Le Quartier Général

Tour 24, le 27 novembre 1941

Voici la situation générale du front, il s'avère que la maréchal Gregorivitch, chef de la Stavska, est plutôt satisfait après 6 mois de conflit. Hormis les pertes massives des premières semaines lors d'opérations de retardement, l'ennemi a été contenu dans des limites acceptables. Seul le front de Léningrad n'avait pas réussi à atteindre pleinement son objectif de défendre l'ancienne capitale.

Plus prosaïquement, la carte montre bien une zone d'un vert plus foncé sur sa droite signifiant les régions boueuses de l'Union Soviétique. Plus particulièrement, les 2 PzCorps partis à la chasse aux ports du lac Ladoga, et le saillant de Vitebsk, en face du front de l'ouest....et de Moscou, sont empêtrés dans la gadoue jusqu'aux essieux ou bottes selon le cas.


N.B. : Le Front de Bryansk n'est pour le moment pas actif par manque de points administratifs. Son "front" est entièrement pris en compte par le front de l'ouest.

Ci-dessous, les effectifs des forces en présence.



Sur les 7 dernières semaines :

Allemands :

- 70 000 hommes (quasiment en 2 semaines en fait)
- 600 canons
- 70 blindés
+ 120 avions

Soviétiques :

+780 000 hommes
+ 7000 canons
+ 1000 blindés
+ 250 avions

Dans une forêt, près de Moscou

Le colonel Cherenkov sortit de la cabane qui tenait lieu de poste de commandement. Cela faisait 2 semaines qu'il attendait que la STAVKA désigne un commandant en chef pour la 1ère Armée de Choc.
Cette nouvelle unité représentait un test pour résister efficacement aux envahisseurs. D'autant plus, que cette formation deviendrait une formidable force offensive.
En tant que chef d'état-major de l'Armée, il avait commencé à organiser les opérations d'entraînement et de recomplètement des deux divisions retirées du front pour former une partie de la force de frappe. La division blindée et la division motorisée faisaient partie des rares survivantes de ces catégories d'unités lors des premiers mois de la guerre. Une autre division blindée serait retirée du front d'ici quelques jours afin de passer d'un combat défensif à un futur combat offensif. Une division motorisée et 8 divisions de fusiliers seraient eux aussi envoyées à l'Armée de Choc à partir des réserves générales dans les semaines à venir.
Jetant sa cigarette au sol, le colonel rentra dans la isba. S'approchant des cartes d'état-major posées sur une table, il songea aux différents plans que le Grand Etat-Major lui avait demandé d'étudier.
Au nombre de 5, il s'agissait de participer à des offensives limitées en tant que force d'exploitation ou de pénétration. En effet, les spécialistes du renseignement s'étaient aperçus que les prémices de l'hiver causaient de gros soucis aux armées hitlériennes en terme de ravitaillement, de maintenance et de vie en campagne. Certaines "langues" se plaignaient même du froid alors que le climat était encore relativement doux.
A 35 ans, Cherenkov était jeune et avaient eu la chance de n'avoir été que très récemment et successivement promu après la neutralisation des éléments dissidents en 1938 et surtout après son affectation au bureau des mouvements ferroviaires de la STAVKA en 1939.
Il s'assit et se saisit des derniers messages délivrés par son officier Transmissions. Rien de bien extraordinaire hormis, peut être, la livraison spéciale au magasin d'Armée d'une centaine de T34 tout neuf. Reposant la liasse, il récupère sur la table une autre pile de feuilles. Il lit les en-têtes qui contiennent les noms de code des opérations à venir : Marteau, Cisaille, Burin, Pince et Matelas. Drôles de nom pour des opérations majeures mais le colonel ne doutait pas que les forces assignées à ces attaques seraient à la hauteur des attentes du haut commandement. Hormis la 1ère Choc, la 1ère Armée de la Garde allait être crée dans quelques jours par le retrait de la dizaine de divisions de Fusiliers de la Garde actuellement sur le front. Dans quelques semaines, c'est la 1ère Armée de chars qui sera formée avec à terme 24 brigades de chars.
Il faudra compter sur ces forces en réserve personnelle du Vojd, il en était sûr.

N.B. : les GQ de la 1ère Armée de la Garde et 1ère Armée de chars n'existent pas et seront simulés par des QG d'Armée "normales".

27 novembre 1941, opérations

ATTENTION, le fichier fait 19 Mo, cela peut prendre un peu de temps :-)

Tu m'as l'air bien parti, vous avez pris quoi comme règles pour le blizzard?

Faudra un jour que je joue le soviétique pour voir (quand j'aurai terminé une de mes deux campagnes actuelles)...

Aucune idée, j'ai fait confiance à Dirtyharry, mon adversaire.

De toute manière, la ploutocratie périra!

Fais gaffe, les ploutocrates, ce sont les alliés de l'ouest, pour l'instant ils t'envoient du matos, on n'est pas encore en 1947. Là, ceux sur lesquels il faut que tu essuies les chenilles de tes T34, ce sont les fascistes

Bon, ok, je le dirai moins haut :-)

Je suis au 4 décembre 1941. J'ai 3 divisions de cavalerie sur 1 hexagone de verdure près de Moscou et j'aimerai créer un Corps de cavalerie.
Comment faire en pratique car je n'ai pas trouvé?

tu appuies sur le sigle rectangle dans les fonctions en haut du premier onglet.
Mais attention, il ne faut pas de cavalerie de montagne.

Yep, merci bien!

Bilans, 27 novembre 1941

La situation me paraît stable et plutôt favorable que ce soit en terme d'effectifs, de matériels ou sur nos positions.

Les pertes





Il me semble que nous sommes proche de l'historique pour les facistes et peut être des pertes humaines moins lourdes pour les soviétiques.



Nos pertes terrestres sont toujours 2 à 3 fois celles de l'ennemi en défense et restent très faibles (2 à 3000 hommes) dans le domaine offensif qui est très réduit actuellement.



De grosses pertes proportionnellement aux axistes mais je cherche à améliorer l'expérience des équipages. A noter, les pertes régulières d'avions de reconnaissance dont je fais usage depuis quelques semaines. Le pool dans ce domaine est quasi vide malheureusement.



Nous avons perdu depuis le début de la traîtresse attaque une centaine de divisions et une dizaine de brigades. Pertes qui seront toutes compensés dès la fin de l'année avec l'arrivée d'une centaine de grandes unités en décembre.



On peut voir ci-dessus que les dernières pertes ne sont que des "unités de soutien".

Ci-dessous, les renforts de la semaine prochaine soit 42 unités.



A comparer aux renforts de janvier qui deviendront...faibles quantitativement!



La production

Perspectives, 27 novembre 1941

Nous dénombrons 5 groupements blindés ennemis sur l'ensemble du front. On peut donc penser que notre adversaire a dispersé ses forces.











Nous avons initié la préparation de seulement deux opérations des 5 prévues par la Stavska.

Il s'agit tout d'abord d'une opération offensive à objectifs limités et d'une opération défensive d'importance stratégique.

Opération Burin



Opération Matelas

T25, 4 décembre 1941

Le blizzard s'est installé sur tout le territoire continent. Il fait de -40° au nord à moins -30° au sud. Nous découvrons avec stupeur de la bouche de nos rares prisonniers que l'Armée allemande n'est pas préparée à ces conditions froides. Rapidement, les reconnaissances des unités du front confirme la combativité réduite des fascistes.
La Stavka décide de laisser à ses chefs de Front de prendre l'initiative d'attaquer localement. De fait, ce sont des attaques massives, soutenues par l'aviation rouge qui se déploient sur plusieurs milliers de kilomètres. Même des divisions blindées adverses sont malmenées. Ainsi, l'une d'entre elles perd 46 blindées lors d'une seule attaque (contre 122 blindées rouges surtout des BT7).
Après 2 jours de succès rapide, elle décide de lancer les opérations Marteau dans le secteur de Léningrad et Cisaille pour réduire le saillant de Vitebsk.
A la grande surprise des maréchaux, les opérations débute plutôt correctement surtout dans le secteur de Cisaille.

Dans le Grand Nord



Léningrad et l'opération Marteau



Le saillant de Vitebsk



Le secteur de Kharkov



Le secteur de Stalino



L'opération Burin



Les pertes de nos offensives

T26, 11 décembre 1941

Les ennemis se mettent sur la défensive. Hormis deux attaques locales d'opportunités, il ne met la pression que sur la 7ème Armée indépendant dans le Grand Nord...sans mettre en péril aucune de nos unités.

L'opération Marteau se poursuit lentement. Les allemands ne semblent pas vouloir se retirer des abords du port de Koboda et restent donc maintenant sur une largeur de 15 kms avec une profondeur de 45 kms tandis que le front de Kholkov doucement avance vers l'ouest.



Le lancement de "Burin" se passe convenablement. Le terrain dicte sa loi et la 2ème Armée de la Garde est dirigée vers le sud afin de désengorger le secteur d'attaque principal. Une brêche de 30 kilomètres est opérée et permet à la 1ère Choc de se déployer.



La "Cisaille" fonctionne bien et met la pression sur les forces mobiles allemandes qui se retirent pas à pas dans le réduit de 45 kms de coté. Nous y trouvons 4 PzD, 4 Id mot., 6 ID et le QG du LVII PzKorps. Les allemands semblent de manière surprenante vouloir tenir Smolensk!



Le Corps italien présentait une belle cible en couvrant une largeur de front trop importante, ils reculent sous une forte pression.



En poussant sur l'ensemble du front, il s'avère que Dnepropetrovsk puisse être reprise. Même si un PzKorps semble remonter dans le secteur, un trou est actuellement obtenu au nord-ouest de la ville.



Enfin, sur le Front du Sud, les roumains se relancent à l'attaque et se font repousser avec de lourdes pertes! Malgré des forces équitables, plus de 4 500 roumains restent sur le terrain.



Les pertes de l'Axe sont élevés que ce soit lors du tour ennemi et même lors de nos attaques.
Dans le ciel, le combat est toujours aussi défavorable y compris dans notre phase avec de lourdes pertes. Nous perdons 237 appareils contre 49 axistes.

T27, 18 décembre 1941

Inexplicablement, notre adversaire n'utilise toujours pas ses appareils de reconnaissance pour découvrir ses intention alors qu'il faut bien sûr regrouper les troupes avant toute offensive digne de ce nom. Nous poussons dorénavant vraiment partout et cela craque et commence à se replier , offrant de nouvelles opportunités.

Il ne reste que dans le Grand Nord, où il joue à jeu égal.



A Léningrad, le repli des PzKorps se poursuit en ordre malgré l'opération Marteau en coup plus au sud et l'attaque via la poche de Léningrad de la base du saillant. Attaque qui détruit un bataillon de forteresse et fait replier les défenseurs.



Au sud du lac Ilmen, dans le secteur du Front de Kalinine, nous profitons là aussi d'un retrait des allemands, peut être sur un semblant de calme, pour avancer vers l'ouest.



L'opération Burin est un grand succès. La 1ère Armée de Choc réalise une percée sur 45 kilomètres et fait mal aux allemands. Tandis que la 1ère Armée de la Garde se déploie également en encerclant une ID ennemie.



La situation est encore pire et certainement la plus menaçante dans le saillant de Vitebsk que l'on peut désormais appeler le saillant de Smolensk tellement sa base se rétrécit. Deux PzKorps se trouvent dans une position délicate avec des divisions affaiblies qui reculent trop lentement. La Stavska estime que la poche doit pouvoir être fermée sur au moins la moitié des troupes du saillant.



Dans un secteur calme, nous partons là aussi à l'attaque pour fixer les unités ennemies. Le Front de Bryansk tâte le terrain et choisit 2 axes de progression.
Au sud-ouest de Mogilev (libérée la semaine dernière) où les vrais opérations n'ont pas encore réellemnt débutées.



Et à l'ouest de Sumy, où deux pinces se déploient...avec des moyens limités.



Juste en-dessous, au sud-ouest de Sumy, c'est le Corps italien peu combatif qui subit la pression.



Tandis que dans le secteur de Stalino, les fascistes semblent vouloir se replier lentement et s'arc-bouter autour de Dnepropetrovsk.



Pour le Front du Sud, la situation reste mitigée même si l'Armée roumaine ne fait pas le poids face à l'Armée rouge. Ils perdent 11 000 hommes hors de combat en 6 combats! On peut s'étonner d'un manque de corsetage pour les troupes allemandes, par exemple à l'embouchure du Dnepr.



Les pertes du tour de l'Axe

Les pertes terrestres s'équilibrent.




Les pertes lors de nos attaques

Première fois que nos pertes sont inférieures à ceux de l'Axe, nous remercions vivement les roumains.




Enfin notre première division détruite et c'est bien sûr une roumaine. La seule autre unité détruite avait été une brigade motorisée hongroise il y a plus de 3 mois.

T28, 25 décembre 1941

La Luftwaffe se déploie enfin en lançant une demi-douzaines de raids à comparer aux dizaines des ailes rouges....mais sans un seul vol de reconnaissance.
Le froid est intense avec un blizzard à son maximum sur l'ensemble du pays et des provinces envahies.
Nous avons surtout le plaisir de faire défiler une dizaine de milliers de prisonniers allemands de la 30°ID dans les avenues de Vyazma. C'est la première unité opérationnelle germanique à se rendre et cela ne devrait pas être dans la dernière.
Nous continuons un déploiement depuis un mois de nouvelles unités de soutien avec une cinquantaine de nouvelles unités crées que ce soit des régiments de sapeur, des régiments d'obusiers ou des bataillons de skieurs. Dans le même ordre d'idée, plusieurs Corps de Cavalerie ont été constitués à partir de 3 divisions de cavalerie.
Enfin, l'Aviation rouge se voit enfin renforcer de nombreuses escadrilles de transport, de bombardement de nuit, accompagnés de quelques escadrilles de chasses et d'Il2. Les unités de transport ainsi que quelques unités d'Il4 sont mises à contribution afin de ravitailler et renforcer les unités de partisans. Quelques parachutages ont eu lieu et devraient permettre aux partisans de s'activer dans les prochaines semaines.
Sur l'ensemble du front, cela pousse et nos troupes avancent pas à pas, causant de lourdes pertes chez nos ennemis. Quelques percée sont réalisées et l'opération "Burin" est un grand succès avec un trou béant de 60 kilomètres et une absence d'adversaires jusqu'à Riga!

Grand Nord

Nous décidons d'accepter le recul et de voir si les finlandais avancent abandonnant leurs positions fortifiées.



Léningrad

L'opération Marteau est puissante mais avance trop lentement sans obtenir une percée significative. La situation reste pour le moment favorable. Toutefois, le recul des éléments blindés le long du lac Ladoga laisse présager qu'ils puissent sortir de la nasse et donc se repositionner face à Marteau.



Sud du lac Ilmen

Le Front de Kalinine a fixé les troupes en cours de repli et a rempli son objectif premier. Il passe tout de même à l'attaque afin de repousser et de fatiguer l'ennemi. Nous rencontrons en autre la Légion des Volontaires Français.



Opération Burin

Il n'y a quasiment plus rien en direction de Riga. Sur 150 kilomètres, il ne reste que 2 ID malmenés et quasiment isolés. Les allemands pourraient perdre tout le Groupe Nord.



Saillant de Smolensk et opération Cisaille

En dehors de la difficultés à venir pour sortir les unités motorisées ennemies du saillant, il est quasi sûr que la garnison devrait tomber rapidement si elle est isolée.
Sur les ailes, nos forces appuient et la pince nord devrait pouvoir déborder Vitebsk et reprendre la ville.
A noter qu'en-dessous de la flèche rouge la plus au sur, les unités en blanc sont la nouvelle 4ème Armée de Choc.



Mogilev

Plus au sud, c'est l'est de Mogilev qui semble être ouvert à notre progression. Les 2 Armées du Front de Bryansk se dirigent vers cette nouvelle brèche.



Secteur de Sumy

Comme prévu, les allemands ont sagement fait le choix de reculer et pourront de rétablir d'ici peu quelques dizaines de kilomètres en arrière.



Secteur de Kharkov

Ca pousse doucement, les italiens se rétablissent avec l'aide de troupes allemandes.



Stalino, Front du Caucase

Hormis autour de Dnepropretrosk, nos forces avancent peu ou pas du tout.



Front du Sud

Les troupes se mettent en place. Les renforts de Matelas vont prochainement participer à un effort vers le nord et Dnepropretrosk tandis que d'autres renforts vont renforcer l'Armée Côtière afin de passer le Dnepr voire reprendre Nikolaev.
Vu l'ampleur des pertes roumaines (75 000 hommes en 1 mois) et le nombre d'unités concernées par des défaites ces dernières semaines, nous devrions n'avoir aucune difficulté à franchir l'obstacle.

Pertes du tour allemand





Pertes du tour russe








Bilan au 25 décembre 1941

229 "heavy industry" et 352 "armaments" à ce stade du jeu, sauf si tu fais de grosses boulettes, la partie est gagnée pour toi.

Sans même parler de ta position sur la carte qui est plus que favorable

Je ne sais pas, c'est ma première partie sur WITE (hormis quelques tours sans intérêt contre l'IA et un scénar court sur une dizaine de tours avec mon adversaire avec THE campagne).

T29, 1er janvier 1942

Les envahisseurs se ressaisissent avec un mois de décembre douloureux pour eux. La moitié de nos attaques échouent et nos succès nous provoquent dorénavant des pertes plus lourde qu'aux défenseurs contrairement aux dernières semaines. Seuls les roumains subissent toujours des pertes terribles lors des combats au sud du front. En contre-partie, les finlandais se lancent vers l'avant dans le Grand Nord où nous envoyons 2 brigades de chars et 3 divisions de fusiliers qui devraient stabilisées le front.

Ailleurs, les opérations se poursuivent encore plus lentement y compris dans le saillant de Smolensk dans une situation difficile.

Seule l'opération "Burin", dans la trouée de Riga, continue sa progression effrénée et avance de 30 à 45 kms dans un blizzard toujours aussi intense.

L'avancée du front sur 6 semaines



Cette semaine, les fascistes perdent 103 000 hommes (dont 27 000 prisonniers soit 45% du total des 6 mois de guerre, y compris la 126°ID) pour 94 000 membres du Peuple bolchévique.

T30, 8 janvier 1942

Les allemands se sont ressaisis définitivement. C'est le moment où nous décidons d'enfin lancer nos partisans à l'attaque des lignes de communications ennemies. Ainsi, c'est 6 attaques en 1 semaine qui sont menées, près de Minsk et de Zhitomir. En tout, ce sont une trentaine de bataillon et 9 000 hommes qui combattent derrière les lignes ennemies. Les combats aériens sont toujours aussi meurtriers même si le sentiment général est d'une amélioration de nos pertes (ou du taux de survie) face aux pilotes allemands.
Au sol, la 4ème division de cavalerie (10ème Corps de cavalerie) obtient le statut de Garde en tant que 1ère division.
Elle rejoint les 19 divisions de fusiliers de la Garde et nous envisageons prochainement la création d'une 2ème Armée de la Garde.
Enfin, nos forces aériennes sont aussi à l'honneur. Nos régiment d'Il2 ont 4 de leurs unités à avoir reçu la même distinction. Ils ont chacun détruit plus de 100 matériels terrestres.



Pour la chasse, c'est la 20°IAP sur Yak1 qui détient la tête du classement des meilleurs unités de combat avec 64 victoires.



Grand Nord

Le statu quo est installé avec l'arrivée massive de renfort.

Léningrad

Même si la ville n'a pas pu être désenclavée, nous avons 3-4 mois de froid pour le faire plier...d'autant plus qu'il est actuellement sous la menace d'un encerclement massif de son Groupe d'Armée Nord par l'opération "Marteau".



Trouée de Riga

La 1ère Armée de Choc reçoit le renfort de la 3ème Armée de Choc. Cette dernière reprend à son compte la progression directe plein est vers Riga dont nous ne sommes plus qu'à 200 kms. Pendant ce temps, la 1ère Choc remonte vers Pskov qui vient d'être libérée sans combat par la 122ème brigade de chars. A terme, nous pourrions alors remonter le long des lacs Pskov et Peipus pour nous établir sur la Narwa, ceinturant définitivement le Groupe d'Armée ennemie et ses 40 divisions.
Smolensk est libérée avec que les allemands n'aient laissé qu'un bataillon de forteresse...sans espoir. La fin de l'opération "Cisaille" est proche. Le bilan sera positif même si un encerclement minimal n'est pas acquis.



Armée Côtière et opération "Matelas"

Les roumains continuent à supporter de lourdes pertes mais nous décidons de partir à l'offensive vers Nikolaev, 100 kms à l'ouest. Les roumains ont perdu 20 000 hommes en 2 semaines.



Les pertes du tour allemand





Les pertes du tour russe

Cela à l'air de très bien se passer, je ne sais pas quelle est l'expérience de Dirtyharry, mais cela risque de tourner à la grosse catastrophe!

Le blizzard est toujours une période particulière à gérer côté allemand, et ne pas hésiter à reculer...

Si tu atteints Riga, il devrait rester ravitaillé par les ports, en particulier celui de Tallin.

greg a écrit :T30, 8 décembre 194

Trouée de Riga
A terme, nous pourrions alors remonter le long des lacs Pskov et Peipus pour nous établir sur la Narwa, ceinturant définitivement le Groupe d'Armée ennemie et ses 40 divisions.

Comme dis lors de mon dernier post, je souhaite remonter à l'EST des lacs Pskov et Peipus vers la Narwa....et donc couper par ce biais la route vers Tallinn.

T31, 15 janvier 1942

Les allemands semblent croire que nous allons manquer de ravitaillement dans la désormais célèbre trouée de Riga. Cependant, 5 brigades ferroviaires sont déjà en charge de réparer les voies et 5 autres devraient arriver très prochainement. Dans le même secteur, 2 unités allemandes sont détruites : la 1ère brigade motorisée SS et la 281ème division de sécurité. Enfin, Nous sommes proche de fermer le sud de la poche du Groupe d'Armée Nord entre Pskov et le lac Ilmen même si 2 ID tentent de nous en empêcher.
Hormis dans le balcon de Minsk, nouveau nom du saillant de Smolensk dorénavant libéré...ainsi que Vitebsk d'ailleurs, où les armées allemandes tentent encore se s'échapper d'une mâchoire terrible composée d'une bonne demi-douzaine d'Armées russes. Par ailleurs, nous ne grignotons que quelques secteurs et quelques kilomètres de tranchées.
Enfin, le camarade Staline vient de débloquer la 47ème qui était stationnée en Transcaucasie qui, avec 9 divisions, est surtout l'Armée qui détient l'unité la plus puissante de l'Armée rouge : la 77ème division de montagne.

Trouée de Riga



Balcon de Minsk



Front du Sud



Pertes du tour allemand





Pertes du tour russe







En 3 mois, nos troupes sont toujours de plus en plus nombreuses passant de 5,48 à 6.63 millions de combattants mais en restant stable en terme de blindés à 7150 tout en étant monter à 7800 engins...il y a un mois et le début de notre offensive. C'est surtout 2200 T34 qui sont en ligne avec plus de 500 KV1.
Par ailleurs, nous avons dorénavant 19 000 canons et 800 avions de plus dans notre ordre de bataille. Non, il n'y a pas d'erreur, c'est bien 19 000!

Oulà, tu lui mets un fameux taquet dans le nez!

Pense quand même à assurer tes arrières au cas où la panzerwaffe aurait toujours assez de mordant pour te contre-attaquer vigoureusement, que ce soit en hiver ou au retour du beau temps.

T32, 22 janvier 1942

Dans la trouée de Riga, les troupes soviétiques avancent sans rencontre une seule résistance. Après avoir réduit quelques forces éparses d'auxiliaires SS et de médiocres troupes de sécurités, la seule difficulté de l'Armée Rouge était de continuer sur sa lancée en dépit du manque cruel de ravitaillement. Les frontoviks mangeaient du pain rassis, quelques racines et parfois de la soupe avec du bois d'isba et de la rare viande cheval allemand.
Encore 150 kilomètres et Riga ouvrirait ses portes aux héros victorieux du Peuple. C'était une question de jour mais les allemands ne semblaient pas se soucier de se retirer des abords de Léningrad!
Malgré la capture de Pskov et la fermeture de l'accès au sud au Groupe d'Armée Nord allemand, les allemands ne tentaient pas de se redéployer hormis deux malheureuses ID venues se frotter à une grosse partie de la 1ère Armée de Choc!



Ailleurs, la situation évoluait positivement. Surtout dans le balcon de Minsk où deux PzKorps étaient comprimés jusqu'au point de non-retour.





A la Chancellerie du Reich, un jeune Hauptsturmführer avançait d'un pas décidé suivi par deux gardes de la Leibstandarte. Plutôt petit, porteur d'une paire de lunette rappelant celle de son chef suprême, il était conscient de son rôle à venir. Approchant de la grande double porte, il sentit son coeur s'accélérer. Des deux cotés de la porte, les deux gardes saluèrent pendant qu'un sous-officier ouvrait la lourde porte.
Rentrant dans le grand bureau sans autre introduction, il s'avança de 10 pas puis salua le chef de son chef.
"Heil Hitler, mein Führer!"
Pendant qu'il enlevait sa casquette, le guide du Peuple allemand le dévisagea et finit par lui demander :
"Qui êtes vous jeune homme?"
"Mein Führer, je porte un message du Reichführer."
"Et bien, quel est-il ce message." interrogea l'homme à la petite moustache.
Deux coups de feu retentirent et les gardes rangèrent rapidement leurs pistolets encore fumant.
"C'était le message Mein Führer." dit l'officier en s'approchant lentement. Dégainant son propre pistolet, il tira une dernière balle dans la tête de la corps encore respirant.
Encore quelques secondes et les portes se réouvrirent une nouvelle fois en laissant passer un brancard et des couvertures accompagner de SS en blouses blanches.
Le Führer venait de succomber à un malaise cardiaque fatal.

Une heure plus tard, un message diplomatique partait vers l'ambassade allemande en Suède proposant au camarade Staline un traité "statu quo ante bellum".

Ce n'est pas totalement étonnant, ton adversaire était assez mal parti...

Je te souhaite la même réussite de l'autre côté (un jour il faudra que je joue soviétique sur ce jeux).

Pour le moment, Dirtyharry a appris de cet AAR qu'il faut utiliser ses recos.
Je ne suis pas totalement satisfait de ma partie fasciste qui est plus difficile à mener sans avoir tester à vide plus que quelques tours contre l'IA. On verra bien, s'il le faut Dirty me fera pire que ce que je lui ai fait.