Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
- mad
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
La vente de quinoa aux voisins permet déjà de beaux investissements et des échanges gagnant-gagnant pour l'instant
Même si je doute pouvoir financer tout le reste avec des graines de courges...
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- jmlo
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
A quand les tanneries ? Parce que la feuille de chênes ça irrite la peau surtout aux endroits sensible !
- mad
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
On va forcément avoir des productions un peu moins écologistes pour dynamiser l'économie, et l'apparition du tissu pour les plus pudibonds
A noter que les possibilités s'ouvrent au fur et à mesure des avancées et "quêtes" successives (Ainsi récolte et extraction des pierres sont les seules possibilités au début, le commerce s'ouvre en même temps que l'apparition du poste de bailli, on peut aprés faire évoluer les serfs pour développer d'autres branches plus lucratives etc)
La gestion manuelle de chaque serf pour lui trouver l'emploi adapté est sympathique au début mais je m'interroge sur la micro-gestion quand on a 100 travailleurs et autant de chomeurs par la suite Bref c'est sympathique mais je vais apprendre au fur et à mesure (et j'ai déjà fait quelques grosses boulettes de débutants que je dévoilerai plus tard dans le récit, du fait d'une prise en main assez lacunaire...)
Suite la semaine prochaine, je vais me faire un tout sauf écolo Nantes/Paris/Nice/Montpellier/Bordeaux/Paris/Nantes pour le travail sur les 4 jours qui viennent
A noter que les possibilités s'ouvrent au fur et à mesure des avancées et "quêtes" successives (Ainsi récolte et extraction des pierres sont les seules possibilités au début, le commerce s'ouvre en même temps que l'apparition du poste de bailli, on peut aprés faire évoluer les serfs pour développer d'autres branches plus lucratives etc)
La gestion manuelle de chaque serf pour lui trouver l'emploi adapté est sympathique au début mais je m'interroge sur la micro-gestion quand on a 100 travailleurs et autant de chomeurs par la suite Bref c'est sympathique mais je vais apprendre au fur et à mesure (et j'ai déjà fait quelques grosses boulettes de débutants que je dévoilerai plus tard dans le récit, du fait d'une prise en main assez lacunaire...)
Suite la semaine prochaine, je vais me faire un tout sauf écolo Nantes/Paris/Nice/Montpellier/Bordeaux/Paris/Nantes pour le travail sur les 4 jours qui viennent
- dyur
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Bon la religion et les alpages c'est bien joli, mais il arrive quand le stade de foot?
"We choose to go to the moon in this decade and do the other things, not because they are easy, but because they are hard." JFK. 12 septembre 1962.
Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
La sidération me gagne
Entre Déconstructionnisme et re-constructions en palettes, c'est tout mon univers mental qui est chamboulé.
j'attends avec hâte la suite.
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Et le pinard dans tour ça ? On peut lancer une production locale de 86 ?
Vivement la suite
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Bailli, ca paye bien comme job ? Y a des avantages en nature ?
Parce que ca peut m interesser
je dois avoir un vieux parchemin avec mon CV ecrit a la plume d oie, avec de magnifiques illuminations...
The King Rocks Da Place !!
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
(Michel Audiard, Un Taxi pour Tobrouk)
"-À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c'est le défilé de la victoire. L'emmerdant, c'est tout ce qui se passe avant. Il faudrait toucher sa prime d'engagement et défiler tout de suite. Avant que ça se gâte…"
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- stratcom
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Le poste est déjà pourvu.
La neutralité religieuse dans les espaces publics est le meilleur moyen de respecter tous les membres de la société, quelle que soit leur religion ou leur croyance.
- mad
- Godard de la Tartiflette
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Notre Dame des Landes est terminée, enfin du moins les premiers travaux : les deux clochers s'élevent majestueusement vers les cieux et les deux cloches (Kro et Kanter) tintinabulent joyeusement au son de Bella Ciao. Et Stratcom, en tant que bailli, met beaucoup de coeur à l'ouvrage en découvrant, lors de ses perégrinations, des pierres brillantes dans les montagnes proches du village. L'ancien du village, griffon, est formel : c'est du quartz, et on pourra en profiter pour fabriquer des amulettes sacrées se rapportant au totem de chacun.
Probléme, les gisements de quartz sont au nord-est du village, dans une zone non exploitable et dévolue actuellement uniquement aux ballades de punks à chiens
Le même Griffon propose sereinement de se lancer rapidement dans la construction des dites amulettes sacrées afin de faire entrer de l'oseille. La proposition choque le groupe, d'autant qu'on est face à des défis d'ampleur : la population a triplé depuis l'installation, les besoins se font plus pressant et surtout, le Seigneur de Marlouf, dans sa mansuétude coutumière, a commis une erreur lourde de conséquences à venir : il a payé pour que certains serfs atteignent le statut de roturier...
Au vu des tarifs demandés pour l'évolution, on se contentera de seulement 3 roturiers pour l'instant...
Le Seigneur de Marlouf lance ainsi, sans y penser, la lutte des classes au sein de notre groupe. Stratcom, en tant que bailli, mais aussi Aheuc, maître-cueilleur, et Bartimeus, maître-batisseur, qui sont les travailleurs les plus méritants du village, accédent ainsi à ce nouveau statut. La jalousie des autres ne fait pas pour autant le bonheur de nos trois bonhommes, qui découvrent qu'on peut désormais avoir des habitats individuels au lieu de dortoirs collectifs, des draps en soie au lieu de couchage en palettes, et un systéme de tout à l'égout personnalisé au lieu des pissotières collectives dans la forêt. Mais, c'est le drame, la construction ne suit pas... car il faut prioriser les besoins.
Ainsi nos villageois, dont le transit délicat est légèrement incommodé par l'ingestion continuelle de baies et de quinoa depuis 7 mois, demandent au bon Seigneur de Marlouf de légèrement diversifier l'alimentation... c'est chose faite en trois coups de cuillére à gruau.
Des champs de blé bio sans phosphates, un moulin fonctionnant à l'énergie renouvelable éolienne, ne manque qu'une boulangerie bio qui mettra, elle, un peu de temps à sortir de terre. On a déjà le boulanger, Lafrite, un expatrié belge, mais pas de murs, car les projets sont multiples. Les bâtisseurs ont été réquisitionnés pour terminer le premier donjon communautaire, qui servira également de vigie citoyenne pour la prospérité en circuit-court.
Il a également fallu répondre aux doléances du Comité pour le Respect de la Biodiversité, visant à une exploitation raisonnée des ressources carbonnées régionales. Et il faut reconnaitre qu'en terme de biodiversité, on a légèrement élagué tout ce qui était à proximité : plus d'arbre à abattre si ce n'est autour du donjon, ce qui évidemment pose de nombreux problémes éthiques (et met les bucherons au chomage) Une zone est donc définie pour un reboisement citoyen, et le slogan de Jag, "un caca, un arbre" fait mouche.
C'est toute l'extrémité du village qui va être reboisé
Avec tous ces projets, les bâtisseurs ont une liste de commande longue comme le bras, et pourtant le premier d'entre eux, Bartimeus, s'impatiente : qu'en est-il de leurs besoins de roturiers, auxquels nul n'a encore répondu ? L'ambiance dans notre petite communauté s'en ressent fortement, les serfs chagrinés par les doléances des roturiers (Stratcom, Bartimeus et Aheuc), ces trois derniers peinés de travailler 35h par jour sans voir leurs conditions de vie s'améliorer. En quelques semaines, chez les premiers de cordée, le bonheur s'effondre.
Le bon Seigneur de Marlouf tente d'etouffer l'affaire. On nomme une porte-parole du fief qui l'assure rapidement, le bonheur ne sert à rien, de toute façon on vit bien mieux ici qu'ailleurs. Au bout d'une semaine, changement de braquet, le bonheur est reconnu comme utile, mais il est fait justement remarquer qu'avoir du bonheur ne sert à rien quand on ne sait pas en profiter. Une nouvelle semaine s'écoule et la porte parole perd pied, en proposant l'obligation du bonheur à l'extérieur des maisons, mais pas à l'interieur, et que l'on doit être heureux dans les dortoirs tandis que papy et mamie doivent rester tristes à la cuisine. La porte-parole est remerciée et le Seigneur de Marlouf doit donc se résoudre à comprendre pourquoi les gens ne sont pas, heureux. On rajoute des puits, des toilettes séches et des baies de goji à proximité des dortoirs, on incite les bâtisseurs à construire plus bourgeois, mais rien n'y fait : ça ne prend pas chez les roturiers.
Etude sur la désirabilité de l'habitat par l'Agence des Résidences Seigneuriales, l'ARS locale
On met en place des comités théodules et des ateliers participatifs pour améliorer le ressenti, ainsi qu'une cellule psychologique bénévole pour l'écoute dans le respect de la différence de chacun. On lance même une idée : si on créait un club d'échec ouvert à tous, hommes et femmes ?
C'est la goutte d'eau pour le maître-cueilleur Aheuc, qui claque la porte et repart dans son village du Dauphiné. Pour le Seigneur de marlouf, c'est la douche froide, car à terme il pressent aussi le rapide départ de Bartimeus et Stratcom si rien n'ait fait pour comprendre leur besoin...
Probléme, les gisements de quartz sont au nord-est du village, dans une zone non exploitable et dévolue actuellement uniquement aux ballades de punks à chiens
Le même Griffon propose sereinement de se lancer rapidement dans la construction des dites amulettes sacrées afin de faire entrer de l'oseille. La proposition choque le groupe, d'autant qu'on est face à des défis d'ampleur : la population a triplé depuis l'installation, les besoins se font plus pressant et surtout, le Seigneur de Marlouf, dans sa mansuétude coutumière, a commis une erreur lourde de conséquences à venir : il a payé pour que certains serfs atteignent le statut de roturier...
Au vu des tarifs demandés pour l'évolution, on se contentera de seulement 3 roturiers pour l'instant...
Le Seigneur de Marlouf lance ainsi, sans y penser, la lutte des classes au sein de notre groupe. Stratcom, en tant que bailli, mais aussi Aheuc, maître-cueilleur, et Bartimeus, maître-batisseur, qui sont les travailleurs les plus méritants du village, accédent ainsi à ce nouveau statut. La jalousie des autres ne fait pas pour autant le bonheur de nos trois bonhommes, qui découvrent qu'on peut désormais avoir des habitats individuels au lieu de dortoirs collectifs, des draps en soie au lieu de couchage en palettes, et un systéme de tout à l'égout personnalisé au lieu des pissotières collectives dans la forêt. Mais, c'est le drame, la construction ne suit pas... car il faut prioriser les besoins.
Ainsi nos villageois, dont le transit délicat est légèrement incommodé par l'ingestion continuelle de baies et de quinoa depuis 7 mois, demandent au bon Seigneur de Marlouf de légèrement diversifier l'alimentation... c'est chose faite en trois coups de cuillére à gruau.
Des champs de blé bio sans phosphates, un moulin fonctionnant à l'énergie renouvelable éolienne, ne manque qu'une boulangerie bio qui mettra, elle, un peu de temps à sortir de terre. On a déjà le boulanger, Lafrite, un expatrié belge, mais pas de murs, car les projets sont multiples. Les bâtisseurs ont été réquisitionnés pour terminer le premier donjon communautaire, qui servira également de vigie citoyenne pour la prospérité en circuit-court.
Il a également fallu répondre aux doléances du Comité pour le Respect de la Biodiversité, visant à une exploitation raisonnée des ressources carbonnées régionales. Et il faut reconnaitre qu'en terme de biodiversité, on a légèrement élagué tout ce qui était à proximité : plus d'arbre à abattre si ce n'est autour du donjon, ce qui évidemment pose de nombreux problémes éthiques (et met les bucherons au chomage) Une zone est donc définie pour un reboisement citoyen, et le slogan de Jag, "un caca, un arbre" fait mouche.
C'est toute l'extrémité du village qui va être reboisé
Avec tous ces projets, les bâtisseurs ont une liste de commande longue comme le bras, et pourtant le premier d'entre eux, Bartimeus, s'impatiente : qu'en est-il de leurs besoins de roturiers, auxquels nul n'a encore répondu ? L'ambiance dans notre petite communauté s'en ressent fortement, les serfs chagrinés par les doléances des roturiers (Stratcom, Bartimeus et Aheuc), ces trois derniers peinés de travailler 35h par jour sans voir leurs conditions de vie s'améliorer. En quelques semaines, chez les premiers de cordée, le bonheur s'effondre.
Le bon Seigneur de Marlouf tente d'etouffer l'affaire. On nomme une porte-parole du fief qui l'assure rapidement, le bonheur ne sert à rien, de toute façon on vit bien mieux ici qu'ailleurs. Au bout d'une semaine, changement de braquet, le bonheur est reconnu comme utile, mais il est fait justement remarquer qu'avoir du bonheur ne sert à rien quand on ne sait pas en profiter. Une nouvelle semaine s'écoule et la porte parole perd pied, en proposant l'obligation du bonheur à l'extérieur des maisons, mais pas à l'interieur, et que l'on doit être heureux dans les dortoirs tandis que papy et mamie doivent rester tristes à la cuisine. La porte-parole est remerciée et le Seigneur de Marlouf doit donc se résoudre à comprendre pourquoi les gens ne sont pas, heureux. On rajoute des puits, des toilettes séches et des baies de goji à proximité des dortoirs, on incite les bâtisseurs à construire plus bourgeois, mais rien n'y fait : ça ne prend pas chez les roturiers.
Etude sur la désirabilité de l'habitat par l'Agence des Résidences Seigneuriales, l'ARS locale
On met en place des comités théodules et des ateliers participatifs pour améliorer le ressenti, ainsi qu'une cellule psychologique bénévole pour l'écoute dans le respect de la différence de chacun. On lance même une idée : si on créait un club d'échec ouvert à tous, hommes et femmes ?
C'est la goutte d'eau pour le maître-cueilleur Aheuc, qui claque la porte et repart dans son village du Dauphiné. Pour le Seigneur de marlouf, c'est la douche froide, car à terme il pressent aussi le rapide départ de Bartimeus et Stratcom si rien n'ait fait pour comprendre leur besoin...
- stratcom
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Excellent.
La neutralité religieuse dans les espaces publics est le meilleur moyen de respecter tous les membres de la société, quelle que soit leur religion ou leur croyance.
- Lafrite
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Je propose un débat société qui unira tous les habitants : mes couques au chocolat je les appelle Chocolatines ou Pains au chocolat ?Des champs de blé bio sans phosphates, un moulin fonctionnant à l'énergie renouvelable éolienne, ne manque qu'une boulangerie bio qui mettra, elle, un peu de temps à sortir de terre. On a déjà le boulanger, Lafrite, un expatrié belge, mais pas de murs, car les projets sont multiples. Les bâtisseurs ont été réquisitionnés pour terminer le premier donjon communautaire, qui servira également de vigie citoyenne pour la prospérité en circuit-court.
Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Je pense qu'ils ont du mal à digéré le quinoa, tes roturiers
"Cuius testiculous habes, habeas cardia et cerebellum"
Quand vous avez leur pleine attention , le coeur et l'esprit suivent.
--------------------------------------------------------------------------------
L'été n'est pas qu'une époque de l'année. L'été est un être animé qui aime descendre passer l'hiver dans le Sud.
Quand vous avez leur pleine attention , le coeur et l'esprit suivent.
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- mad
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
L'abus de quinoa et baies de goji a effectivement fini par miner le moral de la joyeuse communauté. A force de privilégier du vegan 100% bio sans conservateur ni phosphates, sans transformation, en local et circuit-court, le colon de nos derniers roturiers est extrèmement irritable (et manque de pot, ce sont désormais Stratcom et Bartimeus qui raménent le plus d'argent dans le pot commun)
On ne mégote plus et on rajoute des bâtisseurs, et le tandem moulin/boulangerie se met enfin en place...
Des les premières lueurs, Lafrite se met à l'ouvrage pour confectionner de magnifiques baguettes sans gluten
Le fameux débat pain au chocolat/chocolatine, qui secoue toutes les familles de langue d'Oc et de langue d'Oï, divise également fortement la communauté, et les débats ne cessent qu'au bout d'une semaine de luttes furieuses entre les deux camps. Comme il semble impossible de concilier les deux groupes, le bon Seigneur de Marlouf tranche en proposant la dénomination de Farinade de blé à la Cabosse. C'est un jeune apprenti marchand, JF Copé, qui se targue ensuite de les écouler facilement mais le prix d'appel mis en place, de seulement 0.15 écus, amène la boulangerie à la quasi faillite. On renvoie le facheux à ses etudes et on délègue la vente des Farinades de blé à la cabosse à Reborn, un breton au tempérament fougueux qui, bien vite, écoule la marchandise pour un tarif plus adéquat.
Elle est fraîche, ma farinade de blé à la cabosse !
Fort en gueule, Reborn arrive rapidement à rendre incontournable son produit, et c'est grâce à lui que, 7 siècles plus tard, les appelations médiévales "pains au chocolat" et "chocolatines" ont disparu de notre lexique pour être remplacés par l'inusable Farinade de blé à la cabosse. Le lecteur averti aura d'ailleurs reconnu dans un fameux personnage de bande-dessinée le portrait craché de Reborn, dont la mémoire reste ainsi honorée 700 ans plus tard.
D'abord appelé Rebornatix, le nom évolua quelque peu lors de la traduction belgo-française
Un ventre plein dans un corps sain ! Tandis que les articles de boulange commençaient à se repandre dans la ville, le bon Seigneur de Marlouf s'interrogea sur la qualité du travail effectué au sein de son fief.
Or force était de remarquer que nombre d'emplois n'étaient pas encore pourvus, que cela soit par manque de main d'oeuvre ou par jemenfoutisme d'un certain nombre de punks à chien qui préféraient aller pousser la chansonnette dans les montagnes alentours, avant de s'adonner au troc en demandant au choix une piéce de monnaie ou un ticket restaurant ( considérant que le dit-ticket valait à peu près 20 fois la piéce de monnaie, cela confirma le Seigneur de Marlouf dans ses convictions que le niveau en math de ses ouailles variait entre le faible et le passable)
On mit donc en place quelques emplois aidés, afin de motiver certains dans des travaux à l'interêt fort relatif.
Jmlo, rasant sa crête - ce qu'il regretta amérement par la suite - et traversant la rue pour planter son premier boulot
A certains, qui interrogérent le Seigneur de Marlouf sur le fait de payer bien cher un reboisement alors que le village était entouré de 45.000 hectares de forêt, il leur fut répondu : "un homme heureux dans son boulot, ça n'a pas de prix."
A noter, anecdote interessante, que le reboisement s'avéra par la suite contre-productif, car on constata que l'arbre prenait mal. On refit venir l'ancien du village, Griffon, qui après s'être longuement gratté la tête, remarqua que si le boulot était mal fait, c'est certainement car c'était un chêne. On engaga donc d'autres chercheurs d'emploi pour tout redéboiser avant que Jmlo ne puisse enfin planter des pins, plus adaptés à la région.
Le domaine constructible fut également agrandit via un accroisement du fief, en vue d'une extension des zones de dortoirs non-genrés, quand on apprit que les craintes gauloises longtemps oubliées étaient de retour...
Decouverte de la pluie : après le chéne et le pin, le premier marronnier.
De la pluie ! Tandis que l'eau s'abattait sur le fief comme une 11éme plaie d'Egypte, le Seigneur de Marlouf hésitait. Confinement de la communauté ? Couvre-feu à 18h ? Les avis étaient contradictoires, les études incomplétes. De mémoire d'homme, depuis qu'on avait lancé le jeu, il n'avait pas plu... Quelques rations furent ramenées des marchés jusqu'aux greniers, au cas ou un torrent de boue ravagerait le village, puis tout le monde se cloitra chez lui en attendant la fin de l'averse. Seules quelques nymphes riaient encore à l'exterieur, l'eau coulant sur leurs visages naifs, tandis que de l'interieur les plus anciens marmonaient sur l'inconséquence de la jeunesse et glosaient sur cette calamité qui allait tout détruire.
Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone
Il s'avéra que la pluie tomba sans discontinuer pendant 3 mois. Jour, nuit, semaine ou samedi, elle s'infiltrait partout, gelait les corps et paralysait les esprits. C'est Stratcom et Bartimeus, le premier comme bailli et les deux avec leurs besoins de roturiers, qui mirent fin à l'apathie ambiante. Ou étaient les cornes de gazelles confites, les langues d'hippopotames cuites à la graisse d'urus, les ragouts de sanglier à la lotte dans leur bain de miel ? Si on ne les écoutait pas, ils partiraient dans le mois, c'était ainsi, et rejoindraient Aheuc dans des régions "où on n'allait pas se laisser emmerder par des bonnes femmes " (sic)
Consternation au sein de la communauté devant tant d'individualisme... En s'affirmant comme des mâles blanc hétéros cisgenres roturiers privilégiés, Bartimeus et Stratcom furent aussitôt expulsés des dortoirs communs batis en terre glaise et en chaume, et condamnés à vivre dans de grandes maisons individuelles, tout juste sorties de terre, avec étages privés, escaliers interieurs, cheminées, lits à baldaquin, draps en soie et toits en ardoise.
"Ah tu feras moins le malin dans ta grande maison avec tout confort, tandis que nous on dort en ronflant les uns sur les autres !
Hé, attends, frère, avant de rentrer ... t'as pas une petite piéce, ou un ticket restaurant ?"
On ne mégote plus et on rajoute des bâtisseurs, et le tandem moulin/boulangerie se met enfin en place...
Des les premières lueurs, Lafrite se met à l'ouvrage pour confectionner de magnifiques baguettes sans gluten
Le fameux débat pain au chocolat/chocolatine, qui secoue toutes les familles de langue d'Oc et de langue d'Oï, divise également fortement la communauté, et les débats ne cessent qu'au bout d'une semaine de luttes furieuses entre les deux camps. Comme il semble impossible de concilier les deux groupes, le bon Seigneur de Marlouf tranche en proposant la dénomination de Farinade de blé à la Cabosse. C'est un jeune apprenti marchand, JF Copé, qui se targue ensuite de les écouler facilement mais le prix d'appel mis en place, de seulement 0.15 écus, amène la boulangerie à la quasi faillite. On renvoie le facheux à ses etudes et on délègue la vente des Farinades de blé à la cabosse à Reborn, un breton au tempérament fougueux qui, bien vite, écoule la marchandise pour un tarif plus adéquat.
Elle est fraîche, ma farinade de blé à la cabosse !
Fort en gueule, Reborn arrive rapidement à rendre incontournable son produit, et c'est grâce à lui que, 7 siècles plus tard, les appelations médiévales "pains au chocolat" et "chocolatines" ont disparu de notre lexique pour être remplacés par l'inusable Farinade de blé à la cabosse. Le lecteur averti aura d'ailleurs reconnu dans un fameux personnage de bande-dessinée le portrait craché de Reborn, dont la mémoire reste ainsi honorée 700 ans plus tard.
D'abord appelé Rebornatix, le nom évolua quelque peu lors de la traduction belgo-française
Un ventre plein dans un corps sain ! Tandis que les articles de boulange commençaient à se repandre dans la ville, le bon Seigneur de Marlouf s'interrogea sur la qualité du travail effectué au sein de son fief.
Or force était de remarquer que nombre d'emplois n'étaient pas encore pourvus, que cela soit par manque de main d'oeuvre ou par jemenfoutisme d'un certain nombre de punks à chien qui préféraient aller pousser la chansonnette dans les montagnes alentours, avant de s'adonner au troc en demandant au choix une piéce de monnaie ou un ticket restaurant ( considérant que le dit-ticket valait à peu près 20 fois la piéce de monnaie, cela confirma le Seigneur de Marlouf dans ses convictions que le niveau en math de ses ouailles variait entre le faible et le passable)
On mit donc en place quelques emplois aidés, afin de motiver certains dans des travaux à l'interêt fort relatif.
Jmlo, rasant sa crête - ce qu'il regretta amérement par la suite - et traversant la rue pour planter son premier boulot
A certains, qui interrogérent le Seigneur de Marlouf sur le fait de payer bien cher un reboisement alors que le village était entouré de 45.000 hectares de forêt, il leur fut répondu : "un homme heureux dans son boulot, ça n'a pas de prix."
A noter, anecdote interessante, que le reboisement s'avéra par la suite contre-productif, car on constata que l'arbre prenait mal. On refit venir l'ancien du village, Griffon, qui après s'être longuement gratté la tête, remarqua que si le boulot était mal fait, c'est certainement car c'était un chêne. On engaga donc d'autres chercheurs d'emploi pour tout redéboiser avant que Jmlo ne puisse enfin planter des pins, plus adaptés à la région.
Le domaine constructible fut également agrandit via un accroisement du fief, en vue d'une extension des zones de dortoirs non-genrés, quand on apprit que les craintes gauloises longtemps oubliées étaient de retour...
Decouverte de la pluie : après le chéne et le pin, le premier marronnier.
De la pluie ! Tandis que l'eau s'abattait sur le fief comme une 11éme plaie d'Egypte, le Seigneur de Marlouf hésitait. Confinement de la communauté ? Couvre-feu à 18h ? Les avis étaient contradictoires, les études incomplétes. De mémoire d'homme, depuis qu'on avait lancé le jeu, il n'avait pas plu... Quelques rations furent ramenées des marchés jusqu'aux greniers, au cas ou un torrent de boue ravagerait le village, puis tout le monde se cloitra chez lui en attendant la fin de l'averse. Seules quelques nymphes riaient encore à l'exterieur, l'eau coulant sur leurs visages naifs, tandis que de l'interieur les plus anciens marmonaient sur l'inconséquence de la jeunesse et glosaient sur cette calamité qui allait tout détruire.
Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon coeur d’une langueur monotone
Il s'avéra que la pluie tomba sans discontinuer pendant 3 mois. Jour, nuit, semaine ou samedi, elle s'infiltrait partout, gelait les corps et paralysait les esprits. C'est Stratcom et Bartimeus, le premier comme bailli et les deux avec leurs besoins de roturiers, qui mirent fin à l'apathie ambiante. Ou étaient les cornes de gazelles confites, les langues d'hippopotames cuites à la graisse d'urus, les ragouts de sanglier à la lotte dans leur bain de miel ? Si on ne les écoutait pas, ils partiraient dans le mois, c'était ainsi, et rejoindraient Aheuc dans des régions "où on n'allait pas se laisser emmerder par des bonnes femmes " (sic)
Consternation au sein de la communauté devant tant d'individualisme... En s'affirmant comme des mâles blanc hétéros cisgenres roturiers privilégiés, Bartimeus et Stratcom furent aussitôt expulsés des dortoirs communs batis en terre glaise et en chaume, et condamnés à vivre dans de grandes maisons individuelles, tout juste sorties de terre, avec étages privés, escaliers interieurs, cheminées, lits à baldaquin, draps en soie et toits en ardoise.
"Ah tu feras moins le malin dans ta grande maison avec tout confort, tandis que nous on dort en ronflant les uns sur les autres !
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Re: Foundation : l'érection de Cosne sur Loire
Comme toujours, plein de petites références pour le lecteur attentif ... un vrai régal !
"You know, in this world, there's two kinds of people, my friend. Those who have a loaded gun, and those who dig in. You dig in ..."
"If you work for a living, why do you kill yourself working ?"
Liste des AARs
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