morts et bien sur les blessés. 12% de perte alors que je n’ai pas encore tiré un coup de feu ! Satanée artillerie ennemie ! Ça m‘apprendra à avancer avec autant de troupe par un si petit chemin !





L’artillerie Française s’en donne à coeur joie. Elle me barre le passage et à peine arrivée à sa hauteur les pertes que je subis sont trop importante pour qu’un assaut soit concluant. Il me faut épauler une charge de cavalerie par une compagnie d’infanterie et au plus vite. Le manque d’artillerie de mon coté se fait cruellement sentir !

Note : Dans Histwar il existe un paramètre permettant de parcourir le champ de bataille en mode 3D. Nous avons le choix entre voir l’ensemble du champ de bataille sans restriction et ne voir que ce que peut voir le chef d’armée. Ici pour l’exemple j’ai choisis de pouvoir me «promener» un peu partout ne serait-ce que pour espionner mes gueux d’ennemis s’en donner à coeur joie avec des boulets estampillés «Made in France».

[Boudi]

J'aurais envoyé de l'infanterie remonter à travers la forêt, moi. Celle sur ta gauche. Elle créé un couvert qui mène directement aux pièces ennemies.

[Valentin]

ça sent le sapin...



Le temps passe et il n’est pas à mon avantage. Enfin l’ensemble de mon armée, hors réserve, arrive à se déployer dans ce maigre espace entre la forêt sur ma gauche et le fleuve sur ma droite. Je décide de tout donner au risque de me retrouver le lendemain avec une armée décapitée mais tout de même victorieuse car prenant ce maudit village de Bar sur Aube et repoussant l’ennemi loin dans ses lignes.



Que vois-je sur la droite de mon désuet champ de bataille où je fais pâle figure? L’arrivée de troupes étrangères sur mon flanc droit !

Suite à un rapport envoyé par mon fidèle troisième corps, l’ennemi qui est vraiment fourbe, décide de me mettre la pression sur mon flanc droit. C’est bigrement bien décidé car le passage entre le coté droit du fleuve et le coté gauche, du moins par rapport à mon emplacement actuel, se fait par ce hameau situé sur ma droite. Hameau envers lequel je pense ne jamais passer mes vacances! L’ennemi est en train de me prendre sur deux feux, même si sur ma droite il n’est encore qu’en mode déploiement.

Au loin le désastre. Je vois en effet au loin se dessiner le drapeau de ces rustres de Français, arrogants et au combien à la solde de ce dictateur arrivé au pouvoir par la force des bouches à feu. L’usurpateur a encore de beau reste, même si ce n’est pas lui qui, en personne, commande cette bande de... Arg. Mon sang monte dans mes veines. Il me faut prendre une décision rapidement.

Je sais que je dois effectuer une jonction avec une division alliée. Mais je n’ai plus de nouvelle quant à l’emplacement de cette division ni quant à son heure d’arrivée. Encore faudrait-il que celle-ci arrive un jour. L’heure tourne et dans ce ciel sombre je pointe du doigt la tombée de la nuit en cette période hivernale. Nuit qui pourrait finalement devenir mon alliée.

Me replier cela voudrait dire perdre au bas mot une semaine de marche sans oublier le fait que l’ennemi se sentirait grandement renforcé dans sa lutte contre les envahisseurs.



De plus je n’ai toujours pas fais ma jonction comme je le disais précédemment et il devient urgent de me renforcer. Je n’ai pas d’artillerie, ou si peu et l’ensemble de ma cavalerie a été trop décimée. Mon infanterie n’est plus dans de bonne conditions si j’en crois le moral qui descend à vue d’oeil.

Pourtant à y regarder, mes troupes ont fière allure. Mais mes drapeaux endommagés témoignent à eux seuls des pertes que chaque unité peut subir. J’ai honte.

[Valentin]

Le bagne

Je préfère raison garder. Je décide la mort dans l’âme d’effectuer une retraite pour enfin, pouvoir combattre sur un terrain de mon choix et de préférence, dégagé. En effet je me suis fais piéger à vouloir être trop sur de moi. Je sais que sur un vaste terrain sur lequel mon armée pourra se déployer, je gagnerai sans aucun souci. Enfin, c'est ce que je me dis pour certainement me donner du baume au coeur.

Le Français a pour lui le désir de sauver son pays et son régime. J’ai pour moi celui de vouloir en terminer avec ce dictateur et surtout le désir de rentrer chez moi avec tous les honneurs. Tant pis. Je dirai que la météo ne fut pas mon alliée pour cette journée. La faute à notre trop grande dispersion dans la conquête de ce pays trop longtemps considéré comme imbattable et intouchable.



Des renforts?



Amer mais réaliste je décide donc de prendre mes jambes à mon coup, non sans pour autant préserver le bon ordre de ma retraite. Comme peut en témoigner ce que j’ai pu griffonner sur un bout de papier, quelques troupes me permettent d’organiser ma «réorientation» dans le bon ordre.

Un rapport me dit que des renforts arrivent? Enfin? Oui, en haut et à droite de la carte on peut voir en effet toute une division et même deux fraichement arrivées sur le lieu de la bataille. Il est trop tard malheureusement. Profitons de cette fin de journée pour nous repositionner et surtout, nous rejoindre.

Note : Ne connaissant pas le déroulement exacte de cette bataille d'un point de vue historique et jouant le jeu, je fus surpris de l’arrivée de ce renfort. Malheureusement, j’ai pris la décision d’effectuer une retraite sans connaître cette arrivée. Je suis certain que ma prochaine bataille dans ce scénario sera gagnante... ça fait réfléchir.



Malgré l’arrivée de ces renforts dont on peut voir ci-dessus quelques éléments de cavalerie, je suis en pleine déroute. Retraite organisée certes, mais déroute et défaite quand même. Le Français a bien utilisé le peu de troupe dont il disposait. J’en suis pour mes frais. Je jure devant mes paires que dès que j’aurai pu rameuter l’ensemble de mon armée, mon orgueil sera vengé.

[mad]

Bon, je n'en suis qu'à la moitié pour l'instant, mais je suis assez etonné sur un point...
Il me semblait que Histwar avait plusieurs avantages sur un total war, comme d'être déjà un véritable wargame, et de proposer un champs de bataille avec une echelle des forces trés raisonnable ( du 1/10 à 1/1, comme tu le disais dans ton premier post sur Histwar, et non pas 1500 péons sensés représenter toute la grande armée)

Or là le nombre d'hommes m'a plutôt l'air faiblard, quand même, non ? (même pour representer une armée autrichienne à 35.000 hommes, j'ai l'impression qu'on est presque à un rapport de 1/20 ou 1/50)

Et sinon graphiquement et pour les possibilités que j'entrevois pour l'instant, ça me rappele furieusement ce jeu (que j'avais adoré et que je conserve jalousement, même s'il date quand même un peu) :

[Valentin]

La suite de la mini campagne

Un AAR qui en demande un autre

Effectivement, cet AAR manque cruellement de «contact» entre les troupes. De «mise en mêlée» entre infanterie et de «charges rugueuses» de cavalerie. C’est prévu ! Dans le «cadre» si je puis dire de ma petite campagne de France, il est prévu de retrouver l’histoire de nos Autrichiens en mal de combattre devant ces gueux de Français ne serait-ce que pour venger la patrie (enfin, le royaume).

Le prochain AAR?

A présent je me place volontairement dans des batailles imaginaires à la suite de celle-ci où j’ai montré une bien faible allure me laissant piéger par le seul relief de cette campagne Française. La bataille suivante qui servira de fil conducteur au prochain AAR sera une vraie bataille si je puis dire avec des contacts sur un terrain aménagé en conséquence. Le but sera de vous montrer que sur terrain adéquate, mon armée pourra vaincre. «Prétentieux» !

Ce sera l’occasion de voir énormément de mécanismes que propose Histwar, cette simulation au goût de «retournes - y» (si on aime bien sur). De voir de l’infanterie se tirer dessus à 100 mètres comme dans le passé, de voir la cavalerie charger, de voir l’infanterie se mettre en carré...

Branchez votre machine à voyager dans le temps. Le premier Empire n’est pas mort avec Waterloo. Quelques «fadas» le fait revivre, militairement parlant, pour notre plus grand plaisir.

Ce que font ces AAR

Ces AAR (celui là et les deux ou trois suivants) n’ont pas pour but de présenter l’ensemble des fonctionnalités de la simulation comme pourrait le faire tous les manuels distillés avec le jeu. C’est juste et sans aucune prétention, de présenter une histoire, sans jeu de mot (Histwar), utilisant ce formidable outil et oui, quelque part, de montrer le moteur du jeu et ce qui constitue son mode d'utilisation.

Merci pour l’avoir lu. Ce fut une première pour moi de faire cet exercice. J'ai encore beaucoup à apprendre, mais la passion est belle et bien là !

Cordialement, Valentin.

[Valentin]

Oups "mad" j'ai posté sans voir ta réponse. Désolé.

En fait l'échelle ou le ratio est 1/10. Peut-être mes "images" ne représentent pas suffisamment la notion de "masse" c'est tout à fait possible.

Dans le prochain AAR (en cours de rédaction) j'ai pris soin justement de prendre ce genre de cliché. Mais l'auteur est en train de préparer une échelle de 1/1 ce qui par principe va donner effectivement un effet de masse typique pour l'époque. Perso je l'attends aussi avec impatience ce nouveau ratio de 1/1

Pour le jeu Waterloo dont tu parles je ne connais pas je crois. Moi je me rapelle du jeu sur Amiga et Atari où on donnait des ordres en langage semi naturel. ça m'y fais penser effectivement.

Mais les mécanismes de Histwar sont tellement vaste qu'il en faudrait des AAR et plus technique aussi.

Je reviens sur la "masse" des troupes. En regardant de plus près l'ordre de bataille des deux armées, ils n'ont pas le nombre de troupe maximum que l'on peut affecter à chaque unité. Campagne de France oblige certainement. En effet, on peut gonfler le nombre de troupes. Cela dit, le ratio reste 1/10. SI je regarde par exemple un scénario comme celui de Wagram, c'est largement plus "touffu". De voir aussi une vaste plaine avec des troupes à perte de vue y est aussi pour quelque chose.

[Bébert]

Excellent AAR en tout les cas...

C'est vrai que j'aurai plutôt choisi au départ de déboucher sur le village au sud de la carte plutôt que suivre la rivière, ou au moins envoyer de la reconnaissance par là.