Fin d'été 1939. A la surprise générale et surtout à celle des Polonais, l’Allemagne a franchi la frontière la séparant de son voisin. La Pologne est vaincue en 3 semaines, au prix de pertes anecdotiques pour l’envahisseur, une Flak endommagée. Nous en profitons pour récupérer au passage les territoires que les Polonais nous avaient confisqués à l’issue de la guerre civile contre les Blancs.
L’Allemagne décide précocement de déclencher une guerre sous-marine dans l’Atlantique nord en endommageant un convoi britannique, qui répliqueront en coulant grâce à l’aéronavale des transports de la Kriegsmarine en mer baltique.
La Pologne envahie, un semblant de calme retombe sur l’Europe. Le pacte Molotov-Ribbentrop nous oblige à fournir l’industrie allemande en matière premières, industrie qui tourne déjà avec un multiplicateur de 2, comme celle de l’Angleterre, les deux pays étant officiellement en guerre. Les pauvres français, eux, ne se sont toujours pas réveillés, leur industrie étant paralysée avec un multiplicateur nul. Pour sa part, l’économie soviétique tourne à un rythme normal pour un pays en paix (war readiness à 2), avec un multiplicateur à 1. Les USA pacifistes avec un WR à 4 sont aussi mal lotis que les français, avec une production nulle.
Les multiplicateurs industriels et le war readiness des USA et de l’URSS :
Fin renards et devinant à l’avance l’intérêt d’une île comme Malte, porte-avions insubmersible en Méditerranée, les Anglais profitent du calme précaire de l’été sur ce théâtre pour renforcer considérablement la garnison de l’île, ajoutant de l’artillerie côtière, de l’infanterie et de la DCA au dispositif initial.
En Asie, les japonais réactivent leur dispositif guerrier et s’emparent avec maestria de la province de Foochow. Les USA protestent officiellement, mais compte tenu des différents lobby économiques qui font pression sur le Congrès, il est difficile d’envisager des sanctions sérieuses tant que les japonais limitent leurs opérations aux zones côtières. La livraison de pétrole à l’Empire du Japon se poursuivra donc, tant que les Japs ne franchiront pas cette ligne jaune.
Situation en Europe, fin de l’été 1939 :
Situation en Asie, fin de l’été 1939 :
Tableau des effectifs. Pour chaque pays, on retrouve une colonne avec les effectifs sur carte, et une colonne avec les effectifs en production. Cette colonne est vierge pour les pays de l’Axe en raison du brouillard de guerre. Elle peut être dévoilée grâce à l’espionnage.
Les effectifs alliés sont trompeurs, beaucoup d’unités sont françaises et disparaîtront à la chute de la France. Les effectifs terrestres de l’Angleterre relèvent plutôt de l’anecdote, le pays ne peut compter dans les premiers mois de guerre que sur sa flotte et sa chasse.

Tout en bas, les camions représentent les unités de ravitaillement, indispensables pour se déplacer et combattre. Ainsi, chaque zone doit être ravitaillée afin que toute unité qui s’y trouve puisse bouger ou lutter. Toutefois, le ravitaillement peut être aussi prélevé en cas de besoin sur une province terrestre limitrophe.
Tableau des pertes de l’été 1939, à ne pas confondre avec le tableau précédent. Pour les Alliés, il s’agit bien sûr ici des unités polonaises perdues. Pour chaque pays, la première colonne indique les unités endommagées, la seconde les unités détruites. Si une unité endommagée n’est pas en mesure de retraiter vers une usine amie, elle est effacée du jeu. Remarquons la flak endommagée (et donc renvoyée dans la « file de production allemande » pour réparation et qui reviendra probablement au tour suivant, ainsi que les 2 convois, anglais et allemands, respectivement endommagé et coulé. Les Japonais n’ont perdu que 2 milices, unités de piètre qualité, pour prendre Foochow.
