Les craintes d'Aristarque et de ses espions étaient fondées, Tarsus ne tarde pas à être assiégée par les laquais du Pont, tandis que Séleucie se voit assiégée par une armée royale parthe!
Ce sont des adversaires à prendre au sérieux, ordre est donné de rester à l'abri des murs de la cité. La cavalerie ennemie est terrifiante, mais saura-t-elle vaincre nos denses phalanges aux flancs de roc? En prévision d'une défaite, les hoplites de Sardès, goulument renforcées de mercenaires bactres, se dirigent vers la plus proche cité du Pont, une cité côtière qui plus est, vitale pour ce royaume dénué de terres généreuses et forcé de recourir au commerce!
Une autre armée qui Hatra et fait jonction avec le gros des forces à Antioche. Elle s'engage à repousser le Pont, et y parvient au prix de pertes moyennes. Les guerriers du Pont et de Séleucie ne s'entendent en rien! Le Pont dispose de troupes légères et mobiles, aimant à harasser l'ennemi de projectiles divers, fuyant le corps à corps. Les lourdes phalanges séleucides sont une calamité pour les combattre. Mais quand le moment du contact vient, par folie ou idiotie de l'ennemi, les bergers ont vite fait de fuir!
Les Parthes s'agitent. Ils cherchent la bataille décisive à Séleucie, rien ne les empêchera de brûler cette noble cité une fois les portes démolies et les défenseurs massacrés. Achaémène d'Arsakias mène ces sauvages, un membre de la famille royale parthe. De par son rang, il n'est pas étonnant qu'il ait emporté avec lui la fleur des terres parthes: des cavaliers archers nomades impossibles à vaincre en duel singulier, des cataphractaires à la force de rupture inégalée, et bien sur, sa propre garde personnelle. Seul un petit détachement de frondeurs vient soutenir le tout, confirmant l'habitude parthe de tout miser sur la cavalerie.

L'infanterie a l'honneur d'enfoncer les portes de la ville à coups de béliers, rien ne peux les en abstenir. Aristarque mène lui-même mène la défense, cette bataille décidéra de bien des choses, car une part non négligeable des descendants de Seleucos se trouve à l'abri des remparts de Séleucie. S'ils venaient à être tués, l'empire serait décapité. Cependant, les portes sans défense ne sont pas le dernier rempart de la cité ...
Une forêt de sarisses est là pour accueillir la cavalerie des chiens perses. Des conscrits certes, mais bien décidés à défendre leur ville natale jusqu'à la dernière goutte de sang, et galvanisés par l'empereur en personne, prêt à intervenir avec sa cavalerie lourde en cas de besoin.
Nullement impressioné, Achaémène lance toute sa cavalerie à l'assaut.
Mal lui en prend! Pris dans la mêlée d'archers et de frondeurs, les cataphractaires ne sont pas en mesure de lancer une charge correcte, et sont forcés d'attaquer à vitesse d'escargot. Leur corps est protégé par moultes cuirasses, mais les sarisses ont tôt fait de le pousser à terre, là où il mourra piétiné par ses alliés. De charge avortée en déroute sanglante, la bataille se poursuit, l'ennemi ne semblant pas vouloir abandonner le combat avant d'avoir sacrifié le dernier homme.
Achaémène ne peut se résoudre à accepter la défaite, peut-être la perte de tels contingents lui serait-elle fatale lorsqu'il aura à rendre des comptes? Il mène lui-même les dernières charges, privé de son armée en marche vers l'empire d'Hadès. Le résultat n'est pas plus concluant que cela, nos armes sont maintenant trempées de sang noble!
Avec quelques survivants, le général parthe doit se résoudre à abandonner le champ de bataille, la victoire est notre!