Le Quartier Général

cela fait déjà plusieurs mois que cette partie est commencée. J'ai fait une looooonnnngue pause dans toutes mes parties entre fin novembre et début juin, et nous avons repris cette partie et celle contre Wstein depuis. Voici donc l'AAR de la partie contre le Chef Chaudard...du point de vue d'un sous-officier célèbre de la Whermacht, le sergent Rolf Steiner!

J'adore les AARs un peu "romancés", je te suivrai avec grand intérêt

Ho ça ne va pas être trop romancé..

Je vais juste faire un focus sur le front nord les 10 premiers tours, même pas tour par tour d'ailleurs, puis un sur le front centre après le tour 11 (vous comprendrez pourquoi à ce moment là ). Après le tour 23, je pense qu'on va aller faire un tour en Crimée, rien n'est moins sûr. Il y aura quelques cartes d'autres endroits du front, pour suivre un peu la marche global.





je m'appelle Rolf Steiner. je suis sergent. J'ai toujours été sergent et je resterai toute ma vie sergent, parce que je n'aime pas les adjudants et que je n'aime pas les officiers. Je commande un dizaine de types, des vétérans, nous sommes le "groupe Steiner". Nous avons vu Pragues, Varsovie, puis Paris, et encore Zagreb et Athènes, le hasard a voulu qu'au lieu de nous retrouver à rôtir du côté de Tobrouk, le 22 juin 1941, nous soyons quelque part à la frontière des pays Baltes. Tant qu'à faire, j'ai bien l'intention d'aller jusqu'à Léningrad et Moscou, pour diffuser la culture allemande dans ses terres barbares

Les encerclements habituels ont eu lieu, au nord, au centre et au sud, les poches liquidées, les réparations de voies ferrées vont bon train au nord, avec deux unités FBD sur le réseau des pays baltes. Les objectifs sont au nord de prendre leningrad le plus vite possible, au centre de prendre Moscou avant l'hiver, et au sud de pousser jusqu'à Stalino. Le 1.PzrGr au sud a été renforcé par un corps blindé du 2.PzrGr, les autres panzergruppen ont gardé leur composition d'origine. En particulier, alors que d'habitude je distraie un corps blindé du 3.PzrGr pour l'affecter au 4.PzrGr et lui donner plus de punch, là, je les ai gardé tel quel.


Voici la situation au nord le 3 juillet 1941 (tour3). La 18ème armée, avec en son sein le redoutable 1er corps va passer par les pays-bas pour attendre la rivière Narva par l'ouest, et le 4.PzGr de Hoepner va déborder Pskov par le sud pour foncer ensuite vers le lac Ilmen et Novgorod. A ce stade, je n'ai pas encore décidé si j'allais tenter ensuite de déborder le lac Ilmen par le sud, ou tenter une attaque directe en traversant la Luga...cela va dépendre de la consistance de la défense. La chose certaine, il faut aller vite. la 16ème armée, plus au sud, va couvrir le flanc droit du groupe blindé

Le 10 juillet 1941, nous avons traversé Pskov en trombe, abandonné par les russkofs, ils ont dû prendre peur lorsqu'on leur a montré une photo de notre capitaine. Ou pas. le 17 juillet, nous atteignons en force la rivière Shelan, au nord du lac Ilmen, mais là, les russkofs, il y en a plein partout, retranchés dans les marais, les forêts, derrière la moindre rivière. Nous sommes à 45km de Novgorod. En plus les gars de l'intendance ne sont pas foutus de nous envoyer du pétrole, nous sommes ravitaillés par des JU52, autant dire par les corbeaux, qui nous larguent des barils d'essence. Même pas le temps d'incendier une ou deux isbas pour propager comme il se doit notre glorieuse culture que les bêtes galonnées (plus galonnées que moi) nous crient "Vorwärts" .

Le 24 juillet, comme ça a l'air moins bien défendu vers le nord que vers l'est, le 4.PzGr est lancé sur Novgord et la rivière Luga. Je décide de faire une attaque la plus directe et la plus violente possible vers Leningrad, il y reste un paquet d'usine. Novgorod tombe.
Pour la bataille de Léningrad elle-même, je dispose à l'ouest de la Narva de la 18ème armée au complet (16 DI et un paquet d'unités de soutien, en particulier des unités de sapeur). Parmi les 4 corps d'infanterie, il y a le I.AK, qui est composé des meilleures Di de la Whermacht, des brutes épaisses qui commencent la campagne avec un moral à toute épreuve de 90!



Le I.AK est commandé par la brute en chef de l'armée allemande, le général Model, nazi convaincu (9 en politique), moral élevé (9) initiative élevée (8), ce qui est déterminant pour mobiliser les unités de soutien, et mon meilleur général d'infanterie (9).



Le 4.PzGr est le plus faible des 4 panzergruppe, en nombre. Seulement deux corps blindés, le 56ème et le 41ème.

Le LVI.PzK est commandé par une autre brute du commandement, Manstein. Là encore, on est dans la crême de la crême de la crême des généraux teutons, avec des stats à tomber par terre...



L'autre corps, le XXXXI.PzK est commandé par Reinhardt, pas du genre à garder les deux pieds dans le même sabot ni dans la même kubelwagen, même s'il est moins performant que son pote Manstein.



Voici la composition du 4.PzGr (commandé par Hoepner)



Enfin, le II.AK, appartenant à la XVI.AOK, participera directement à l'attaque. C'est le symétrique du I.AK, avec trois DI qui commencent également la campagne avec un moral de 90. Ce corps est également gorgé d'unités de soutiens (en vert, ce sont les unités "off map").



Là encore, j'ai choisi pour les commander un bête de guerre, Lothar Rendulic. Si Model est la brute en chef, Rendulic n'est pas loin derrière...



Voici la situation au 24 juillet 1941, avec l'esquisse du plan: la 18ème armée doit franchir la Narva, fixer les défenseurs les plus à l'ouest de Léningrad, et les envelopper en partie par le sud, tandis que les blindés et le II.AK doivent foncer plein nord vers Léningrad à travers la Luga à partir de Novgorod et de ses alentours.



Sinon, au centre, ça patine un peu dans la semoule...



Et au sud, on ne fait pas non pus dans la rapidité mais on atteint tout de même le Dnepr du côté de Dnepropetrovsk...les soviétiques ont fait le vide et ont commencé à bien blinder la rive du Dnepr.

Chouette un nouvel AAR WITE.

Je ne sais pas si c'est la reco, mais il n'y a pas l'air d'avoir grand monde à la défense de Leningrad.

Le 24 juillet c'est tour 6 ???

Oui, c'est le tour 6. Chef Chaudard avait replié son monde assez vite, entre le tour 3 et le tour 6, j'ai eu peu de combats. Mais il y a tout de même du monde à Léningrad (au total il a dû y mettre une bonne trentaine de DI et quelques divisions de tanks), mais pas assez .

Je crois qu'il avait commencé un AAR sur cette partie, mais je ne l'ai pas lu (je me suis abstenu sur son aar et sur celui de wstein, tant que je n'étais pas certain de laisser définitivement tomber...déjà que j'ai du remord d'avoir arrêté notre partie).

Il est dans quelle formation exactement Rolf ?

Hola, le petit Rolf, personnage purement mythique et imaginaire est dans l'unité de pointe de l'unité de pointe (en cas d'offensive) ou bien dans l'arrière garde de l'arrière garde de l'unité (en cas de retraite)... ses chefs cherchent à le faire tuer depuis la crise des Sudètes sans y parvenir. Il est du genre à s'échapper de Berlin en flamme le 7 mai 1945 pour se retrouver sain et sauf en zone américaine le 8 mai, et tout ça à pied ou en autostop. C'est Rolf Steiner, et le groupe Steiner

Disons qu'il est pour l'instant dans un des régiments d'infanterie de la 32.ID

On raconte que Gross Joseph se fait assister par un conseiller militaire spécial. On ne sait trop rien de lui, sinon qu'il se fait appeler "Chef Chaudard", et qu'il aurait deux acolytes, un type qui porte un nom de gâteau français, Pithivier, et un autre, plus ou moins d'origine italienne, Tassin. Des communistes sans doute. Chef Chaudard aurait tenu une quincaillerie, mais une vie de petit-bourgeois est une couverture idéale pour un agent du Komintern. Chef Chaudard est un spécialiste de la tenaille, c'est à peu près tout ce que l'on en sait. Bon, sinon, nous, on patauge maintenant dans les marais immédiatement au nord-ouest de Novgorod. Il semble que l'on ne soit pas encore au bout de nos difficultés

Le 2 août, c'est donc la tenaille teutonne qui se met en place. la Luga est franchie à l'ouest de Novgorod (ce qui n'est pas trop difficile) et on attaque le dur. La Narva est aussi un peu dégagée. Les quatre divisions du XXXXI.PzK (qui sont quasiment les plus avancées) sont en HQ buildup, les rails sont arrivés juste à la bonne distance pour cela. Cela permettra de faire plus de combats la semaine du 9 août. La défense a l'air moins fournie ceci dit que ce que j'ai eu l'habitude de voir dans les 4 précédentes parties, en particulier sur les collines au centre, qui permettent aux défenseurs de bénéficier d'un bonus appréciable (rough)

La progression est tout de même bien limitée...

Et on ne voit pas d'unité sur Pavlovo, le point faible de leningrad.

Oui, mais c'est parce que les photographes des fieseler torch devaient roupiller lors de leu passage, parce qu'il y a probablement du monde à cet endroit là à ce moment là.

le 7 août 1941, le capitaine m'a fait savoir que le groupe Steiner serait transféré en surnombre à la 1ère compagnie du 1er régiment de Schützen de la 1.PzD. La biffe, dans une division blindée, ça sert essentiellement à courir à côté des chars pendant les assauts, en espérant que le type d'en face tire bien sur le char, et pas sur le trouffion qui court...voire à rouler en camion devant les chars, histoire de se faire tirer dessus en premier. C'est pas gagné d'avance. Il faut dire que la veille j'avais fait part au capitaine de mes suppositions sur la profession de sa mère avant son mariage (voire même après), ce qui n'avait pas eu le goût de plaire à ce fils de p*** (je maintiens donc mes suppositions). cela faisait trois heures que "par erreur" cet abruti congénital casque d'acier greffé sur le crâne (sans doute à la place du cerveau) nous faisait arroser par les pelots de 50mm de la section de mortier d'appui. Évidemment, lorsque je l'ai revu, j'avais le teint terreux, d'où ma remarque sur la profession de sa mère et sur le fait qu'il ne connaissait vraisemblablement pas son père



Nous avons donc pris nos ordres auprès d'un tout jeune lieutenant qui a dû être arraché précocement à la Kadettenshüle où il étudiat la bataille de Sedan (celle du 2 septembre 1870). Ceux-ci étaient simples: après que le II.AK et le LVI.PzK nous aient ouvert la voie, le XXXXI.PzK, avec en tête la 1.PzD et en tête de la tête notre section de shützen, devions rouler sur tout ce qui bouge, sur une distance d'environ 80km, plein nord, jusqu'à la baltique, un bled du nom de Pushkin.... Départ le 8 août 1941 à 4h00!

Au tour 8, c'est donc une offensive de grand style qui engage 11 divisions sur 60km et 90km de profondeur. A l'ouest, la 18ème armée progresse d'un poil, mais surtout les nervis du I.AK commencent à contourner par le nord de la Luga, pour arriver plus vite à Léningrad. Il va me falloir de la biffe pour les combats urbains. L'assaut est un succès, j'ai d'abord envoyé les unités ayant le moins de points de mouvement, gardant pour la fin le XXXXI.PzK qui est au top de son ravitaillement. Pushkin est pris à la fin, une PzD bloque la dernière voie ferrée permettant l'évacuation des usines de Léningrad, une grosse douzaine de divisions sont isolées à l'ouest de la ville.



On notera le caractère un peu déraisonnable de la force employée pour la conquête de Pushkin

Car il reste encore pas mal d'usines à Léningrad, en particulier 50% de la production de KV1, et une usine de T50 qui doit être ensuite convertie en usine de T34...

le 14 août, on nous a annoncé que Léningrad restait à prendre. Pushkin ce n'est qu'un bon de banlieue, il faut monter à l'assaut de la ville dont on aperçoit les gigantesque combinats au loin...

La prise de la ville est assez délicate, elle est coupée en deux par la Neva, elle est fortifiée (niveau4) et comme les deux hexagones sont "urban", l'infanterie y a un bonus défensif de combat assez conséquent. Les unités blindées y ont un malus également. C'est pour ça que sur les unités sélectionnées pour l'assaut sur la ville, j'ai choisi les Ier et IIème corps, mais les deux PzK du 4.PzrGr vont être également précieux, du fait de leur grand nombre de point de mouvement, qui leur permet d'avoir des attaques déliberate après avoir un peu circulé.

De plus je voulais aussi faire des prisonniers, et donc ne prendre la ville qu'après l'avoir totalement isolé. Je m'étais fixé comme objectif secondaire d'éliminer au moins une centaine de divisions avant l'hiver et de dépasser le million de prisonnier, objectif assez raisonnable.

En fait les seuls engagements un peu décisifs du tour 9 sont la prise du petit port de Schlisselburg et de l'hexagone voisin, par le II.AK, qui permet d'avoir deux axes d'attaques sur l'hexagone derrière la Neva et de contrôler potentiellement la dernière voie d'accès à Leningrad, par le port d'Isonevets. Un assaut est d'ailleurs tenté, mais échoue, de même qu'un assaut sur Kolpino. Globalement, l'étau se resserre...



C'est finalement la semaine du 21 août que nous avons pris le sud de Léningrad...nous nous sommes glissés le 24 août, au petit matin, par des ruelles désertées, vers le centre de la ville, après avoir conquis la veille l'agglomération voisine de kolpino. Ensuite, l'enfer s'est déchainé, Ivan avait retranché tout le centre, 20 000 hommes défendaient cette partie de la ville, mais nous étions 100 000 à l'attaquer, appuyés par 1200 canons, 150 avions - un enfer....

le fait est qu'en version 1.07, je suis rarement arrivé à une CV finale aussi haute. 6 divisions d'infanterie, 25 unités de soutien. Voici le détail.



Le sud de Léningrad est donc tombé.



Avant, il a fallu prendre Kolpino, tombé également...



Plus à l'est, la Neva est franchie, 3 divisions font fuir les trois unités retranchées sur l'autre rive.



La 1.PzD et la 30.ID mot traversent et prennent le contrôle du port d'Osinovets, sans pouvoir l'occuper. Mais l'hex change de propriétaire.



A partir de ce moment là, toute la garnison de l'autre côté de la Neva est provisoirement et potentiellement isolée. Pressé d'en finir, je tente l'assaut sur Povlovo, mais sans succès...



Au début du tour suivant, pour une raison que je ne m'explique toujours pas, mon adversaire n'a pas repris le contrôle du port que je n'avais pas occupé. ces unités sont donc toutes avec le statut isolé, ou au mieux, en Beachhead...le 28 août sera donc le début de la liquidation de la poche de Léningrad et de la réorientation du 4.PzrGr vers d'autres cieux....

Le 28 août 1941 restera comme un jour de fête et de joie pour le groupe Steiner! Non pas parce que c'est le début de la semaine où Léningrad a été nettoyée de tous ses défenseurs, dans un sorte de chaos assez tranquille, envoyant quelques dizaines de milliers de prisonniers vers l'arrière, ni parce que la soldatesque en a un peu profité pour s'approprier quelques biens meubles semblant abandonnés dans un ville passablement ruinée, mais parce que le groupe Steiner est reversé dans le 1er SchützenRegiment de la 1.PzD...et que justement, cette semaine là, nous embarquons dans un train, que la semaine suivante nous allons en débarquer, et qu'au fond, durant deux semaines, tout le 4.PzrGr sera bien loin des combats. Nos petits camarades du II.AK, eux, partent vers l'est et la rivière Volkof pour en déloger les défenseurs retranchés dans des marais fétides...ça ne va pas être drôle. Nous nous allons du côté de Vitebsk et il paraît que maintenant nous allons prendre Moscou!

Au nord, au tour 11, les unités encerclées dans Léningrad sont liquidées. Le 4.PzGr est effectivement mis sur les voies ferrées, en refit, j'ai une liaison ferrée qui s'arrête entre Vitebsk et Smolensk, cela permet de le descendre vers le secteur du GAC. la 18ème armée, les finlandais doivent établir la liaison avec l'armée de Carélie qui est très mal ravitaillée. plutôt que de réparer la voie ferrée qui contourne le lac Ladoga par le nord, ce qui va me prendre des mois, je préfère prendre le contrôle et réparer celle passant plus au sud...ce qui va tout de même me prendre 3 mois



Un paquet d'unités éliminées aux tours 10 et 11...



Au centre, la situation est un peu compliquée. Les deux panzergruppen du GAC (vers clair et bleu ciel) ont percé au nord de Viazma, en direction de Kaluga, ce qui est bien. Pourquoi avoir percé à cet endroit et dans cette direction? C'est tout simplement parce que c'était l'endroit qui me semblait le moins bien défendu, et que j'espère qu'en mettant en péril sa ligne de front à partir de Vyazma, cela va le forcer à opérer un serieux recul. la route directe de Moscou m'avait l'air en revanche bien blindée...et puis il reste deux trois usines à Kaluga, ce n'est pas le motif principal, mais d'une pierre deux coups!

Mais derrière, il n'y a personne pour tenir les flancs si j'avance encore un peu. A cet endroit un peu plus au nord, le front fait un bizarre angle droit et part plein ouest à la hauteur de Rzevh.

La 5ème armée (bleu roi) qui tente d'entamer la défense plus au nord peine un peu, faute d'unités de qualités et d'appui suffisant. L'arrivée du 4.PzrGr permettra de résoudre cette difficulté.

Le 4 septembre, la division à laquelle nous sommes maintenant rattachés se trouve quelque part entre Vitebsk et Smolensk...le changement de décor est impressionnant, des champs de blés qui n'ont pu être moissonnés, des forêts de bouleaux, de grandes étendues, et de la poussière. Le Dnepr pas très loin, et il paraît que nous allons peut-être combattre vers les bassins de la Volga. Bref, la Russie telle qu'on l'imagine, loin des marais putrides du nord ou du Pripet. Des Isbas, brûlées. Il paraît que Staline a ordonné de tout détruire dans la retraite des troupes russes, ne rien laisser aux "fascistes". Je ne me sens pas très "fasciste", à vrai dire, mais je suppose que si on demande à un sergent d'en face s'il est communiste, il est probable qu'il ne répondra pas oui. Encore une semaine de repos pour nous. Il se dit que notre groupe blindé va se renforcer d'un nouveau PzK, avec deux divisions de Panzer et une brigade motorisée...

La semaine du 4 septembre (t12), les 2.PzrGr et 3.PzrGr s'enfoncent un peu plus ver Kaluga et élargissent leur zone de départ vers Moscou. Peu de combat, car le fuel met un peu de temps à arriver...une petite poche est liquidée, mais globalement mon adversaire a replié ses troupes au sud de Viazma, ce qui m'arrange.



la conrepartie de cette avance est que mes groupes blindés se trouvent littéralement "en l'air". Il y a un gros trou de plus 100km au nord de leur avancée qui permettrait, s'il était décelé et exploiter, à mon adversaire de bien m'embêter. le risque est mesuré car le 4.PzrGr est positionné juste à peu à l'ouest, avec suffisamment de fuel pour intervenir durement si mes deux autres groupes blindés étaient en difficulté, et suffisamment loin du front pour, j'espère, ne pas être vraiment repéré comme un groupe blindé dans son ensemble avec 8 divisions (et la force de frappe qui en découle).

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11 septembre, fini les vancances! le groupe Steiner arrête de se prélasser dans les lits de plumes abandonnés par les habitants de Vitebsk, il s'agit de repartir à l'attaque. Nous partons à l'assaut des lignes soviétiques dans des bois à quelques dizaine de km de Rzevh. Les combats sont brutaux, meurtriers, mais nous perçons! la division fait ensuite quelques km dans un terrain boisé et valloné libre d'ennemis. A la fin de la semaine, il paraît que nous avons encerclé une grosse armée soviétique...

Le fait est que le 4.PzrGr, aidée par la 5ème armée, et notamment le LI.AK, a percé la ligne adverse de l'ouest vers l'est, et à 100km de là, du sud vers le nord, encerclant toute la ligne d'unités en surplomb de mon flanc gauche...le coup de filet est bien réussi, cela va obliger mon adversaire à replier toute sa ligne.



mais plus au sud, un autre percée apparaît toute aussi déterminante! la 3.PzD est aux portes de Moscou (les petits ronds avec les chars sur fond noir sont les combats engagés par les teutons)!





Quelques nouvelles des autres parties du monde:

Au sud, après être arrivés dans un cul de sac sur le Dnepr, aux alentours de Dnepropetrovsk les unités blindés du 1.PzrGr ont quasiment fait demi-tour pour profiter du franchissement du Dnper par des unités d'infanterie entre Kiev et Tcherkassy. Le résultat est que l'objectif de Stalino apparaît, en cette mi-septembre, quasiment inatteignable. Après avoir tenté une approche vers Kharkov qui s'est révélé peu concluante, les chars de Von Kleist ont percés la ligne soviétique quelque part entre Belgorod et Kursk. Voronhej est au bout de la route. C'est aussi un objectif intéressant à plus d'un titre, en particulier parce qu'il s'y produit la moitié des IL2 soviétiques, l'autre moitié étant à Moscou, et donc sera soit pris soit déménagé...si je prend Moscou. Bref, le Donbass attendra 1942 pour devenir allemand, fonçons sur Voronhej.

le seul souci est que le ravitaillement suit encore moins ici qu'ailleurs...pour les 10 semaines qui viennent, le 1.PzrGr sera le groupe blindé le moins bien ravitaillé, ce qui aura des conséquences importantes sur son efficacité et le taux de remplacement de ses matériels...

En attendant, le 11 septembre, le 4.PzrGr fait son trou du côté de Kursk...



La contrepartie de l'abandon de mes ambitions sur le bassin du Donbass est un intérêt marqué pour la péninsule de Crimée, dans la conquête de laquelle j'engage trois corps d'infanterie, après avoir nommé Model patron de la 11ème armée (en violet), plus utile à mon sens ici que dans les marais à l'est de Léningrad. Les chefs de corps sont également sélectionnés pour leur qualité sur ce secteur, et j'y affecte outre le corps d'infanterie de Montagne (avec deux divisions de montagne), la 22ème division airlanding qui est une unité d'élite.

Le 11 septembre, la première ligne de défense de la Crimée est percée. Je confie aux roumains (pions sur fond marron) le soin d'empêcher ou de retarder au moins les attaques soviétiques plus au nord qui pourraient me couper mes arrières...

Encore un chouette AAR, ça m'en fait beaucoup à lire mais c'est tant mieux !
Tu commences fort, je vais suivre ta campagne avec intérêt...

Oui, faudrait que je continue cet aar, on en est au tour 47, et l'année 1942 a bien commencé, C'est la partie où je commence le printemps 42 dans le meilleur état face à un soviétique plus faible que dans ma partie contre Wstein, tous les espoirs sont permis

Du 18 septembre au 25 septembre, le groupe Steiner a été affecté au sein de la 1.PzD au nettoyage des bois du côté d'un bled paumé du nom d'Adreapol. La 1ère Panzer a participé à l'anéantissement de la 4ème division de tank et de la 12ème division de fusiliers, avant d'aller 45km plus au nord vers les bassins de la Volga....D'après les bruits qui courent plutôt vite dans ces circonstances, en une semaine, nous aurions fait prisonnier les troupes de deux divisons de tank, une brigade blindée, treize divisions d'infanterie, une division mécanisée, et quelques autres unités, une vingtaine au total, 150 000 prisonners.

Le 4.PzG est dorénavant renforcé du XXXX.PzK qui comprend deux nouvelles divisions blindées fraiches et une brigade motorisée SS. Globalement, le groupe blindée va aller vers Torzhok et Kalinin, au nord de Moscou, et devra ensuite dégager les approches nord de Moscou. Les 2.pzrgr et 3.pzrgr dégagent les approchent ouest de Moscou et le sud. Si une attaque directe sur la ville s'avère impossible, les trois groupes blindés vont tenter l'encerclement de la ville. Une attaque directe sur l'ouest de Moscou est malgré tout tentée, la vilel n'est pas encore totalement fortifiée, mais l'assaut échoue de peu: les 4 divisions des XXXXVII. Pzk et LVII.PzK échouent...avec une Cv finale de 1135 alors qu'il en aurait fallu 1146. Rageant, mais c'est le jeux. il reste encore des usines intéressantes à Moscou...



Plus au sud, le 1.PzrG s'assure (enfin) de Kursk? Bielgorod et Kharkov sont menacés, et on espère pouvoir tenter un coup de main sur Voronhej, mais le ravitaillement n'arrive pas, la réparation des voies ferrées du secteur a été mal géré, ce qui va peser lourd sur la suite jusqu'à l'hiver. Bref, au sud, les teutons ont du retard...



En crimée, ça progresse doucement. La seule unité de valeur du secteur, la 22ème airlanding, est très sollicitée.


Les pertes soviétiques sont élevées, du fait des 20 unités anéanties

Moi j'aurais balancé le 4.pzG directement sur Moscou.

Tu es sûr d'avoir le temps de faire les deux: Torzokh puis Moscou ??

Cela me paraît ambitieux.

A ce moment de la partie, j'envisage un enveloppement de Moscou, même si j'ai tenté des attaques directes sur West Moscou, et pour me donner un peu d'air, je veux également dégager les abords nord et sud, ce qu me permettra de sécuriser pendant l'hiver ...comme nous sommes en programmed weather, et en mild winter, je sais que je dispose encore de trois semaines de neige entre la pluie et le blizzard, donc ça me paraît encore possible avant le 4 décembre (avant la pluie d'octobre, je sais que c'est mort en revanche pour la prise de Moscou)

Moi je croyais vraiment en tes chances d'encercler Moscou.

Les CVs et les fortifs que l'on peut voir ne sont pas impressionnants.

Bon c'est vrai que tu n'as pas grand monde dans le secteur, mais justement j'aurais rameuté tout ce qui était possible pour tenter le coup.
Après pour le blizzard, même si tu dois reculer (et de toutes les façons il faudra reculer) au moins tu auras détruit les usines et les centres de recrutement contenus dans la capitale.

Oui, mais justement, les CV sont assez trompeurs...avec une CV finale de plus de 1800 la semaine suivante, j'ai à nouveau échoué sur west Moscou....on joue en 1.07.15.

le véritable échec de Barbarossa, ce sera en fait au sud. Echec relatif ceci dit, car l'hiver a plutôt une bonne période pour les teutons, avec certains succès inespérés .

Bébert a écrit :Oui, mais justement, les CV sont assez trompeurs...avec une CV finale de plus de 1800 la semaine suivante, j'ai à nouveau échoué sur west Moscou....on joue en 1.07.15.

le véritable échec de Barbarossa, ce sera en fait au sud. Echec relatif ceci dit, car l'hiver a plutôt une bonne période pour les teutons, avec certains succès inespérés .

Là où il ne faut pas trop se fier au CV, c'est pour les hex urbanisés et les marais.
Surtout si tu attaques avec des panzers

Oui, mais je n'avais que ça sous la main...sans déflorer le sujet, après que les objectifs du nord ont été atteint (c'est à dire dégager la voie ferrée au sud du lac Ladoga vers la Carélie), le 2ème corps est redescendu vers le secteur de Moscou.

Abrégeons abrégeons....la semaine suivante (T15), le 4.PzrGr s'empare des deux villes visées, et commence également à nettoyer le nord de Moscou, avec l'aide de quelques divisions d'infanterie. Le raviatillement ferré arrive jusqu'à Viazma, ce qui est une excellente nouvelle.

Au sud, les deux autres groupes blindés nettoient la banlieue sud de Moscou. Un nouvel assaut est tenté sur West Moscou, sans succès....(j'ai du arriver à 1800 de CV finale, mais plus de 1000 en face, malgré la faible valeur affichée). Au tour 18, c'est la boue qui arrive...il va falloir forcer ladécision avant.



Semaine du 2 octobre, l'investissement de la ville se précise, et une partie du 4.PzrGr redescend vars les abords immédiats de Moscou. West Moscou tombe enfin, sous l'assaut de 8 divisions (dont 5 blindées, mais c'est ce que j'ai en plus grand nombre dans le coin, mon infanterie d'élite fait toujours le guignol sur les rives de la rivière Volkof, à l'est de léningrad, quand ce n'est pas en Crimée)



Il reste encore un paquet d'usines à prendre à Moscou et au nord de Moscou, et maintenant, elles ne peuvent plus être évacuées...





On notera la présence d'une usine de T40....sans intérêt, sauf que cette usine doit ensuite être transformée en usine de T60, qui forment le gros des brigades blindées de fin 1941 et début 42....

Du côté de Voronehj, le 1.PzrGr a fait une percée que j'espérais décisive vers Voronhej la dernière semaine de septembre. Mais des contre-attaque sur les flancs de l'avancée empêche de concrétiser rapidement, d'autant que le fuel se fait rare....le ravitaillement n'arrive même pas jusqu'à Kursk. Or, à Voronhej se construit la moitié des IL2 d'URSS (l'autre moitié venant d'être évacuée de Moscou).



Enfin, en Crimée, l'avance se poursuit au rythme de l'infanterie, c'est à dire 15km/semaines...cela va me poser un souci stratégique car au nord de la péninsule, je n'ai que des divisions roumaines pour stoper une éventuelle offensive soviétique sur mes arrières.

Enfin, la semaine du 10 octobre apporte une solution décisive à la bataille de Moscou. Une forte poussée au nord et au sud de la ville permet de bloquer les voies ferrées d'accès à la ville. Alors que l'épisode boueux se rapproche (tour 18), il est probable que la vilel puisse être encerclée au premier tour de neige en novembre, et donc tombe totalement entre les mains du Reich avant le blizzard (et y reste pendant si tout se passe bien, mais tout se passera bien )

Les combats, nombreux:



La carte globale



Une dernière image le 30 octobre (tour 20)...la ville est enserrée dans un corset de fer. On notera l'arrivée (en mauve) du II.AK qui n'a pas encore administrativement transféré de la 16ème armée vers une autre formation. C'est un corp d'infanterie d'élite dont je compte me servir pour la prise de la ville...

Pour Moscou.

Tu avais raison, tu avais le temps.

Moscou n'est pas encore tombé ceci dit....et la bise n'est pas encore venue (enfin, comme j'ai joué ces tours là il y a presque un an, je connais la fin provisoire de l'histoire )

le 13 novembre 1941, le groupe de combat Steiner est provisoirement affecté au groupe de protection du quartier général du groupe d'armée centre, lequel est commandé depuis le 21 juin par le Feld Marechal Fedor Von Bock...Cela ne me convient pas, nous sommes trop près des têtes galonnées, de hobereaux prussiens raides comme la justice qui claquent des talons à tout propos, aux uniformes trop propres et aux joues trop bien rasées. Mais cela me donne accès à une vision plus globale du front. Et la grande affaire du groupe d'armée centre, c'est l'investissement de Moscou par les trois groupes de panzer (2,3 et 4)

Au nord, Hoepner avec son 4.Pzrgr a une double mission, sécuriser la zone entre Kalinin et Moscou et repousser vers l'est la future ligne de front pour éviter dans l'avenir une contre-attaque victorieuse venant du nord, et déloger la 334 division de fusiller qui bloque la banlieue nord de Moscou. cette dernière mission, branche nord du futur encerclement de la ville, est confié au corp blindé de Manstein, le LVI.PzK qui envoie à l'assaut la 3.ID mot, la 8.PzD et la division SS Totenkopf, un total de 49000 hommes, 564 bouches à feu et 132 blindés. L'affaire est pliée en trois jours.

La pince sud est confiée au 3.PzrGr du général Hoth. Elle sera plus difficile, il s'agit de faire sauter un bouchon de trois divisions soviétiques solidement retranchées et bien soutenues appartenant à la 34ème armée, situées au fond d'une sorte d'entonnoir qui rend difficile la progression des unités. Au matin du 13 novembre, ce sont trois divisions du XXXIX.PzK qui se lancent à l'assaut, accompagnées de 2 bataillons de Stug III et de 6 bataillons de pionniers en soutien, couverts par 62 chasseurs et accopagnés de 62 bombardiers, 47000 hommes, et 210 chars. la 34ème armée fait intervenir en réserve la 60ème division de tank équipée de 130 chars dont 47 sont détruits(contre une vingtaine pour les assaillants). Au bout de trois jours, les lignes soviétiques tiennent, et les panzers se retirent, laissant 20 chars et 1300 hommes sur le terrain. Hoth lance alors la dernière division du XXXIX.PzK avec deux divisions du LVII.PzK sous le commandement de l'excellent général Balck, qui enlèvent la position, malgré l'intervention en réserve d'une 4ème division de fusilliers soviétiques. Moscou et sa zone de défense sont entièrement encerclés, les 3.Pzrgr et 4.Pzrgr sécurisent le kessel, une vingtaine de divisions soviétiques sont prises au piège et de nombreuses usines également



Plus au sud, la situation est toujours bloquée face à Voronehj....



Et en Crimée, petite progression...

Le 27 novembre 1941, les bouchons de champagne ont sauté dans tous les quartiers généraux de la whermacht, du QG de division jusqu'au GQG de Rastenburg...un grand défilé a été organisé sur la place rouge avec la division SS Totenkopf, la seule division SS présente dans le secteur de Moscou (les trois autres divisions motorisées SS étant en train de se peler de froid du côté de Voronehj). La Gestapo a pris ses quartiers dans la loubianka, place Djerzinski, promptement rebaptisée place Horst Wessel. Goebbels a envoyé ses équipes de tournage pour l'occasion, et des visites du Kremlin ont été organisées pour la troupe à peine les combats terminés. Ils ont duré près d'une semaine, mais les frontoviks, abandonnés de leur fameux Vojd et sans ravitaillement (hormis quelques parachutage) ont rapidement cessés la résistance. Le butin est énorme, évidemment, 20 divisions prises dans le secteur de Moscou, trois autres au sud de Kalinin...et des m3 de vodka. Bref, on s'est proprement saoulé

Effectivement, toute résistance a cessé au cours de la semaine du 20 au 26 novembre dans Moscou...



39 unités détruites dont 23 divisions d'infanterie...

Au sud à la même date, la décision ne se fait toujours pas vers Voronehj. Le 1er groupe de Panzer de Kleist, fatigué, qui n'arrive pas à bénéficier d'un bon ravitaillement, est incapable de mener un assaut direct sur la ville, à travers le fleuve dont le passage est rendu difficile par les morceaux de glace qu'il charrie. Un débordement est tenté par le nord, mais la résistance est vive et la progression très limitée...le momentum qui aurait permis de faire tomber cette ville est passé depuis deux bons mois, il ne reviendra pas avant mai 1942.



La semaine suivante (27 novembre), voici la situation en début de tour. Si on ne sait pas à ce stade ce qui se cache au sud, l'arrivée du blizzard la semaine suivante (4 décembre 1941 - T25), laisse craindre une attaque vigoureuse sur le flanc sud de la pointe blindée, très mal protégé. La décision opérationnelle d'un retrait général sur une ligne plus à l'ouest est donc prise (je n'ai pas d'image du tour 24 joué).

Petit bilan et quelques perspectives de ce barbarossa.

Les effectifs au 4 décembre 1941: la whermacht ne se porte pas si mal (nous sommes en 1.07.15, donc les AFV ne comprennent que les chars et pas les voiturettes équipées de pistolets à bouchons), et l'armée rouge est à un niveau suffisamment bas pour que la période décembre1941/mars 1942 puisse être envisagée avec une certaine sérénité, d'autant que nous avons les règles du mild winter. Cela signifie que l'attrition reste très importante pour les unités qui ne sont pas retranchées. En revanche, les fortifications à partir du niveau 1 permettent une diminution sensible du niveau d'attrition, et la CV en défense est valorisée par rapport aux règles normales du blizzard, à partir de janvier, les troupes allemandes retrouvent également une CV en attaque atténuée certes mais permettant des contre, voire des offensives en règles. Mais cela coûte cher en attrition.. Le refuge dans les villes (city et light/heavy urban) neutralise presque totalement les effets du blizzard, y compris la perte d'un point de moral par tour (et sur 15 tours, c'est très significatif).



Les pertes allemandes sont conséquentes, mais en regard du terrain conquis, des 150 divisions soviétiques effectivement détruites (dont 101 divisions d'infanterie) des 1,5 millions de prisonniers, de la chute de Léningrad et Moscou, et de la perte pour les soviétiques de nombreuses usines stratégiques (une usine de KV1, une future usine de T34, une usine de T60, entre 70 et 90 points d’armements, environ 50 points de transports je crois...), le bilan est tranquillisant pour la suite, malgré l'échec patent au sud dû à une réorientation vers le centre du 1er panzergruppe qui n'a pas été suivi d'une réorientation assez rapide des réparations de voies ferrées.



Voici une carte générale, avec en pointillé rouge la ligne que l'axe espère tenir sur les 4 mois d'hiver, et en bleu la ligne qui sera approximativement atteinte par les forces du mal bolchéviques.

Au nord, l'objectif est avant tout de tenir une ligne suffisamment en avant du volkhov pour éviter un retour vers Leningrad et garder la liaison terrestre avec la Carélie. Ensuite, il s'agit de tenir au moins Kalinin et Torzohk, puis sur une ligne N/S jusqu'à Moscou, en gardant libre d'occupation (si possible) un no man's land autour de Moscou. Un nombre conséquent d'unités blindées et motorisées étant présentes dans ce secteur, cela va faciliter les contre-attaque vigoureuses tout en permettant de terminer et commencer les tours soit dans la ville soit dans des retranchements de niveau 1 et 2. L'objectif est tout de même de remplacer progressivement, d'ici mars 1942, l'essentiel des unités blindées par des unités d'infanterie, en particulier pour disposer d'une force de frappe conséquente sur le secteur de Kharkov au printemps 1942. Globalement cet objectif sera rempli dans ses deux composantes, il n'y aura plus qu'une seule armée blindée présente sur ce secteur au début mai 1942 (la 2.PzA). Mon adversaire va tenter tout le long de l'hiver des intrusions vigoureuses pour, je pense, tenter, de fixer mes forces blindées, plus que pour tenter une reprise de Moscou, mais les contre-attaques et l'arrivée de renforts sur le secteur (en particulier le 1er corp d'infanterie avec ses unités au moral compris entre 84 et 88) va rendre assez vain cet effort qui s'est révélé coûteux au final, je pense (beaucoup d'unités soviétiques étant "déroutées" lors d'attaque de contre).

Globalement les unités blindées interviendront peu durant l'hiver, le repos dans les villes étant privilégié. Les unités motorisées vont parfois mener des contre sur les avancées soviétiques, qui donneront des développements intéressants sur la ligne du Dniepr en février 1942

Sur le centre/sud, autant que possible, je vais tenter de garder la ligne Kaluga/Orel/Kurskl/Kharkov. des fortifications sont construites en arrière du front. Les unités de fortifications doivent être dissoutes si les soviétiques s'en approche trop, pour éviter d'offrir sur un plateau les prisonniers à mon adversaire. Malgré tout, Orel et Kursk tomberont dans les mains de mon adversaire durant l'hiver.

Plus au sud, sur le Dniepr et vers Mélitopol entre le cours inférieur du Dniepr et la péninsule de Crimée, la situation est inquiétante. Le secteur n'est gardé depuis septembre que par des roumains et des italiens, avec une poignée de divisions allemandes plus solides (4 DI). Là encore, des positions sur une ligne d'arrêt ont été préparées, et les lignes ferrées dans ce qui est conquis de la Crimée réparées pour permettre une évacuation rapide de forces qui y sont actuellement (une dizaine de DI allemandes). L'optimisation de la ligne de front, le garnisonnage par des panzers des villes proches du front (Kharkov et Bielgorod en particulier), la conquête de la Crimée avant la fin janvier doivent permettre de dégager 10DI entre décembre et janvier, puis au total au moins 5 DI supplémentaires en février pour la sauvegarde de ce secteur crucial. Si les soviétiques atteignent Kherson, ce serait catastrophique....

En réalité, ils ne dépasseront pas au sud du Dniepr la ligne d'arrêt fortifiée, et c'est même dans ce secteur qu'une contre-attaque assez brutale en février 1942 va porter ses plus beaux fruits pour les teutons, mais cela reste à raconter en détail



A suivre pour les péripéties hivernales du petit rolf qui va batailler essentiellement dans le sud

le groupe Steiner (c'est à dire mes 8 bonshommes et ma pomme) est transféré le 11 décembre dans la région de Dnepropetrovsk. il paraît que c'est là qu'on va avoir besoin de nous pour enfin gagner cette p*** de guerre à la c***. En attendant, il fait froid. Très froid, le Dnepr est gelé, et on s'attend d'un jour à l'autre à voir débouler les hordes asiates sur nos positions. N'importe, nous sommes prêts! Des rumeurs nous parviennent, il paraît que la conquête de la Crimé progresse bien, mais on s'en fout un peu, le froid remplace toute autre pensée, y compris le destin de notre "glorieuse Allemagne". Gott mit uns, peut-être, mais pas tout les jours.

Le 18 décembre, premier assaut sur les fortifications proches de Sébastopol. 9a ne passe pas, mais ça passera un jour ou l'autre.





25 décembre 1941, le jour de Noël selon le calendrier grégoren. Mais pas julien, et de toute manière, les soviétiques, le jour de Noël, ce n'est pas leur truc. C'est l'alerte sur tout le cours inférieur du Dnepr, les roumains sont enfoncés, les soviétiques chargent à travers la steppe glacée!

Situation au 25 décembre au sud, cela commence à devenir inquiétant....



sur le secteur Orel/Kursk, poussée continue des soviétiques, la ligne de repli se rapproche.

La semaine d'après (1er janvier 1942) situation vers Orel. Tout l'hiver, les soviétiques vont pousser dans ce secteur, je laisse (presque) faire. Comme déjà mentionné, au final les rouges vont reprendre Orel et Kursk...mais ce sera provisoire

15 janvier, tour 31, le froid persiste...

Autour de Moscou, la défense élastique tient, chaque semaine, les soviétiques avancent, chaque semaine, ils sot repoussés, souvent en déroute (overstacking sur les lignes arrières). Cela va durer ainsi jusqu'à la fin du blizzard, les lignes vont peu bouger. Au nord de Moscou, les soviétiques vont arriver sur la ligne Torzokh/Kalini, mais sans pouvoir reprendre les deux villes.



Le 15 janvier, la conquête de la Crimée (partiellement évacuée il est vrai) s'achève, ce qui libère des unités pour épauler des roumains malmenés plus au nord.



En revanche, à la même date, c'est un début de percée sur une division italienne qui se débande, il est temps de réagir...



La semaine d'après le XXXXVI.PzK qui était au nord de Dnepropetrovsk est appelé sur le secteur pour boucher les trous et mettre un bourrepif aux soviétiques...

Le XXXXVI.PzK, c'est 3 divisions SS d'élite (des furieux), une division motorisée et le régiment Gross Deutschland avec quelques appuis:



La manœuvre prend forme, elle va constituer le point de départ d'une série d'opérations particulièrement ravageuse pour les soviétiques, qui aboutiront à la destruction (en mai/juin) de plusieurs fronts soviétiques. German is back!



La semaine suivante (22 janvier), le XXXXVI.PzK boucle l'encerclement de 5 unités soviétiques dont deux corps de cavalerie!



Puis, deux semaines plus tard (12 février), après la liquidation de la poche et un peu de repos (refit) (T35), le XXXXVI.PzK repart à l'attaque et repousse les lignes soviétiques, allant au delà des positions tenues en novembre 1941



La semaine du 19 février est encore consacré au repos et au raffermissement du petit encerclement...la poche créée sera liquidée le 26 février. Les soviétiques ont abandonné toute la ligne du Dnepr et se replient vers Stalino un peu en catastrophe. Le front marque alors un coude, ce qui va permettre ensuite une nouvelle manœuvre d'encerclement (en mars).

Grande image de la situation au tour 37 (26 février 1942)



Repos pour les troupes la première semaine de mars, puis le 12 mars, c'est toute la 1.PzA qui frappe au sud de Kharkov, nouvel encerclement! La 3.PzA commence son rassemblement dans le secteur au nord de Kharkov...il y a 14 unités encerclées...

Le 19 mars, nouvel encerclement à l'est de Kharkov, 8 unités sont prises au piège. Cette fois ci, outre trois pzk de la 1.PzA, un corps supplémentaire, de la 3.PzA vient prêter main forte.

Plus au nord, entre Kaluga et Tula, une petite offensive limitée du XXIV.PzK de la 2.PzA vient enfoncer un coin dans la défense soviétique. L'objectif est ensuite de pouvoir menacer au choix Ryazan ou Tula, mais surtout de créer un saillant soviétique permettant, début mai, une offensive de la 2.PzA pour encercler les unités entre le nord de l'Oka et la zone de défense de Moscou. Du point de vue de l'Okh, une offensive sérieuse au sud ne peut avoir lieu que si Moscou est totalement sécurisé, ce nouveau saillant créé de toute pièce devrait permettre d'atteindre cet objectif tactique.



Les pertes soviétiques sont importantes!

Et enfin la dernière semaine de mars avant la pluie...

Toutes les unités motorisées et blindées sont repliées sur des voies ferrées en refit. L'objectif est de disposer de plus de 3000 blindés (AFV) au 7 mai (T47) avec le retour (pour une semaine) du beau temps. Il est prévu deux offensives:
Au centre, une manœuvre d'encerclement en partant du saillant créé au sud de Kaluga, avec la 2.PzA, et les Ier et IIème corps d'infanterie. Après cette manœuvre, il y aura une poussée soit vers le sud pour envelopper Tula, soit vers l'est vers Ryazan, la semaine du 21 mai (T49)

Au sud, une autre manœuvre d'encerclement (T47) doit permettre ensuite (au tour 49) de pousser soit vers Kursk au nord soit vers Voronehj au nord est au tour 49, avec la 3.PzA et la 1.PzA, ainsi que l'équivalent de deux armées d'infanterie (des bouts de la 6ème, de la 11ème et de la 17ème, c'est un peu le bazard dans mon oob).

La 4.PzA sera littéralement vidée de sa substance (elle n'aura plus d'unités subordonnées au tour 47), elle aura un autre destin

Le détail des forces d'assauts sera donné après mon retour de vacances

En attendant voici la carte du tour 41

7 mai 1942, 3 heures du mat...au QG de la 1.PzA où je me trouve affecté avec mon groupe, c'est l'effervescence. Depuis un mois, il pleut, la terre noire d'Ukraine est un océan de boue, immobilisant hommes, chevaux et matériels plus sûrement que la Stavka n'aurait imaginé le faire. Hier, 6 mai, J'ai pu jeter un œil indiscret par dessus l'épaule du Général Von Kleist lorsqu'il a reçu ses ordres, puis, en tant que chef du groupe de garde au QG, j'ai pu assister au briefing...ensuite de quoi, j'ai été envoyé en première ligne.

En résumé, depuis maintenant plus d'un mois, l'OKH prépare deux offensives d'envergure, l'une dans le secteur de Kaluga, l'autre en direction (lointaine) de Voronehj. Au total, ce seront 1,5 millions d'hommes, la totalité des chars de la Whermacht (plus de 3000 blindés), ainsi que la totalité des escadrilles qui seront mobilisées dans ses deux opérations. Les services météo ne nous prédisent en effet qu'une semaine de beau temps, ensuite, la boue noiera toute possibilité de poursuite ou d'exploitation, il s'agit donc de frapper un seul (double) coup, mais un coup puissant.

Voici une carte de la situation avant le début des opérations, et avant le lancement des missions de reconnaissance...



Au nord, ce sera la puissante 2.PzA commandée depuis un an déjà par Guderian, qui sera le fer de lance des opérations. Elle ne dispose pas de beaucoup de divisions blindées, mais c'est la plus nombreuse et la mieux dotée en unité de soutien (en violet, le HQ, en vert les unités de soutien hors carte et en bleu les unités sur carte, PzD, ID.mot et brigades motorisées)



Les I.AK et II.AK, rattachés à la 9ème armée d'infanterie, sont mises à la disposition de Gudérian pour l'opération.




La force d'assaut est donc, dans le secteur de Kaluga, d'environ 400 000 hommes et 700 chars. Les I.AK, II.AK et LVI.PzK (commandé par Manstein) doivent attaquer depuis le nord en direction de la rivière Oka, dans un terrain très boisé, tandis que le reste de la 2.PzA doit attaquer depuis l'ouest dans l'espace entre Tula et la rivière Oka. Le but est d'isoler (puis ensuite détruire) une grosse dizaine de divisions soviétiques au nord de l'Oka, et de se donner ensuite la possibilité soit de poursuivre vers Ryazan, soit de descendre vers le sud, en tournat Kaluga. Cette opération doit nous livrer à la fois Tula et Ryazan à terme (dès le retour du beau temps?) et affaiblir les soviétiques dont l'abwehr nous certifie qu'ils ont quelques difficultés à produire beaucoup de nouvelles unités.

Au sud, outre 7 corps d'armées appartenant aux 6ème, 11ème et 17ème armée (dont 5 divisions au moral élevé, 3 divisions de chasseurs nouvellement arrivée (jeager division), la 22.airlanding division et la 78.ID qui deviendra la 78.Sturmdivision dans quelques mois), les 3.PzA (Hoth) et 1.PzA (Kleist) devront percer de part et d'autre de Belgorod, et pousser vers l'est en direction de Voronehj, en encerclant là encore une grosse dizaine de divisions. Si en même temps, la 3.PzA peut également remonter un peu vers le nord, dans le dos de Kursk, ce serait parfait. Ce sont presque 900 000 hommes qui vont s'élancer à l'assaut des forces soviétiques, accompagnés de 2500 blindés.

La 3.PzA est la mieux dotée en panzerdivisionen, totalisant plus de 1500 blindés...



La 1.PzA, moins bien dotée en panzer, comprend le redoutable XXXXVI.PzK avec ses trois divisions motorisées SS (entre autre).



L'équipement et les effectifs de ces divisions motorisées sont au maximum de ce qu'a pu fournir le Reich ces derniers mois, la très grande majorité des unités d'assaut étant à un TOE supérieur à 90% du TOE théorique. La qualité n'est pas toujours au rendez-vous, les nouveaux panzer IV (le Pz IV f2 avec un canon de 75mm long de 43 calibre, remplacé par le PzIV g l/43 à partir , et un pouvoir de pénétration apte à percer les T34 à une distance raisonnable) et pz III L/60 (idem, canon de 50mm long) sont encore trop peu nombreux dans les dotations, voisinant avec les anciens modèles, et même des Pz 38T armés de canon à bouchons et au blindage insuffisant.

Les premières missions de reconnaissance sont lancées le 7 mai à l'aube et confirment dans l'ensemble ce que nous savons du dispositif adverse. Au nord, les divisions d'infanterie se lancent à l'assaut des positions fortement fortifiées des soviétiques. La progression est très difficile et il faudra l'intervention de la Totenkopf pour rompre la 2nde ligne. L'Oka est toutefois atteinte à la fin de la semaine, voire même franchie. Les deux PzK venant de l'ouest percent plus facilement, et tous les objectifs sont atteints, voire légèrement dépassés.

Au sud, après que les divisions d'infanterie aient rompues la 1ère ligne, les unités du XXXXVII.PzK s'engouffrent dans la brèche de 45km qui a été ouverte et repoussent très loin vers le nord les divisions en perdition, suivies par les deux autres PzK de la 1.PzA. Le Don est atteint, et Voronehj est à 30km des avant-gardes allemandes. La branche nord de la pince connaît un succès encore plus grand, les unités d'infanterie de la 6ème armée ayant pu ouvrir une brèche sur toute la profondeur du dispositif fortifié (32km), les panzers peuvent pousser très loin, et tourner en direction du nord la défense de Kursk. Une troisème poche est presque créée, mais les 21ème, 11ème division de la garde, la 285ème division d'infanterie russe s'accrochent au terrain et repoussent pas moins de 6 assauts dans la semaine...Toutes les unités du secteur de Kursk sont malgré tout en difficulté et auront du mal à se libérer...



Les pertes sont élevées en char, mais le russe a un peu souffert malgré tout...



En revanche, les panzer ayant atteints un certain nombre d'aérodrome, les russes ont dû abandonner nombre d'avions endommagés, l'hécatombe est terrible.



La semaine suivante (14 mai), les soviétiques vont entamer un repli tactique du côté de Kursk qui permettra de fermer la poche...En revanche, trop peu d'unités encerclées seront éliminées cette semaine là, la boue compliquant furieusement la tâche...Autant que possible, les unités blindées et motorisées seront laissées en repos...

Le 21 mai 1942, à l'Etat Major du groupe d'armée sud où je me trouve en protection rapprochée du grand patron, c'est l'effervescence. Si il reste beaucoup d'unités encerclées dans les trois kessel, les soviétiques ont semble-t-il commis une erreur, ils ont laissé en place leur ligne de défense entre Tula et les environs de Kursk...selon l'okh, il y aurait la possibilité de faire un nouvel encerclement géant, si la 2.PzA de Gudérian piquait vers le sud-est au lieu de carburer plein est, et si les 1.PzA et 3.PzA pour leur part fonçaient vers le nord plutôt que vers l'est...Voronhej peut attendre, la prise au piège de 2 fronts soviétiques et la prise "en passant" de Ryazan pourrait ouvrir des perspectives intéressantes... d'autant que le beau temps est provisoirement revenu, que toutes les unités motorisées et blindées sont au top de leur ravitaillement, et que les unités d'infanterie devraient permettre d'éliminer les unités déjà encerclées...

Situation du front au début du tour et idée générale de la manœuvre opérationnelle:



L'encerclement de grande ampleur est donc lancé, et réussi...le résultat sur la carte dépasse les espérances de l'OKH. Il y a un énorme trou en direction de Tambov, les usines restant à Voronehj ne peuvent plus être évacuées, et des dizaines de divisions se trouvent coupées de leurs arrières, sans que les forces situées en arrière du front n'aient une quelconque chance de les sauver!



Les pertes, qui comprennent également 59 unités détruites ce même tour, approche les 400 000 hommes...



Les unités détruites:



Qui plus est, les unités blindées et motorisées ont également fait déménager en catastrophe beaucoup d'aérodromes de campagnes...les avions détruits au sols ou abandonnés par la VVS sont particulièrement nombreux.



l'oob soviétique descend significativement...



Seul bémol, l'exploitation sera impossible les semaines du 28 mai et la suivante, en raison du retour de la boue...

Néanmoins, les succès de la semaine du 21 mai 1942 dépassent le simple cadre opérationnel et constituent une véritable victoire stratégique. Outre les nombreuses divisions encerclées (entre le début mai et la mi juin 1942, les soviétiques perdront plus d'unités que durant les 6 premier mois de Barbarossa), les usines détruites où qui le seront à terme, il n'y a plus défense sérieuse (voire plus défense du tout) entre l'Oka et Voronhej..., un énorme trou en direction de Tambov qu'il sera difficile de combler faute de réserves.

La partie se jouant à 260PV, et le total teuton dépassant 240PV au tour 49, une victoire en 1942 devient tout à fait possible

Le reste du front reste calme, à l'exception de la péninsule de Crimée qui sera également le théâtre d’engagements importants...j'y reviendrai

La vache, quelle kessel Si il n'y avait pas eu la boue, ça aurait probablement été plié avant l'été !

Impressionanat

Oncle Jo va avoir du mal a s en remettre

Oncle Joe ne s'en remettra pas...

Bon, et la Crimée dans tout cela? Ben oui...Sorte d'AAR dans l'aar, on va parler de la Crimée du tour 49 au tour 59.

Voici la situation au tour 49.



Seules trois armées blindées sur quatre participent au découpage en tranche fine des armées soviétiques au sud de l'Oka...Le HQ de la 4.PzA a été vidée de ses troupes...Il va s'agir de la reconstituer pour conduire une offensive à partir de la Crimée vers Kertch puis vers la presqu'île du Kouban, et ensuite le kouban lui-même et le Caucase. Au mieux, ça craquera et l'avance sera rapide, au pire cela fixera des défenseurs soviétiques qui ne protègeront pas Tambov et au delà.

La reconstitution de la 4.PzA est donc décidée, autour d'un corps blindé comprenant la 23.PzD qui va arriver toute fraiche du grand Reich, de trois ID mot prélevées sur les trois autres panzerarmee, d'un corp de montagne teuton, d'un corps d'infanterie teuton, et d'un corps montagne roumain...

Voici la 4.PzA au tour 53



Le secteur sera épargné par les épisodes de boue du mois de mai et du mois de juin...l'avancée sera donc lente mais continue.

Au tour 50, le corps de montagne passe à l'attaque. Les péninsules de kerch et du Kouban sont pleines à craquer de troupes soviétiques.



Au tour 51, l'avance se poursuit, les éléments du corps blindé arrivent derrière...



Au tour 52, deux unités se trouvent prises au piège, la 4.PzA est presque dans sa composition définitive...



Au tour 53, la péninsule de kerch est presqu'entièrement entre les mains de la 4.PzA. 6 divisions sont encerclées.



Au tour 54, le détroit de kerch est franchi!



Au tour 55, l'avancée se poursuit...lentement...mais c'est l'invasion du Kouban qui commence. La réparation des lignes de train se poursuit, mais la prise du port de Kerch permet un bon ravitaillement.



Au tour 56, c'est champagne pour tout le monde, on fait sauter les bouchons...



Et on recommence au tour 57



Au tour 58, on approche des montagnes du sud du kouban et de Novorossisk...mais pas trop près. En fait il y a décidément beaucoup de monde bien retranché dans ce secteur, faut les expulser en combat rapproché et en assauts sanglants.



Au tour 59...l'avancée est maintenant en bordure de Novorossisk...

Sur le reste du front, les semaines du 28 mai au 11 juin ont été consacrées essentiellement à réduire le kessel, et à tenter de préserver le ravitaillement qui est exécrable. Toutes les unités motorisées et blindées sont entre 50 et 100MP des terminus ferroviaires, ce qui a une incidence forte sur le niveau de ravitaillement et sur les remplacements, y compris sur les réparations de blindés, 50% des blindés envoyés en réparation étant finalement détruits car irréparables...

Le 11 juin, les dernières unités soviétiques sont enfin anéanties. En un mois (depuis le 7 mai 1942), les soviétiques ont perdu définitivement plus d'un million d'hommes.





Le nord du front ne bouge quasiment pas.



Le nombre de PV acquis a bien monté depuis janvier (où il était descendu à 220). La victoire est possible avant la fin de l'été!



Au sud, je décide de laisser mes unités en repos encore une semaine, la semaine du 18 juin (t53) étant à nouveau une semaine de boue. Mais l'objectif de la semaine du 25 juin est clair, il s'agira de prendre au piège la nouvelle ligne formée en défense de Tambov. En même temps je commence à compter les PV pas trop loin du front, il m'en faut 13! L'ofefnsive est prévue pour le tour 54 (25 juin), après le premier anniversaire de Barbarossa.

Après la pause forcée du 18 juin 1942 pour cause de boue, la Whermacht se remet en marche le 25 juin. Le plan est simple, les trois arées de panzer vont encadrer littéralement Tambov au nord et au sud, et percer à nouveau la mince ligne de défense que Chef Chadard a pu remettre en place durant les tours précédents.

Au début du tour:



Et voici la situation à la fin du tour - le succès est complet.



Les pertes aériennes sont raisonnables:



Pas de chiffres pour les pertes terrestres.

La semaine suivante (2 juillet 1942 - T55), nouvelle percée en direction de l'est contre un rideau défensif qui s'amincit de semaine en semaine...les defnseurs de tambov et des environs sont capturés (+3PV), les villes de Saransk et Penza sont capturés, une dizaine d'unités sont encerclées, la route vers l'est est à nouveau ouverte...mais le pétrole commence à manquer, la grande partie de la 2.PzA est gardée en réserve pour le prochain bond en avant.



un petit paquet d'unités détruites



des pertes soviétiques conséquentes...les effectifs descendent bas.



Une grande carte pour mieux se rendre compte



Le 9 juillet 1942 - T56 , les blindés allemands s'emparent de Saratov, et de Syzran, Engels passe (pour une semaine) sous contrôle allemand, mais il n'y a pas assez de fuel dans les réservoirs pour la conquérir.



dans l'état actuel des choses, la simple capture de Kyubishev, à moins de 100km de Syzran suffirait à mettre fin à la guerre à l'est. Les allemands ne défileront jamais dans les rues de cette grande cité industrielle de la Volga...

Les perte soviétiques sont encore significatives

Les dernières semaines de juillet 1942 furent étranges...Dans toutes les conversations des trois panzer armee et jusqu'à Moscou où se trouvait le QG de l'okh depuis quelques mois, du simple landser au reichfeldmarechal, un seul nom revenait "Kyubishev"! Toutes les volontés étaient tendues vers ce lieux dont personne ne connaissait l’existence il y a encore deux semaines. Kyubishev...un mirage dans la steppe russe

Le 16 juillet, les panzers se retrouvent bloqués sur la Volga. Une division de la 2.PzA est littéralement assise sur une montagne de fuel à Syzran, mais on a pas encore retrouvé la clé du dépôt, selmble-t-il. Quelques unités ont passé la Volga et se mettent en défense, faute de carburant pour aller plus loin. Kyubishev, à quelques km, nous nargue



Petite progression, donc...l'infanterie arrive



Les germano-hongrois, avec des italiens pas loin et des roumains idem arrivent du côté de Rostov. Enfin!



3PV! Il manque 3PV (Kyubishev...ou Rostov?)

La messe est dite !

Oui, depuis le tour 49 et l’encerclement de deux fronts, il est assez clair je pense pour Chef Chaudard comme pour moi que le soviétique ne peut au mieux que retarder l’échéance, le manque de manpower et d'usines d'armement du soviétique, la destruction de la presque totalité des divisions de la garde font qu'un relèvement de la puissance soviétique a un niveau suffisant pour épuiser les capacités offensives du teuton de 1942 est illusoire avant que les 260pv requis tombent dans l'escarcelle de l’allemand...et même avec une partie en 290PV, le cercle vicieux engagé rendrait inévitable une victoire allemande.


Mais Chef Chaudard a décidé de continuer jusqu'au bout, ce qui est tout à son honneur

Bébert a écrit : Mais Chef Chaudard a décidé de continuer jusqu'au bout, ce qui est tout à son honneur

En effet!

Superbe partie!

J'ai pris une bonne leçon, mais ça ne se passera pas comme ça la prochaine fois !
Les forces du progrès vaincront !