Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Avatar du membre
Locke
Gros Ping
Messages : 3486
Enregistré le : sam. mai 24, 2008 4:34 pm

Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Locke »

Βασιλεία Ῥωμαίων

- Un AAR EU3 Heir to the Throne, Mod M.E.I.O.U -
Image
- Prologue -

Voilà presque un siècle que Michel VIII repris des mains des Francs de l'Empire Latin Constantinople. Usant habilement de la diplomatie, il parvint à redonner une base suffisamment solide à l'Empire Romain pour que ses successeurs reprennent le contrôle du coeur de l'Empire, la Grèce. Les réformes opérées sous l'Empereur Michel furent malhabilement employées par son fils Andronic II, couronné en 1282, si bien que les querelles internes entre les seigneurs byzantins devinrent plus graves que les guerres de l'extérieur et aggrava l'affaissement de l'Empire. Impopulaire, il fut déposé par son petit-fils Andronic III en 1328. Celui-ci, malgré une grande bravoure au combat, ne peut empêcher les Turcs d'atteindre la mer de Marmara à l'est, tandis que ses conquêtes à l'ouest devaient être systématiquement rétrocédées sous la pression des Latins. A sa mort en 1341, une nouvelle guerre civile éclata entre son fils Jean V et Jean "VI" Cantacuzène, puis Mathieu Cantacuzène, usurpateurs. A nouveau, l'Empire fut dévasté et les Turcs Ottomans en profitèrent pour pénétrer pour la première fois de l'autre côté du Bosphore, à Gallipoli, en 1354. Lorsqu'en 1357, Jean V fut enfin seul à régner, il put se rendre compte de la situation critique dans lequel se trouvait l'Empire: Menace des Latins, des Serbes, des Bulgares à l'ouest, des Turcs à l'est et une économie réduite à néant par les viles républiques italiennes de Gênes et Venise. Jean V cependant croyait que l'Empire, bien qu'à terre, pouvait se relever une dernière fois et affronter dans un duel final ses ennemis qui se conclurait par son redressement ou sa mort définitive. Malgré son caractère prétentieux et ses moyennes qualités d'hommes d'État, il s'efforça de s'entourer des meilleurs hommes d'État et de reconstruire l'Empire exsangue. Deux années plus tard, en 1359, débute l'ultime combat de Byzance pour sa renaissance.
Avatar du membre
Kara Iskandar
Académicien du topic
Académicien du topic
Messages : 6843
Enregistré le : mer. avr. 07, 2010 1:36 pm
Localisation : Lugdunum/Lyon

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Kara Iskandar »

Je vais suivre ça avec attention, je n'ai jamais joué avec MEIOU, mais logiquement Byzance (même en 1359) ce doit être un challenge ! :clap:
"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
Jean Claude VanDamme
Avatar du membre
Locke
Gros Ping
Messages : 3486
Enregistré le : sam. mai 24, 2008 4:34 pm

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Locke »

Bon :o:

Mon objectif à long terme est de reconstituer l'Empire Romain d'Orient de 476, si je peux, éventuellement me rapprocher un max de celui de Justinien, mais aucune chance de réaliser la Mare Nostrum sur le MEIOU. J'ai modifié deux trois trucs: le trait "Blessing by God" des Ottomans est viré, il octroie un bonus de manpower de 200%, résultat le gros turc se met à mobiliser des unités comme un dingue jusqu'à dépasser les 80.000 hommes :ko: En revanche, je garde le trait "Wrath of God" pour Byzance, qui m'afflige de divers malus sur les taxes, la stab et le manpower. Et j'ai aussi décidé de me mettre des cores sur toutes les provinces de culture grecque, Théodoro et Trézibonde incluses, je suis le Basileus b*rdel, j'vois pas pourquoi je devrais me prendre 4 de bad boy chaque fois que je vais libérer héroïquement les Grecs ! :pascontent:
Kara Iskandar a écrit :Je vais suivre ça avec attention, je n'ai jamais joué avec MEIOU, mais logiquement Byzance (même en 1359) ce doit être un challenge ! :clap:
Ca l'est, c'est même un véritable foutoir, j'ai un manpower qui dépasse pas les 6.000 hommes en début de partie et mes sliders sont les plus pourris que j'ai jamais vu, il va me falloir bourriner comme un malade si je veux m'en sortir :goutte: J'ai pris précisément 1359 parce que le Despotat d'Epire s'est séparé de la Serbie, ça me permettra de récupérer les précieuses provinces de Thessalonique et Magnésie :o:
Avatar du membre
Kara Iskandar
Académicien du topic
Académicien du topic
Messages : 6843
Enregistré le : mer. avr. 07, 2010 1:36 pm
Localisation : Lugdunum/Lyon

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Kara Iskandar »

Locke a écrit :Bon :o:
Mon objectif à long terme est de reconstituer l'Empire Romain d'Orient de 476, si je peux, éventuellement me rapprocher un max de celui de Justinien, mais aucune chance de réaliser la Mare Nostrum sur le MEIOU.


Encore heureux. Déjà si tu parviens à ton objectif premier, chapeau !
J'ai modifié deux trois trucs: le trait "Blessing by God" des Ottomans est viré, il octroie un bonus de manpower de 200%, résultat le gros turc se met à mobiliser des unités comme un dingue jusqu'à dépasser les 80.000 hommes :ko: En revanche, je garde le trait "Wrath of God" pour Byzance, qui m'afflige de divers malus sur les taxes, la stab et le manpower. Et j'ai aussi décidé de me mettre des cores sur toutes les provinces de culture grecque, Théodoro et Trézibonde incluses, je suis le Basileus b*rdel, j'vois pas pourquoi je devrais me prendre 4 de bad boy chaque fois que je vais libérer héroïquement les Grecs ! :pascontent:
Oui logique !

Ca l'est, c'est même un véritable foutoir, j'ai un manpower qui dépasse pas les 6.000 hommes en début de partie et mes sliders sont les plus pourris que j'ai jamais vu, il va me falloir bourriner comme un malade si je veux m'en sortir :goutte: J'ai pris précisément 1359 parce que le Despotat d'Epire s'est séparé de la Serbie, ça me permettra de récupérer les précieuses provinces de Thessalonique et Magnésie :o:
Ouhlà oui je vois...bon courage et bonne chance surtout! :mrgreen:
"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
Jean Claude VanDamme
Avatar du membre
Locke
Gros Ping
Messages : 3486
Enregistré le : sam. mai 24, 2008 4:34 pm

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Locke »

- Chapitre I: Théodore, le nouveau Justinien ? (1359-1363) -
Image
Le monde byzantin a l'aube de l'an treize-cents-cinquante-neuf après la naissance du Christ. L'ancien empire glorieux de Rome est réduit comme peau de chagrin à une bande de terre longeant la mer de Marmara. Au nord, l'Empire bulgare divisé en trois principautés: la Valachie, le Tarnovo et la Dobroudja. A l'est, l'Empire Serbe de Stefan Uros IV. A l'ouest, les Turcs Ottomans. Enfin, au sud, les duchés francs de Grèce et des îles Égée.
La montée en puissance des Ottomans a mis de côté les différents entre l'Empereur et les Slaves. Ces derniers, voyant que Constantinople formait un glacis les préservant de toute incursion turque, se montrent plus conciliants vis à vis de l'Empire. Quant aux principautés franques, elles sont faibles mais protégées par les républiques italiennes et les royaumes d'Aragon et de Sicile.
Image
Jean V s'est efforcé de redresser les finances et l'armée de l'Empire avec l'aide des hommes d'État Pavlos Laskaris et Petros Zimisces, mais le trésor impérial s'élève à peine à 50.000 hyperpérions, et l'armée ne compte que 3.000 soldats. Seul point positif, la flotte byzantine demeure encore puissante avec 45 galères et 20 cogues, et armée du redoutable feu grégeois. Quant à Nikomedes Mikrulakes, il aida grandement l'Empereur à rétablir des relations correctes avec les Bulgares et les Serbes.

Souhaitant redresser Constantinople rapidement, Jean Paléologue se tourne vers le Despotat d'Épire, dont le monarque Siméon Uros se proclama pompeusement "Empereur des Roméens et des Serbes" et fit sécession de l'empire de son parent Stefan Uros IV. Voyant là l'occasion unique de reprendre les riches cités grecques fidèles à l'Empereur, Jean V se hâta de recruter des mercenaires avec le maigrelet trésor, essentiellement des Turcs et des Alains, et fit monter les effectifs à 6.000 hommes. Dès le premier jour du mois d'Avril, il déclara la guerre à l'Épire et ordonna le levée d'impôts exceptionnels.
Problème, l'Épire est allié à la Valachie et au Tarnovo. Jean V, conscient de ce fait, força le destin, qui lui sourit: Seul le second, le moins dangereux, entra en guerre.

Suivant les conseils avisés de son aide de camp Theodoros Doukas, Jean V décida de faire d'abord front aux Bulgares. La rencontre a lieu sur le Maritsa, rivière bordant Andrinople, au début de l'été. Les 6.000 byzantins viennent à bout de 5.000 bulgares. Stepan II Asen, seigneur de Tarnovo, tenta alors de rallier Plovdiv en longeant le cours d'eau, mais l'armée impériale les rattrapa avant.
Image
Les survivants furent capturés et seule une poignée ainsi que Stepan II réussirent à rejoindre Tarnovo. L'armée bulgare détruite dans son intégralité, Jean V sépara son armée en deux et ordonna au général Doukas d'assiéger Sofia. En une année, Plovdiv, Sofia, Varna et Tarnovo sont assiégées puis mises à sac. A l'été 1360, le Tarnovo est occupé. Jean V peut alors se retourner en toute quiétude vers le Théssalie après s'être reposé et renforcé par des cavaliers turcs stationnés en Thrace.
Image
Arrivé aux gelées de Janvier 1361, Jean V commence le siège de Thessalonique mais fut subitement pris d'une forte fièvre qui le terrassa au début du mois d'Avril à l'âge prématuré de 29 ans.
Quand le général Doukas rapporta la nouvelle à Constantinople, on ne savait dès lors plus sur quel pied danser. Le sébastokrator Andronic, fils le plus âgé de Jean V, n'a que 13 ans. Certains nobles, en particulier la famille des despotes de Morée, les Cantacuzène, cherchent à placer le jeune seigneur sur le trône pour pouvoir le manipuler, mais Doukas, qui a de nombreux partisans et le soutien du peuple, impose son couronnement.
Image
C'est un grand esprit de son temps. Élevé à Constantinople par les meilleurs précepteurs, il acquit une grande culture et un don pour mener les hommes à la victoire. Il est doté d'indéniables qualités humaines qui firent de lui un héros auprès des soldats comme des paysans. Il fut toujours fidèle au défunt empereur, si bien qu'on dit de lui qu'il n'aurait jamais pu accéder au pourpre. Devenu Basile davantage par les circonstances de la succession rocambolesque de Jean V que par une réelle volonté de s'emparer du titre impérial, Théodore Ier épargna la tonte à Andronic et Manuel, les fils de Jean V, et les laissa vivre paisiblement à Constantinople.
Image
Il revint auprès de ses hommes en Novembre 1361 alors que Thessalonique vient de tomber sous nos coups et prend la direction de Ioannina, la capitale du despotat d'Épire. Là, le nouvel empereur fit face à des assiégés étonnamment déterminés, si bien que le siège s'éternisa. De plus, Théodore Ier contracta une mauvaise grippe durant l'hiver qui le força à être écarté un temps des affaires au profit des strategos.
Image
Le siège dura exactement 381 jours, et il aurait pu durer davantage si l'Empereur n'avait pas ordonné un assaut général. Il se retourne maintenant vers la dernière forteresse de Magnésie où Siméon Uros s'est retranché en attendant son heure. La rumeur d'un grand soulèvement à Sofia lui fit espérer un retrait temporaire des troupes byzantines, suffisamment longtemps pour se réfugier chez l'empereur serbe, en vain.
Image
Cependant, après avoir ouï de la chute de Sofia en à peine 80 jours, Théodore Ier décide d'en finir une fois pour toute et lance l'assaut sur Magnésie, dont les défenseurs se débandent rapidement. L'usurpateur Siméon est livré au Basile et sommairement exécuté. Le Despotat d'Épire est rattaché au domaine impérial fin 1362, et Sofia reprise en Mars 1363. Stepan II est contraint de faire serment de vassalité à Théodore Ier. Les partisans de Mikhail Shishman s'exilent au nord et deviennent des mercenaires aidant la Valachie dans sa guerre désespérée contre la Hongrie. Entretemps, la population de Constantinople, harassée par les impôts de guerre et haranguée par les familles nobles opposées à Théodore Ier, se révolta en grand nombre et saccage la ville. Théodore Ier, apprenant cela, fait marche vers la capitale et pulvérise la rébellion. Il entre triomphalement dans la Ville le 3 Mai 1363 et proclame le début de la renaissance de l'Empire Romain millénaire !
Image
- L'Empire en 1363 -

Image
Avatar du membre
Kara Iskandar
Académicien du topic
Académicien du topic
Messages : 6843
Enregistré le : mer. avr. 07, 2010 1:36 pm
Localisation : Lugdunum/Lyon

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Kara Iskandar »

Un trés bon début. :clap:
MEIOU est vraiment très réussi sur le plan graphique. :-o
"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
Jean Claude VanDamme
Avatar du membre
Locke
Gros Ping
Messages : 3486
Enregistré le : sam. mai 24, 2008 4:34 pm

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Locke »

Le début de partie on ne peut plus rêvé à vrai dire :lolmdr: Le MEIOU a vachement progressé et est désormais beaucoup plus stable, ya juste leur système d'élection papale qui foire encore un peu (la Curie est pape depuis 3 ans :goutte: )
Avatar du membre
Kara Iskandar
Académicien du topic
Académicien du topic
Messages : 6843
Enregistré le : mer. avr. 07, 2010 1:36 pm
Localisation : Lugdunum/Lyon

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Kara Iskandar »

Peut être que le conclave n'a pas réussi à se décider ?
"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
Jean Claude VanDamme
Avatar du membre
Bartimeus
Floodeur invétéré
Floodeur invétéré
Messages : 3903
Enregistré le : jeu. mars 08, 2007 7:15 pm
Localisation : Eich bin ein Toulonais !

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Bartimeus »

Bien sympa ce petit AAR, en tout cas il va grandement intéresser le sieur necro ;)
Olives et Paix
DrussDharan
Rhetor
Rhetor
Messages : 927
Enregistré le : mer. sept. 23, 2009 9:35 pm
Meilleur jeu 2008 : EU3 In Nomine

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par DrussDharan »

Kara Iskandar a écrit :Peut être que le conclave n'a pas réussi à se décider ?
C'est effectivement ça normalement. Ce n'est d'ailleurs pas l'état le plus amusant lorsque l'on est le précédent contrôleur papal, parce que ça fait baissé sensiblement les relations.
Avatar du membre
Locke
Gros Ping
Messages : 3486
Enregistré le : sam. mai 24, 2008 4:34 pm

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Locke »

A ce stade là c'est la guerre civile à chaque élection papale :lolmdr: La suite arrive, mais mauvais signe, je viens d'essuyer deux CTD que j'ai réussi à surmonter, en espérant que ça plombe pas la partie... :sad:
Avatar du membre
Kara Iskandar
Académicien du topic
Académicien du topic
Messages : 6843
Enregistré le : mer. avr. 07, 2010 1:36 pm
Localisation : Lugdunum/Lyon

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Kara Iskandar »

Tiens d'ailleurs il n'y a pas un antipape à l'époque ?
En tout cas j'espère que ça ne va pas trop se reproduire cette histoire de CTD.
"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
Jean Claude VanDamme
DrussDharan
Rhetor
Rhetor
Messages : 927
Enregistré le : mer. sept. 23, 2009 9:35 pm
Meilleur jeu 2008 : EU3 In Nomine

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par DrussDharan »

L'antipape peut apparaître mais il faut qu'un monarque le soutienne. C'est tout un schmilblick.
Pas de CDT chez moi. Tu as la dernière version du mod ?
Avatar du membre
Kara Iskandar
Académicien du topic
Académicien du topic
Messages : 6843
Enregistré le : mer. avr. 07, 2010 1:36 pm
Localisation : Lugdunum/Lyon

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Kara Iskandar »

DrussDharan a écrit :L'antipape peut apparaître mais il faut qu'un monarque le soutienne. C'est tout un schmilblick.
Ah d'accord, faudra que je teste, histoire de mettre le bouzin d'ailleurs. :mrgreen:
"Je suis fasciné par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre...Et les avions aussi...En même temps l'air tu peux pas le toucher...ça existe et ça existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
Jean Claude VanDamme
Avatar du membre
Locke
Gros Ping
Messages : 3486
Enregistré le : sam. mai 24, 2008 4:34 pm

Re: Byzance 1359 - La renaissance d'un empire antique !

Message par Locke »

- Chapitre II: L'épopée balkanique (1363-1369) -
A peine rentré de campagne, Théodore doit désormais s'attarder à reconstruire le pays. En premier lieu, il s'efforce de réformer l'économie et le commerce. Jouant de la concurrence entre Venise et Gênes qui se disputent les traités commerciaux dans les ports byzantins, l'Empereur réussit subtilement à exporter de la laine de grande qualité vers les cités d'Italie pour un total de 25.000 hyperpérions venant remplir les coffres.
Image
Le 16 Janvier 1364, l'Empereur est endeuillé par la perte de son fils Andronic, emporté par la fièvre hivernale. Se réfugiant dans les bras d'une de ses concubines, celle-ci donnera naissance à Constantin, que Théodore s'empresse de nommer sébasokrator et ce malgré la désapprobation de la plupart des nobles. Passé cet épisode, le Basile reprend sa politique expansionniste suite à une révolte populaire en Crète, où un certain Amedeo Lascaris a proclamé l'indépendance de l'île vis-à-vis de Venise. Bondissant sur l'occasion, il envoie un corps expéditionnaire de 4.000 hommes s'emparer de l'île. La pacification de l'île nécessitera plus d'un an d'occupation avant que Lascaris ne soit nommé Archonte de Crète le 6 Juillet 1365.
Image
S'étant emparé de la Crète, Théodore cherche désormais une nouvelle cible. La Ligue de Lezhë menée par le prince d'Achaïe Robert de Tarente apparaît comme une cible de choix, mais l'Empereur décide de se rabattre sur un ennemi bien plus coriace: l'Empire Serbe. En effet, peu après la conquête du Despotat d'Épire, Stefan Uros V envoya une lettre injurieuse au Basile et réclamait la rétrocession des anciennes terres serbes. Alors occupé par le triomphe à Constantinople, Théodore laissa lettre morte. Cependant, il leva une nouvelle armée de 5.000 hommes commandée par le strategos Andreas Argyros, portant les effectifs totaux de l'armée byantine à 15.000 hommes, pour laver ce vieil affront et récupérer les provinces grecques détenues par la Serbie.

Problème, la Serbie a deux puissants protecteurs: la Hongrie et le Saint-Empereur de Bohème. Rien que ça. En cas d'intervention des deux nations, l'Empire se retrouverait à un contre cinq si l'on compte les 5.000 hommes du vassal bulgare. Théodore décide, malgré les risques que cela implique, de déclarer la guerre à la Serbie le 5 Avril 1366.
Image
Pensant que la Hongrie, suffisamment préoccupée par la régence de la reine Anna depuis la mort prématurée du roi Lajos Ier, n'interviendrait pas et que la Bohème ne se ficherait du sort de l'Empire Serbe, Théodore fit une mauvaise grimace lorsqu'il apprit que les deux mastodontes d'Europe Centrale se sont joint aux Serbes... Prions pour que leur soutien ne soit que diplomatique.

Deux semaines plus tard, Théodore reçoit un messager venu du royaume de Sicile. Il apprend avec étonnement que la reine Jeanne d'Anjou supporte l'effort de guerre byzantin et promet d'octroyer d'importants subsides de guerre. Cette nouvelle, s'ajoutant à la débandade de l'armée serbe à la bataille de Béroia, le rassure. Avec l'argent gagné, il ordonne la mobilisation de 5.000 hommes de plus pour renforcer l'armée de Grèce.

Durant l'été 1356, l'armée d'Argyros met à sac la Macédoine, tandis que la moitié de l'armée serbe capitule devant Théodore dans l'enclave serbe d'Épire du Nord. Aucun signe des hongrois et des bohémiens. Stepan II perturbe les Serbes sur leurs arrières par des campagnes de pillage. Tout semble aller pour le mieux. Puis, au mois d'Octobre, un émissaire du vassal bulgare délivra une missive urgente à l'attention du Basile: Une immense armée coalisée a soufflé l'armée de Stepan II comme un fétu de paille et assiège Sofia ! :shock:
Image
Charles IV du Luxembourg et le Régent Béla Horthy reconnaissent le titre d'Empereur des Serbes et des Grecs de Stefan Uros V et font le serment de n'arrêter la guerre qu'une fois Constantinople tombée. Les fantômes de la Quatrième Croisade hantent à nouveau tous les esprits...

Théodore n'a plus droit à la moindre erreur. Il médite sur la stratégie à adopter durant tout l'hiver dans ses quartiers de Macédoine, jusqu'à ce que la fonte des neiges ne l'amène à prendre d'assaut la forteresse d'Ohrid, au nord de la Macédoine. Alerté par les mouvements byzantins, l'armée impérialo-hongroise et leurs renforts serbes se mettent en marche pour affronter l'armée de Théodore. Celui-ci rappelle Argyros qui stationnait ses troupes en Théssalie. 20.000 byzantins vont face à 60.000 coalisés. Le choc a lieu le 4 Juin 1367.
Image
La chevauchée du Régent Béla au désastre d'Ohrid
Trop confiants, trop sûrs d'eux, les troupes coalisées, pensant que leur supériorité numérique suffirait à écraser l'armée byzantine, se jettent à corps perdu sur les troupes grecques solidement préparés et ayant l'avantage du terrain. En deux heures, l'armée coalisée reflue et se débande. Béla Horthy se replie en catastrophe après avoir essuyé des pertes effroyables, suivi peu après par Charles IV. La poursuite des archers montés Turcomans achevèrent de répandre le chaos dans les rangs ennemis. 25.000 hommes furent tués, blessés ou prisonniers en cette journée funeste pour les chrétiens de Rome. Les pertes byzantines s'élèvent à seulement... 750 hommes.
Image
La bataille d'Ohrid marque la fin de la courte initiative de l'armée impérialo-hongroise. L'intensité de la bataille fit que les troupes furent tellement fatiguées que Théodore se résigna à ne pas poursuivre le reste de l'armée adverse jusqu'à Sofia. Par la suite, le Régent Horthy se replia en Hongrie, idem pour Charles IV qui fit replier l'armée principale pour ne laisser qu'un corps expéditionnaire occupé à assiéger Tarnovo. L'armée serbe, quant à elle, fut purement et simplement exterminée. Stefan Uros V, vaincu, accepte de céder les territoire serbes de Grèce lors de la réception des ambassadeurs byzantins le 12 Août 1367.
Image
L'Empire en 1367
Débarassé des Serbes, Théodore Ier peut maintenant porter le front en Bulgarie, voir même en Hongrie. Il envoie tout d'abord Argyros mater une révolte de serbes dans les territoires nouvellement conquis tandis qu'il se chargeait de la reprise de Sofia. L'hiver venu, Argyros délivra Tarnovo de son siège en infligeant une cuisante défaite à l'armée impériale le 29 Novembre.
Image
Dès le lendemain, Théodore lançe une campagne contre la Transylvanie qui durera un an. Là, l'ennemi redoutable n'est plus la coalition impérialo-hongroise, mais la faim et la maladie. Depuis plus de mille ans et le règne de Gallien, les troupes romaines n'avait plus foulé le pied au delà du Danube, oubliant la rigueur de l'hiver de l'ancienne Dacie. Les pertes dûes à l'attrition furent terribles, si bien qu'elles firent fondre le réservoir d'hommes disponible comme neige au soleil. La campagne de Transylvanie s'acheva sur une victoire byzantine en demi-teinte...
Image
Théodore tente une ultime offensive. Son armée longerait les Carpates vers le Nord tandis qu'Argyros s'avancerait au nord-ouest, vers Budapest. Mais Charles IV est revenu avec une armée reconstituée forte de 16.000 hommes. Il affronte Argyros le 2 Décembre 1368 non loin de Pitesti, en Valachie. C'est encore une terrible défaite pour le Saint-Empereur qui perd 13.000 hommes, mais les 2.200 hommes perdus du côté byzantin ne sont pas non négligeables...
Image
Théodore Ier décide d'arrêter l'offensive en Hongrie et d'engager des pourparlers pendant que la situation est à leur avantage. Il rencontre à Noël le Saint-Empereur à Budapest et lui achète la paix pour 25.000 hyperpérions, somme ridicule en comparaison de l'effort de guerre fournit par le Saint-Empire. Ainsi l'Empire Byzantin connu sa plus grande heure de gloire depuis Alexis Comnène. Lorsque Théodore Ier rentre à Constantinople le 19 Février, la populace lui accorde un triomphe monumental et l'affuble de glorieux surnoms: "Théodore-Justinien" "Théodore le Magyaroctone" "Théodore l'Auguste". Une messe grandiose est organisée avec le Patriarche de Constantinople à Sainte-Sophie et il déclare publiquement la restauration des thèmes. Constantinople est sur la voie du renouveau !
Image
Répondre

Retourner vers « AAR Europa Universalis et EU Rome »