AAR IIe Reich

von Aasen
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Message par von Aasen »

La prochaine fois, je sens que je ne vais pas indiquer la version :chicos:
von Aasen
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Message par von Aasen »

En février 1915, tandis que la Suède rejoignait l'Alliance, exaspérée par la vue de bâtiments anglais qui ne se gênaient pas pour violer les eaux côtières suédoises ( et peut-être aussi pour s'assurer des avantages en Carélie), la Kriegsmarine tentait une nouvelle sortie en Mer Baltique. Les Français en furent les victimes. Ils perdirent 7 cuirassés lourds, 3 croiseurs lourds et 2 croiseurs dans l'affaire. Côté allemand, les pertes s'élevèrent à 5 bâtiments, ce qui était un taux de change très cher, que l'Allemagne, au vu de son infériorité navale, ne pouvait se permettre. Encore une fois, la Kriegsmarine entamait un repli.
La Norvège rejoignit également l'Alliance, tandis que la paix fut signée avec la Serbie (l'Autriche-Hongrie fit de même). Les premières divisions professionnelles levées pendant la guerre finissaient leur entrainement, mais elles n'étaient pas suffisantes en nombre pour pouvoir tenter de déloger les Français de leurs positions fortifiées, au vu du fait que Ludendorff avait constamment à repousser des débarquements de divisions anglaises. Ces opérations coûtaient un nombre fou d'hommes aux Anglais, mais elles atteignaient leur but : retarder l'offensive allemande. Les pertes allemandes étaient très limitées depuis que des divisions d'infanterie se chargeaient de la défense des plages.
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Des membres de l'OKL inspectant un obus anglais non-détoné sur les plages d'Emden
Les diplomates allemands, encouragés par les succès de leurs collègues autrichiens en Norvège et en Suède, tentèrent de faire rentrer l'Empire ottoman dans l'Alliance, mais n'eurent pas de succès. Les Turques ne voulaient pas risquer une guerre sur deux fronts, dans le Caucase et en Irak.

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Le Kaiser, qui s'était habillé en sultan pour l'occasion
C'est donc sans le soutien des Turques que l'offensive "Stahlsturm" débute. Son objectif : Paris via Laon. Von Hindenburg mène l'offensive, avec les divisions supplémentaires longuement attendues. Les Français ne savaient que faire, complètement assomés par l'incroyable puissance de feu allemande. Des usines d'armement à travers tout le Reich avaient fondu les tubes, assemblé les montures d'optique, coulé les obus nécessaires à cette démonstration de force sans précédent. La France, forte de son armée de terre de 120 divisions, n'envisageait néanmoins pas de se rendre.
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L'avancée sur Laon est rapide, mais von Hindenburg souhaite débuter le coup de grâce le plus rapidement possible. Avant même que Laon soit complètement en mains allemandes, des troupes se mettent en marche pour Paris, relevant le défi d'une incroyable course contre la montre : les fortifications de Paris sont impressionantes, construites après le siège de 1870 / 1871. Il s'agit d'investir Paris avant que la garnison française ne soit prête !
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Pour gagner la course vers les redoutes ennemies, tous les moyens sont mis en oeuvre. Le vélo connait pour la première fois le feu à cette occasion.
Lorsque le 7 juillet, l'armée von Hindenburg est prête au combat avec ses 22 divisions, 8 divisions ont déjà étés rassemblées à Paris en toute hâte par Pétain. Néanmoins, si les troupes sont là, aucun commandant qualifié n'est là pour en prendre le commandement opérationnel. Les régiments d'élite du Royaume de Bavière prennent les premières tranchées, tandis que les Saxons du 8e régiment d'artillerie pillonnent les positions françaises, complétement désorganisées. Les troupes ennemies n'étant pas coordonnées, le front s'écroule rapidement sous la pression des attaques successives de la division Impériale de la Garde.
Le 10 juillet, von Hindenburg commence à occuper le territoire, n'étant plus handicapé par des batailles rangées. Mais Pétain ne se laisse pas faire. Dans un impressionant rebondissement, Joffre essaye de libérer l'Île-de-France de toute présence allemande avec une armée de 18 divisions, dont 9 sont des divisions de soldats de métier, aguerris par des années d'entrainement et de combats dans les colonies.
Le 28 juillet, la Legion étrangère s'élance dans une folie suicidaire dans la grêle des obus et des balles. La première vague reste coincée dans le champ de mines, la deuxième s'emmêle dans les barbelés. Des centaines de cadavres jonchent déjà le no man's land. Le régiment de ligne prussien commence à prendre peur. La Légion est sur le point de lancer une troisième attaque, et les munitions pour les mitrailleuses commencent à manquer. Un dernier échange de regards anxieux, et l'on entend le sifflet de l'officier français qui donne le signal de l'attaque. La 1ère compagnie avance de trou en trou, seulement retenus par un feu sporadique du côté allemand. Encore, 300 mètres, 275, 250 ... Les premiers signes de débandade se font sentir dans la tranchée allemande. L'officier veut encore tenir, ne pas se replier sur la seconde ligne. Un bruit bien connu le sortira de cette situation difficile. Déjà les premiers obus explosifs vomissent leur charge meurtrière sur les fantassins français, tout à coup apeurés. En avant ! En avant ! A la bayonette !" crient les officiers. Malgré eux, les soldats sortent de leur trous, bayonette plantée sur le fusil. Sans aucune couverture, les soldats se font bravement massacrer, par pelotons entiers. L'artillerie s'emporte, désormais ce sont les pièces sur voie ferrée qui tirent de concert avec l'artillerie lourde. Mais le tir de barrage impressionne peu Joffre. Après tout, il faut libérer Paris. La prochaine vague ! commande-t-il d'un ton sec. Toute la journée passe de cette manière. Au final, 10 divisions françaises seront complètement annihilées, le reste sévèrement malmené. Joffre n'aura pas réussi à avoir ne serait-ce que la première tranchée ... 1 000 hommes sont tombés sous le commandement de von Hindenburg. Les hommes de troupes réalisent maintenant l'intérêt qu'il y avait à courir pour combattre un ennemi désorganisé, qui n'avait pas eu le temps d'installer des mines, des barbelés, des positions d'artillerie fixes, ou même de creuser des tranchées.
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L'armée française tentera en vain une demi-douzaine d'attaques d'envergure, au cours desquelles 25 divisions françaises subiront le sort des précédentes. Pendant ce temps, un attaque allemande sur Verdun échoue, malgré la supériorité numérique de 10 : 1. L'offensive est arrêtée dans ses premières heures, il aurait fallu une supériorité de 100 : 1 pour emporter la victoire, assurent les états-majors divisionnaires lorsqu'ils se rendent compte de l'étendue des fortifications françaises.
von Aasen
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Message par von Aasen »

Malgré plusieurs crises aigues, von Hindenburg parvient à tenir Paris, et finit par l'occuper complètement le 11 octobre 1915. La France, exsangue, sa capitale occupée, avec seulement 74 divisions (marine de guerre inclue) pour se défendre, capitule. L'Alsace-Moselle reste allemande, Charleville-Mézières et Verdun sont annexés, et de nombreuses colonies françaises passent sous la tutelle allemande. La France a eu droit a une paix honorable, car l'OHL se fait de plus en plus de souci quand à la durée très longue de la guerre et l'effet qu'elle aura sur la population, ainsi que quand à l'offensive dirigée par le général russe Brussilov, qui vient de balayer les divisions austro-hongroises sur le front de Galicie. Au lendemain de la capitulation française, ce sont également les premières divisions allemandes qui seront formées pour coopérer avec des chars qui débutent leur entrainement en Posnanie.
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Pour l'occasion de la capitulation française, Wilhelm II défile avec ses frères à Berlin

Devant un tel changement dans la balance des forces, et la présence de 3 divisions de sécurité coloniale à ses frontières, l'Afrique du Sud préfère signer une paix séparée avec la victorieuse Allemagne. Les Anglais néanmoins ne plient pas et empêchent toute sortie de la Kriegsmarine en Mer du Nord. Elle n'a pourtant pas réussi à empêcher la destruction totale de la marine russe en Baltique. Peut-être les sous-marines norvégiens et suédois les en ont-ils empêché. En tous cas, ces deux pays acceptent une paix séparée avec le Royaume-Uni. Leurs appétits en Carélie deviennent évidents.

Le 25 mars 1916, après une longue remise en état des divisions de l'ex-front Ouest, 100 divisions se tiennent prêtes aux frontières russes de la Pologne du Congrès. L'opération "Pelzmütze" a débuté.
Von Hindenburg mène à nouveau les opérations. Il ne déçoit pas l'OHL. Les opérations sont certes un peu lentes (ce qui inquiète au plus haut point les politologues consultants au gouvernement de Sa Majesté, qui craignent des émeutes), mais d'une manière systématique, les troupes allemandes avancent. Le même scénario se répète des dizaines de fois : les régiments du Reich avancent ; après une longue marche, les Russes essayent d'engager les Allemands dans une bataille, se font massacrer, ne peuvent empêcher l'occupation totale de la province qu'ils défendaient, et le scénario recommence. Le Czar, tirant son espoir du fait que les armées russes, toujours reconstituées par l'immense flux humain qui arrive de Sibérie, d'Ukraine, du Caucase, de Biélorussie, de la côte balte, viendront à bout de l'envahisseur, relève de l'illusion. Le matériel russe ne peut pas comparer avec l'allemand, et les tactiques avancées des vétérans du front de l'Ouest ne voient que du courage s'opposer à eux. Le courage à lui seul ne suffit néanmoins pas, et les divisions russes sont balayées à chaque rencontre.
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Un orage de mécontentement s'annonce en Russie, les mères russes en ont plus que marre de voir leurs fils ne plus revenir. Un certain Lénine, arrivé par wagon de Suisse après autorisation allemande, leur promet du changement. Il va jusqu'a prétendre que le peuple aura le pouvoir ! Bien sur, personne en Russie ne croit ces fables, mais on fait semblant de ne rien entendre, et espère qu'il signera un traité de paix après son accession au pouvoir.

Les nouvelles provinces allemandes à l'Ouest restent elles très calmes, pas l'ombre d'une révolte. La troupe est encouragée à fraterniser avec la population.
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Dans l'immédiat, rien ne se fait. Les armées allemandes progressent, prêtant main forte à ses alliés austro-hongrois, qui ont surmonté les difficultés précédentes et commencé à envahir l'Ukraine.
Toute la Biélorussie occupée, le Danemark entré dans l'Alliance, le Czar ne cède pas. Personne n'aura la moindre verste de territoire de la Sainte Russie ! s'exclame-t-il en renvoyant les diplomates allemands et austro-hongrois. L'Oural commençait déjà à se révolter ...
von Aasen
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Message par von Aasen »

Prochain et dernier épisode lundi :)
Après, ce sera au tour de l'AAR Bulgarie !
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Emp_Palpatine
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Message par Emp_Palpatine »

des cartes! des cartes!!
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
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Message par von Aasen »

Le 17 avril 1918, après une très longue progression en Russie, la phase finale de l'offensive s'amorce. Von Bothmer fait diversion sur les flancs tandis que von Hindenburg fonce vers l'objectif final : Petrograd. Les forces de protection ennemies, bien que nombreuses, ne constituent pas un obstacle majeur. De toutes manières, de plus en plus de déserteurs préfèrent le rigide régime du camp de prisonniers au knout de l'officier, qu'ils qualifient de "tsariste".Wilhelm II est affolé, ces gueux veulent donc renverser le Czar, son cousin ? Effrayé, il tente d'annuler l'offensive, mais au fil des années de guerre, il n'avait pas remarqué que le pouvoir lui échappait de plus en plus, qu'on le consultait de moins en moins, que la vraie décision revenait désormais aux militaires ...

Petrograd prise le 7 juillet 1918, la Sainte Russie était à bout. Des révoltes éclataient partout, tout le peuple réclamait la destitution du Czar et autocrate de toutes les Russies. Le 14 juillet, Lénine prit le pouvoir. L'armée allemande était étonnée de voir un nouveau drapeau chez l'ennemi, mais vu que ce n'était qu'un drapeau et non des mitrailleuses, des obus, des vivres, des médicaments ou des commandants capables, on ne s'inquiétait pas plus que cela. On était plus effrayé par l'annonce que, pour la première fois depuis le début de la guerre, une révolte avait éclaté sur le sol allemand !
Des socialistes ! Toute la population du Reich, profondément conservatrice et persuadée qu'elle ne doit la victoire qu'au Kaiser, est outrée ! Les rebelles sont lynchés et l'OHL ne fait pas grand cas de cet évènement.
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Il faut dire que la situation sociale en Allemagne n'est en rien comparable à la misère du Prolétariat russe, affamé par des années de guerre et le joug des aristocrates, qui les exploitent et voient d'un mauvais oeil l'émancipation de ces moujiks, qui désormais ne sont même plus leurs serfs. L'annonce du massacre massif de nobles en Russie ne provoque pas d'étonnement à Berlin. On venait de découvrir le quotidien d'un Russe en envahissant les contrées de l'Est ...
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Soupe de pauvres à Petrograd
Le 22 juillet, Lénine se dit prêt à négocier. L'Allemagne, qui a versé bien du sang et des larmes dans cette affreuse guerre, exige de vastes territoires russes. Les Russes n'ont pas le choix, ils acceptent.
Le Reich venait de s'étendre de façon monstrueuse à l'Est, récoltant 400 points de prestige en plus des acquis territoriaux.
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L'Espagne déclarait la guerre à l'Empire allemand, le Royaume-Uni refusait toute paix, l'Autriche-Hongrie se déclarait furieuse, car elle était toujours en guerre avec la Russie et considérait le traité de Brest-Litowsk comme un acte de lâcheté.
Mais quelle importance ? Qui pouvait encore s'opposer à l'hégémonie allemande ?
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von Aasen
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Message par von Aasen »

Cet AAR se termine ici, vu le bug du traité de Brest-Litowsk qui semble irréparable. Mais enfin, de toutes façons je n'aurais probablement pas fait grand-chose d'autres à part concentrer mes efforts sur la marine et massacrer quelques Anglais sur les plages :)

Et que ceux avec la 1.03c qui rient au fond se taisent :lolmdr:
Franchil
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Message par Franchil »

bon il ne te restera plus qu'à réessayer avec le mod Franchil 1.6 qui contient un tout nouveau scénario première guerre mondiale que j'ai totalement remodelé et qui est vraiment exceptionnel... ;)
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Emp_Palpatine
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Message par Emp_Palpatine »

von Aasen a écrit :Et que ceux avec la 1.03c qui rient au fond se taisent :lolmdr:
Désolé M'sieur!!! :lol: :lol:
Vous pensez tous que César est un con? Vous pensez que le consul et son conseiller sont des cons? Que la police et l'armée sont des cons? Et vous pensez qu'y vous prennent pour des cons? Et vous avez raison, mais eux aussi! Parce que depuis le temps qu'y vous prennent pour des cons, avouez que vous êtes vraiment des cons. Alors puisqu'on est tous des cons et moi le premier, on va pas se battre.
Guillaume II
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Message par Guillaume II »

j'aimerai dir a von Aasen que j'ADORE tes ARRshock: particulierment celui sur le IIReich car je suis moi même un digne desendant des De Hohenzollern :
von Aasen
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Message par von Aasen »

Merci chef, ça fait plaisir de voir que mes anciens AARs sont toujours lus :ange:

[align=center]Image[/align]


Et bienvenue sur le forum :hat:
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griffon
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Message par griffon »

salut Willy ! ;)
SOL INVICTVS

Au printemps, je vais quelquefois m'asseoir à la lisière d'un champ fleuri.
Lorsqu'une belle jeune fille m'apporte une coupe de vin , je ne pense guère à mon salut.
Si j'avais cette préoccupation, je vaudrais moins qu'un chien

Guillaume II
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Message par Guillaume II »

C'est gentil les gars (je peu vous appeler les gars) mais je ne voit pas le sens de Merci Chef
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Message par von Aasen »

Ben Guillaume II dans l'AAR c'est mon chef, à moins que tu ne sois un Guillaume II de la ligne catholique des Hohenzollern :lol:
Guillaume II
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Message par Guillaume II »

Non je suis pas de la lignée des roi Catholique des De Hohenzollern
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