Hansdorf, mars 1945
Posté : ven. juil. 03, 2009 12:06 pm
La situation est abyssale pour la Wehrmacht de l'an 1945, décimée par six années de guerre et d'innombrables batailles. Dans le chaos de la retraite face aux offensives simultanées des Alliés et des Soviétiques, l'Oberst von Aasen a reçu l'ordre de rassembler ce qui reste de la 21e Panzer et de bloquer le passage aux troupes américaines à Hansdorf, à l'Est de Münster.
Le temps presse et les blindés n'arriveront que peu à peu. Le premier arrivé est Urial Nobovski, un Oberfeldwebel sur le front depuis juillet 1944 et toujours le premier sur place. Son solide panther, un IVG et un antique IIIJ sont à sa disposition, ainsi que deux pelotons d'infanterie.
Pas question de lambiner! Adepte du braquage à la roumaine, Urial s'élance vers la place centrale de la ville, une position clé pour la défense du bourg. Non content de manquer d'écraser les fantassins d'accompagnement pour arriver sur le pont qui le sépare de son objectif, il harangue en permanence ses subordonnés via radio. Tant de fougue est louable mais les informations importantes ne transitant plus, von Aasen lui enjoint de limiter sa verve, qui depuis longtemps lui a valu le surnom "d'Urial le prolixe".
Quand à ses capacités de fonceur, il se voit dépassé par le IIIJ du Stabsgefreiter Jägermeister, plus maniable et surtout bien plus léger. Au milieu du pont, il souffre même d'un ennui mécanique passager. À peine les hommes de la 21e Panzer arrivent-ils sur la place Hohenzollern qu'ils repèrent des shermans!
Aucune chance pour le vieux char allemand, éliminé en un tour de main. L'infanterie qui n'a pas eu le temps de se réfugier dans les bâtiments prend cher aussi, mais ne tarde pas à riposter.
Un courageux soldat réussi à déployer son panzerschreck et aligne le sherman en tête de file. Les équipages américains sont visiblement effrayés et ne savent trop que faire. Lorsque le panther d'Urial fait son apparition au loin, ils ne connaissent plus qu'une solution: la retraite!
La place Hohenzollern sécurisée, deux Wespe (les restes pitoyables de l'artillerie divisionnaire) du capitaine Budinau font leur apparition aux abords de la ville. Juste à temps, car des obus commençaient à pleuvoir, et un tir de contre-batterie n'était pas de refus!
Ce semblent pourtant être des artilleurs de pacotille, ils ne touchent rien de rien et la grêle continue! Urial, peu enclin à la sieste, fonce sur les shermans hésitants qui tentent de se retirer sur la rive Sud. Quelques obus américains ont déjà salement amoché les maisons alentours, où avait pris place l'infanterie. Pas question de les laisser faire ...

Le temps presse et les blindés n'arriveront que peu à peu. Le premier arrivé est Urial Nobovski, un Oberfeldwebel sur le front depuis juillet 1944 et toujours le premier sur place. Son solide panther, un IVG et un antique IIIJ sont à sa disposition, ainsi que deux pelotons d'infanterie.

Quand à ses capacités de fonceur, il se voit dépassé par le IIIJ du Stabsgefreiter Jägermeister, plus maniable et surtout bien plus léger. Au milieu du pont, il souffre même d'un ennui mécanique passager. À peine les hommes de la 21e Panzer arrivent-ils sur la place Hohenzollern qu'ils repèrent des shermans!




