La nuit des paras (memoire 44)

[Antonius]

6 juin 1944, environs 1H du matin.
Les paras de la 82ème et de la 101ème division aéroporté sont largué dans le secteur de Sainte-Mère-Église. Leurs objectifs? S'emparer des ponts sur la Douve et sur le Merderet afin de faciliter la future coupure du Cotentin mais aussi sécuriser l'arrière pays et la sortie des marais de Varreville à Poupeville afin le sécuriser le débarquement sur la plage "Utah".



Malheureusement les paras furent éparpillé sur une large zone, rarement aux endroits prévus. Par chance, la garnison allemande, elle aussi dispersé, aura du mal à organiser une contre attaque sérieuse...

Ainsi ce 6 juins, les paras des "All-Americans" furent largués sur les rives du Merderet...

Situation de départ.

3 objectif à prendre et à conserver (cerclés en rouge)
2 objectifs à détruire (croix rouge)
1 unité à se méfier: les chars cerclé de jaune.

Après le lancé des paras

Deux unités de parachutiste perdu d'office. Un noyé dans le Merderet, un autre abattu à l'atterrissage dans Picauville.
Il fait nuit: du coup les seuls combats pouvant avoir lieux sont au corps à corps. Mais le temps passe, et chaque tour qui passe rapproche de l'aube et donne une chance d'amélioré la visibilité.

Tour 1


Les paras se regroupe au nord de Pont l'Abbé et attaquent une petite unité allemande isolé mais, hélas, retranchée dans bosquet. Si les américains, beaucoup plus nombreux, infligent à leurs adversaires des pertes respectables, ces derniers se défendent vaillamment et une unité de para est contrainte de décrocher. Du côté de Picauville, les paras survivant fuient en direction du Merderet.

[DarthMath]

Mais où diable se trouve le soldat Ryan ? Et John Wayne ?

[Antonius]

C'est plutôt le soldat AAR qu'il faut sauver

Tour 2

Une escadrille de la 8ème air force repère un mouvement suspect à l'ouest d'Amfreville. Un des pilotes affirmant qu'il s'agissait de panzer, les avions se détourne de leur objectif initial et bombarde la zone. Après avoir essuyé des pertes et inquiet de la tournure des évènements, le chef de la force blindé décide de se retirer direction de Cherbourg.
Pendant ce temps le combat se poursuit toujours dans le bosquet et la division allemande encerclé repousse une fois de plus les paras américains. Le moral est pour l'instant excellent mais les munitions fondent à vu d'œil. La garnison allemande de Sainte-Mère-Eglise s'installe dans un bocage a proximité du pont de la Fière, attendant de pouvoir repérer les paras qui ont été signalé dans le secteur.




Tour 3

Alors que les allemands s'engouffrent dans les haies, des éclaireurs américains les repères. En effet, la lueur de la lune dénonce le matériel trop bien briqué de la garnison (visibilité amélioré) et sitôt le rapport fait, deux unités de parachutistes attaquent le campement allemand. La surprise est totale et les allemands, pas en mesure d'offrir une résistance sérieuse, n'infligeront que des pertes minimes au américains.
A l'ouest, le combat dans la forêt se poursuit toujours, les allemands repoussant les derniers américains. Mais les pertes ont été rudes et les munitions manquent. Sans renfort, ils ne tiendront plus très longtemps.

[Antonius]

Tour 4

Les aurores apparaissent à l'horizon, révélant, à des paras en vadrouille, la garnison d'Amfreville en mouvement pour rejoindre Picauville qui avait demandé des renforts. Les américains ouvrirent le feu malgré la distance et parvinrent à fixer ces derniers. Dans la forêt à l'ouest le combat s'achève: toujours encerclé et attaqué par les américains, les allemands finissent par se rendre, devenant les premiers prisonniers du débarquement. Mais l'intervention de la garnison de Pont-l'Abbé vint ternir cette victoire. En effet, pris à revers, une unité de parachutiste fut sévèrement toucher par la contre attaque allemande et les survivants furent répartie entre les unités restantes.





Tour 5

Les américains chargent une première fois la garnison d'Amfreville qui s'échappe en direction d'un bocage, non sans essuyer quelques pertes. Ce n'est que partie remise: les all-americans ne laissent pas échapper leurs proies.
A l'est du Merderet, les paras finissent de nettoyer le campement allemand. La route de Sainte-Mère-Eglise est ouverte!
Des combats sporadiques se poursuivent du côté de Picauville: la garnison de Beuzeville, venu en renfort, prend position dans la forêt à l'est. Les ponts de la Douve semblent plus que jamais inaccessibles.
Des renforts allemands ont été aperçu a proximité des Forges. La contre attaque allemande prend forme et elle est imminente.





Tour 6

Les premières lueurs de l'aube éclairent le chemins des paras. Il faut se dépêcher. Les objectifs doivent être sécurisé à temps. Après avoir sécurisé le campement allemand, les paras du groupe est se séparent en deux. Une unité prendra la Fière, l'autre Sainte-Mère-Eglise. L'écluse de la Fière est prise tandis que les para traversent Fauville. Les habitants, surpris par l'arrivé soudaine de soldats américains, se réjouissent et sortent les drapeaux français... Leur joie sera malheureusement de courte duré. A l'ouest, les paras chargent une nouvelle fois la garnison d'Amfreville, appuyé par une unité du groupe "Picauville" venu en renfort. C'est un succès: cette fois les allemands se rendent. A Picauville, la garnison de Beuzeville sort du bois et attaque les paras par le flanc. Ces deniers de replièrent en bon ordre sur la côte 30: l'attaque allemande, manquant de muscle (la garnison de Picauville n'ayant pas bougé) est un échec.




Tour 7

Tandis que les troupes américaines libère Sainte-Mère-Eglise, le combat autour de Picauville s'intensifie. En effet, alors que la garnison de Pont-l'Abbé arrive à Picauville, la garnison de Beuzeville poursuit sont combat pour la côte 30. Si cette dernière parvint à repousser les américains sur le Merderet, des renforts venus des marais de Cauquigny viennent privé les allemands des fruits de leur victoire. Repoussé, réduite de moitié, la garnison est en grande difficulté. A l'est, une force allemande marche sur Fauville...

[Antonius]

Tour 8

C'est le petit matin... La visibilité est presque parfaite à présent. Cela permet à quelques survivants des mauvais parachutages, réfugiés dans les marais et forêts avoisinant, de rejoindre leurs camarades qui viennent de reprendre la côte 30. Mais les allemands ne lâchent pas l'affaire malgré ces renforts et retournent une fois de plus à l'assaut, couteux de part et d'autres. Les renforts allemands de Pont-l'Abbé se dirigent vers les bocages de l'ouest où des paras ont été repérés. Un premier accrochage montre rapidement un certain épuisement des forces aéroportés américaines. En effet ces derniers se battent depuis des heures et de plus en plus intensément. A l'est, les allemands entrent dans Fauville et lancent une attaque sur Sainte-Mère-Eglise.





Tour 9

Par chance, l'heure H est enfin arrivé: c'est le débarquement! Et avec lui, des renforts aéroportés supplémentaire, largués au dessus des Forges. Ces derniers sont aussitôt accueillit par la garnison allemande qui en chasse une partie en direction de l'est. A l'ouest, alors que le combat pour la colline se poursuit, les allemands chassent les américains des bocages et s'en empare.




Tour 10

Le combat pour la côte 30 s'achève: ce qui reste de l'ex-garnison de Beuzeville décide de se rendre aux américains. Mais à l'oues, ce sont les paras qui sont fait prisonniers des allemands: sans le couvert du bocage leur groupe était condamné. A l'est, la garnison des Forges finis de repousser les paras, les obligeant à se refugier dans un bocage proche.






Tour 11

Les paras américains tentent de contourner les Forges mais sont pris à partie par leur garnison décidément féroce et pleine d'initiative. DU côté de Picauville, les forces de Pont-l'Abbé se repositionnent et menacent désormais la côte 30...



(Sérieux manque de carte utile si je me souviens bien... )

[Lafrite]

(Sérieux manque de carte utile si je me souviens bien... )

C'est la lie dans ce jeu, se retrouver totalement bloqué avec des cartes activant toujours le même secteur

[Antonius]

Tour 12

Dans les bocages à l'ouest de la côte 30, le combat entre para et allemand est féroce. Seule l'intervention de la garnison de Picauville sauvera celle de Pont l'Abbé de l'anéantissement. Les paras américains eurent aussi des pertes sévères, et, privé de l'aide d'une partie de leur troupe partie défendre la fameuse colline. En effet, la garnison de Chef-du-Pont a fait mouvement vers l'ouest, en direction des combats , et menace désormais les positions américaines.
A l'est, d'important combat ont eu lieu: à Fauville, les américains tentent de déloger les allemands retranché dans la ville. Même si les allemands subissent des pertes, il s'agit d'un échec couteux: une section entière de para est décimé. Du côté des Forges, une section de para est surprises par des panzergrenadiers allemands. Paniqués les paras s'enfuient ou se rendent en masse...



Tour 13

La batailles des bocages entre dans sa phase finale: devant le nombre des allemands se dirigeant vers eux, les paras abandonnent à nouveau la côte 30 et retournent dans les bocages, la garnison de Chef-du-Pont sur leurs talons. Là bas, ils constatent que l'autre section a enfin anéantie la garnison de Pont l'Abbé mais aussi qu'ils seront bientôt pris entre deux feux de garnison fraiches, intactes et bien ravitaillé en munition. Rapidement, la situation tourne au cauchemar pour les américains: ils ne reste bientôt plus qu'une poignée de paras valides défendant désespérément une portion toujours plus petite de bocage.
A l'est des Forges, des paras tentent de sauver leurs camarades pris en embuscade, de l'anéantissement. Peine perdu. Et, désormais a découvert, cette section est elle aussi en danger.
Après l'échec de Fauville, les allemands tentent à leur tour une action contre Sainte Mère Eglise. Cette dernière se soldera par un échec retentissant.



Tour 14

Sainte Mère Eglise. Une contre attaque des paras aboutie à la reddition des allemands. La zone est désormais sécurisé... Pour l'instant.
Du côté des Forges, la seconde unité de paras est, elle aussi, neutralisé par les panzergrenadiers, faisant de la zone, l'une des plus meurtrières de l'opération avec la ligne Côte 30-bocage de Picauville.
Dans les bocages, justement, ce qui reste des paras tentent et réussis une percé et fuient direction des marais. Les forces allemandes les poursuivent bien entendu mais sans le savoir, ces paras, ont créé une diversion qui permet à une autre section de parachutiste de s'approcher de Pont-l'Abbé sans être inquiété.



Tour 15
Les forces allemandes rattrapent finalement les paras dans les marais et détruisent l'unité...
A l'est, les forces allemande entament l'encerclement de Sainte Mère Eglise.
Pendant ce temps, les américains entre tranquillement dans Pont l'Abbé...



Tour 16

...puis y font sauter le pont. Ordre de retraite pour les allemands: les forces du débarquement sont en approche. Le Cotentin est perdu.

(Victoire à une médaille. C'était assez chaud.)

[Coelio]

Sympa de voir un AAR sur un jeu auquel je joue avec mon fils (Rha la vieillerie )

[Lilan]

Sympa de voir un AAR sur un jeu auquel je joue avec mon fils (Rha la vieillerie )

Mais il a quel âge ton fils?

[Antonius]

J'y ai beaucoup joué avec mon neveu dernièrement. Du coup je lui ai offert une boite pour son anniversaire