218 BC. En traversant les Pyrénées, puis les Alpes, avec toute son armée, Hannibal Barca a surpris l'armée romaine, qui est restée sans réaction. Traverser les deux chaînes montagneuses ainsi que la Gaule celtique a creusé des trous dans les rangs, mais supportables. D'autant plus que la prise des villes de Gaule Cisalpine s'en ensuite fort bien déroulée, pratiquement sans perte.
Turin, Mediolanum et Patavium, villes non fortifiées, sont tombées rapidement. puis l'armée d'Hannibal a piégé dans les murs de Placentia l'armée romaine de Lucius Aemilius Paullus et ses six légions. Le but est de les acculer à la famine et à la reddition.
Maintenant le plan est d'empêcher les renforts de Rome de porter secours à Paullus. Pour cela il faut verouiller la Gaule Cisalpine et ses 3 portes : Genua, Ariminun et le port de Patavium, l'armée romaine pouvant tout à fait y débarquer.
Patavium est déjà entre les mains d'Hannibal, il suffit de renforcer la ville avec des troupes régulières, car défendu par une pâle milice le port ne tiendrait pas.
Ariminium n'est pas fortifiée et n'est tenue que par 2 milices romaines (ou italiennes) , ce n'est pas un souci.
Le gros problème sera de prendre d'assaut les murs de Genua, où se trouve en défense une légion. Hannibal s'en chargera aussi, tout en laissant un cordon pour maintenir le siège de Placentia.
Une fois Genua prise, le frère d'Hannibal, Hasdrubal Barca, pourra débarquer en Gaule Cisalpine via le port avec ses troupes espagnoles préalablement renforcées de 3 unités, soit 5 en tout, grâce à la carte prévue pour cela. Le Sénat a autorisé l'envoi de renforts en Italie, parmi toutes les options possibles (renforcer l'Espagne, attaquer la Sardaigne et la Corse, envoyer des renforts à nôtre allié sicilien ou renforcer l'Afrique...)
En médaillon figurent les troupes qui seront envoyées par Carthage.
De son côté Syracuse pourra faire diversion en mettant le feu à la Sicile.