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Le topic des batailles oubliées

Posté : dim. août 20, 2006 5:29 pm
par von Aasen
Vous connaissez tous ça : au hasard d'une petite lecture d'un bouquin au coin du feu, vous trouvez tout à coup un nom de bataille que l'auteur semble utiliser comme s'il était de la plus grande évidence, étant donné son caractère fondamental dans son domaine de recherche. Ah mais oui, mais moi je me suis jamais mis à ce domaine, et apparement l'éducation nationale a manqué quelque chose par-là, parce que ce nom, je l'ai jamais entendu avant ....

Ce topic est dédié à compenser cela, à raconter vos petites découvertes.
Présentez la bataille comme vous voulez, avec la longueur que vous voulez, avec ou sans liens, avec ou sans conseils de lecture, comme vous voulez !

Posté : dim. août 20, 2006 5:36 pm
par griffon
la bataille de Kadesh par exemple ?

entre égyptiens Ramsès et hittites vers le 13 ème AD ?

un compte rendu tres bientot sur cet écran

avec Lafrite à la tete de l'armée Hittite et moi celle de Pharaon ! ;)

Posté : dim. août 20, 2006 5:43 pm
par Lafrite
Spécial Griffon : Bataille de Qadesh (1274 av. J.-C.)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d ... ._J.-C.%29

En bleu Mouwattali II (Lafrite) en rouge Ramsès II (Griffon)

L'état de la bataille avant l'arrivée des renforts ;)

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EDIT : collision avec Griffon, les grands esprits se rencontrent.

La bataille de Mantzikert

Posté : dim. août 20, 2006 6:38 pm
par von Aasen
La bataille de Mantzikert


Cette bataille qui a opposé les Byzantins sous le commandement de l'empereur Romanus IV aux Seldjoukides d'Alp Arslan marque le début du déclin de l'Empire Byzantin face aux pression des peuples musulmans qui bordent ses frontières. Après quelques moments critiques, la partie orientale de l'Empire Romain avait connu son apogée aux 8e et 9e siècles. Les territoires de l'actuelle Turquie étaient fermement sous son contrôle, et la culture de sa capitale, Constantinople, était considérée comme la plus avancée et majestueuse de son temps.

Seulement, avec l'apparition d'un nouveau peuple, plutôt expansioniste, à ses frontières, l'Empire Byzantin devra à nouveau montrer sérieusement qu'il est capable de se défendre par les armes. Le pillage des contrées arméniennes et le siège de sa capitale déclenchèrent les hostilités d'ampleur.

Pour vaincre les Seldjoukides, Romanus IV décide de recruter des mercenaires, principalement français, normands, allemands et flamands. A cette troupe hétéroclite viennent s'ajouter 5 000 soldats de l'armée byzantine, et pratiquement la totalité de la garde varangienne de l'Empereur. La totalité de ses hommes varie considérablement en fonction des sources, et va de 40 000 à 200 000 hommes.

Alp Arslan, lui, pouvait compter sur de bonnes troupes, au nombre de 54 000 à 150 000 (les nombres inférieurs étant les plus probables), et surtout sur la fatigue de ses adversaires, qui avaient une longue marche à travers toute l'Anatolie derrière eux. De plus, sa cavalerie rapportait tous les mouvements opérationnels et stratégique des Byzantins, tandis que Romanus IV ne savait absolument rien de son ennemi, et le soupçonnait en-dehors de l'Arménie. Il était bien peu prudent de sa part de diviser ses troupes en deux corps, lui-même essayant de reprendre la ville de Mantzikert, tombée aux mains des Seldjoukides.

Il la prit facilement, mais rapidement ses généraux tombèrent sur des forces ennemies, qui les contraignirent à se replier dans la ville.
L'affrontement qui s'ensuivit tourna d'abord en faveur des troupes impériales, qui purent prendre le camp ennemi. Mais les ailes byzantines étaient loin d'être solides, et la cavalerie seldjoukide, très rapide, se refusait à tout combat, et faisait planer la menace partout à la fois, sans s'engager. Romanus IV était obligé de faire marche arrière pour maintenir la cohésion de ses troupes, mais le général qui commandait son aile droite, Andronicus Ducas, choisi de mésinterpréter l'ordre et de se replier directement sur la ville, plutôt que de couvrir la retraite de son souverain.

Les Seldjoukides profitèrent du chaos dans les rangs ennemis et mis les troupes qui s'opposaient à eux en déroute totale, faisant des prisonniers tels que Romanus IV lui-même.

Même si les pertes byzantines n'étaient pas énormissimes, le mythe de l'invincibilité de l'Empire Romain était rompu, et marquait le début du déclin, même si grâce notamment aux croisades, les différents Empereurs parviendront à établir une souveraineté plus ou moins rigide.


Quelques cartes :

L'invasion seldjoukide à travers des pays alliés

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Posté : dim. août 20, 2006 11:49 pm
par Lord Simileon
Topic interessant ! J'ajouterais ma pierre à l'édifice à l'occasion :-)

Posté : lun. août 21, 2006 3:00 am
par Moradim
Von aasen je t aime !! c est exactement le genre de truc que je cherchais pour ma campagne a vampire dark age !! la progression des turcs !

Posté : lun. août 21, 2006 10:43 am
par von Aasen
La 2e croisade et le siège de Damas

Après la fin de la première croisade, qui avait apporté malgré les énormes pertes humaines la maitrise des comtés d'Edessa, duchés d'Antioche et de Tripoli, ainsi que le Royaume de Jérusalem, les musulmans divisés du Proche- et Moyen-Orient se remettent tout doucement de l'énorme choc qui les avait surpris.

L'Atabeg Nur ad-Din d'Aleppo (Syrie), qui n'avait probablement pas très bien compris pourquoi les croisés étaient venus ravager les terres de ses ancêtres, mais y voyait surtout une invasion nécessitant revanche, ne tarda pas à batailler, jusqu'a la chute du comté d'Edessa. Quand la nouvelle arriva en Europe, enflée de propagande sur les supposés "crimes" des musulmans, le Pape se décida à une nouvelle croisade. La motivation n'était pas aussi présente qu'a la première croisade, les simples gens avaient déjà eu pour la plupart de par leur famille une petite impression de ce que pouvait impliquer une marche de plusieurs milliers de kilomètres, les difficultés financières comme hygiéniques que cela comprenait, les attaques incessantes, le soleil écrasant de l'Orient ...

Mais de nombreux prêcheurs firent leur possible pour motiver paysans comme nobles (ces derniers étant militairement parlant bien plus précieux) à se joindre à "cette merveilleuse occasion que le Christ leur offrait pour qu'ils puissent se débarasser des péchés qui les souillent". A l'entendre, Dieu avait spécialement laissé les musulmans prendre une terre qu'il protégeait, pour que les gens aient leur occasion aussi. Sa générosité n'est-elle pas sans bornes ?

En tous cas, on estime que de 50 000 à 100 000 hommes partirent pour la deuxième croisade. Par rapport aux chiffres de la 1ère croisade (150 000 à 400 000), c'était assez peu, mais l'expérience passée ajoutait un peu à l'organisation et la logistique, même si bien souvent, le ravitaillement était catastrophique, et la division entre les commandants de nationalités différentes, omniprésente. Malgré tout, les Croisés arrivèrent à Jérusalem, sous domination chrétienne.

1148, le roi français Louis VII et l'Empereur Konrad III étaient après 2 ans de péripéties enfin prêts à agir militairement. En plein été, ils décidèrent de commencer les opérations. La logique aurait voulu qu'ils attaquent les terres qui avaient été le comté d'Edessa, tombées sous la coupe de Nur ad-Din. Mais l'entreprise paraissait risquée, de nombreuses marches sous le soleil écrasant les attendaient, les cavaliers nomades ennemis pointeraient sûrement le bout de leur nez de temps à autre pour les harceler, et finalement ce Nur ad-Din avait l'air d'un homme de guerre à ne pas sous-estimer. Et puis, les relations avec l'Empereur Byzantin n'étaient plus ce qu'elles avaient été au moment de la première croisade, il y a eu des conflits parfois sanglants entre Byzantins et chrétiens de "Terre Sainte", et il était bien possible que le maître de Constantinople fasse main basse sur les terres qu'ils auraient conquises.

Il aurait déjà été sage de repousser les opérations à l'hiver, une offensive en pleine chaleur d'été serait pratiquement impossible. Mais non, les nobles n'avaient pas envie d'attendre, le tout devra donc se passer sous une température de 40 à 50°C, armure et plein équipement sur le dos en cas de bataille. L'allégorie même de l'inefficience militaire. Encore fallait-il une cible. On se décida à attaquer la ville de Damas, où règnait Moinud din Ounar, qui était leur allié ! (un des rares musulmans à s'y être engagé). Non contents de briser le peu de confiance qu'ils avaient, ils ne rechignèrent pas à aller assiéger la forteresse de Damas, pourtant réputée pour sa solidité à toute épreuve. Moinud din Ounar n'était pas un novice non plus, c'était bien plus un vieux loup de guerre qui connaissait le métier des armes sur le bout des doigts. L'armée des Croisés se mit donc en marche par la chaleur écrasante ...

Averti par ses éclaireurs, incrédule, Moinud din Ounar se préparait quand même. Déjà tous les puits de la région avaient été comblés de pierres, les fortifications renforcées jusque dans leurs fondements, les fossés nettoyés pour augmenter le sommet des murs ... Les Croisés arrivèrent, et se placèrent dans un endroit encore relativement favorable, avec quelques oliviers qui fournissaient un minimum d'ombre, et un peu d'eau aussi. Voilà, les chevaliers lourdement armés étaient sous les murailles, accompagnés par écuyers et hommes de basse condition. Sans armes de siège !!! Les musulmans dans la ville ne savaient trop s'ils devaient en rire ou en pleurer, le spectacle qui s'offrait à eux était vraiment affligeant. Et voilà encore qu'un obscur lieutenant se fait des soucis, les arbres gênent la vue sur la ville, d'éventuels flèches que personne ne pensait à tirer pourraient s'y empêtrer. Fut donc décidé de mettre feu à ces arbres et de s'implanter d'un autre côté de la ville, celui-ci tout à fait dépourvu d'ombre et d'eau. Et que se passa-t-il ? Après que la famine, la fatigue et la chaleur ait totalement décimé l'armée croisée, et annihilée toute utilité militaire des hommes attroupés devant la ville, les nobles se décidèrent après 4 jours de siège de se retirer. Moinud din Ounar n'avait pas eu à dépenser une seule flèche !

Les Croisés n'atteignirent donc absolument rien, sinon sauver quelques-uns des leurs lors d'une retraite précipitée et complètement désorganisée. Ah si, à part se priver d'un allié ... Raymond de Poitiers, prince d'Antioche, décida de partir lui-même avec une poignée d'hommes vaincre Nur ad-Din. Ses maigres troupes furent encerclées et lui-même décapité.

Ainsi se terminait la 2e croisade, et son plus grand épisode, le siège de Damas.

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Une carte des royaumes, duchés et comtés établis après la première croisade :


Les fortifications de Damas :

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Louis VII, prenant la croix pour partir en terre sainte :

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Konrad III, en grandes difficultés politiques dans l'Empire, décide néanmoins de se joindre à la croisade. Ici, une image le représentant en train de débarquer en terre sainte :
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Posté : lun. août 21, 2006 6:02 pm
par von Aasen
Le siège de Sébastopol (1854-1855)

Suite à une querelle entre l'empereur français et le Tzar russe sur la protection de Jérusalem, le Tzar Nicolas Ier décide de rehausser son prestige (et parfaire un peu plus ses ambitions) en écrasant la flotte ottomane en Mer Noire. Les Anglais, qui avaient été invités à ce bal quelque peu agressif, avaient refusé par crainte des ambitions expansionistes russes qui ne leur convenaient pas du tout. La dernière chose qu'il fallait à la Reine d'Angleterre était une frontière russe à ses colonies.

Pour "sauver" l'Empire Ottoman, essouflé par des réformes manquantes depuis des siècles, qui faisait un excellent état-tampon entre les grandes puissances du secteur, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Empire Russe.

Ils s'empressent de débarquer en Crimée, les Russes progressant dans l'actuelle Roumanie et dans le Caucase, donc en plein milieu de ces deux axes. Le Tzar ne se laisse pas faire, et dépêche une force armée de 120 000 hommes pour contrer le débarquement de plus de 185 000 anglais, français, et aussi quelques piémontais. C'est la première fois depuis le couronnement d'Aliénor d'Aquitaine et Henri II Plantagenêt, 700 ans plus tôt, que les deux nations s'apprêtent à combattre ensemble.

Les Russes ont un grand avantage : ils peuvent axer leur défense sur la forteresse de Sébastopol, ingénieusement défendue par le colonel Todleben (la plupart des officiers russes de l'époque étaient étrangers, récrutés de préférence dans les régions allemandes).

Les problèmes logistiques et l'extrême ténacité des deux côtés fera de cette campagne un véritable enfer pour les soldats qui y participent.
Encore embourbés dans des conceptions militaires de l'époque napoléonienne, cette guerre contribuera à faire réaliser à ses contemporains l'énorme progrès technique dans l'art de tuer opéré depuis la révolution industrielle.

Un des points forts de ce siège sera la célébrissime charge de Balaklava. A ce propos, une petite citation de Herodote.net :

Le 25 octobre 1854 s'engage l'une des principales batailles de la guerre de Crimée, autour de la base anglaise de Balaklava.
Les alliés franco-anglo-turcs veulent faire de ce petit port entouré de hautes falaises le point de départ de leur offensive sur la citadelle russe de Sébastopol, à quelques kilomètres plus au nord.
Au matin de ce jour, les Russes lancent une puissante attaque contre les batteries turques des falaises. Ils s'en emparent mais ne peuvent aller plus loin du fait de la résistance stoïque des Écossais du 93e Highlanders de Sir Colin Campbell.
Un détachement de cavaliers russes tente de contourner le régiment par la droite mais il tombe nez à nez avec la Brigade lourde du général Sir James Scarlett.
Celui-ci, dont c'est à 55 ans la première expérience du feu, fait aligner ses troupes comme à la parade. Tuniques rouges et bonnets à poils. Les Russes sont décontenancés et reculent.
Lord Raglan veut consolider ce succès. Il demande à Lord Lucan, commandant de la cavalerie, de déloger au plus vite les Russes des hauteurs. Il veut les empêcher d'emporter les canons des batteries turques.
Au vu des puissantes défenses russes et ne pouvant compter sur un soutien de l'infanterie, Lord Lucan se refuse à bouger. Mais Lord Raglan insiste. Lord Lucan transmet alors l'ordre à son beau-frère (qu'il déteste !).
Celui-ci, Lord Cardigan, commande une Brigade de cavalerie dite légère. Lui aussi comprend l'inanité de la mission mais il n'ose se défiler devant un ordre écrit du général en chef. Il n'ose pas davantage s'en expliquer devant lui.
La charge de la brigade légère (de Moraine, musée royal de Bruxelles)Lord Cardigan, qui aurait dû se contenter de la notoriété conférée à son nom par un sweater, conduit ses 673 lanciers au combat.
Ils ont un peu plus d'un kilomètre à parcourir avant d'atteindre les batteries russes.
La première moitié du parcours se déroule comme à la parade... Lord Raglan s'émerveille devant un Lord Cardigan «aussi courageux et fier qu'un lion».
Mais voilà que les canons russes ouvrent le feu. 20 minutes plus tard, la Brigade légère laisse 113 morts et 247 blessés sur le terrain !
«C'est magnifique mais ce n'est pas la guerre», commente sobrement le général Bosquet.
Un poème de Lord Tennyson (1864) et un film de Tony Richardson (1968) ont immortalisé ce fait d'armes inutile...
Et nous n'avons rien trouvé de mieux que d'introduire dans notre langue non seulement le cardigan mais aussi le raglan (paletot à pèlerine), d'après le nom du général en chef britannique.


Revenons à nos moutons.

Le siège est très dur, mais finalement le côté russe doit céder peu à peu du terrain, restée célèbre est la prise de la tour de Malakoff par le général Mac-Mahon, qui se serait écrié "J'y suis, j'y reste !"

La forteresse cèdera, et sera abandonnée par les Russes qui n'omettront pas de l'incendier avant de s'en aller. Suite à ce siège, le Tzar devra demander la paix, malgré ses fortes réticences.

Carte sur la guerre de Crimée :

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Charge de la brigade légère (reconstruction) :

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Les uniformes rutilants ....

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... et la réalité sur le champ de bataille
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Nicolas Ier distribuera une médaille aux soldats ayant participé à cette campagne :

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Posté : lun. août 21, 2006 7:36 pm
par griffon
euh c'est pas pour critiquer :?

mais Mantziekiert et Sebastopol c'est pas vraiment

des batailles oubliées tout au fond

des poubelles de l'histoire !

Posté : lun. août 21, 2006 7:50 pm
par griffon
dans l'esprit du topic en voici une belle par contre !

si quelqu'un ici en a déja entendu parlé

je veux bien bouffer mon chapeau !

meme moi, qui ait vécu sur place et dont les racines

plongent directement dans le champ de bataille lui meme,

n'en avait jamais entendu parler !

(jusqu'a ce que je trouve le week end dernier un module vassal

basé sur cette rencontre :cry: )

trés peu connue en france cette bataille semble ne pas avoir été oubliée

par les anglais , et pas seulement parcequ'ils furent vainqueurs! ;)

elle fut en effet significative d'un point de vue historique !


"On August 14, 1342, a fleet of 260 ships transported Northamptons army about 3,000 strong to Brest, where it arrived four days later. Charles de Blios, who had now overrun nearly all the provinces, was besieging the port, so the English army had to land on the open shore near by. But only light resistance was offered and Northampton entered the town amid scenes of rejoicing.

Charles immediately raised the siege and fell right back to Guingamp 40 miles to the east, leaving the country open to the invaders. Western Brittany was strongly pro Montfort, and some Bretons may be presumed to have joined the English army.

Once he had secured Brest, his main object was to capture a harbour on the north coast of Brittant. This was to be an abiding preoccupation of English commanders in Brittany for years. Montfords forces did not securely hold any territory on the north coast and until they did it would be necessary for ships carrying supplies and reinforcements to make the perilous passage through the reefs off Finistere and Ushant. Northampton was advised to march on Morlaix, a small walled town with a good natural harbour about 30 miles north east. Advancing without impediment, the army arrived within sight of Morlaix on September 3 and at once attempted to take it by storm. The attempt lasted all day, but failed, and Northampton sat down to besiege it methodically. This did not seem likely to be successful as the town was strongly fortified and amply supplied.

Meanwhile de Blois was vigorously strengthening his army and enlisting local levies, until it attained prodigious numbers for those days. The careful French historian of Brittany, A.de La Bordie, estimates these numbers at 30,000, which seems quite impossible. If they did not pass 15,000, it would have still outnumbered the little English army by more than four to one, a proportion that seems well substantial. With his large army Charles approached to lift the siege of Morlaix. Northampton receiving the news of the approaching enemy, decided it would be foolish to allow himself get caught between the two forces, he immediately broke up the siege and at night marched towards Charles. By dawn a suitable position had been reached. This position strides the road, and is just on the beginning of a gentle slope into a dip about 300 yards in front. The road then ascends an equally gentle slope and disappears some 500 yards from the position. Immediately in rear is a wood

The Battle of Morlaix
This occurred on September 30, 1342. The English army took up position just in front of the wood, in a line astride the road, and perhaps 600 yards in length. The selection of a position with a wood in rear was popular with English troops in those days, because it could not be effectively attacked in flank by cavalry, and formed a useful baggage park. Some hundred yards in front of it, on a line now marked approximately by a hedge and a cottage, they dug a trench and covered it with grass and other herbage as a boody-trap for the horsemen of the enemy. It was only 30 years since the battle of Bannockburn and the English troops had not forgotten the lesson taught by the pots of the Scots. The dismounted men-at-arms occupied the centre of the line, the archers were stationed on the flanks. During that morning the French army was apparently stationary a leage away, which would seem to indicate billets in the village of Lanmeur ? at least for the mounted troops ? and we may suppose the foot arrived the next morning. This would account for the fact that the French did not attack until three o?clock in the afternoon. The count of blois drew up his army in three huge columns one behind the other, with an appreciable space between each. The leading column consisted of irregulars, presumably local levies. These were all dismounted troops. On the order being given they advanced straight to their front, descending the hill into the slight dip and up the other side. When they got within effective range the English archers drew bow, and a hail of arrows dispersed the column before it had got into close contact with the men-at-arms. The contest was short; the Bretons went reeling down the hill.

Charles was disconcerted by this sudden disaster and took council with his chief captains regarding the next step. Eventually it was decided to launch the second column, the men-at-arms, in a mounted attack. This was, of course, exactly what Northampton wished and had prepared for. His stratagem worked admirably. The French horsemen, who had not been warned of the concealed trench by the irregulars for the simple reason that they had not reached it, rode forward impetuously and unsuspectingly. Men and horse plunged into the concealed trench; archers plied them with arrows to add to their confusion, and the attack practically came to a standstill. A few horsemen, did manage to negotiate the trench and indeed to penetrate the line. But local reserves came up and they were cut off and captured, including their commander Geoffrey de Charni.

The second attack had ended as disastrously as the first, and again there was a considerable pause while the attackers licked their wounds and consulted on what to do next. Northampton waited to see if there were any signs of a general retreat. But there was none. His archers were by this time short of ammunition. Had time allowed, the archers would doubtless have run forward to recover their arrows, but the final column was now on the move, and the sight of the huge mass of fresh troops approaching must have discouraged the English. The trench was by this time battered in or filled with corpses; it was no longer a defence.

The third French column was so large that it extended beyond the flanks of the position and thus threatened the flanks. Seeing the weight of all this, the earl decided on a novel manoeuvre, If he did not retreat he could not prevent the enemy surrounded him if they willed. He decided to adopt a course of action in battle that is almost unprecedented in that era: he would fall back into the woods less than hundred yards in rear, and form what we now call a hedgehog, a defensive line along the edge of the wood and facing in all directions. No doubt he had this eventuality in mind when he selected a position immediately in front of a wood. So into the wood his victorious troops fell back in good order, taking with them their prisoners, and a new position, facing all ways, was taken up.

The details of what happened next are scanty and rather puzzling. Wht seems clear is that the English reserved their fire thus reserving their ammunition, and that the French came on and engaged, but failed to penetrate the woods. Charles was at his wits? end. Many of his troops had fled the field, including the Genoese crossbowmen; the English position was still intact and unbroken, and there seemed to be no means of getting at it. Night was coming on, and Charles decided to abandon the contest, to give up his goal of relieving Morlaix, and to beat a retreat. Darkness was falling, with his immediate task accomplished; he would return to the siege of Morlaix.

The battle of Morlaix was the first pitched battle on land of the hundred years war, and it made a deep impression at the time. The tactics pursued by the English were evidently founded on lessons learnt at Bannockburn and Halidon hill. The men-at-arms were used dismounted; trenches were dug and a defensive position was selected on a ridge. The fire power of the archers was a feature in both battle, and lastly the two arms cooperated in defeating the mounted enemy. It is not a surprise that Edwards first great victory should form the prototype for all other great battles of the hundred years war ? except the last.

Posté : lun. août 21, 2006 9:15 pm
par von Aasen
griffon a écrit :euh c'est pas pour critiquer :?

mais Mantziekiert et Sebastopol c'est pas vraiment

des batailles oubliées tout au fond

des poubelles de l'histoire !
Non, mais elles restent quand même ignorées de la grande majorité des gens ;)

Pour ta bataille, non je la connaissais pas, et moi aussi pourtant je suis déjà passé une fois à Morlaix :lol:

Posté : lun. août 21, 2006 9:58 pm
par jmlo
si tu commence a citer toute le bataille de la guerre de 100 ans ! :lolmdr:

La france et l'angleterre ont été alliés brievement à la fin du XVIIème siecle. notament pour la prise de Dunkerque (aux Espagnols ?)

Posté : lun. août 21, 2006 9:59 pm
par griffon
von Aasen a écrit :
griffon a écrit :



Pour ta bataille, non je la connaissais pas, et moi aussi pourtant je suis déjà passé une fois à Morlaix :lol:
tiens donc ? :?: ;)

il n'y a pas eu beaucoup de champs de bataille en Bretagne

et franchement quand j'y pense si l'on compare

à la "moyenne" européenne en ce domaine

ces deux derniers millénaires

c'est une chance incroyable !! :roll:

mais ceux qui existent sont tout aussi pittoresques qu'anciens !

une constante pourtant a chaque fois les anglais

participaient en "guest star" et en voisins

et pas forcément du mauvais coté !

(comme dans le cas de la bataille de Morlaix ou c'étaient eux les

libérateurs !)

Posté : lun. août 21, 2006 10:06 pm
par griffon
jmlo a écrit :si tu commence a citer toute le bataille de la guerre de 100 ans ! :lolmdr:

La france et l'angleterre ont été alliés brievement à la fin du XVIIème siecle. notament pour la prise de Dunkerque (aux Espagnols ?)
pas toutes mais ce qui fut malgré tout la première !

de plus ce fut la première fois que l'on assista à une bataille de ce

type en Europe !

les anglais apres avoir été à dure école en Ecosse

avait rompu avec la tactique médiévale traditionnelle !

ils combattirent à pied et remportèrent la victoire !

c'en était fini du règne du chevalier sur le champ

de bataille !

voila pourquoi cette fameuse :lol: "bataille de Morlaix"

mérite sa place , si petite soit elle , dans l'histoire !

je cite

" It is not a surprise that Edwards first great victory should form the prototype for all other great battles of the hundred years war ? except the last.
"

Posté : ven. sept. 22, 2006 5:46 pm
par Capitaine Goranson
MANTZIKERT 8)

Au CAPES d'Histoire cette année: "Byzance VIIème siècle jusque 1204"
Donc j'apprécie cette contribution :cool:
Et bien sûr d'autres encore seront bienvenues :2gun:

Dédicace spéciale Von Aasen: "J0o R0XX D00D" :mrgreen:

Posté : ven. sept. 22, 2006 6:46 pm
par griffon
ah Héraclius mon empereur préféré !

né Romain mort Byzantin !

Posté : lun. oct. 02, 2006 8:33 pm
par von Aasen
Liegnitz (1241)


Depuis plusieurs années, les troupes mongoles, enfin unies sous la coupe d'un seul et unique Khan (destiné à être le seul souverain sur terre, comme Dieu est le seul souverain dans le ciel), n'ont pas trouvés d'adversaires dignes. Les quelques clans rebelles ? Eliminés. Les sauvages sibériens ? Pacifiés. Les Orientaux cultivés ? Intégrés dans l'administration après leurs défaites militaires. La Perse ? Mise à sac. Les tentatives de défense de musulmans de tout bord en Irak ? Futiles. Il n'étonne plus que les puissantes bien qu'entredéchirées principautés russes de la Kiev furent balayés de la carte en un tour de main. De plus en plus menaçantes se faisaient les rumeurs de cavaliers diaboliques, châtiment de Dieu, approchant en pillant et violant, dans les cours européennes. Si l'on s'était contenté d'apprécier les échos de défaites musulmanes en Orient, la menace semblait maintenant arrivée aux portes de l'Europe. Heureusement, deux puissants royaumes gardaient l'Est : la Pologne et la Hongrie.

Tandis que l'essentiel de l'armée mongole du neveu de Genghis Khan, un dénommé Batu, marchait sur la Hongrie avec 50 000 hommes, deux corps de 10 000 hommes devaient couvrir les flancs de ceux qui cherchaient le meilleur endroit pour maintenir une grande armée de cavaliers en Europe : la grande plaine de Hongrie. Ces tumens(désignation mongole d'une "division" de 10 000 hommes") se dirigèrent en direction des villes polonaises, et bientôt une armée dirigée par Henri II de Silésie lui fit face. 50 000 soldats bohémiens et moraves qui auraient pu être amenés en renfort assez rapidement ne furent pas pris en compte par le fier silésien, qui s'engagea avec témérité dans la bataille, près de Liegnitz (plus précisément près de Wahlstatt).

A peu près 30 000 hommes étaient répartis comme suit du côté "silésien" (d'après Jan Dlugosz) : la première ligne consistait en des croisés et des volontaires de tous bords, ainsi que quelques mineurs d'or de Zlotoryja. La deuxième ligne était composée de chevaliers de Cracovie et de Wielkopolska, la troisième de chevaliers d'Opole, la quatrième du Grand Maître de l'Ordre Teutonique et de nombre de ses chevaliers, et la cinquième de barons et vassaux de Silésie comme de Wroclaw, ainsi que quelques mercenaires.

Les troupes germano-polonaises attaquèrent en premier ce qu'ils croyaient être le gros de l'armée mongole. Une fois ceux-ci défaits, ils croyaient la victoire assurée et les chevaliers teutoniques et les templiers, les meilleures troupes de l'armée d'Henri, se mirent à la poursuite des Mongols. Mais ce n'était que l'avant-garde mongole qui avait été battue, et l'armée coalisée fut submergée par la force principale de Batu. Polonais comme allemands n'étaient plus en formation, et ne s'attendaient pas du tout à pareil revers, ils furent pour l'énorme majorité d'entre eux tués au combat, y compris Henri II.

5 familles perdirent la grande majorité de leurs composantes masculines lors de cette bataille, une même totalement, sa descendance ne put être sauvée que par la naissance d'un héritier, dont la mère avait été rendue enceinte avant la bataille. Ces 5 familles, les Rothkirch, Nostiz, Prittwitz, Seydlitz, Strachwitz et Zedlitz commémorent encore de nos jours la bataille chaque 9 avril, et sont nommées "cousines de Wahlstatt".

L'issue de la bataille n'était cependant pas décisive, en partie à cause des lourdes pertes mongoles, en partie à cause de l'armée bohême-morave qui était toujours une menace pour les flancs mongols. L'Europe ne fut cependant pas sauvée par ses armées, qui furent défaites à chaque rencontre, mais plutôt par la mort du Khan, qui suscita un repli de l'armée mongole. L'incursion asiatique en Europe était bel et bien terminée.

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Posté : lun. oct. 02, 2006 10:26 pm
par griffon
j'adore les batailes "oubliées" de Von !

il s'agit toujours de batailles extremements importantes

dont le résultat a changé le cours de l'histoire ! :lol:

Posté : lun. oct. 02, 2006 11:46 pm
par von Aasen
griffon a écrit :j'adore les batailes "oubliées" de Von !

il s'agit toujours de batailles extremements importantes

dont le résultat a changé le cours de l'histoire ! :lol:
Hé, pour un wargamer c'est jeu facile de connaître toutes ces batailles ^^

Mais va demander au prochain ingénieur s'il a entendu parler de Liegnitz :P

Posté : mar. oct. 03, 2006 12:19 am
par Leaz
Je confirme pour un humble interessé de l'histoire les batailles de von me sont souvent inconnue !

Posté : jeu. oct. 05, 2006 2:07 pm
par von Aasen
Guadalete 711

Depuis le début de l'expansion de l'islam (date symbolique : 622), les restes de l'empire romain et des royaumes qui se sont installés sur ses ruines commencent à vaciller sérieusement devant la pression exercée par les troupes musulmanes à l'Ouest comme à l'Est. Tandis que l'empire byzantin maintient un territoire plus ou moins uni, et a à sa disposition de larges contingents de troupes bien entrainées pour sécuriser ses frontières, les royaumes "barbares" de l'Ouest ont plus de mal pour maintenir leur emprise sur des terres facilement conquises.

L'instabilité politique est telle dans le royaume wisigoth que les guerres intestines sont à l'ordre du jour. La noblesse qui se rebelle contre le roi, les nobles qui guerroyent entre eux, les habitants qui de temps en temps se rebellent contre des taxes trop lourdes, le royaume wisigoth est à feu et à sang, le système de gestion tribal montre ses limites au sein d'un si grand domaine de souveraineté supposé. Il y a quelques rares sources qui parleraient même d'un appel des nobles aux Maures pour venir les aider contre leur roi, mais elles ne sont pas confirmées.

Toutefois, il demeure certains que les Maures profitèrent de l'absence du roi, parti guerroyer contre les siens, pour passer le détroit de Gibraltar, et ainsi débuter la conquête de la péninsule ibérique. Le dirigeant des troupes musulmanes, Tariq ibn Ziyad, devait cependant s'attendre à l'arrivée d'une armée royale tôt ou tard, et disposait d'une quinzaine de milliers d'hommes. Rodrigue (ou Roderich), roi des Wisigoths, lui opposa le 19 juillet 711 un nombre de soldats qu'il est malheureusement difficile de reconstituer. Les estimations vont de de 10 000 à 100 000 hommes, les plus probables étant selon moi vers les 17 000.

Pour accumuler une telle armée, Roderich a dû recourir à l'aide des Witizas, une famille noble hautement intéressée par la reprise du trône. La bataille qui eut probablement lieu dans la région de Guadalete s'anonça très mal pour les Wisigoths lorsque les troupes des Witizas trahirent leur roi et laissèrent un flanc complètement vide. Le centre résista plutôt bien mais ne put rien faire face à l'énorme pression des centre et flanc musulmans. La méconnaissance totale des méthodes de guerre arabes n'aida pas les Wisigoths, bien qu'apparement les goths avaient une supériorité tactique indéniable, les erreurs ayant été commises au plan stratégique (attaque trop rapide, comme souvent quand une ribambelle d'aristocrates veut se profiler à qui mieux mieux). La mort du roi Roderich en pleine bataille marque le signal pour la débandade totale.

La bataille, bien que rapidement décidée et pas vraiment impressionante par le nombre de troupes engagées, eut d'énormes conséquences. Le royaume wisigoth tomba en l'espace de quelques années sans signes de résistance majeurs (les juifs opprimés par les goths chrétiens se joignèrent avec hâte aux nouveaux arrivants, la population ibérique ne se souciait pas trop de savoir quel occupant leur réclamerait des impôts, elle était surtout contente qu'un peu d'ordre arrive et que les famines cessent).

Aperçu du royaume wisigoth a son apogée :

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Tableau sur la bataille de Guadalete (à agrandir en cliquant dessus) :

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Posté : jeu. oct. 05, 2006 5:09 pm
par von Aasen
L'offensive du Lac Balaton (1945)

L'échec de l'offensive des Ardennes et le début de l'offensive d'hiver soviétique scella définitivement le sort de la Wehrmacht. Le front Est s'écroulait devant les coups de boutoir immensément puissants de l'armée rouge, et les réserves manquaient cruellement côté allemand - elles avaient pratiquement toutes été utilisées pour l'offensive des Ardennes.

Cependant, Hitler voulait toujours croire en l'offensive. L'encerclement de Budapest avait résulté en contre-attaque massive d'éléments blindés allemands, mais les troupes soviétiques étaient beaucoup trop bien installées, les commandants trop expérimentés. L'armée rouge était à son apogée, son matériel moderne, adapté et disponible en nombres conséquents. Pratiquement tous les officiers et sous-officiers avaient une expérience de guerre dépassant les deux années, et Staline laissait dans de larges proportions la main libre à ses généraux les plus compétents.

Mais le Führer ne souhaitait pas entendre la réalité, il préférait méditer la reprise des puits de pétrole du Plattensee. Une fois ces puits repris, la Wehrmacht serait à nouveau capables d'offensives plus imposantes, du moins en état de repousser les Alliés, pensait-il. Il occultait le fait que la plupart des raffineries allemandes avaient été détruites depuis la grande vague de bombardements visant la production de carburant synthétique (conversion charbon en pétrole) et les sus-mentionnées raffineries.

Refusant l'idée de la défaite, il transféra au désespoir de nombre de ses généraux la 6e armée blindée SS de l'Oberstgruppenführer (général d'armée SS)Sepp Dietrich, qui était une figure mythique parmi ses hommes. Cette armée était fortement éprouvée par la défaite des Ardennes, et la force nominative de ces divisions reposait souvent sur les épaules de jeunes recrues inexpérimentées qui n'avaient reçu pratiquement aucun entrainement. Le noyau de ce qui avait été des divisions d'élite (ce qui ne s'applique pas à toutes les divisions SS) était depuis bien longtemps annihilé. Peu de vétérans restaient.
Les divisions 1.SS Panzer-Division "Leibstandarte-SS Adolf Hitler", 2.SS Panzer-Division "Das Reich", 9.SS Panzer-Division "Hohenstaufen", 12.SS Panzer-Division "Hitlerjugend" qui constituaient la 6e armée blindée SS devaient cependant se préparer à l'attaque du lac Balaton, tenu par le 3e front ukrainien. Renforcée par 2 divisions d'infanterie, une division blindée, une division de cavalerie, des éléments de la 2e armée blindée et d'autres du Groupe d'Armées E stationné en Yougoslavie, elle s'élanca le 6 mars 1945 vers ses objectifs. Les Russes, très surpris au départ, eurent à lâcher plusieurs kilomètres de terrain, mais se reprirent rapidement et infligèrent à leur tour de lourdes pertes aux Allemands. Le terrain très boueux rendait encore plus difficile une opération déjà quasiment suicidaire.

Le 3e front ukrainien, renforcé récemment en vue de la prise de Vienne, comptait de nombreuses armées d'élite, dont la 9e armée de la Garde et la 6e armée blindée de la Garde. Avec l'aide de la 4e armée de la Garde déjà présente dans le secteur, elles attaquèrent la 6e armée allemande, qui sécurisait les flancs de l'offensive. Devant le danger imminent d'être encerclées, les pointes de la 6e armée blindée SS durent se retirer sur leurs points de départ, et la priorité de l'offensive se déplaca vers la 6e armée.

Cependant, 42 divisions et 8 corps motorisés soviétiques mirent bien vite fin aux espérances allemandes, et écrasèrent les troupes allemandes, qui échappèrent de peu à l'encerclement. Aucune division ne se trouvait maintenant entre la 6e armée et la 6e armée blindée SS. De fait, ce trou était idéal pour les Soviétiques, qui obligèrent les Allemands à reculer jusqu'a la frontière, et à leur laisser un chemin libre vers l'Autriche.
L'offensive "Frühlingserwachen" (réveil de printemps) d'Hitler avait été une défaite lamentable.

La préparation d'artillerie russe, comme à son habitude professionnellement destructrice :

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Les chars IS2 fraichement arrivés sur le front peuvent comparer avec pratiquement n'importe quel modèle allemand :

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Les prisonniers allemands se font de plus en plus nombreux face à une issue de la guerre prévisible, la Wehrmacht perd 5 000 hommes en moyenne par jour en 1945:

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Les unités de Dietrich avancent :

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Les Allemands déploient encore une fois de considérables masses de blindés :

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Dietrich n'est pas vraiment un bon stratège, mais a un incroyable charisme auprès de ses hommes :

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L'armée soviétique a beaucoup appris depuis 1941, et n'hésite pas à utiliser les tactiques de ses adversaires :

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Posté : jeu. oct. 05, 2006 6:25 pm
par griffon
von Aasen a écrit :Guadalete 711



Aperçu du royaume wisigoth a son apogée :

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Tableau sur la bataille de Guadalete (à agrandir en cliquant dessus) :

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parler de systeme de gestion tribale pour les royaumes

dits romano gothique

n'est pas tout a fait aussi justifié que d'en parler

pour les les royaumes Francs ou pour le souverain

les territoires conquis n'étaient rien d'autre qu'un patrimoine foncier !



vous avez vu le territoire des "Britanni" à l'époque ?

:lol:

Posté : jeu. oct. 05, 2006 6:34 pm
par von Aasen
Bah tu as vu le territoire alaman, d'après lequel les Français nomment encore de nos jours l'Allemagne ? :lol:

Posté : jeu. oct. 05, 2006 9:01 pm
par jagermeister
von Aasen a écrit :L'offensive du Lac Balaton (1945)

L'échec de l'offensive des Ardennes et le début de l'offensive d'hiver soviétique scella définitivement le sort de la Wehrmacht. Le front Est s'écroulait devant les coups de boutoir immensément puissants de l'armée rouge, et les réserves manquaient cruellement côté allemand - elles avaient pratiquement toutes été utilisées pour l'offensive des Ardennes.......
Les pertes soviétiques en blindés restaient monstrueuses en 1945, près de 800 chars détruits sur 3000 engagés à la bataille de Berlin, les équipages ne gagnaient souvent leur char que sous la menace d'un revolver.

Merci pour ces récits Von. :)

Posté : jeu. oct. 05, 2006 9:10 pm
par von Aasen
Il faut dire que la bataille de Berlin est particulière, car prenant place en terrain urbain, un vrai cimetières de blindés ! (les Allemands en ont fait la douloureuse expérience à Stalingrad et Varsovie)
Surtout avec les moyens antichars considérables dont disposait la Wehrmacht avec le Panzerfaust :?

Pour les récits, tout volontaire est bienvenu *pointe sont P-38 sur Jagermeister pour qu'il monte dans le char des écrivains de récits* :mrgreen:

Posté : jeu. oct. 05, 2006 9:22 pm
par jagermeister
von Aasen a écrit :Pour les récits, tout volontaire est bienvenu *pointe sont P-38 sur Jagermeister pour qu'il monte dans le char des écrivains de récits* :mrgreen:
:froid:


Message reçu. ;)

Posté : ven. oct. 06, 2006 10:44 am
par Boudi
Merci pour tous ces récits.

Posté : mer. oct. 11, 2006 3:01 pm
par Lafrite
Un lieu de bataille oublié : l'Arctique
Pour planifier les combats, les raids aériens, les convois maritimes, la météo était extrêmement importante. L'établissement de stations météo dans l'Arctique permettait de générer de précieuses données pour établir les prévisions.
http://www.cyberpresse.ca/article/20061 ... 0575084347

Posté : dim. oct. 22, 2006 4:10 pm
par Le Cornichon Masqué
N'oublions pas l'atroçorrible bataille de Clipperton entre le Mexique et la France, qui se solda par un mort, le seul habitant français de l'ilôt... :mrgreen:

Posté : dim. oct. 22, 2006 4:48 pm
par von Aasen
On attend le récit :lolmdr: