Le Quartier Général

Chère Gretta,

nous voilà seuls, abandonnés de tous, dans un village pourri où les pâtes sont dégueulasses, la bière pas fraîche et les italiennes...se sont barrées ! Mon front lui aussi se barre, d'un pli soucieux : l'ennui s'est installé et les hommes se relâchent. Moi-même, ai dû desserrer de deux crans ma ceinture tant notre aide de camp Von Aasendorf culmine dans l'art d'accomoder la choucroute avec d'infinies quantités d'ingrédients : saucisses de porc, de cheval, de chien, de chat...bientôt de rat...c'est que le ravitaillement commence à manquer alors, héhé, on fait nos réserves. Et pendant qu'à Cassino ca matraque sévère, nous, on se la touche grave.
Les réserves de notre secteur sont minces, contrairement à votre serviteur : 3 petits stugs (et puis s'en vont), 1 panzer IV camouflage rouille et quelques camions dont nous sommes en train de remonter la boîte de vitesse à l'endroit (cette manie italienne de coller 4 vitesses arrières, 1 avant). Quand à nos propres forces, nous disposons pour l'essentiel d'un bataillon d'infanterie bien équipé en armes lourdes et habitué à faire la sieste. En cas de pépin, nous comptons surtout sur nos jolis petits bunkers en marbre de Carrare que ces enfoirés de l'inspection nous ont forcé à recouvrir d'une disgracieuse couche de béton Le Corbusienne. Et bien sûr, sur cette formidable position qu'est le village, juché au sommet d'une montagne inaccessible sauf par quelques chemins.

La nouvelle d'une attaque française imminente ne nous surprend point. D'abord parce que l'Allemagne, même en Italie, est le plus beau pays du monde et qu'il est donc normal que ces envieux cherchent à nous envahir.
Ensuite et surtout parce que, fraîchement débarqué du Japon, nos geôles se voient honorées d'un invité de marque : le général Griffonton, livré par la poste en petits sushis délicatement recollés par nos soins et qui ne semble pas avoir trop souffert du dérangement. Répète inlassablement qu'il a gagné la bataille, on se demande laquelle, qu'il n'a pas été prisonnier mais s'est laissé prendre, qu'il reste chez nous seulement parce que ca lui fait plaisir de nous les briser menu etc. Bref, il est à espérer que l'ennemi annoncé cherche, pour des raisons qui nous échappent, à nous le reprendre, auquel cas nous pourrions peut-être trouver un terrain d'entente.

Mais si on peut s'en farcir quelques-uns avant de négocier, ach, warum nicht ! Et, j'oubliais, avant que la poste ne fasse grève pour cause de mauvais temps, une petite carte pour toi, ma chère Gretta :

Si tu confie la bouffe à Von Aasen la guerre est perdue avant même d'avoir commencé.

Vous reprendrez bien un peu de Smørbrød avec des oreilles de lapin, excellence?

Moi, vous direz ce que vous voudrez, mais j'aimerais voir la gueule du village à la fin de la PBEM : le même screen, même cadrage.

oui boudi bonne idée !

en tout cas les deux adversaires ont fait de joli intro !

j'espere qu'on aura la suite rapidement !

J'attends toujours le screen de votre boucherie avec VA. Et, puis, je reprendrai bien des oreilles de lapin, mais accompagnées de couilles d'oursins du Vésuve en gelée.

J'ai très peu changé la disposition de départ : quelques mines déplacée par ci, par là, un seul bunker réellement déplacé (en fait, je me demande si leur situation "dans les bâtiments" leur confère un bonus supplémentaire défensif). Mon dispositif est assez dispersé avec plusieurs sections laissées pas mal en arrière, en prévision de ce qui va forcément me tomber sur la gueule.
2 bunkers de 75mm, 1 de 88 et 2 de FM, ca laisse quand même le temps de voir venir.

necroproject a écrit :J'attends toujours le screen de votre boucherie avec VA. Et, puis, je reprendrai bien des oreilles de lapin, mais accompagnées de couilles d'oursins du Vésuve en gelée.

Ca fait très cuisine Romaine de Astérix.

Les oreilles de truies confites dans la graisse d'urus ? (de mémoire) Je peux même vous dire l'Astérix, c'est Astérix chez les Helvètes. Le Préfet (Suelburnus ?) reçoit le questeur (Malosinus ?) Pour le recevoir, il sera bien reçu !!!

Boudi a écrit :Les oreilles de truies confites dans la graisse d'urus ? (de mémoire) Je peux même vous dire l'Astérix, c'est Astérix chez les Helvètes. Le Préfet (Suelburnus ?) reçoit le questeur (Malosinus ?) Pour le recevoir, il sera bien reçu !!!

Les Lauriers de César est pas mal non plus niveau cuisine.

Boudi a écrit :Les oreilles de truies confites dans la graisse d'urus ? (de mémoire) Je peux même vous dire l'Astérix, c'est Astérix chez les Helvètes. Le Préfet (Suelburnus ?) reçoit le questeur (Malosinus ?) Pour le recevoir, il sera bien reçu !!!

Les tripes de sangliers frites dans de la graisse d'Urus, avec du miel !

"Je vois à vos états de service, capitain Von Assendorf, que vous avez très bien connu votre prédécesseur auprès de moi, le capitaine Werwolf. Que pensiez-vous de lui ?
_Eh bien je...
_Règle numéro 1 : vous ne pensez plus ! Vous, vous cuisinez, moi je panse. Vous, vous transmettez, moi je commande. Vous, vous allez vous faire fouetter, moi je vous l'ordonne !
_euh, tout de suite, là ?
_On va pas attendre que les grenouilles chantent la marseillaise pour vous faire hurler en choeur avec eux ! allez, de toute manière, vos couilles d'oursins à la narine d'oie étaient franchement indigestes, cela me suffirait amplement à vous mettre aux arrêts, mais pour l'heure, j'ai besoin de vous alors, allez vous faire fouettez. Et, répétez-après-moi : "ouiiiiiii maître"
_Ouiiiii maître.
_C'est bien, vous pouvez disposer.
_Herr General (à titre temporaire), un appel du poste d'observation, l'artilleur Von Boudiburg nous fait état de l'arrivée de l'ennemi.
_Bien, passez-le moi Eva :"



Bon, ce contournement était prévisible. Il a l'inconvénient pour nous de soustraire le gros de leurs blindés à la menace de notre bunker de 88. Le danger de la manoeuvre alliée est toutefois amoindri par le fait que ce flanc est, du fait de la topographie, le mieux protégé : sans infanterie, les drapeaux leur seront totalement hors de portée. Mais il présente surtout 2 avantages dont nous allons essayer de tirer parti :
- vraisemblablement, le chef des grenouilles (marocaines) a mis tous ses blindés lourds dans cette pince de contournement. Dès que celle-ci sera coupé du reste de son armée, il sera opportun d'user de notre réserve blindée pour frapper ces minables stuarts livrés à eux-mêmes et hacher copieusement leur infanterie.
- de plus, si ses chars s'avancent trop près, sans appui d'infanterie, ils courent le risque certain de se trouver détruits par nos mines et notre infanterie bien équipée en armes antichars y compris en panzershrecks.
Seule inquiétude : leur nombre. Aussi, notre parti est de détruire un maximum de leurs unités légères tant que l'aile blindée, mouvante, ne peut les appuyer


"Eva, transmettez l'ordre à nos bunkers d'ouvrir dès maintenant le feu sur la colonne droite de l'ennemi, y compris le 75 de San Cosmo
_Immédiatement, comte !
_Et dites bien à Boudiburg de se tenir prêt : ses mortiers de 120 vont avoir moult infanterie à hacher très prochainement
_Ja Wohl !
_Nous allons leur opposer une dure résistance. Dès que vous aurez terminé, passez moi le micro que je puisse haranguer nos valeureux soldats boursouflés de vinasse italienne.
_En parlant de dureté, comte, je sens quelque chose dans mon dos...votre matraque ?
_Nan, c'est pas ma matraque..."

mouarf c'est partie sur le ton de la rigolade c'est superbe !

bonne chance a toi!

Il est où le bunker acht-acht ?

regarde l'image du 1er post : c'est celui planqué sous une baraque comprenant un drapeau. D'où l'arc de tir en jaune. Je n'ai il est vrai pas trop détaillé, mais je n'ai plus mon logiciel de retouche habituel (corel) et suis obligé de me familiariser avec GIMP. Enfin, même dans le Briefing on se contente de me dire que j'ai un village fortifié avec un bataillon de trouffions sous mes ordres...
J'ai donc 3 bunkers antichars :
- le 88 qui balaie le centre et une partie de la droite de la map
- le 75 évoqué dans le dialogue avec la radio, qui peut toucher les M10 de Dédé nonobstant la distance
- un autre 75, dans le village, qui peut défendre tout l'espace de la droite de la carte. Je le laisse encore camouflé pour l'instant.
Chose importante à savoir : les bunkers voient leurs munitions au moins en partie rechargées à chaque bataille, ce qui n'est pas le cas de l'artillerie.

necroproject a écrit :D'où l'arc de tir en jaune.

Ok. Là effectivement ça me parle bien.

"Ventrecouille, Eva, les français se multiplient ! Les français se multiplient !
_Ils tiennent vraiment à nous reprendre ce général Griffonton"

Alors que la température au PC dépasse allègrement les 40°, la porte s'ouvre, laissant entrer un être magnifique, mi homme, mi larve :

"Il faut croire que le griffonisme vaincra, général
_Ah, capitaine Von Aasendorf, vous avez terminé de vous faire fouetter...mais...vous ne tenez plus debout ! qu'à cela ne tienne, prenez la place d'Eva : elle ne peut plus s'asseoir.
_merci, ô lumière de la wehrmacht...
_Ach, quel joli spectacle que les premiers coups au but de nos bunkers !
_Oui, général...regardez ! Un M3 vient d'exploser sur notre droite !
_Le 88 ne pardonne pas...et là ! sur notre gauche, deux shermans sont mis hors de combat ! Ces fous les ont laissé s'aventurer sous sa couverture !
_et...c'est tout ?
_quoi ? Qu'espériez-vous de plus à 1000m face à des blindés en mouvement ?
_Eh bien je...notre artillerie...
_Boudiburg ayant cassé sa radio (officieusement noyée par les fuites d'un tonneau de bière) nous ne communiquons plus que par sémaphores :il lui faudrait au bas mot 2 minutes pour ajuster ses tirs hors des zones déjà marquées par mes soins exquis.
_c'est très fâcheux, comte...
_Certes, c'est pourquoi nous allons prendre un grand risque : envoyer notre panzer IV dans le village de Cosmo, je laisse les Stugs en arrière. Leurs M10 sont loins et je prie que sa vitesse lui permette d'arriver à bon port.
_Je prie aussi comte.
_Non, il reste encore la marmite de fondue à nettoyer !
_mais je croyais que le prisonnier griffonton devait justement...
_le griffonisme vaincra, capitaine, le griffonisme vaincra..."



"Et pour avoir un seul instant discuté un ordre, capitaine Von Aasendorf, allez vous faire fouetter !
_Ouiiiii maîîîître...."

Diable, l'affaire est sérieuse : je n'ai pas peur de leur infanterie, mais leurs chars sont si nombreux...ah, si seulement Kesselring m'accordait l'un de ses précieux éléphants...

3 chars hors de combat à 1000m dès le 1er tour, dont 2 M4, le moral de Dédé a du en prendre un coup. Le bunker 88 est redoutable à CMAK, Elvis en a fait les frais contre moi lors d'une PBEM. J'ai mal lu ou ton 88 était sensé ne pas avoir de ligne de vue sur les chars français ?

Aucune sur ses M10, mais un groupe de 3 shermans traînaient près des M3 au centre : ce sont les 2 étoiles, sur l'image du bas, à gauche (environ 100m) du groupe de M3 visé par mon 88. Je vais essayer de me faire un maximum de shermans/M10 parce que ce sont évidemment les chars les plus dangereux.

De plus, j'ai beaucoup de mal à faire mes images car mon logiciel de prédilection, corel, est tombé en rade et je dois me rabattre sur l'incompréhensible GIMP, navré.

necroproject a écrit :De plus, j'ai beaucoup de mal à faire mes images car mon logiciel de prédilection, corel, est tombé en rade et je dois me rabattre sur l'incompréhensible GIMP, navré.

Il y a paint.net qui est très sympa et plus compréhensible, mais je crois que ne vais pas te filer de lien, à moins que tu te fasses fouetter copieusement sous le soleil italien par mes soins

A) Aile droite : Sans Cosmo

La première chose qui nous préoccupe est l'apparition soudaine d'un détachement d'automitrailleuses, vraisemblabement bourrées de fantassins, fonçant plein pot vers le petit village de San Cosmo. Or, le contact avec l'artilleur Boudiburg est rompu par suite d'abus de boisson...que faire...?
"Capitaine Von Aasendorff !
_Oui, comte ?
_Arrêtez de récurer le fromage, j'ai une mission importante pour vous : vous devez donner l'ordre à Boudiburg de tirer sur la zone reconnue en avant de ces véhicules légers américains !
_mais, comte, cela va prendre du temps et...
_Nonon, car j'ai trouvé quelque chose qui va vous motiver. Tenez, voici l'ordre, vous devez l'apporter en moins d'une minute. Sisi, vous y arriverez.
_Mais...
_Tenez-vous prêt, capitaine Aasendorf ! Eva, amenez-moi Adolf."
Et la standardiste de revenir avec en laisse un énorme berger allemand sous muselière. Le comte, lui enlevant ses entraves lui désigne le capitain Von Aasendorf du bout du doigt :
"Adolf, Attaque, bouffe-le !"
46 secondes plus tard, les mortiers de 120 pillonnaient l'avant garde américaine, déjà entamée par l'un de nos valeureux 75 !


B) Centre : La forteresse

Bon, maintenant que je suis seul, sans le capitain ni mon berger allemand, non plus Eva qui se doit de prendre une douche...peut-être sa dernière, observons la situation de notre bunker de 88 au centre, qui nous préoccupe :

Pauvre bête...

Enorme ton AAR

"Eva, mettez le comte au repos dans les sous-sols : une petite cure de Griffonisme avec notre prisonnier ne pourra lui faire que du bien. Ah ! il va voir ce qu'il va voir ! Ce rufiant m'a pris pour un imbécile, me reléguant aux tâches les plus crasses et aux pires humiliations...il va comprendre à que point je lui suis indispensable et même...ah ! ZUPERIEUR ! Le moment est venu de reprendre l'initative perdue par ce bande-mou qui...
_Ah non, je l'ai sentie, et c'était pas sa matraque...
_Taisez-vous, Eva ! Et donnez l'ordre à notre réserve de se mettre en mouvement. Envoyez notre Panzer IV prendre position dans le village de San Cosmo. Sa vitesse et le relatif couvert durant son trajet devraient lui assurer sécurité, tranquilité, sobriété.
_Je transmets."

"HHHHHallo, ici Franz, du char fritz, nous avons repéré un sherman sur notr gauche à 1000m, que faisons-nous ?
_Ici le capitaine Von AAsendorf, ne prenez pas de risque : tirez un coup, puis dégagez, vous êtes presque à couvert !
_reçu, nous démarrons dans 6 secondes.


Le capitain Von AAsendorf suit l'épique combat par radio :
"Feuer, Gruber, an der Amerikanisch !
_Raté ! Mais lui aussi !
_Ach Ja ! Werner, dégage nous de là !
_Attends, Franz, je finis ma bière...
_Dégage-nous de là !
_oh, cha fa, cha preche pas
_Ouf, on est presque à couv...BAOUM !"
von AAsen, le tympan gauche crevé mais le bras droit vaillant, serre très fort Adolf, le berger allemand. Son poil soyeux et son oeil vif aident à regénérer le moral par une action en profondeur sur les radicaux libres et les enzymes de...

"Eva, dites, donnez-moi une bonne nouvelle...
_Le griffonisme vaincra ?
_non, je parle d'une vraie bonne nouvelle...
_eh bien...ah, les américains pillonnent les maisons à l'entrée de Castelforte.
_en quoi est-ce une bonne nouvelle ?
_Comme vous le savez, capitaine, le comte, ayant prévu l'attaque, les avait laissées vides de tout occupant.
_ah. Bien.

Le départ est pas terrible pour les boches.

arf la loose pour le panzer !

en tout cas le von va prendre cher quand le comte sera en etat de lui mettre une raclée !

En tous cas, j'ai fait diligence pour le bombardement.

Che crois qu'il faudrait évacuer le comte vers l'arrière ... Fu son état, un peu de morphine ne ferait pas de mal
Afec un peu de chance, il aura absorbé au préalable quelqué substances illicites, qui séront du meilleur effet jaja

Un cri primal ébranle tout le bunker et les couilles de notre héros :

"Capitaaaaaine Von AAsendorf !!!
_Mais...que...vous êtes déjà...A vos ordres, comte ! J'ai le regret de vous annoncer la perte...
_Ach, che m'en fous ! ch'ai fu la victoire descendre sur moi comme la fiente d'une colombe sur la statue de notre führer ! nous vaincrons !
_Mais...comment pouvez-vous en être si sûr ? Et, qui est cet énergumène à vos côtés ?
_Notre prisonnier, le général Griffonton, m'a relaté ses nombreux exploits et convaincu de la seule stratégie à adopter.
_Quelle est cette potion magique que vous me vendez avec tant de conviction, comte ?
_Laissez Griffonton s'exprimer, il vous convaincra comme il m'a convaincu :

"Notre meilleur bunker est Kaputt, notre panzer IV kaputt, nos 3 stugs trop minables pour être risqués, ne reste que nos soldats, ach, wollen Wollen Sie den totalen Krieg !?!
_Sieg !
_Che fais fous montrer, capitaine, comment nous allons maintenant transformer nos outres gorgées de vinasse en machines de guerre indomptables sans peur et sans pitié !"


L'habileté oratoire sans égal du comte et l'aspect persuasif de son berger allemand ne tarde pas à produire ses effets. Voici désormais le mur sur lequel se briseront les vagues de grenouilles marocaines :

_Dieu vous bénisse comte
_Merci, capitaine. D'ailleurs, je ne vais pas vous envoyer vous faire fouetter
_Vous êtes trop bon
_C'est que j'ai quelque chose en tête pour vous...achachachach..."

Excellent !!!

Je veux le même sur ta partie avec Byzance, avec les grecs et les porphyrogenète !

On notera qu'on en sait guère plus sur les tours 6 et 7, la Wehrmacht est peut-être en déroute.

Ah mais, cher Boudi, c'est ca (entre autres) le Griffonisme : on ne montre rien et on parle d'autre chose

Plus sérieusement, si tu as bien regardé la dernière image du post précédent celui-ci, avec une vue globale du champ de bataille, les français ne sont pas encore, et c'est peu dire, au corps à corps, et leur pillonage est à peu près à côté de la plaque. Donc, il ne se passe rien, alors plutôt que de passer directement au tours 13 ou 14, que sais-je, je mets du griffonisme.

J'espére bien qu'il va se passer des choses d'ici le tour 13-14 parce que cet AAR est un chef d'oeuvre et chaque post un délice.

Bientôt sur vos écrans : un tour 8 avec de vrais morceaux de tripes entiers dedans !

"Achachach, capitain Aasen, che disais donc que ch'ai des prochets pour fous et...
un cris strident déchire l'air sur tout la plaine alentour
_Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! naaaaaaaaaaaaaaaaaan !
_Oh, Gott in Himmel ! Il est arrivé quelque chose à Eva !
_Quelque chose...d'horrible...
_Ne soyez pas pessimiste, Von AAsendorf, elle en a vu d'autre !
_N'empêche que même lorsqu'on vous laissait ensembles plus de 10 minutes, elle ne criait pas aussi fort...
_Comment ?!? Vous entendiez ! Insolent !
_C'est que, comme vous me vouliez disponible 24h sur 24, vous m'avez, très honorablement ô illustre sérénissime, fait aménager une niche dans la salle des opérations...
_Qu'à cela ne tienne, désormais tu n'auras plus que la gamelle et puis...oh, la voilà...Eva, Eva, mon ange, mon petit fourreau à cravache, mon aspirateur portatif, que vous arrive-t-il ?
_Oh, comte, si vous suciez ! si vous suciez !
_Encore eut-il fallu que je le sachiasse !
_C'est le bombardement : tout est détruit !
_Quoi, tout ?
_Touuuut, comte. Et vous ne savez pas le pire !
_Quoi donc
_Ecoutez Friedrich, le mitrailleur à l'entrée du village : il est à l'agonie.
_Passez-le moi...Hallo...Friedrich...alors, encore un poil de torse coincé dans la chambre de tir...comment ?!? COMMENT ?!? AAAAAh, les salauds !
_Mais enfint, comte, qu'est-il arrivé ?"


"Pas de blessé sérieux et notre bunker est intact, cela eut pu être pire et...
_Ne dites pas de bêtise, AAsendorf, comment cela pourrait-il être pire ?
_Je peux peut-être demander à Boudiburg de déclencher un tir de mortier en signe de vengeance ?
_Faites, faites...oh mais...j'allais l'oublier...héhéhéhéhé....hinhinhinhin...mouahahahahaha !
_Je naime pas beaucoup cela...généralement, c'est signe que vous allez m'ordonner de me faire fouet...
_Non, Von Aasendorf, pire. J'ai une mission à vous confier. Vous souvenez-vous de ce soldat, que nous avions employé à la garde du général Griffonton ?
_Vous ne pensez tout de même pas à...
_Si !
_Autant que je me souvienne, c'est le seul homme du bataillon à avoir fait crier Eva encore plus fort que vous, Comte, ce pourquoi vous l'aviez justement rélégué au cachot, à la garde de prisonniers inexistant jusqu'à ce qu'un paquet de sushis nous...
_Oui, Von Aasendorf. Et c'est maintenant que je te l'ordonne, libère-le. Lâche la bête. L'immonde. L'indiscible. Le terrifiant Elvistropp !
_Oh, mon Dieu...tout de suite Comte ! Adieu, je vous laisse ma virginité...."

Me voilà décrit avec quelques 'qualités' que j'ignorais jusqu'à présent

enormissime !

C'est vrai que ça manquait de cul, jusqu'à maintenant, sur ce forum.

Uun modo va devoir classifier cet AAR interdit aux moins de 18 ans, avec le logo qui va bien.

Bientôt la suite !

Vous saurez tout de la résistance héroïque germanique à la vague humaine grenouillâtre, des mésaventures du petit ami de Boudiburg et de l'histoire d'amour entre Eva, Elvistropp et le comte de la Bruta. Avec moult obus, moult crack crack, moult moule et moulte loose.

Tours 9 à 14) Les tribulation d'un allemand...En Italie !

I) La mission

Un pas lourd résonne dans les couloirs, étouffant le bruit de la cannonade allié. Un pas...très lourd. Lentement, une silhouette se dessine entre les murs qu'elle traverse car trop grande pour passer les portes. Elle vient enfin se dresser devant, enfin, très au dessus de celle du Comte en qui monte soudain la sourde appréhension du Dr Frankenstein à la libération de sa créature. A sa droite se tient la figure chétive de Von AAsendorf à la démarche pour le moins...arquée.

"Comte de la Bruta ! Voici devant vous le sergent Elvistropp, grand vainqueur de la belette de Winchester, suprême lapin de la place Pigalle, grosse...
_C'est bon, ca va ! Ah ! Il est encore plus impressionnant que dans mon souvenir...l'oeil est vif, le poil soyeux...ouvrez la bouche sergent ! Baissez-vous, que j'inspecte vos dents.
_grrrrrrrr
_Il n'a pas l'air commode, Comte...
_Pensez-vous, c'est pour me signifier son affection...et puis, vous êtes bien parvenu à le maîtriser.
_C'est à dire que...j'ai dû pour ce faire passer un marché qui m'a...hem...je sers l'Allemagne et c'est ma joieeeeeeeuuuuh !
_Taisez-vous, allez vous asseoir et laissez-nous !
_Mais je ... je ne peux plus m'asseoir...
_Alors, allez vous faire fouetter !"

Et le capitaine de s'en aller cravacher

Le comte relâche les lèvres goulues du sergent avant d'enchaîner :
"Sergent, si je vous ai fait revenir d'entre les geôles, ce n'est pas pour vous tapper Eva et la moitié des petits mousses du bataillon. Non, l'heure est grave et c'est dans les moments de doute que se révèlent les vrais héros car VOUS êtes un héros !
_Onk ! Onk !
_Oui, de la graine dont on fait les surhommes. Entendez-vous ? Ecoutez-moi à présent : nos Hommes sont à bout. Plus particulièrement, la compagnie disposée à l'entrée du village. Des maisons se sont effondrées, le contact radio a été perdu, des blessés, peut-être des morts sont à déplorer. Ce pourquoi je vous envois, vous, leur rappeler qu'il n'est d'autre ordre que s'accrocher à sa position et tenir, tenir, tenir. Allez quérir leur chef, le capitaine Léaz et dites-lui qu'il n'à qu'à résister ou mourir ! Me suis-je bien fait comprendre, sergent ?
_Ja Wohl, Herr bruta
_On dit, Comte..et d'ailleurs...je vais être généreux avec vous. Vous avez le permis ?
_Euh, non Comte
_Tant mieux. Pour remplir plus prestement votre mission, prenez ma vokswagen. Son confort et sa tenue de route inégalée en font une voiture qu'elle est bien pour la conduire. Allez, Sieg !" Et...profitez-en pour réapprendre à parler !


II) Les artilleurs

Et le comte de d'abord penser à la sécurité de ses Hommes :

"Eva, les maisons au sommet du village, près de notre bunker de 75, se font sévèrement pillonner. Ordonnez donc à ceux qui s'y trouvent de glisser vers celles avoisinantes encore épargnées par les obus !
_Savez-vous que le sergent Boudikrut, le cousin dégénéré de Von Boudiburg, y est ?
_Celui qui commande une batterie de 105mm par radio et n'a pas été encore utilisée ?
_Celui-là même, Comte de mon coeur...
_Ah, Eva...il faut...nous devons le sauver ! Dites-lui sortir de là et de se mettre le plus vite possible à l'abri !

Eva transmet les ordres et le comte de scruter le champ de bataille :

"Qui avait donné l'ordre à l'artilleur Boudiburg de tirer ?
_Le capitaine Von AAsendorff, alors que vous étiez indisponible, comte. Dois-je l'appeler ?
_Plus tard, Eva, plus tard...ach, quel beau spectacle ! Enfin mes Hommes reprennent du poil de la couille !"

"Et là ! Oh, nos bunkers se mettent eux aussi à leur apprendre à mourir ach ach ach ! Eva, faites moi-penser à recommander l'artilleur Boudiburg et l'équipage de ce bunker pour la croix de fer.
_Dois-je aussi inclure le capitaine Von AAsendorf ?
_Chaque chose en son temps, Eva..."

Le comte de se perdre dans quelques mégalomanique rêverie faite de gloire, de panache et de jeunes filles en bikini. Songes charmants dont le tire brusquement la voix surexcitée d'Eva :

"Comte ! Comte ! Malheur ! Ruine...
_Qu'y a-t-il encore, Eva ? Vos règles ?
_C'est le sergent Boudikrut...il est mort...
_Ah, bien, bien, il est...QUOIIIIIIIII ? Je lui avait pourtant donné l'ordre de se mettre à couvert ! quelqu'un devra payer pour ca ! Quelqu'un devra se faire fouetter !
_Comte, il semble que le sergent Boudikrut, de peur d'endommager la maison où il s'était réfugié a préféré passer par l'extérieur rejoindre celle qui lui était nouvellement assignée...il a pris votre ordre de "sortir de là" de façon quelque peu...littérale...
_Oui et...
_Hem, il semble que le sergent Boudikrut, dans un accès subit et soudain de rectitude étroite, ai préféré la porte de devant. Ses abdominaux Kanterbrau n'ont pas résisté aux éclats des obus qui matraquaient la zone...
_QUOIIIIIIIII ! A la guerre, comme le dirait le sergent Leaz, il faut toujours prendre la porte de derrière !
_Voulez-vous que je vous lise ma transcription de ses dernières paroles ?
_Faites donc, Eva..."
Von AAsendorf ! Venez vous faire fouetter ! Une batterie de 105 partie en fumée de bière ! Quelqu'un va devoir payer pour ça !

(à suivre...)

III) Le retour de la mission.

C'est un Elvistropp encore plus sale et sentant bon le mâle en rut qui se présente devant le Comte de la Bruta, effondré à la nouvelle de la perte du plus bête de ses Hommes.

"Sergent Elvis au rapport ! Sieg Heil !
_Aïe, arrêtez de lever le bras droit, l'odeur de vos aisselles....aaaaaaaaaaaaaaah
_Ca n'a pas beaucoup dérangé la compagnie du Sergent Léaz, Comte...
_Cessez de faire de l'esprit et informez-moi de la situation sergent !
_Eh bien, laissez-moi vous dire que la situation est apocalyptique. Une section entière de MG42 a été balayée et les survivants ne font guère mystère de leur pessimisme.
_Mais encore...
_Il y a plus grave : certains ont perdu tout lien avec la civilisation et se sont réfugiés dans une sorte de barbarie primitive, d'où l'odeur...
_Attendez, vous voulez dire, plus primitif que vous, sergent ?
_Hélas..."

"Et, qu'avez-vous fait ?
_Je leur ai montré ce qu'était un vrai mec ! Surtout, je leur ai montré ce qu'une vraie chaleur fraternelle pouvait apporter de réconfort. Du reste, le sergent Leaz leur avait déjà enseigné les rudiments de la vie en société, notamment ne pas parler la bouche pleine...
_pleine de quoi ?
_Demandez à Eva, elle connaît bien !
_Quand aux couards récalcitrants à ma grosse matraque, je leur ai fait tâter de mon fouet. Par la terreur ils m'ont imploré et savent désormais qu'il est quelque chose de pire encore que ls français : se retrouver entre mes mains entre quatre murs entre quatre yeux entre deux paires de fesses. Croyez bien, Comte, ils se battront désormais jusqu'à la mort !
_Et le sergent Leaz ?
_toujours aussi coquet mais un peu effrayé par mon entrée.
_Votre entrée ?
_C'est que...hem...votre voiture....j'ai raté la porte du garage et...
_Quoiiiiiiiii ? ma voituuuuuuuuuuure....bouhouhou..."

"Allez, Comte, calmez-vous, je vous aime bien, vous savez
_Bouhouhou...
_Même si on s'est un peu battus pour troncher la grosse Eva et que vous m'avez confiné dans ces geôles pourries pendant 2 semaines sans lavement...
_Bouhouhou...
_Mais maintenant, vos Hommes vont tenir, la situation va s'améliorer. Regardez notre général Griffonton : il n'arrête pas de répéter que la victoire est à notre portée
_Peut-être..sniff...mais l'ennemi, lui, est à nos portes ! Je viens d'avoir Von Aasendorff au téléphone...Sergent, croyez-vous que le griffonisme vaincra ?
_Assurément, Comte ! Mais vous savez, en attendant, on peut toujours aller voir Eva, tous les deux...
_Oui, Elvis, allons-y. Et, n'oubliez pas le fouet !
_A vos ordres, Comte...maîiiiiiitre."

Apparté : présentation de l'équipe

D'aucuns ont pu se trouver quelque peu perdu au milieu de cette avalanche de personnages. Surtout, les rumeurs, les non dits, toute cette mythologie entretenue autour de ceux qui ne sont après tout que des Hommes, bien en chair et en os. Le devoir de vérité impose donc à l'auteur de vous la révéler : le comte de la Bruta est fier de vous présenter sa glorieuse équipe de bras cassés !

Quelle belle équipe de choc!

Si tu veux en faire partie, on recrute en vue de la 2nde bataille du scénario

Mais, mais... Je suis mort ?

Nan, relis bien : c'est ton cousin, Boudikrut, qui s'est fait hacher stupidement. Toi, t'es bien au chaud, moins dégénéré que ton cousin et tu utilises bien tes cartouches. D'où la coupe de cheveux un peu "limite"...
Les allemands possédaient en effet 2 batteries d'artillerie hors carte :
- 6 mortiers de 120 mm, servis par l'artilleur Boudiburg, bien à l'abri dans l'Eglise de San Cosmo
- 6 obusiers de 105 avec radio, mal servis par son cousin, Boudikrut, autrefois dans une maison à côté du bunker de 75 de Castelforte

aaah, faut suivre !

^^ si personne ne lis, je vais finir par écrire en SMS : attaque alliée. Subissons Feu. Pertes Légères. Attendons tour suivant.

Mouarf, Boudikrut et Boudiburg, y'avait peut-être plus simple pour suivre !

C'est pas faux, mais pour un cousin fallait quelque chose d'un peu ressemblant.
Bon, en vérité, c'est juste que j'étais tout content d'avoir trouvé un nom particulièrement débile alors j'ai pas pu résister d'inventer l'histoire du cousin.

NB : en passant, c'est vraiment quelque chose d'assez étonnant, quand on le découvre, que ces soldats incapables de passer d'une maison à l'autre sans en sortir quand elles sont collées. Et, évidemment, sortir du côté le plus proche, en l'occurence le mauvais...

Ce qui, en terme de malchance, ramène les pertes purement moulesque et sans contrepartie sérieuse chez l'ennemi à :
- 1 bunker de 88 qui a pu détruire peut-être 2 chars avant de se faire déquiller par un sherman à plus de 1000m (après qu'un autre ai résisté à une pénétration de son obus)
- 1 panzer IV vétéran, dégommé par un vulgaire M8 qu'il a été incapable d'aligner
- 1 artilleur de 105 qui n'a toujours pas compris qu'on peut passer par les murs quand on est une armée occupante et n'a jamais tiré de la partie.

C'est pas de bol, mais tu t'en remettras ... ou pas

Peut-être que le terrain miné te sera plus favorable

Je découvre cet aar vraiment excellent et particu-lièrement imagé.

Je vois que necroproject est un connaisseur de W.A.S.P.

Bientôt sur vos écrans, le dénouement final de la première partie de la bataille. Elvis, la L.O.V.E. machine (bien deviné, Aghora), parviendra-t-il à montrer qu'il l'a encore plus dure que tant de canons ? LE comte surmontera-t-il sa crise existentielle : la victoire ou le griffonisme ? Von Aasen retrouvera-t-il ses talents de cuisinier pour constiper tous les hommes dans leur positioN ? Eva trouvera-t-elle la sienne ?
Et surtout, restera-t-il un peu plus de 3 cailloux de Castelforte ?

Vous le saurez, très bientôt, en lisant les aventure passionnantes de l'équipe du QG en Italie.

Avec de vrai morceaux de M3 Stuart entiers dedans.

Urial a vos ordres pour le deuxieme scenario commmmttteeeee !

c'est enorme ^^ je rigole devant mon pc, sous le regard desabusé et curieux des mes collégues... ca va pas arranger ma reputation tout cela !

Elvis, la L.O.V.E. machine

Comment ne pas reconnaître la pochette en même temps. Et connaissant les penchants très graveleux du groupe, ça donne une ambiance très film du premier Samedi du mois. On peut même se demander si l'intérêt de l'AAR est de savoir si les allemands vont perdre ou gagner ou alors...autre chose.

Tours 15 à 20 : Le crépuscule des Dieux


I) La mise en oeuvre de l'arme absolue.

Après que le Comte, Elvistropp et Eva se soient dûment réconfortés les uns les autres, le fouet claquant au vent et la matraque bien au chaud, couvrant de leurs râles le bombardement allié et le récurage de Von AAsendorf, un obus, sans doute mieux placé que les autres fit s'ébranler une fois de plus le joyeux groupe qui, uni dans un même souffle retinrent le leur et se tinrent coîts, euh, coits. Quoi ?

"Aaaah, il faut faire quelque chose, jamais nous ne survivrons à pareille mousson de plomb !
_Oui, Comte, regardez, tout mon maquillage s'en est allé, je dois être laide à...
_Moi, je ne connais pas la peur. Sinon, Kromm rira de moi, et me jettera hors du Vallalah.
_Elvis, mon petit Elvis, il faut nous sauver. Vous êtes le seul à garder la tête froide. Ecartez de nous cette menace infernale !
_Oui, Comte, mais...comment ?
_Concentrez-vous, Elvis, pensez aux obus, imaginez qu'il s'agit du sergent Leaz et faites leur peur.
_Me concentrer ?
_Oui, comme si vous étiez constipé.
_Mais, je suis déjà constipé, Comte, ce sont les becs de lièvre au chocolat qui...
_Alors, imaginez, encore plus constipé ! C'est un ordre !
_Gloup ! Jawohl, Comte ! je vais essayer..."
"Superbe, Elvis, tenez, reprenez donc une banane. Vous êtes vraiment l'arme absolue.
_Merchi, comte !
_Le sergent Leaz et sa compagnie sont sauvés. Oh mais, que vois-je ? Nein !!!!!"



II) La relève de Von Aasendorf

L'ennemi semble changer d'attitude : jusque là prudent, il semble vouloir avancer au plus près de nos lignes sans attendre la nuit. Une colonne de chars Stuarts s'élance aussitôt sur Castelforte. Alors qu'un de nos bunkers MG vient tout juste de se découvrir pour repousser l'infanterie qui s'approche dangereusement de San Cosmo au loin !


"Evaaaaa ! donnez moi le responsable, je veux l'entendre, puis le fouetter !
_Mais...Comte...c'est vous qui...
_Non, Eva, si j'étais responsable, je devrais me fouetter moi-même. Or, c'est impossible donc je ne suis pas responsable. Trouvez un responsable !
_C'est que...le capitaine Von Aasendorf a fait montre de beaucoup d'initiative durant votre absence...
_Convoquez-le !"

Et le capitaine de laisser ses marmites et ses plans démoniaques pour se présenter, toque au front et bottes claquant des talons :

"Capitaine, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous. La bonne, c'est que vos truites à la gelée de foie de porc sauce menthe ont...
_Non, aujourd'hui, c'était bec de lièvre au chocolat, comte.
_Peu importe, votre art, que dis-je, votre science culinaire a permis à nos Hommes de résister dans leur trou, le leur étant bel et bien bouché, au bombardement de l'ennemi et au sergent Elvistropp, de par la seule puissance de sa concentration, de l'écarter des habitations. Ceci est à porter à votre crédit, capitaine,et vous obtiendrez votre 3ème macaron, soyez-en assuré.
_Merci comte, c'est trop d'honneur et je...
_Toutefois, vos initiatives dans le domaine militaire ont permis à l'ennemi de débusquer et détruire l'un de nos précieux bunker MG en marbre de Carrhare.
_Mais, je n'ai jamais donné l'ordre de...
_Si vous n'avez pas donné l'ordre de tirer, alors vous êtes coupables de ne pas avoir donné celui de ne pas tirer, ce qui est pire encore !
_Mais, je, je...Qui m'a dénoncé ?
_Eva.
_La salope !
_Et moche avec ca, je vous l'accorde.
_Je vais la...
_Non, vous n'allez pas la voir, vous n'y survivriez pas. En revanche, plutôt que vous infliger la traditionnelle punition du fouet, je vais vous donner votre chance, capitaine.
_C'est trop d'honneur, Comte.
_Je vous donne l'ordre de vous rendre à San Cosmo, d'y relever le sergent Boudiburg à qui j'aimerai confier une nouvelle mission et de prendre la direction de la défense de ce village. Si vous parvenez à le tenir, vous échapperez au fouet.
_Et sinon ?
_Je lâche Elvis sur vous.
_Euh...très bien. A vos Ordres, Cooooooomte !"

Le capitaine de prendre ses jambes à son cou.

"Ch'espère que la motivation du capitaine va redonner un coup de fouet, si j'ose dire ach ! ach ! ach...ach, che m'étouffe...ach, maudit Bretzel...ach ach...Evaaaaaa !
_A la rescousse, Comte ! crachez, crachez !"
Et le comte de cracher un bretzel, sans doute la 147ème tentative d'assassinat de Von Aasendorf pour prendre sa place.
"J'espère donc que sa motivation contaminera nos troupes amollies par le soleil et peu au fait du danger qui nous guette...oh, que vois-je...la colonne de M3 continue sa course, elle va...elle va passer juste sous le nez du bunker de 75 de San Cosmo. Nous allons faire un carton s'ils commettent l'imprudence de ne pas s'arrêter pour le pillonner ! Eva, passez-moi les servants, que je les harangue un peu !
_Sur le champ, comte !
_Hem, hem, hallo ? Ici le comte de la Bruta, vous me recevez ? Bien...il y a de la friture...non, ce n'est pas sur la ligne, vous faites vraiment frire quelque chose...comment ca, des tartines de queue de castor...doit pas être mauvais...vous voyez les chars M3 qui passent sous votre nez...ah. Quoi ? QUOIIIIIIIIIIII ?!?"

Eva coupe rapidement avant que la moitié des hauts parleurs n'explosent et que la terre soit éjectée de son orbite.


"Aaaah, les petits cons ! les dégénérés ! 55% de chances de toucher et ils ne sont pas fichus de mettre un obus sur leur cible ! Aaaaaaaaaaaaaaaah ! Et l'ennemi par cette bande de creuvards encouragé à se ruer sur nous en dépit de la bravoure de nos autres soldats !
_Calmez-vous, Comte, le bunker est intact et Von Aasendorf va réintroduire de la discipline parmi ces pourceaux...
_D'ailleurs, passez-le moi, il serait étonnant que l'ennemi l'épargne tandis que ses blindés foncent sur Castelforte.
_De suite, Comte !"

mouarf !

cet AAR est tellement bien que j'ai dit a ma femme de venir le lire !

superbe !

Avec des images de Turkish Star Wars ! Ce n'est pas rien !!!

@ Urial : je ne suis pas responsable de votre relation de couple, pas tapper, pas tapper !

@Aghora : et c'est pas fini !

Le post précédent a été mis à jour (long à faire, ces images) et la suite arrive...de suite.

III) Point de vue à la tombée de la nuit.

Le sergent Boudiburg arrive enfin au QG du comte de la Bruta, qu'il salue comme on fait d'un ami de 20 ans.

"Sieg, comte, santé, sobriété.
_Et baise protégée, oui mon cher Boudi. Ah, je suis très heureux de vous retrouver. Votre batterie de mortiers de 120mm a fait un travail remarquable. On ne peut pas en dire autant de la batterie de 105 de feu votre frère.
_C'était un ivrogne. Dans la famille, on l'appelait Cadoc.
_Ah, oui, le frère Cadoc...vous ne le regrettez pas ?
_Bah, il passait son temps à mettre le doigt au cul des poules pour savoir d'où venait le vent, alors...
_Très bien. Ses canons sont irrécupérable, la radio ayant été brisée par les obus. Quand aux vôtres, leurs munitions sont épuisées ?
_Oui, et pas recomplétées avant demain matin.
_C'est ce que je pensais. Je vous confie donc notre dernière artillerie : une modeste batterie de 81mm.
_Mais, c'est que...elle est à l'entrée du village...
_Oui...et...?
_Je veux pas mourir ! Si j'ai signé dans l'artillerie, c'est pour rester planqué et retrouver ma môman une fois la guerre terminée...bouhouhou
_Allez, courage. Vous savez, il pourrait vous arriver bien pire...je pourrais par exemple...
_Me mettre aux fers avec le général Griffonton ? Oh oui, s'il vous plaît !
_...vous faire participer à l'entraînement du sergent Elvistropp puis vous reverser dans les grenadiers et puis...
_Non, comte ! Ce serait - gloup ! - trop d'honneur, je vais de ce pas commander cette batterie de 81mm.
_Je n'en attendais pas moins de vous, vous pouvez disposer.
_Sieg !"

Et le comte seul d'observer la situation. Diantre, l'ennemi s'est bien rapproché. Il va donc chercher le combat de nuit sans attendre le petit matin ! Ce sera sa perte. J'ai donné à mes sergents des ordres précis : la lutte à mort à la baïonnette, pas de quartiers, pas de prisonniers. En ce moment même, chaque responsable de son secteur peaufine les techniques du close combat jusqu'à un niveau jamais atteint. Moi, pendant ce temps, je close-combat avec Eva, pratiquement remaquillée.

"N'êtes vous pas rassurée, maintenant ?
_Toujours pas, l'ennemi est vraiment en surnombre. Je devrais peut-être amener le général Griffonton qui...
_Ne dites pas de bêtises. Contactez le sergent Elvis et demandez lui ce qu'il en pense...
_Bien, comte...Hallo ? Elvis...? Mon Dieu !"

"Vous voyez bien, Eva, pas de quoi s'inquiéter. Nous ne sommes pas à moins de 1 contre 4, tout va bien. Ces chiens marocains ne valent pas les cartouches que nous brûlons en leur honneur. Ils vont enfin goûter de l'acier de nos baïonnettes !
_Euh..certainement, comte...mais, imaginez que nous perdions ?
_Comment cela ? C'est impossible ! Que voulez-vous dire ?
_Eh bien, pensez vous que je serai tuée ou bien violée ?
_Les deux ma chère Eva, les deux. Maintenant, laissez-moi vous expliquer mieux notre chance :"

L'ennemi a choisi le corps à corps blindé. Sa supériorité numérique le lui permet. toutefois, ses chars ne pourront grimper les collines de Castelforte qui resteront encore longtemps à l'abri de leurs redoutables canons.
En revanche, sur San Cosmo, il n'a semble-t-il engagé que de l'infanterie. Pas ou si peu de blindés. Or, la nuit tombée, on n'y verra pas à plus de 200m. Et il nous reste 3 stugs héhéhé...

La nuit tomba sur les ricanements lugubres du comte.

Tour 20 : Fin de la première bataille

Cet Aar est trop bon

Dommage qu'on ne fasse plus d'election du "meilleur aar" car je crois qu'il serait nominé haut la main

@Leaz : content que ca ne te dérange pas, parce que je ne te ménage pas, ca ne va pas améliorer ta réputation Enfin, je crois que tout le monde en prend plein la gueule.
Et ca ne va pas s'améliorer avec l'évolution de la bataille !

Bon, avant que début la bataille de nuit, il est temps d'envoyer la troupe faire un peu d'espionnage. J'invite donc toutes les bonnes âmes à m'informer : sachant que nous ne recevrons qu'une compagnie d'infanterie en renfort et pas de blindés, avons-nous une petite chance de tenir ?

C'est tout-à-fait possible, Comte. Il suffit de lâcher von Griffenau sur ces maudits Alliés : à force de pérorer sur vos chances de victoires, il les convaincra de l'invincibilité de vos grognards...

N'oublie pas, mon cher Werwolf, qu'il nous faut jusqu'au bout conserver l'usage de notre joker. Du reste, outre l'arme ultime que constitue Griffon, nous avons l'arme absolue Elvistropp, l'arme léthalesque Leaz et l'arme cuisinesque Von Aasendorf et l'arme bourrinesque Boudiburg.
Et j'ai bien mûri la stratégie, probablement une reprise de l'AAR à la fin du week-end prochain.

tiens cela me rappel que j'ai un truc a faire pour toi !

pff j'ai pas le mojo en ce moment ! mais il faut que je m'y mette ^^

Chère Gretta,

je t'écris ce soir pour t'annoncer que je te quitte. Oui, je te quitte Gretta, toi et notre amour. Il me devenait impossible de t'aimer alors que chaque semaine, chaque jour, chaque heure je nous trompais avec quelque femme ou quelque homme quand j'étais en état d'ébriété. Tu n'as rien à te reprocher : tu fus pour moi la plus tendre, la plus douce et la plus jeune des épouses. Seulement, à 13 ans, je ne puis encore te faire femme, moi homme dans la force de l'âge. Indiscutablement,t'épouser dans la fleur de tes 10 printemps fut une grande erreur de ma part, uniquement motivée par la dot conséquente qu'amenaient avec toi tes parents. Maintenant que je t'en ai dépouillé, je ne peux pour autant te mettre parfaitement à nu. Il me faudrait attendre, attendre encore au moins 1 ans, peut-être 2 si tu restes éperduement nubile. Or, j'ai des besoins et pas seulement d'argent. Et tu es loin ! si loin ! Le fil se serait tôt ou tard rompu, alors je préfère le couper moi-même tant que je puis encore profiter de ma virilité.
Tu as parfaitement le droit de savoir pour qui je te laisse : je vais donc refaire ma vie avec Eva et le sergent Elvis. Proches dans le combat, nous avons forgé dans le sang et le foutre une amitié solide comme le roc d'où je t'écris, quoiqu'un peu gluante. C'est ici qu'est ma véritable place : au milieu du fracas de la bataille et de mes camarades de combat.
Ô toi n'en sois pas peinée : avec un peu de chance, tu seras veuve dès demain matin, avant que le notaire n'effectue les démarches de notre séparation. Profites plutôt du temps qu'il te reste à vivre car l'existence est courte et semée d'injustices, comme l'adultère. Quand à moi, je m'aprête en adulte à vivre la plus raide, la plus longue et la plus dure des batailles que l'histoire ai jamais connue. Ce repas d'écailles de pangolin est peut-être mon dernier.

Affectueusement

Necro Von Bruta.

Phase Préparatoire

Le comte relit encore et encore sa lettre d'adieu, peut-être la dernière qu'il lèchera jamais de toute sa vie avant de la glisser dans la fente de la poste. Puis, satisfait d'avoir bien léché, il se dirige vers le poste de radio du PC enfoui au coeur de la montagne de Castelforte. La nuit tombe et la Wehrmacht s'apprête à sortir ses griffes.

"Eva, comment vous sentez-vous ?
_Un peu angoissée, comte, mais avec vous, je ne crains riiiiiiiiiien.
_C'est bien Eva, continuez d'espérer. Avons-nous au moins quelque renfort à attendre pour cette nuit ?
_Je ne crois pas comte...attendez...il me semble capter un signal...Comte ! nous avons des renforts !
_Hourra ! Qui est à leur tête ?
_Le sergent Urialstrick, comte, et tout son peloton.
_Son pelo...quoi ?
_Oui, un simple peloton. Il m'annonce que ce sont les seules réserves dont dispose le haut commandement.
_Ce n'est pas possible ! Passez-le moi !
_Bien, comte :"

"Comte, croyez-vous toujours en la victoire ?
_Préparez le général Griffonton, on va avoir besoin de lui sous peu. En attendant, profitons du peu de temps qui nous est laissé pour analyser la situation. Et, pour ne pas perdre de temps, envoyons tout de suite nos magnifiques blindés dans le village de San Cosmo.
_Bien Comte, ils sont déjà à l'entrée du village. Mais, croyez-vous qu'ils suffiront ?
_En doutez-vous Eva ? Passez-les moi !
_Bien, comte :

Et le comte de désespérer de plus en plus :

"Aaaaaaah, Zabotache ! Zabotache ! Quelqu'un va devoir payer pour cela !
_Le capitaine Von Aasendorf, comte ?
_Eva, je viens de l'envoyer au village de San Cosmo !
_Le sergent Elvistropp ?
_Euh, pas la peine d'y songer, de toute façon, ca lui ferait plaisir.
_Le général Griffonton ?
_C'est un prisonnier et on ne frappe pas les prisionniers !
_Mais alors, il ne reste que...
_Oui, vous Eva, Hélas !
_Oh Mein Gott !"

La demi heure passée à manier le cuir du fouet et l'acier des menottes ne fut pas de trop pour aider à faire germer dans l'esprit démoniaque du comte un plan machiavélique et qui en remonterait à Napoléon lui-même :

Puisque l'ennemi dispose d'une écrasante supériorité en blindés, il ne sert à rien de vouloir le stopper dès les abords du village. Nous pouvons au contraire tirer parti des hauteurs qui l'obligeront à utiliser son infanterie. Or, avec une visibilité à moins de 200m, celle-ci sera laissée à elle-même face à nos vaillants sergents Elvistropp et Leaz. De plus, la nuit devrait l'empêcher d'utiliser son artillerie.
Nous allons donc disposer, sur la foi de nos derniers renseignements, nos troupes sur 2 lignes : d'abord, en ville basse, une couverture d'antichars et de fusilliers. Puis, les mitrailleuses, lance-flammes et autres équipements lourds sur les hauteurs.

Quand à San Cosmo, il semble être d'abord visé par son infanterie. Les stugs devraient aider à faire la différence. Au pire, le but est de suffisamment les ralentir pour que, demain matin, celle-ci ne soit pas en mesure d'investir Castelforte. Et comme il est probable de voir un détachement blindé ennemi s'infiltrer entre les deux villages, avec une supériorité numérique écrasante,il n'est que plus urgent de pousser nos 3 derniers canons d'assaut en avant et les prendre à revers, ach ach ach !

Notre artillerie sera pratiquement inutile, toutefois les mortiers de 120 mm ont reçu 20 munitions supplémentaires tandis que ceux de 81 du sergent Boudiburg en poste à Castelforte sont toujours à 100% de leurs réserves. Nous apprenons aussi avec satisfaction que nos bunkers survivants, particulièrement ceux de 75, ont vu leurs stocks d'obus remis à niveau.

- aaaaaaaaaah ! Sergent Urialstrick au rappoorrrrrrtttt !

- nous marchons pour la gloooAAAR de nos compagneeessss!!!

- Euh lequelles sergent? celle de paris ou celle de berlin?

- .... Hum tres bonne question Hans! je dirais bien toutes... mais gertrud ne me donne guere envie de rentrer au pays ! mais amis, mes camarades ! ne vous battez pas pour votre pays, non, ni même pour vos compagnes non... battez vous pour que l'on puisse rentrer en france ! pour revoir les petites parisiennes !

Après un tel discours, peu souhaitait rentrer en allemagne, retrouvé la grisaille du temps et leurs femmes a moustache... voila un peloton qui se battrait comme des lions.. pour avoir simplement le droit de peloté de vrai femme...

Urial a écrit :- aaaaaaaaaah ! Sergent Urialstrick au rappoorrrrrrtttt !

- nous marchons pour la gloooAAAR de nos compagneeessss!!!

- Euh lequelles sergent? celle de paris ou celle de berlin?

- .... Hum tres bonne question Hans! je dirais bien toutes... mais gertrud ne me donne guere envie de rentrer au pays ! mais amis, mes camarades ! ne vous battez pas pour votre pays, non, ni même pour vos compagnes non... battez vous pour que l'on puisse rentrer en france ! pour revoir les petites parisiennes !

Après un tel discours, peu souhaitait rentrer en allemagne, retrouvé la grisaille du temps et leurs femmes a moustache... voila un peloton qui se battrait comme des lions.. pour avoir simplement le droit de peloté de vrai femme...

Urial, j'ai rien contre le zèle ... mais sans les fautes d'orthographe par pitié !