Le Quartier Général

Janvier 1989: l'est vacille.

Mais dans le tumultes des événements causés par le déviationnisme de l’infâme fasciste Gorbatchev se dresse un phare de la pensée socialiste: l'Albanie.



Le président Ramiz Alia qui a succédé au génie de Tirana, l'immense Enver Hoxha compte bien perpétuer la pensée et le règne de son glorieux aîné.
Au fil des années tous nous ont trahi en même temps que la pensée socialiste. D'abord les staliniens de l'URSS, puis l'infâme Yougoslavie de Tito. Même la Chine nous tourné le dos. Que nous reste t'il sinon une fois inébranlable dans les idées de Marx et de Lénine?




Il faut l'admettre, notre pays est petit, pauvre, encerclé d'ennemi..Mais heureusement ces informations sont cachées au peuple pour perpétuer son bonheur de vivre sous la férule de notre glorieux leader

Sur le plan interieur, la situation n'est pas florissante..
Le régime a arrêté de nombreux intellectuels et dissidents et la pression de la surveillance par la Sigurimi (police secrète d'état) est extrement forte.




De nombreux choix s'offre au chef de l'état qui les trouve tous mauvais mais qui doit bien trancher...


Ramiz Alia fini par trancher.



Il organise une grande amnistie des prisonniers politiques qu'il mêle à des droits communs. Les prisonniers libérés défilent devant sa tribune pour la nouvelle année.
Dans le même temps, si le régime semble en apparence se relâcher, Alia ordonne d'intensifier le contrôle des intellectuels et dépense sans compter pour équiper la Sigurimi de nouveaux outils de controle de masse, avec l'aide discrète de la Stasi.


En quelques semaines, le pari se révèle un échec cuisant.
Non seulement les opposants politiques se sont révélés avoir été radicalisées par leurs années de détentions très dures mais un certain nombre basculent dans la clandestinité. Pire, les droits communs libérés sans que rien ne soit prévu à la sortie sèment le chaos dans les villes et campagnes. La corruption généralisée de la police albanaise rend toute lutte contre cette mafia vaine.
La population se rend compte que ces libérations n'ont été qu'une mascarade.
Les premières gouttes de sueur commencent à couler le long de l'échine du président.

Rhaaa, tu as lancé une partie sur cette bouse de Ostalgie: The Berlin Wall?

Au abois financièrement, le régime se trouve contraint de discuter discrètement avec les derniers régimes qui acceptent de lui parler.

Langue est prise avec le fantasque colonel kadhafi. Après tout, n'a t'il pas été socialiste...a un moment?



Quelques flatteries et vagues promesses permettent à notre beau pays d'obtenir un canal pour du pétrole lybien à prix cassé. Au moins, les camions et les chars rouleront s'il est besoin d'en arriver là.

Par ailleurs, une autre diplomatie secrète est menée avec Kim jong Il.



Nous avons toujours admiré ce pays, qui a su préserver son indépendance face à l'ogre russe et chinois. Sans doute y'a t'il a gagner à s'inspirer de la pensée du Juche. La encore, alors que le pays souffre d'un embargo, nous négocions envoi d'armes et de nourriture via des cargos battant pavillon de complaisance en échange d'argent frais. Seule la survie du régime compte désormais...

von Aasen a écrit : ↑lun. nov. 19, 2018 10:23 pm Rhaaa, tu as lancé une partie sur cette bouse de Ostalgie: The Berlin Wall?

Pour son prix modeste il est sympa

On peut jouer l'Albanie maintenant?!

Et le jeu très sympa. Tout jeu où on peut transformer la RDA en dernier bastion du stalinisme mondial est un bon jeu.

@Thrawn : jamais joué l'Albanie, mais en faisant les bons choix aux bons moments avec la Chine, la Corée du Nord et la Libye, il y a moyen de maintenir un flux économique, de vivoter à la chute de l'URSS puis de reprendre du poil de la bête et de bétonner le pays.

Kim Il-sung

C'est un uchronie, il est mort un peu plus tôt

C'est curieux , j'aime l'histoire , j'ai vécu durant cette période et j'ai suivi avec passion

la fin des des dictatures marxistes léninistes , je me souviens de la fin de l'Urss , du pacte de Varsovie , de la DDR

je me souviens avoir regardé non stop la chute de Ceausescu sur les chaines d'info de l'époque

(je me demande bien lesquelles d'ailleurs )

Mais j'ai complètement zappé le moment ou Ramiz Alia est entré dans les poubelles de l'histoire

je n'en ai aucun souvenir de cet instant

J'ai honte mais je crois même avoir zappé son existence car son nom ne me dit rien !

Enfin rappelons que les "dictatures marxistes-léninistes" ne sont rien d'autre que l'application plus exacte de la dictature du Prolétariat, où ici le mot "dictature" n'est rien d'autre qu'une organisation politique qui permet au prolétariat de se maintenir au pouvoir, soit 95% de la population.

Concept à opposer à la dictature bourgeoise, où à l'inverse 5% de la population détient le pouvoir réel, notamment via la capture des moyens de production.

Ce n'était qu'un bref rappel.

Si tu le dis.

C'est bien , ça plante le décor pour l'AAR de Thrawn

C'est bon pour l'immersion dans le récit !


j'ai honte d'avoir tendu la perche

griffon a écrit : ↑mer. nov. 21, 2018 10:42 am...

je me souviens avoir regardé non stop la chute de Ceausescu sur les chaines d'info de l'époque

(je me demande bien lesquelles d'ailleurs )
...

De mémoire c'était La5 (période Berlusconi) avec Guillaume Durand ...

stratcom a écrit : ↑mer. nov. 21, 2018 12:16 pm Si tu le dis.

Il a, d'un point de vue Marxiste-Léniniste, strictement raison.

J'ai encore un Quid de 1974 qui à l'entrée démocratie a deux définitions, présentant la démocratie représentative libérale d'un côté et la démocratie populaire de l'autre.

Emp_Palpatine a écrit : ↑mer. nov. 21, 2018 8:34 pm

stratcom a écrit : ↑mer. nov. 21, 2018 12:16 pm Si tu le dis.

Il a, d'un point de vue Marxiste-Léniniste, strictement raison.

J'ai encore un Quid de 1974 qui à l'entrée démocratie a deux définitions, présentant la démocratie représentative libérale d'un côté et la démocratie populaire de l'autre.

J'ai eu la même présentation en cours d'économie (en seconde de mémoire 86 ?)