A toutes les gloires de la France.
Posté : jeu. mars 01, 2018 6:47 pm
Bientôt sur vos écrans.



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Oui.Coelio a écrit :Si il y a des gloires de la France, y aura t-il du sang capétien ?
C'est pas faux.sylvain_pva a écrit :sur les mains ça compte ?
M. Le garde des sceaux: MM. les pais nommés depuis la dernière session sont admis à prêter serment entre les mains du Roi, je vais en lire la formule:Messieurs les Pairs et Messieurs les Députés,
En vous voyant réunis de nouveau autour de moi, je suis heureux d'avoir à me féliciter avec vous de la situation de notre pays. Sa prospérité s'accroît chaque jour; sa tranquillité intérieure paraît désormais hors d'atteinte et assure sa puissance au dehors. Les mesures que vous avez adoptées dans votre dernière session ont atteint le but que nous nous proposions de concert; elles ont consolidé l'ordre public et nos institutions.
J'ai été profondément touché des sentiments que la France a fait éclater pour ma famille et moi, lorsque, dans un moment de douloureux souvenir, la Providence a daigné me conserver des jours à jamais consacrés au service de ma patrie.
Une expédition a été entreprise pour la sécurité de nos possessions d'Afrique a été conduite et accomplie comme il convenait à l'honneur de la France. J'ai vu avec émotion l'aîné de ma race partager les fatigues et les dangers de nos braves soldats.
J'ai lieu de me féliciter de l'état de nos relations avec les puissances européennes. Notre intime union avec la Grande Bretagne se resserre chaque jour et tout me donne la confiance que la paix dont nous jouissons ne sera point troublée.
Mon gouvernement a continué de prendre, sur notre frontière d'Espagne, les mesures les plus propres à accomplir fidèlement les clauses du traité du 28 avril 1834. Je fais des vœux ardents pour la pacification intérieure de la péninsule et pour l'affermissement du trône de la reine Isabelle II.
Je regrette que le traité du 4 juillet 1831 avec les États-Unis d'Amérique n'ait pas encore pu recevoir sa complète exécution. Le Roi de la Grande Bretagne m'a offert, ainsi qu'aux États-Unis, sa médiation amicale. Je l'ai acceptée et vous partagerez mon désir que ce différent se termine d'une manière également honorable pour deux grandes nations.
L'état des finances est satisfaisant, le revenu public s'accroît par le seul effet de la prospérité générale. Les lois de finances seront présentées sous peu à la Chambre des Députés.
Les Lois qui vous ont déjà été présentées ou annoncées seront soumises à votre examen, ainsi que celles qu'une législation récente a réservées aux délibérations de la présente session.
J'espère, Messieurs, que le moment est venu, pour la France, de recueillir les fruits de sa prudence et de son courage. Éclairés par le passé, profitons d'une expérience si chèrement acquise; appliquons-nous à calmer les esprits, à perfectionner nos lois, à protéger par de judicieuses mesures tous les intérêts d'une nation, qui, après tant d'orages, donne au monde civilisé le salutaire exemple d'une noble modération, seul gage des succès durables. Le soin de son repos, de sa liberté, de sa grandeur, est mon premier devoir; son bonheur sera ma plus chère récompense.