El Venado vivote tranquillement, le boom économique est loin de se tarir et les prix pour la nourriture commencent à se stabiliser, de nouvelles plantations (bananes, papayes et mais) commencant à offrir aux habitants affamés les richesses de leurs récoltes.
La prospérité fut cependant troublée considérablement au lendemain du 3 juillet 1985 : un ouragan est annoncé
A peine quelques mesures de sécurité primitives peuvent être prises avant que l'ouragan "Griffon" ne ravage à folle vitesse notre pauvre petite île
C'est bien moi ça de vouloir faire le malin en activant les évènements aléatoires
La communauté internationale s'empresse de nous faire parvenir 7500$ d'aide financière pour surmonter le choc, pfeuh ! Notre marina si lucrative est détruite, une bonne partie de l'île est coupée de l'électricité (y compris nos nouveaux hôtels de luxe pleins à ras-bord), mais surtout, surtout ... notre unique port est en miettes
Ce qui veut dire : pas d'exports, et pas d'immigration ! Si nos réserves en devises sont conséquentes et que nous sommes loin de craindre la banqueroute, même sans rentrées d'argent, le flux d'immigrants tari est une catastrophe ! Les dockers américains avaient déjà proclamé une grève qui a duré 8 moins en 1983, ce qui avait durement touché le pays. Mais là, c'est un comble
De plus, impossible de reconstruire rapidement le port à son emplacement initial, bien relié au reste de l'île par des routes, il va falloir une éternité pour déblayer les gravats ...
Un nouveau port va donc être construit à l'Est, et un autre au Sud-Ouest, même si ce n'est que très moyennement satisfaisant. Au moins, les touristes continuent à arriver via notre aéroport ô combien béni !
En 1987 enfin, un nouveau port ouvre sa baie, offrant aux marins étrangers comme premier vue notre splendide hôpital, parfaitement équipé et prêt à recevoir toutes sortes de patients.
Il a fallu payer une fortune les dockers pour qu'ils signent rapidement leur CDI ...
Heureusement, la catastrophe a soudé les Venadiens, et la propagande télévisée et radiodiffusée commence à porter ses fruits, la popularité d'El Presidente est en nette hausse ! Juste à temps pour les élections d'ailleurs, 141 votes pour le Lider, 59 contre. On a connu mieux mais la majorité est solide.
Les délégations commerciales aux Etats-Unis reviennent entretemps avec de meilleurs résultats, il est désormais fréquents que notre Dakota venadien amène 3 banquiers et 3 ingénieurs, très utiles pour notre infrastructure. Décision a été prise de transformer l'île en paradis financier en offrant la possibilité aux touristes de plus en plus riches d'ouvrir discrètement des comptes off-shore.
En janvier 1989, El Venado affiche un excédent de 892 749$ ; El Presidente a mis 79 974 $ dans sa poche depuis son accession au pouvoir 8)