Page 1 sur 1

Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. sept. 22, 2013 1:12 pm
par Danton
Dantonhibal, Rome contre Carthage!



218 AC. « J’étais présent à Sagonte, pour vendre mes dattes, importées d’Afrique dans ces fiers navires qui ont jadis permis aux Carthaginois de dominer la méditerranée. Mais ce temps appartient au passé : leur flotte a été détruite et ce sont les trirèmes romaines qui dominent à présent les flots. On raconte parfois que c’est à cause de cela qu’ Hamilcar Barca, il y a 20 ans, s’est lancé dans la conquête de l’Espagne : il rêvait de vengeance et avait fait juré à ses fils de reprendre le flambeau si la mort venait l’étreindre avant l’accomplissement de sa promesse :twisted:

Et aujourd’hui, je les ai vu passer, je vous le dis c’est la vérité, ils étaient tous là : les Barca. Hasdrubal, Mago et le plus terrible d’entre eux, Hannibal Barca. Son regard m’a tétanisé et je n’ai pas su bouger quand il est venu à moi : « Tu es Romain, n’est-ce pas ? Non, ne répond pas, je le vois bien. Connaître ses ennemis est la première leçon du bon stratège. Repars, quitte la ville maintenant et peut-être arriveras-tu avant moi ». Tremblant, j’ai osé demander : « Mais arriver où, Seigneur ? » « Où ? Mais à Rome bien entendu. Vas, je t’y rejoindrai, mais je ne viendrai pas seul :mrgreen: ».

« Sénateurs, en vérité je vous le dis, j’ai rejoins mon bateau et c’est alors que je les ai vu : 16.000 mercenaires et plus de 200 éléphants. Ces bêtes sont gigantesques et elles marchent vers nous : :hurle: c’est la guerre ! ».



Hannibal, Rome contre Carthage, est un wargame de type card driven, c’est-à-dire que, à chaque tour, les deux camps font usage de cartes à leur round pour déplacer des troupes (les bons stratèges sont aisés à déplacer, les autres nettement moins :? ), placer des contrôles politiques (sauf victoire automatique avec la prise de Rome ou Carthage, la victoire se joue au niveau politique), jouer l’événement de la carte ou recruter.

L’humble rédacteur joue l’envahisseur Carthaginois, cela va se sentir dans l’aar, qui est logiquement vu de MON côté (le bon, j’ai le droit avec moi :o: ) : Hannibal Danton l’emportera :clap: ! Ce sera assez peu romancé, je vais rester fidèle aux mécanismes du jeux et détailler mes choix et options.


Tour 1, 218 ACN

Placement initial.

Carthage :

A Carthage, 8000 soldats (1 point de force = 2000 soldats, ainsi en a décidé le Danton :o: ) et Hanno, gros, lent et frileux (stratège 3 et ne peut quitter l’Afrique), son rôle est de tenir l’Afrique.

A Sagonte, 16.000 soldats et 200 éléphants, Dantonhibal, excellent stratège et tacticien de génie, Mago, excellent marin et Hasdrubal Giscon, tacticien médiocre mais assez doué pour éviter les combats.

A Carthago Nova, 4000 soldats et Hasdrubal Barca, bon tacticien et cela tombe bien, il a une mission vitale : tenir l’Espagne, qui fournit 50% des renforts Carthaginois :o: .


En face, deux armées consulaires de 16.000 légionnaires chacune : le Consul Publius Cornelius Scipio (pas l’Africain), qui se sent pousser des ailes quand il opère en Espagne, est à Rome, le Consul Tibérius Longus, assez médiocre, est à Agrigente, en Sicile.


Image

Uploaded with ImageShack.us


Round 1

Carte opération 3, je place 3 contrôles politiques en Idubeda, la seule des 4 provinces Espagnoles qui ne m’appartient pas (neutre en début de partie) : je n’ai pas besoin de la contrôler pour la traverser avec Dantonhibal, mais chaque province contrôlée procure une carte de bataille supplémentaire pour tout combat en Espagne, mon objectif est donc, avant de partir vers l’Italie, de renforcer mes positions en Espagne, véritable poumon Carthaginois, car Hasdrubal Barca manque de moyens, il aura besoin des alliés espagnols pour repousser un éventuel débarquement romain :goutte: .

Rome riposte par un événement « Hanno subjugue le sénat Carthaginois ». Ce vil sagouin, jaloux de Dantonhibal, fait voter l’interdiction d’envoyer le moindre renfort Africain à Dantonhibal (25% des renforts Carthaginois arrivent à Carthage et vont désormais y rester tant que les Barca n’auront pas repris le contrôle du sénat, c’est-à-dire pas avant que le paquet de cartes stratégiques ne soit épuisé… Pratiquement, avoir pu jouer cette carte dès le début du paquet immobilise mes troupes d’Afrique pour 3 tours complets, la partie en comptant 9 maximum. Ce n’est pas une bonne nouvelle, mais l’Ennemi n’est pas là pour me faire des cadeaux...)


Round 2

Et hop, je place 3 contrôles politiques supplémentaires et assure mon contrôle sur l’Idubeda. Très content je suis, l’Espagne est entre mes mains :mrgreen: . Ma satisfaction dure exactement 7 seçondes :evil: . Pouf, Rome joue « Révolte en Celtibérie », je perds toute la province espagnole en question (5 contrôles, en gros avec une carte, Rome a annulé les bénéfices de mes 2 cartes précédentes, voilà une partie qui commence mal :roll: )


Round 3

Y en a marre :tongue:, l’Ennemi osant ricaner sur la déroute politique en Espagne, Dantonhibal ordonne à Hasdrubal de se démerder comme il peut avec le contrôle de 3 provinces (moins d’alliés Espagnols) et fonce plein nord avec tout le troupeau, hop, Narbo est atteinte :chicos:

Rome riposte avec une campagne mineure qui permet de déplacer deux généraux et d’effectuer un mouvement naval massif. Là, je ris jaune et m’attend à une invasion sur Gadès, dans l’extrême sud de l’Espagne, qui fournit 25% des renforts carthaginois. Dantonhibal mettrait un temps fou à redescendre plein sud pour chasser l’importun et a en outre autre chose à faire (Rome m’attend :o: ), ma décision est ainsi prise : qu’Hasdrubal se débrouille, les petites femmes Italiennes m’attendent.

Cependant, contre toutes mes attentes, c’est l’armée consulaire de Tibérius Longus qui prend la mer et elle ne débarque pas en Espagne : elle repasse au contraire en Italie (c’était possible via les détroits, mais un peu plus long) et déboule chez les Bruttiens, l’unique tribu dans le sud de l’Italie qui a la charmante particularité d’être pro-carthaginoise et offre de ce fait une position intéressante pour Dantonhibal quand il se trouve en Italie (j’en suis très loin :evil: ). Reste à soumettre ces fidèles alliés : un « 6 » sort, pouf, les 2/3 de la tribu sont décimés :ko: .

L’autre armée Consulaire quitte Rome et file sur Ariminum, dans le nord de l’Italie, qui est la voie d’entrée pour un Dantonhibal venant de Gaule Cisalpine. En clair, Rome joue la prudence et évite toute aventure pour le moment : le nord est cloisonné, le sud est en cours de sécurisation.


Round 4

A mon tour de ricaner haut et fort, je joue « Résistance tribale », ce qui permet aux Bruttiens de retrouver toute leur force. Je ricane, je ricane, mais Dantonhibal n’avance pas.

Rome place un contrôle politique en Gaule Cisalpine.


Round 5

Grooosse problème, j’ai perdu du temps et je VEUX que Dantonhibal envahisse l’Italie ce tour. Pourquoi cette hâte ? Car je possède dans mon deck la carte « Hannibal séduit l’Italie », très intéressante pour rallier des contrôles politiques romains en Italie. Comme on ne peut pas conserver les cartes d’un tour à l’autre, je dois frapper vite et fort (c'est un peu mon point fort :o: ). La voie classique passe par les cols Alpins et la Gaule Cisalpine, fortement pro-carthaginoise et qui offre de ce fait une zone de replis possible, si les choses se passent mal. L’autre voie, un peu plus rapide, passe par les tribus Ligures, qui peuvent se montrer hostiles et, surtout, n’offrent aucune zone de replis possible :? .

Tant pis, de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace, Dantonhibal file droit chez les Ligures, qui restent tapis, mais Rome réagit par contre et déplace l’armée consulaire de Scipio à Pisae, voie de sortie après le passage obligé des Alpes.


Round 6

« Bien, je suis attendu à la sortie je vois et aucun replis ne sera possible à travers ces maudits cols. Eh bien, nous serons rapidement fixés : soit la guerre va déjà s’achever dans la honte la plus totale (et dans ce cas je ne rédigerai aucun aar et passerai tout cela sous silence :o: ), soit Dantonhibal fera honneur à son génie militaire et repoussera l’ennemi. Les probabilités jouent en ma faveur : j’ai des éléphants et le génie Punique est en moi :mrgreen: . Reste un « détail », franchir les Alpes. 4000 soldats trépassent durant ce passage difficile, ce qui au final va donner les cartes de bataille ci-dessous, pour la bataille de la Trébie.

Carthage : 4 (Hannibal) + 8 (Armée) = 12 (grooosse bêtise, je n’ai même pris la peine de prendre le contrôle de la province de Gaule Cisalpine, ce qui m’aurait donné une carte supplémentaire pour les alliée Gaulois. Je joue n’importe comment, il faut se reprendre :oops: )

Rome : 2 (Scipio) + 8 (Armée) + 2 (Alliés Italiens) = 12


Moui, bon, n’oublions pas que Dantonhibal possède la capacité de convertir une carte de bataille. Parlons justement de ces cartes à présent. Différentes tactiques sont reprises : double-enveloppement, assaut frontal, attaque par le flanc droit, attaque par le flanc gauche, réserve etc. L’attaquant joue une carte et remporte la bataille si l’ennemi ne peut la contrer via la même carte (ou une carte « Réserve »). Si l’assaut est contré, le défenseur peut espérer prendre l’initiative (c’est automatique si assaut via double-enveloppement) et devenir l’attaquant. Plus une bataille s’éternise, plus les pertes seront lourdes. Il est possible de tenter un replis à la place d’attaquer (il faut donc l’initiative)

Cette bataille commence par l’utilisation habile de mon joker : le troupeau d’éléphants, qui lance une charge brutale et implacable. Hum. Un résultat lamentable de « 1 » provoque une panique généralisée chez ces braves pachydermes, au final je PERDS une carte de bataille et tombe de fait à 11 cartes :ko: , c’est mal partis. Il faut néanmoins vaincre ou mourir, aucun repli n’étant possible.

Dantonhibal abandonne toute subtilité et passe à l’assaut frontal… Qui est contré et, pire, Scipio gagne l’initiative. Oh que je n’aime pas cela. Le Fourbe lance une attaque sur le flanc gauche, que je contre. Reprise de l’initiative et nouvel assaut frontal, à nouveau contré, mais Scipio échoue sa contre-attaque et je garde l’initiative, nouvel assaut, nouveau contre. Je garde l’initiative, nouvel assaut, nouveau contre, je garde l’initiative et relance un assaut frontal… Contré mais via une carte « Réserve » !

Ah ah, l’ennemi n’a donc plus de carte « Assaut frontal », la victoire semble proche mais ne tient qu’à un fil : il ne me reste en effet plus qu’une unique carte « Assaut frontal » et, de mon côté, je n’ai pas de carte « Réserve » pour tenter un assaut frontal supplémentaire. Pouf, alors que je me vois quasi victorieux, Scipio reprend l’initiative et lance un nouvel assaut sur le flanc gauche, sans chercher à tenter un repli : je contre l’assaut mais via ma dernière carte « Flanc gauche ». Cela commence à sentir le roussi mais il me reste un joker : Dantonhibal pourrait convertir une carte « Eprouver l’adversaire » en « Flanc gauche » (c’est sa capacité spéciale, qui reflète son génie tactique :o: )

Nous n’en arriverons cependant pas là, Dantonhibal reprend l’initiative et lance un ultime assaut frontal, qui emporte tout sur son passage, au 7° round de bataille, et balaye les légions : victoire Dantonienne sur la Trébie :clap: :clap: !


2.000 soldats de chaque camp sont tués suite à cette boucherie, mais, dans ce jeux, les pertes les plus lourdes proviennent souvent de la retraite du vaincu : pouf, 6.000 légionnaires supplémentaires sont massacrés :twisted: ! Scipio se replie sur Rome, 2 contrôles politiques sont enlevés en Sardaigne (conséquences politiques de la bataille, c’est un peu curieux mais il est possible d’enlever les contrôles n’importe où, au choix du perdant)

Dantonhibal a désormais un pied en Italie (« J’y suis, j’y reste :mrgreen: »), après une grande victoire, mais la position reste plus que précaire (mais pourquoi n’ai-je donc pas pris le contrôle de la Gaule Cisalpine ???) et, en face, on ne s’inquiète pas trop : l’hiver approche et si je veux éviter l’attrition hivernale, je n’aurai d’autre choix que d’utiliser ma dernière carte du tour pour convertir Pisae. Un hex Carthaginois en Italien à la fin du tour, rien de bien dramatique pense-t-on à Rome, qui évacue sagement Longus des territoires hostiles Bruttiens, pour éviter de même l’attrition hivernale (la tribu retrouve sa force initiale et a de fait réussi l’exploit de survivre tout le tour aux hordes romaines, voilà qui, à terme, va peut-être m’offrir une position intéressante dans le sud de l’Italie)


Round 7

Pouf je joue ma fameuse carte qui a déterminé ma stratégie de fin de tour : « Hannibal charme l’Italie ». Mon charisme est tel que les foules viennent m’acclamer, je suis Dantonhibal, celui qui vient libérer les Italiens de l’oppression romaine :mrgreen: ! 4 contrôles Romaines en Etrurie, suite au passage de mes hordes, deviennent Carthaginois, je termine le round et le tour en prenant le contrôle inespéré de l’Etrurie :clap: ! En face, l’on ne rit plus, surtout que mon troupeau a pris position à Tarquini, juste au nord de Rome :twisted: , et un dernier contrôle est placé en Sardaigne.


Fin du premier tour !

Les faits marquants : Rome a clairement joué la prudence, mais son échec contre les Bruttiens, au sud, et la défaite de la Trébie, au nord, sont autant de signaux d’échec (logique cependant, Carthage est censé mener la danse à ce moment). La révolte en Celtibérie, par contre, affaiblit mes positions en Espagne et ce d’autant plus que je ne pourrai pas, si nécessaire, y envoyer des troupes d’Afrique, ce maudit Hanno bloquant toute sortie de troupes hors d’Afrique :evil: . Que c’est désagréable. Qu’il est donc difficile de conquérir Rome puis le mooonde.


De mon côté, réelle prise de risque avec Dantonhibal et bête erreur avec la Gaule Cisalpine, mais, au final, conquête excellente d’un réduit solide en Etrurie, véritable base d’opération pour la suite de l’offensive.

Fin du tour 1 !

Hannibal est à Tarquini, Hasdrubal à Carthago Nova, Hanno à Carthage. Les deux armées consulaires sont l’une à Rome, affaiblie, l’autre à Tarente.

Image

Uploaded with ImageShack.us

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. sept. 22, 2013 2:30 pm
par griffon
"
C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar.

Les soldats qu'il avait commandés en Sicile se donnaient un grand festin pour célébrer le jour anniversaire de la bataille d'Eryx, et comme le maître était absent et qu'ils se trouvaient nombreux, ils mangeaient et ils buvaient en pleine liberté.

Les capitaines, portant des cothurnes de bronze, s'étaient placés dans le chemin du milieu, sous un voile de pourpre à franges d'or, qui s'étendait depuis le mur des écuries jusqu'à la première terrasse du palais ; le commun des soldats était répandu sous les arbres, où l'on distinguait quantité de bâtiments à toit plat, pressoirs, celliers, magasins, boulangeries et arsenaux, avec une cour pour les éléphants, des fosses pour les bêtes féroces, une prison pour les esclaves.


Des figuiers entouraient les cuisines ; un bois de sycomores se prolongeait jusqu'à des masses de verdure, où des grenades resplendissaient parmi les touffes blanches des cotonniers ; des vignes, chargées de grappes, montaient dans le branchage des pins ; un champ de roses s'épanouissait sous des platanes ; de place en place sur des gazons se balançaient des lis ; un sable noir, mêlé à de la poudre de corail, parsemait les sentiers, et, au milieu, l'avenue des cyprès faisait d'un bout à l'autre comme un double colonnade d'obélisques verts.

Le palais, bâti en marbre numidique tacheté de jaune, superposait tout au fond, sur de larges assises, ses quatre étages en terrasses. Avec son grand escalier droit en bois d'ébène, portant aux angles de chaque marche la proue d'une galère vaincue, avec ses portes rouges écartelées d'une croix noire, ses grillages d'airain qui le défendaient en bas des scorpions, et ses treillis de baguettes dorées qui bouchaient en haut ses ouvertures, il semblait aux soldats, dans son opulence farouche, aussi solennel et impénétrable que le visage d'Hamilcar.

Le Conseil leur avait désigné sa maison pour y tenir ce festin ; les convalescents qui couchaient dans le temple d'Eschmoûn, se mettant en marche dès l'aurore, s'y étaient traînés sur leurs béquilles. A chaque minute, d'autres arrivaient. Par tous les sentiers, il en débouchait incessamment, comme des torrents qui se précipitent dans un lac. On voyait entre les arbres courir les esclaves des cuisines, effarés et à demi nus ; les gazelles sur les pelouses s'enfuyaient en bêlant ; le soleil se couchait, et le parfum des citronniers rendait encore plus lourde l'exhalaison de cette foule en sueur.

Il y avait là des hommes de toutes les nations, des Ligures, des Lusitaniens, des Baléares, des Nègres et des fugitifs de Rome. On entendait, à côté du lourd patois dorien, retentir les syllabes celtiques bruissantes comme des chars de bataille, et les terminaisons ioniennes se heurtaient aux consonnes du désert, âpres comme des cris de chacal. Le Grec se reconnaissait à sa taille mince, l'Egyptien à ses épaules remontées, le Cantabre à ses larges mollets. Des Cariens balançaient orgueilleusement les plumes de leur casque, des archers de Cappadoce s'étaient peint avec des jus d'herbes de larges fleurs sur le corps, et quelques Lydiens portant des robes de femmes dînaient en pantoufles et avec des boucles d'oreilles. D'autres, qui s'étaient par pompe barbouillés de vermillon, ressemblaient à des statues de corail
."

Salammbô de Gustave Flaubert

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. sept. 22, 2013 8:58 pm
par Lilan
Excellent jeu, excellent choix. :ok:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. sept. 22, 2013 9:00 pm
par mad
Belle entame de partie, je trouve :ok: (même si ne connaissant pas le jeu, je n'ai pas de repères pour comparer)
Ne reste plus qu'à infliger Cannae et Trasimène aux Romains pour pousser encore l'avantage :mrgreen:

Techniquement, la prise de Rome est possible et tu l'envisages pour la suite, ou c'est impossible à cause d'éventuels bonus défensifs côté romain ?

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 23, 2013 12:26 am
par stratcom
Si mes souvenirs sont bons, Hannibal ne peut prendre Rome sans engins de siège (que le joueur carthaginois obtient via une carte événement) et même avec, ses chances sont faibles.

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 23, 2013 7:01 am
par Lilan
La prise de Rome est permise par les règles, mais Carthage à un malus en siège (sauf avec les fameux engins), et certaines villes ont des bonus pour resister aux sieges (dont Rome, Carthage, Siracuse).

Il est plus facile pour le Carthaginois de vaincre Rome en retournant ses alliés italien pour faire écrouler le Sénat.

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 23, 2013 7:48 am
par Urial
super mon danton ! vivement la suite ! :signal:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 23, 2013 12:29 pm
par buzz l'éclair
Urial a écrit :super mon danton ! vivement la suite ! :signal:
+1

Cela permet de découvrir ce jeu, avec un récit qui débute de façon intéressante.

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 23, 2013 6:12 pm
par Danton
Merci à vous pour votre intérêt :clap:


Je constate qu’il y a des connaisseurs :o: (certainement plus experts que moi, c’est ma 3° partie et les deux précédentes remontent à 5 ans)


Je confirme que, malheureusement, pour Rome, c’est mort :? . Pour faire chuter une ville, il faut lui mettre 3 coups. Avec le malus de 1 pour les Carthaginois et le malus de 1 pour Rome, il faut, sur un D6, 5 ou 6 pour mettre un coup. Mais 2 résultats sur 3 vont aussi coûter un point de force à Dantonhibal, qui n’en reçoit qu’un par tour de façon automatique :goutte:


Donc bon, sauf anéantissement quasi complet des légions Romaines ou la carte « Engins de siège Carthaginois », je ne devrais même pas tenter le coup.


C’est embêtant, reconnaissons-le :evil: . Quasi impossible de prendre Rome et impossible de diminuer les renforts Romains (qui, eux, ne dépendent pas, comme les miens, du contrôle de certaines provinces clefs), je dois viser la victoire politique en fin de partie ou l’écroulement Romain en Italie. Dura lex, sed lex.

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 23, 2013 6:46 pm
par Whatman
le saint père est de retour pour de nouvelles aventures toutes aussi dantesque :clap:

Général ordonnez les Puniques marcherons et dominerons ! :hurle:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 23, 2013 8:36 pm
par Danton
Saint-Danton est de retour :mrgreen: , mais je crains fort que cette partie ne soit pas un succès grandiose, je la sens de plus en plus mal :goutte:


Tour 2.

Scipio est nommé Proconsul et deux nouveaux Consuls sont élus: Nero et Varro, qui prennent position à Tarente et ont un point commun… Une réelle médiocrité tactique (c’est bien :o: )

De mon côté, j’espère en vain une carte Renforts jouable pour Hannibal ou Hasdrubal Barca: la seule que je reçois (outre les renforts de début de tour) peut me donner des éléphants… En Afrique, où le vil Hanno les retiendra inutilement :evil: (« Qu’on le pende ! »)


Round 1

A défaut de renforts supplémentaires, je gagne un allié, Philippe V de Macédoine, ce qui va réduire les risques lors d’un mouvement naval et me permet d’enlever une carte du deck romaine (“Traître à l’intérieur de la cité », qui aurait permis un siège romain plus rapide). Rome riposte en expédiant Nero et l’armée Consulaire à nouveau contre les pauvres Bruttiens, sauvagement agressés (et hop, encore un « 6 » pour soumettre la tribu, aux 2/3 décimée :evil: )

A noter que l’alliance avec Philippe V va aussi me permettre de jouer, si je l’obtiens, la carte « Renforts Macédoniens » :o:


Round 2.

Je place 3 contrôles politiques et prend enfin le contrôle de la province de Gaule Cisalpine (il était temps :o: ), qui va m’offrir un bonus d’alliés pour tout combat en Italie. Rome riposte en anéantissant définitivement (mais au prix de 2.000 soldats tués) les malheureux Bruttiens, perte de cet unique allié dans le sud Italien. Dommage, ils offraient une base solide pour une campagne dans la Grande Grèce :cry:


Round 3.

« L’heure est venue de porter un grand coup à ces brutes sauvages, pour venger nos alliés du sud : :hurle: à l’assauuuuuuuuut ! ». Dantonhibal, juché sur Surus, son éléphant de combat, marche sur Rome :clap: , solidement défendue par les légions romaines de Scipio.


Carthage : 4 (Dantonhibal) + 8 (Armée) + 2 (Alliés Italiens) = 14 cartes de bataille

Rome : 2 (Scipio) + 9 (Armée) +2 (Alliés Italiens) +2 (Milices de Rome) = 15 cartes de bataille


J’ouvre la bataille, une fois de plus, avec une charge de mes éléphants, qui se termine par un nouveau gros bide (aucun résultat :roll: ). Dans mes cartes de bataille, je dispose de 5 »Attaque via le flanc gauche » et une « Réserve »… Avant tout combat, je joue la carte « Espion dans le camp ennemi », qui me permet de regarder la moitié des cartes adverses (trichons, trichons, pour une fois que c'est permis :o: ) et me comble de joie : aucune carte « Attaque via le flanc gauche » :mrgreen: , mais 2 « Réserve ».


La bataille commence et Dantonhibal enchaine 2 attaques par le flanc gauche… Qui sont toutes deux contrées malheureusement, sans usage de réserves (le vil avait les bonnes cartes dans l’autre moitié de son deck :evil: ), Scipio gagne alors l’initiative et contre attaque sur le flanc droit, je contre et reprend l’initiative : un premier « Flanc gauche » est contré avec “Réserve », puis un seçond avec une réserve de plus, la victoire est proche, c’est évident. Une fois de plus, Scipio n’arrive pas à reprendre la main et un nouveau flanc gauche me permet de remporter la bataille du lac Trasimène, au 6° round ! :clap: :clap:


Malheureusement, les pertes du combat sont lourdes : 4.000 légionnaires, c’est bien :o: , mais aussi 2.000 soldats et 100 éléphants de mon côté. Reste la retraite et là c’est un nouveau carnage : 6.000 légionnaires sont massacrés :twisted: ! Les débris de Scipio se replient sur Tarente et l’armée Consulaire.

L’armée de Dantonhibal campe devant Rome :clap: ! Mais la capitale Romaine dispose de défenses formidables et, après les avoir longuement contemplées, Dantonhibal secoue la tête : » Quelle vision, nous n’en viendrons jamais à bout. Si des engins de siège pouvaient venir de Carthage, peut-être, mais là… Je pensais la guerre terminée, et gagnée, mais en vérité elle ne fait que commencer : pour mettre à bas la République Romaine tant honnie, il faut que tous ses alliés se détournent d’elle. Eh bien, soit, par les promesses, les menaces ou les destructions, l’Italie toute entière se détournera de cette ville maudite. La guerre ne fait que commencer :tongue:! »


Rome cependant ne semble pas paniquer et, confiante dans la force de ses murailles, prend une décision surprenante à l’issue de sa défaite à Trasimène : Scipio prend la mer et débarque avec 14.000 soldats à Tarraco, en Idubeda, ne laissant que 10.000 légionnaires aux armées consulaires repliées sur Tarente (Note de l’auteur : c’est le minimum légal :wink: )


Round 4

La situation se complique admet Dantonhibal :o: . Certes, il est possible de se précipiter sur Tarente, mais la ville est en plein territoire ennemi : si la Fortuna est contraire, aucune retraite ne sera possible et l’armée sera complètement anéantie. En Espagne, Hasdrubal se veut confiant : les Romains ont débarqués dans le nord. Or, c’est le sud qui approvisionne massivement l’effort de guerre carthaginois en hommes et en argent. Conscient désormais que la guerre sera longue, je joue la carte « Renforts Africains » (et hop, + 200 éléphants de guerre :chicos: ). Redoutable force de frappe mais, malheureusement, bien coincée en Afrique (maudite carte romaine qui a permis à Hanno de prendre le contrôle du sénat Carthaginois :evil: ).

Reste que ce territoire est désormais particulièrement bien protégé. A moyen terme, en outre, il sera possible de convoyer les bestiaux, en Espagne probablement (un transport naval vers l’Italie est plus qu’aléatoire, la flotte romaine est trop dangereuse :goutte: )

Rome place un contrôle politique à Tarraco.


Round 5

Je replie Hannibal sur l’Etrurie pour éviter l’attrition hivernale, abandonnant Rome pour le moment (pas d’engins de siège :cry: ). J’espère enfin recevoir au prochain tour une carte renforts jouable pour Dantonhibal et me lancer alors dans l’offensive en Italie.

Scipio se déplace (Rome utilise pour cela la carte… Engins de siège Carthaginois :roll: . Bon, je suis fixé désormais : tant que le paquet de cartes stratégiques n’aura pas été remélangé, c’est mort pour Rome) et envahit massivement l’Idubeda, terminant son mouvement à Dertosa. Avec une carte pour changer les 2 contrôles carthaginois qu’il occupe et convertir un hex neutre, Rome pourrait prendre, dès le prochain tour, le contrôle de la province du nord de l’Espagne :? .

Je n’aime pas ce grignotage, l’Espagne fournit, rappelons-le, la moitié de mes renforts. Et comme j’ai déjà repli Dantonhibal, l’heure est venue de frapper (Hasdrubal terminerait son mouvement à Dertosa, un hex toujours carthaginois où il pourrait passer l’hiver en paix)


Round 6

Pas d’hésitation à avoir, le moment est venu de frapper vite et fort :o: ! L’ennemi a frappé trop tôt, infligeons à ce paltoquet la correction qu’il mérite. L’armée carthaginoise est bien moins nombreuse, mais je dispose du précieux soutien des alliés Espagnols…

Carthage : 3 (Hasdrubal) + 4 (Armée) +3 (Alliés Espagnols) = 10

Rome : 2 (Scipio) +6 (Armée) = 8


Les probabilités jouent en ma faveur, même s’il est évident que rien n’est joué (j’ai remporté la bataille de la Trébie avec une carte de bataille en moins). Pouf, c’est à ce moment que Rome me sort « Désertion des allies Espagnols ». Piège sournois et infâme, je tombe soudainement à 7 cartes, contre 8 toujours. Bon, Hasdrubal est meilleur tacticien, cela va aider…

J’ouvre les hostilités par une première attaque sur le flanc droit, qui est contrée, puis une seçonde… Contrée avec une « réserve » ! Avec un deck initial de 8 cartes, Rome ne doit pas disposer d’autres « Réserve », la victoire est proche, une de plus ! Malheureusement, je n’ai plus de carte « Flanc droit ». J’utilise alors ma propre et unique carte « Réserve » pour emporter la bataille… Ben non :shock: . L’ennemi me sort une « Réserve » de plus. Là, je suis mal barré. En effet, je suis obligé de revoir ma tactique et d’enchainer sur une nouvelle manœuvre, ne disposant plus de carte « Flanc droit » pour poursuivre sur ma lancée.


N'écoutant que mon courage, je décide un repli tactique sur des positions soigneusement préparées à l'avance: un combat ultérieur sera en effet forcément à mon avantage (plus de désertion des alliées espagnols). Bien vu, bien pensé, mais… Mal exécuté :goutte: . Le repli échoue (50% de chance d’y arriver) et Scipio reprend la main, attaquant avec « Flanc gauche ». Certes, je contre, mais avec mon unique carte de ce type. Si l’attaque se poursuit, c’est la défaite assurée. Reste à reprendre la main… 50% de chance d’y arriver. Pouf, nouvel échec et, sans surprise, une nouvelle attaque sur mon flanc gauche provoque la déroute des troupes au 5° round :shock: !


Moui, bon, la bataille est perdue mais, l’armée d’Hadsrubal étant fort réduite, les pertes devraient l’être de même : pouf, un « 6 » pour les pertes de combat, soit 4.000 tués dans chaque camp, il me reste 4.000 survivants et une poursuite à subir, 50% de chance de sauver la moitié. Echec et destruction complète de l’armée Carthaginoise d’Espagne ! Seule consolation, Hasdrubal Barca n’est que neutralisé, pas tué (on se console comme on peut :o: )


« Que ma famille me déçoit donc, elle me fait perdre la guerre » se lamente Dantonhibal, sans savoir que, bien des siècles plus tard, un de ses très lointains mais illustre descendant, un certain Dantonléon, se plaindra lui aussi amèrement de ses frères et sœurs (c'est en outre toujours plus facile de mettre les torts sur les autres :o: )


L’attrition hivernale tue 2.000 légionnaires dans l’armée de Scipio (bah oui, Rome n’a pas pu convertir les hex, ayant joué sa dernière carte de stratégie pour fourbement faire déserter mes alliées espagnols. L’ennemi ne respecte donc rien, c’est honteux et je ne reculerai plsu devant rien :tongue:)


Contrôle politique : Carthage contrôle 9 provinces, Rome 8 et doit donc enlever un marqueur de la carte. Donc je gagne :o:


Bilan du tour

Grande victoire à Trasimène et renforcement carthaginois un peu partout (A Carthage, en Gaule Cisalpine et alliance avec Philippe V de Macédoine), mais anéantissement complet des Bruttiens et, surtout, de l’Armée d’Hasdrubal Barca (voilà, voilà :o: ). Après, l’Hispanie du sud reste bien éloignée du Rapace et j’entends bien secouer les puces du Romain en Italie. « Ce qu’il me faut, c’est une grande bataille, une très grande bataille » déclare Dantonhibal :twisted:


Attention, ceci est la situation après le placement des renforts, ce qui explique le retour d’Hasdrubal Barca à Carthago Nova (avec un petit 4.000 soldats… Merci Hanno, merci de bloquer toutes les troupes d’Afrique :evil: )


Image

Uploaded with ImageShack.us

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : jeu. sept. 26, 2013 5:54 pm
par Coelio
C'est fort intéressant à suivre, mon bon ! Au niveau du gameplay, j'ai l'impression que c'est assez proche de Successors, où la Bébétocratie a remporté une victoire inégalable il y a quelques temps déja :peon: , non ?

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : jeu. sept. 26, 2013 6:16 pm
par Lilan
Il y a un point commun : la "conversion" politique à base de carte, mais la division en province et la mécanique de combat plus poussée (Danton, si tu nous lis, un AAR sur un combat serait assez explicite) donne un gameplay au final très différent, bien adapté au "mon empire contre ton empire".

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. sept. 28, 2013 9:40 am
par Danton
Hannibal est un wargame de type card driven, comme Successors, donc oui je dirais que le cœur du wargame est le même : il se joue avec des cartes qui ont une valeur et un événement. Dans les 2 wargames, on les utilise en événement, pour recruter, pour placer des marqueurs politiques ou pour déplacer des troupes avec des généraux. Quelqu’un qui a joué à l’un retrouvera rapidement des repères sur l’autre :o: .


Après, les wargames de type card driven sont tous différents, leur thème même exige des règles différentes. Je crois que Lilan a parfaitement souligné ce qui distingue Hannibal de la « structure commune » des autres card driven (ou en tout cas de Successors) : c’est du 1 vs 1 et les combat sont plus subtils. Le bonus de contrôle des provinces demande une ligne conductrice stratégique plus constante et les cartes de bataille… Ma foi, je pense que ce système est assez unique dans les systèmes de type card driven. On aime ou on aime pas, mais dans le deuxième cas, on aimera pas Hannibal :wink:


Un aar sur une bataille ? Tu veux dire détailler plus les mécanismes ? Je détaille pas mal les batailles… Pour quelqu’un qui maîtrise le jeux en tout cas :mrgreen: . Hum. Je pousserai plus en détail sur la prochaine bataille. Par contre, le tour 3 étant joué, cela ne sera pas avant le tour 4 :o: (Encore à jouer)

:hurle: Vive Dantonhibal!

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. sept. 28, 2013 10:42 am
par stratcom
Pour faire simple, les cartes de bataille (CB) sont de 6 types différents:

- Attaque frontale
- Flanc droit
- Flanc gauche
- Double enveloppement
- Éprouver l'adversaire
- Réserves (remplace n'importe quelle autre carte)

Le nombre de CB dont dispose chaque joueur au début d'un combat varie en fonction du talent de tacticien du commandant, du nombre d'unités de combat présentes dans chaque armée et de certaines situations particulières. Si le joueur carthaginois a des éléphants dans son armée, il peut tenter une charge (qui réussit si le jet de dé est supérieur au talent de tacticien du général romain) pour enlever une ou plusieurs CB au joueur adverse.

Le joueur qui a déclenché le combat a l'initiative. Il pose devant lui une CB. Son adversaire doit jouer une CB identique (ou une carte "Réserves"). Le défenseur jette ensuite un dé pour savoir s'il prend l'initiative. Si le résultat est inférieur au talent de tacticien de son général, il devient l'attaquant pour le prochain round de combat. Il peut alors soit jouer une CB, soit tenter de fuir (en cas d'échec, l'initiative change immédiatement de camp).

Lorsqu'un joueur ne peut pas contrer la CB de l'adversaire ou qu'il a initiative mais plus de CB en main, il a perdu. On jette alors deux dés. Le premier détermine les pertes subies par chaque camp pendant la bataille (en fonction du nombre de rounds). Le second détermine les pertes du camp vaincu pendant la retraite (cela peut aboutir à l'anéantissement total de l'armée adverse).

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. sept. 28, 2013 11:50 am
par Danton
Farpaitement :o:


Tour 3

Scipio reste Proconsul et les consuls de l’année sont Varro et Longus, tous deux à Tarente et tous deux très médiocres tacticiens, Dantonhibal se frotte les mains: l’heure est venue de frapper vite et fort :mrgreen:

Round 1.

Dantonhibal envahi le Samnium, Rome riposte en plaçant deux contrôles en Idubeda, je perds le contrôle de la province. Sachant que la Celtibérie est neutre suite à la grande révolte anti-moi suscitée par Rome, il ne me reste plus que les 2 provinces du sud, qui me fournissent 50% de mes renforts…. :goutte:


Round 2.

Je convertis deux contrôles dans le Samnium et en place un en Celtibérie, Rome de son côté en place deux en Idubeda, qui passe sous contrôle romain. Cela sent de plus en plus mauvais en Espagne : Rome aura 1 allié espagnol, moi deux, mais les légions de Scipio sont bien plus nombreuses… :?


Round 3.

Je joue « Diplomatie » et prend le contrôle du Samnium, troisième province en Italie :clap: , la position de Dantonhibal se renforce mais Rome riposte par une marche forcée en Espagne : en provoquant la panique là-bas, elle espère sans doute détourner mon attention de l’Italie. Scipio passe récupérer la troupe d’Ilerda puis descend à marche forcée sur Carthago Nova et Hasdrubal barca ! Pouf, je joue alors « Mauvais temps », Scipio s’embourbe et reste coincé en Idubeda :mrgreen: , je ricane, je ricane, mais je ne gagne qu’un sursis.


Round 4


Inquiet pour mes positions en Espagne, je place deux contrôles en Celtibérie et reprend le contrôle de la province, ce qui renforce la position d’Hasdrubal Barca (un allié espagnol de plus :o: ), mais cela ne semble pas inquiéter outre mesure Rome : Scipio, enragé, déboule à nouveau à Carthago Nova et, cette fois, le mauvais temps ne peut plus le contrer, la bataille est quasi inévitable :goutte:

Quasi ? Hasdrubal tente en effet un repli tactique sur des positions préparées à l’avance, mais la manœuvre échoue et les Dantoniens doivent livrer bataille dans des conditions difficiles :evil:


Cartes de bataille :

Carthage : 3 (Hasdrubal ) + 2 (Armée) + 3 (Alliés Espagnols) -1 (échec du repli) = 7

Rome : 2 (Scipio) +6 (Armée) + 1 (Allié espagnol) : 9

La bataille sera courte, très courte : Scipio lance une attaque sur le flanc gauche et pouf remporte la bataille (sur mes 7 cartes, aucune carte attaque sur le flanc gauche ou réserve… :roll: )

Coup de chance, il n’y a aucune perte pour la bataille, mais la poursuite, elle, se passe mal (« 6 » au dé, pfff) et je perds 2.000 soldats (soit 50% de mon armée à peine reconstituée), Hasdrubal Barca et les derniers survivants carthaginois se replient dans Gadès, alors que Scipio commence le siège de Carthago Nova (pouf, déjà un coup de placé :? )

La situation stratégique est mauvaise, très mauvaise : l’Espagne, le cœur de l’Empire Carthaginois, est en grand péril. « Tous des incapables, je dois tout faire ici, tout :evil: ! Allons y, massacrons ces gueux de Romains, exterminons les tous et Rome sera contrainte, pour sauver l’Italie, à rapatrier ses légions d’Espagne : il faut :hurle: ANEANTIR les légions consulaires »


Round 5

Dantonhibal, porte-étendard du mouvement Dantonien :clap: , se rue à l’assaut de Tarente avec pour objectif le massacre complet des légions consulaires. Les deux consuls sont présents, mais qui commandera pour la bataille ? Les deux sont de médiocres tacticiens, mais Longus dispose d’une capacité spéciale qui améliore ses chances de reprendre l’initiative : coup de chance pour Rome, c’est ce consul qui prend le commandement :evil:

Carte de bataille :

Carthage : 4 (Dantonhibal) + 6 (Armée) + 3 (Alliés Italiens) = 13

Rome : 1 (Longus) + 8 (Armée) + 2 (Alliés Italiens) = 11


Bon, j’ai un petit avantage et mon troupeau d’éléphant va peut-être ENFIN arriver à quelque chose… Ben non, Rome joue sournoisement la carte « Panique chez les éléphants », qui m’empêche de lancer une charge avec eux et me fait perdre automatiquement deux cartes, je tombe déjà à 11. C’est mal parti :roll:


Néanmoins, Dantonhibal décide de prendre un risque et lance une manœuvre audacieuse (quel héros, mais quel héros :o: ) : avec génie et maestria, une manœuvre de double-enveloppement est lancée ! Cette tactique n’est pas sans risque car, contrée, elle donne automatiquement l’initiative à l’ennemi. Néanmoins, avec un Consul à 1 de tactique en face, les chances romaines de réussir un repli tactique sont très minces (1/6), j’estime donc le moment bien choisi pour tenter cette tactique, d’autant plus qu’elle présente un gros avantage : une bataille remportée de cette façon va augmenter les pertes de poursuite :twisted: . Or, je vise l’anéantissement complet des légions consulaires afin de forcer l’ennemi à évacuer l’Espagne !


Les armées consulaires contre-attaquent farouchement par une violence attaque sur le flanc droit, mais je contre l’assaut et, habile tacticien, Dantonhibal reprend l’initiative et relance sa manœuvre audacieuse : les armées consulaires sont enveloppées, brisées et écrabouillées :clap: :clap: !

Les pertes de bataille sont limitées (2.000 soldats de chaque côté), mais la poursuite se révèle meurtrière : 10.000 légionnaires sont massacrés et les rares survivants (pouf, 2.000 soldats à peine) se replient Rome. La bataille de Canne s’achève par un immense désastre romain :chicos: , la loyauté des Italiens vacille et plus rien ni personne ne semble en mesure de stopper Dantonhibal, seul maître à bord en Italie :clap:


Ce triomphe Dantonien sans précédent provoque le résultat espéré : ne pouvant abandonner complètement l’Italie, Rome lève le siège de Carthago Nova et ramène l’armée de Scipio en Italie, où elle envahit aussitôt l’Etrurie, afin d’empêcher Dantonhibal de gagner une position trop forte qui le rendrait inexpugnable. L’Espagne est sauvée, l’Italie vit dans la peur :tongue: !


Round 6

Campagne mineure, Mago prend la mer à Tarente et arrive sans encombre à Carthage, où il a pour mission de reprendre le contrôle du sénat carthaginois puis de repartir pour l’Espagne avec les renforts bloqués à Carthage afin de reprendre l’initiative sur ce terrain, un retour des Romains étant à craindre (que la suprématie navale romaine est donc embêtante :o: ). Dantonhibal, lui, remonte sur le Samnium prendre ses quartiers d’hiver.

Rome convertit le contrôle de Tarquini, mais je garde le contrôle de l’Etrurie :tongue:


Contrôle des provinces fin du tour 3 : Carthage 10, Rome 8 => Perte de deux marqueurs de contrôles pour Rome, mon avantage augmente, mais c’est trop lent, je le crains, il faut accélérer le mouvement avant l’arrivée de Scipion l’Africain :o:


Conclusion du tour :

Rome avait pris un net avantage en Espagne, mais les succès de Dantonhibal en Italie, avec la prise du Samnium et le triomphe lors de la bataille de Canne :mrgreen: , m’ont permis d’écarter cette menace et de conserver l’avantage. Plus que jamais, la victoire de Carthage dépend du Génie de Dantonhibal :o:


Image

Uploaded with ImageShack.us

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. sept. 29, 2013 11:35 am
par rominet
Salut

je ne connaissais pas ce jeu (qui me fait un petit peu penser à Polis: fight for the hegemony) et ça me plait bien.
J'aime bien aussi l'AAR et le ton léger et décontracté.
J'ai été voir sur Tric-Trac mais il est encore assez cher.
En tout cas, merci pour la partie et le compte-rendu, c'est tout à fait le genre de jeu que j'aime. ;)

Ma seule interrogation concerne la "rejouabilité": je me demande bien s'il y a 36 mille stratégies possibles par camp ou est-ce un peu trop scripté?

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. sept. 29, 2013 5:32 pm
par Danton
Merci pour tes commentaires :wink:


Comme il existe un module Vassal, il n'est pas nécessaire de l'acheter pour y jouer :chicos: (je précise que j'ai le jeux naturellement :o: )


Pour la rejouabilité, je ne sais trop, je manque d'expérience, mais a priori les cartes obtenues déterminent fort la stratégie mise en place et cela ne sera jamais pareil d'une partie à l'autre.

Après, je crois qu'il y aura toujours un 'fil conducteur': Carthage doit balancer Hannibal en Italie, c'est le seul moyen de secouer Rome et de tenter de remporter la partie, Rome de son côté sera toujours très tentée je crois d'ouvrir rapidement un front en Espagne, mais bon, je n'ai pas encore vu une attaque rapide plutôt en Afrique.


Le week-end n'aura pas permis une grande avancée, mais le tour 4 est terminé, je termine l'AAR, d'autant plus facilement que ce tour 4... Fut assez peu agité :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. sept. 29, 2013 5:46 pm
par Danton
Tour 4.

Scipio est nommé Proconsul, les deux consuls de l’année sont Gaius Flaminius, le roi de la poursuite, et, surtout Fabius Maximus Cunctator, le roi de l’esquive :evil: . Rééditer la bataille de Cannes sera difficile si ce dernier consul prend le commandement des légions consulaires : le gueux devrait esquiver, encore et encore :roll:

Toujours pas de carte « Renforts » jouable pour Dantonhibal, que c’est désagréable (c’est le Romain qui les a toutes eues… :? )


Round 1

Je place trois contrôles en Lucania et Apulia, le ton est donné : ce tour, je ne vais pas « casser » du légionnaire, pas avec Fabius Maximus en face pour esquiver, mais tenter de soulever la Grande Grèce :mrgreen: . Rome riposte en jouant « Epidémie » sur l’armée de Dantonhibal, 2.000 soldats périssent dans d’atroces souffrances :goutte: .


Round 2.

Je recrute 2.000 soldats en renfort via une carte à 3 pour Dantonhibal tant son armée commence à fondre, ce qui est d’autant plus inquiétant que, en face, les hordes romaines sont toutes stationnées en Italie. Et cela ne s’améliore pas, Rome recrute de son côté 4.000 légionnaires via une carte jouée en événement (des recrues en Apulie)


Round 3.

Afin de mettre fin à ces levées en masse, Dantonhibal envahit l’Apulie (s’il est impossible de diminuer les renforts romains de début de tour, il est possible d’empêcher Rome de jouer les cartes renforts de levées provinciales en contrôlant les provinces en question :wink: ), Rome riposte en plaçant des contrôles en Sicile et Sardaigne.


Round 4

Dantonhibal convertit deux hexagones en Apulie et prend le contrôle de la province, la quatrième en Italie :chicos: . Rome se devait de réagir et c’est exactement ce qu’elle fait : Fabius envahit l’Etrurie, bien loin de la portée du redoutable Dantonhibal, avec 20.000 légionnaires, laissant le solde à Flaminius, qui reste à l’abri des remparts de Rome (le lâche :o: )


Round 5

Mes choix sont limités : je peux atteindre Rome avec Dantonhibal, mais le consul Flaminius va se réfugier derrière les remparts et, faute de disposer d’une carte de marche forcée, je ne peux atteindre Fabius en un round, je dois donc me résoudre à la perte de contrôle de l’Etrurie : en soupirant, Dantonhibal s’enfonce encore plus au sud et atteint Croton (un port, indispensable pour éviter que mes contrôles ne sautent trop rapidement en Italie du sud si Dantonhibal repasse au nord), Rome riposte sans surprise en convertissant deux contrôles en Etrurie, je perds la province et retombe à 3 provinces en Italie, l’écroulement du sénat romain semble difficile à obtenir :goutte:


Round 6

Je place des contrôles en Idubeda et, surtout, en Lucania, la province passe sous mon contrôle, la 4° en Italie : je remonte, c’est bien :o: . Le Proconsul Scipio est révoqué et remplacé par Gaius Nero, piètre tacticien mais bon stratège. Comment interpréter ce changement ? L’ennemi n’est guère bavard à ce sujet, je ne peux qu’espérer que cela implique un abandon, pour le moment, des ambitions romaines en Espagne : visiblement, Rome a bien assez à faire avec Dantonhibal, qui soulève l’Italie pas-à-pas :clap: .


Round 7.

Dantonhibal remonte dans le Samnium, pour assurer le contrôle de la province et rappeler aux hordes romaines qu’il est toujours bien présent : la Grande Grèce est quasi libérée :o: , le moment est venu de passer à autre chose (rapidement si possible, Scipion l’Africain ne va plus trop tarder :goutte: ). Rome convertit un hex en Etrurie.


Round 8

Nous plaçons tous deux des marqueurs politiques un peu partout.


Premier tour de la partie qui s’achève sans la moindre bataille :shock: ! En cause, la prudence romaine et la présence de Fabius Maximus. Je n’ai cependant pas à me plaindre : certes, j’ai perdu l’Etrurie, mais gagné l’Apulia et la Lucania. Le contrôle politique de fin de tour est ainsi éloquent, je contrôle 11 provinces, Rome 7 seulement et doit donc enlever pas moins de 4 contrôles politiques :mrgreen: !


Reste que la partie arrive à un tournant : le prochain tour sera le dernier avant l’arrivée de Scipion l’Africain…

Image

Uploaded with ImageShack.us

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. sept. 29, 2013 5:49 pm
par Danton
Je prends de l’avance sur le tour 5, qui reste à jouer :

- Le paquet de cartes stratégiques est mélangé, cela signifie la fin du honteux blocage de Hanno à Carthage (il était temps :o: )

- En Italie, Dantonhibal possède 16.000 soldats contre pas moins de… 40.000 légionnaires :ko: ! Fabius Maximus est nommé Proconsul, Marcellus et Varro sont élus Consuls.

8 cartes stratégiques et un gros problème :

- Une unique carte à 3… Mais il s’agit de la fameuse carte Engins de siège Carthaginois :clap: ! Problème, si je la joue en événement, je ne pourrai déplacer par mer les hordes présentes à Carthage, faute de disposer d’une autre carte à 3 (c’est la première fois depuis le début de la partie que je n’ai qu’une unique carte à 3 :evil: )

- 3 carte à 2, dont une marche forcée et, surtout, Traître à Tarente, qui va me permettre de prendre le contrôle assuré de la grande ville. La province d’Apulia est déjà sous mon contrôle, mais avec cette ville ma position sera considérablement renforcée. Ce sera ma première ville en Italie.

- 4 cartes à 1, dont Tempêtes en mer, très utile si Rome veut envoyer des troupes sur un autre front, sortie surprise, dont l’intérêt principal est surtout de savoir que l’ennemi ne la possède pas, bon à savoir si je me lance dans un siège, ce qui est probable avec mes nouveaux futurs engins de siège, et frondeurs des Baléares, qui va me permettre de renforcer quelque peu Dantonhibal


Bon, à priori je vais jouer les engins de siège, les troupes présentes à Carthage resteront là pour le moment. Par contre, tenter ou ne pas tenter le siège de Rome ? Le problème, c’est la présence de 5 unités derrière les remparts. Si je viens mettre le siège avec mes 16.000 soldats, je vais me prendre une armée Consulaire dans la face, qui sera renforcée par cette garnison et va permettre au Romain d’aligner une quantité invraisemblable de troupes (une pile déplacée = maximum 10 unités, mais là, si l’armée de secours déboule, elle pourra être renforcée par les 5 points présents à Rome, seule ville capable de contenir tant de troupes).

Avec le bonus de +2 pour la milice du Latium, cela commence à faire beaucoup, surtout si c’est Marcellus qui obtient le commandement ce jour-là. En clair, je crains que cela ne soit trop pour Dantonhibal… :ko: La très prudente stratégie Romaine, qui booste la région de Rome sans se soucier de l’Espagne pour le moment, me pose problème, juste quand les engins de siège arrivent enfin.


Pour le moment, je m’oriente vers ceci : prendre Tarente (Dantonhibal est à portée :twisted: ), profiter du port conquis pour bénéficier des frondeurs des Baléares puis placer les engins de siège Carthaginois. Il est possible que Rome ait déjà expédié des troupes en Espagne à ce moment. Si Rome devient vulnérable, je tente le coup, sinon je fonce sur Neapolis : la chute de la ville entrainerait la perte de contrôle de la Campanie pour Rome et il ne me resterait alors plus qu’à récupérer l’Etrurie pour obtenir l’effondrement du Sénat Romain :clap: !

Bon, tout cela suppose une absence de réaction de l’ennemi, cela ne va donc pas se passer ainsi :mrgreen: , je le crains, mais voilà comment je vois mon prochain tour sur base des cartes reçues et de la situation actuelle !


:hurle: Vive Dantonhibal!

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 30, 2013 2:13 pm
par gladiatt
Danton a écrit : :hurle: Vive Dantonhibal!
Oh oui alors, vive Dantonhibal :siffle:

:mrgreen: :mrgreen:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 30, 2013 4:23 pm
par mad
En tout cas c'est très bien, c'est encore toi qui lui impose ton timing, il n'a pas encore repris l'initiative :ok:
Qu'apporte exactement l'arrivée de Scipion l'Africain ? Un général extrêmement puissant, j'imagine, mais aussi des troupes ou des cartes en plus pour Rome ?

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. sept. 30, 2013 4:35 pm
par Lilan
En bataille, le nombre de carte est indexé sur la puissance du général. Scipion arrive avec quelques troupes, mais surtout il est du niveau d'Hannibal en capacité tactique (les cartes) et stratégique (l'activation), avec un avantage unique sur les sieges (il fait 2 jets par tour). Par contre, il est n'est que pro-consul et donc il n'a pas le commandement si il rassemble sa force avec celle d'un consul.

L'arrivée de Scipion permet de contester la supériorité militaire de Carthage. Mais si l'Italie est déjà en train de s'effondrer politiquement (du fait des alliés qui ont changé d'allégeance), il ne retourne pas la situation.

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : mar. oct. 01, 2013 5:23 pm
par Danton
L'Italie bascule, donc je gagne :chicos:


Scipion, c'est aussi et pour terminer un général supplémentaire disponible sur la carte pour le Romain, qui va pouvoir aligner dès le tour 6 les 2 Consuls, un Proconsul et Scipion, Proconsul permanent.


Cela commence à faire beaucoup, surtout qu'en face tout ou presque repose sur Dantonhibal :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : mar. oct. 01, 2013 7:19 pm
par Lilan
Danton a écrit :Cela commence à faire beaucoup, surtout qu'en face tout ou presque repose sur Dantonhibal :o:
Hasdrubal peut tenir l'Espagne tant que Scipion l'Africain n'y mets pas les pieds, le romain n'ayant pas vraiment les moyens d'envoyer plus qu'un consul pour t'affronter (avec un peu de chance c'est Publius Scipion, et vous seriez à armes presques égales). Quand à Mago, c'est l'homme qui t'apporte les renforts. Donc non, Dantonhibal n'est pas si seul... :siffle: :siffle:

Au fait, les marseillais sont avec ou contre toi... :siffle: :siffle: :siffle:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : mar. oct. 01, 2013 7:48 pm
par Danton
La dernière bataille Hasdrubal - Scipion ne m'incite pas à l'optimisme :lolmdr:

Et Mago, pffff. Les renforts s'accumulent à Carthage mais, après le blocage d'Hanno enfin levé, voilà que je n'ai reçu qu'une unique carte à 3 :ko:

Les Marseillais sont contre moi naturellement :o:

Mais, comme tu le sais :wink: , la ville de Marseille n'apporte strictement rien, elle fait partie de ces quelques régions qui ne comptent pas dans les points de victoire, donc bon, Dantonhibal est passé devant avec mépris et a continué vers l'Italie grasse et verte :o:

La République Romaine va s'effondrer :tongue:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : mar. oct. 01, 2013 10:05 pm
par Lilan
Danton a écrit :Mais, comme tu le sais :wink: , la ville de Marseille n'apporte strictement rien, elle fait partie de ces quelques régions qui ne comptent pas
Comme quoi, malgré les siècles, rien ne change. :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. oct. 05, 2013 3:32 pm
par Danton
Comme c'est vrai :o:



Tour 5


Round 1

Une première depuis le début de la partie, je laisse volontairement l’initiative au Romain, espérant un envoi massif de troupes vers l’Espagne avant que je ne dévoile mes engins de siège, véritable menace pour Rome.

Malheureusement, c’est une nouvelle épidémie qui me tombe dessus, avec la perte de 2.000 soldats pour Dantonhibal qui, fidèle au plan établi, fond alors sur Tarente : une petite partie de la population, acquise au Dantonisme, arrive à ouvrir les portes et l’armée s’engouffre aussitôt, chute de la première grande ville Italienne :clap:


Round 2

Rome riposte par une campagne mineure, là je m’attends à l’envoi massif de troupes vers l’Espagne, mais ce sera plus limité que prévu, seuls 10.000 légionnaires, commandés par le Consul Marcellus, prennent la mer et débarquent péniblement à Tarraco, 1/5 des troupes sont perdues suite à des tempêtes en mer (carte événement :wink: ). Le Proconsul Fabius Cunctator, lui, envahit le Samnium avec 20.000 légionnaires : la priorité de Rome est visiblement de récupérer des provinces en Italie, voilà qui ne fait pas mon affaire :evil:


Pour sauver la province et sachant que les possibilités de déplacer Fabius seront réduites (c’est un génie pour esquiver, mais au niveau stratégique, il est mou et lent, valeur 3, donc carte 3 pour le déplacer), Dantonhibal fonce plein nord, sur Praeneste, pour obliger l’ennemi à reculer (je n’espère même pas déclencher une bataille, mais un simple replis romain sauverait le Samnium). Contre toute attente, les légions échouent leur tentative d’esquive (Avec Fabius, succès de 1 à 5, le Romain a fait 6…) et la bataille s’engage au nord de Rome :twisted: !


Cartes de bataille

Carthage : 4 (valeur tactique de Dantonhibal) + 7 (Armée) + 4 (Alliés Italiens) = 15

Rome : 3 (Fabius) + 9 (Armée) + 2 (Alliés Italiens) -1 (Esquive ratée) = 13

Je lance cependant une charge de mes éléphants et, pour la première fois, c’est un succès, Rome tombe à 12 cartes de bataille :mrgreen:


Je reçois 2 « Réserve », 1 « double-enveloppement » (sur 6, soit 16% des cartes), 3 « Eprouver l’adversaire » (sur 8, soit 37,5 % des cartes), 3 « Attaque frontale » (sur 12, soit 25%), 2 « Flanc droit » (sur 9, soit 22%) et 4 « flanc gauche » (sur 9, soit 44%)

 Statistiquement, mes chances de remporter la bataille sont les plus élevées avec des attaques sur le flanc gauche car c’est là que je possède le pourcentage de cartes en main le plus élevé. Le plus de chances donc que l’ennemi en possède peu.


Avec 2 « Réserve » et la capacité spéciale de Dantonhibal, qui peut convertir une carte « Eprouver l ‘adversaire » en une carte de son choix, une fois par bataille, mes chances de l’emporter sont assez bonnes et je commence l’assaut par un « Flanc gauche », qui est contré par une carte du même type.

Fabius a 3 de tactique et doit donc faire de 1 à 3 pour gagner l’initiative : 3, c’est un succès et le Romain peut à son tour lancer une attaque avec la manœuvre de son choix… Ou tenter un repli ! Tel est son choix, il doit faire de 1 à 3 (capacité tactique de Fabius toujours), si succès j’ai encore une chance de contrer la fuite (de 1 à 4, capacité tactique de Dantonhibal) : 4, la tentative romaine échoue et je reprends automatiquement l’initiative :mrgreen:


Nouvelle attaque sur le flanc gauche, nouveau contre et reprise de l’initiative par le Romain qui, cette fois, réussit sa tentative de repli ! Fort opportunément, Dantonhibal arrive à la contrer (3 au dé :o: ) et relance un assaut sur le flanc gauche, qui est contré, mais Fabius échoue encore à reprendre l’initiative (6 au dé). Je lance alors une nouvelle attaque sur le flanc gauche avec ma dernière carte de cette manœuvre, mais pas de panique : si l’assaut est contré, il me reste 2 « Réserve » pour continuer ainsi.

L’attaque est à nouveau contrée, mais via une carte « Réserve ». Sachant qu’il n’y en a que 4 et que j’en ai 2 en mains, ma victoire est désormais assurée si je garde l’initiative maximum 2 rounds de bataille. Fabius échoue encore une fois (4) et je lance une nouvelle offensive sur le flanc gauche via une carte « Eprouver l’adversaire » et la capacité spéciale de Dantonhibal, qui convertit la carte : le Romain ne possède pas la dernière carte réserve et est de fait balayé, au 5° round de bataille, après une résistance farouche et deux tentatives ratées d’esquiver la bataille :tongue:


Pertes de bataille : 2.000 soldats de chaque côté

Pertes de poursuite : un malheureux « 2 » limite malheureusement les pertes à 4.000 légionnaires seulement :evil: , Fabius se replie sur Ariminum.

Le Samnium est sauvé et Dantonhibal a remporté une nouvelle victoire, mais les pertes sont infligées sont loin d’être énormes, la situation n’est pas vraiment renversée en Italie et un assaut sur Rome reste très aléatoire :goutte:


Round 3

Rome convertit un hex dans le Samnium et en place un autre en Sardaigne, pour remplacer un des deux marqueurs politiques perdu suite à la défaite de Praeneste, je place enfin mes engins de siège :chicos:


Round 4

Marcellus recrute 4.000 légionnaires en Espagne via une carte jouée en événement, je lance Dantonhibal sur Neapolis, pour le premier siège carthaginois de la partie : un premier coup est porté sur la ville !


Round 5

Fabius envahit à nouveau le Samnium et me place face à un dilemme : pour sauver la province, je dois lever le siège de Neapolis avec Dantonhibal, avec une forte probabilité de ne faire que sauver la province (toujours 5 chances sur 6 pour Fabius d’esquiver : il a raté la fois précédente, il ne va pas forcément rater à nouveau). En soupirant, je prends la décision de poursuivre le siège : pouf, un gros bide (2 au dé, aucun résultat… :evil: )


Round 6

Fabius convertit un hex dans le Samnium et Rome reprend le contrôle de la province du Samnium, pfff. Le siège de Neapolis continue, avec un coup supplémentaire.


Round 7

Avec une rare duplicité, Rome joue une carte levée d’auxiliaires dans le Samnium : le contrôle de la province, à peine gagné, lui permet de recruter là pas moins de 4.000 légionnaires :shock: . Que l’ennemi est donc fourbe, opportuniste et sournois. Pas mieux, comme j’ai joué une carte « Tempêtes en mer » en réaction, il ne m’en reste déjà plus qu’une à jouer : si je ne prends pas la ville (2/3 d’y arriver), j’aurai à subir l’attrition hivernale et le tour s’achèvera sur un très gros bide (perte du Samnium, pertes avec épidémie, bataille et attrition hivernale :roll: ), échec du siège etc.

Grooooosse soupir de soulagement, Neapolis tombe entre les justes mains de Dantonhibal, la province de Campanie échappe désormais à tout contrôle :o:


Round 8

Rome place 2 contrôles politiques en prévision de ceux qu’il va perdre en fin de tour, je ne joue plus, faute de cartes :goutte:


Conclusion du tour

Mitigé, sans aucun doute. Dans le positif, la capture de pas moins de deux grandes villes, Tarente et Neapolis, qui renforcent considérablement mes positions dans le sud de l’Italie :mrgreen: , ainsi qu’une nouvelle victoire remportée par Dantonhibal. Dans le négatif, la perte du Samnium, qui n’est que partiellement compensée par la perte, pour Rome, de la Campanie (partiellement car je ne contrôle pas non plus la Campanie), une victoire trop mince à Praeneste et des légions qui ne cessent de grossir : 3 points de force recrutés via des cartes durant ce tour alors que, de mon côté, je n’ai même pas pu recruter mes frondeurs des Baléares, le long siège de Neapolis et les deux invasions du Samnium m’en ont empêché :evil: . En résumé, les légions ne diminuent pas en Italie, alors que l’armée de Dantonhibal ne cesse de fondre comme neige au soleil :goutte:


Contrôle politique de fin de tour : 10 provinces pour Carthage, 7 pour Rome, qui doit enlever 3 contrôles politiques. Donc je gagne toujours :o:


Pour la suite, je ne le cache pas, j’espère beaucoup la carte « Capoue change de camp », qui permettrait de facto de faire de ce tour 5 un véritable succès, en me donnant le contrôle de la Campanie, province bien plus solide (deux villes) que le Samnium. Malheureusement, au prochain tour, il y a aussi l’arrivée inévitable de Scipion l’Africain, avec 10.000 légionnaires supplémentaires :ko: . L’effondrement du Sénat Romain, espéré en début de tour, semble désormais très chimérique...


:hurle: Vive Dantonhibal !

Image

Uploaded with ImageShack.us

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. oct. 05, 2013 6:25 pm
par stratcom
Ça me donne envie de ressortir le jeu. :clap:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. oct. 05, 2013 7:39 pm
par Antonius
La carte concernant Syracuse est déjà sortie?

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. oct. 05, 2013 9:33 pm
par griffon
stratcom a écrit :Ça me donne envie de ressortir le jeu. :clap:

ça me donne envie d'acheter celui la ! :D


http://www.matrixgames.com/products/388 ... .Punic.War

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 06, 2013 4:37 pm
par Danton
Du tour par tour, des graphismes sobres mais efficaces, un thème plus qu'accrocheur, il y a du bon :o:

Mais qui va l'essayer et donner ses impressions? :mrgreen:

Antonius a écrit :La carte concernant Syracuse est déjà sortie?
Le Romain l'a eu, mais le paquet a été remélangé au début du tour 5 et la carte n'est pas encore sortie... J'espère bien l'avoir, je crois que je vais en avoir besoin :goutte:


Qu'il est donc difficile d'écrabouiller la République Romaine :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 06, 2013 5:39 pm
par schascha
Danton a écrit :Du tour par tour, des graphismes sobres mais efficaces, un thème plus qu'accrocheur, il y a du bon :o:

Mais qui va l'essayer et donner ses impressions? :mrgreen:
Tu peux te faire un avis assez facilement.
Il y a une démo !! ;)

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 06, 2013 7:31 pm
par griffon
Danton a écrit :


Qu'il est donc difficile d'écrabouiller la République Romaine :o:

C'est normal , à l'époque c'était quasi impossible !

La République était un puits sans fond de soldats citoyens

qu'aurait pu faire face à cela une armée professionnelle

menée par le meilleur stratège qui fut ? :confus:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. oct. 12, 2013 11:15 am
par Danton
Le puit sans fond sera comblé et voilà tout :o:


Tour 6

Marcellus est nommé Proconsul, Varro et Publius Scipio sont élus Consuls et places ensembles à Sena, à la place de Fabius Cunctator. Et le redoutable Scipion l’Africain prend position à Rome… Le début de la fin pour Carthage, noyée sous la horde des renouvellements de soldats romains :? ?

8 cartes stratégiques et… Pas moins de 5 à « 1 » :evil: ! Une unique à 3, campagne mineure, ce qui va limiter mes options. La priorité du tour est le renforcement massif de Dantonhibal, qui doit faire face désormais au redoutable Scipion l’Africain avec une armée plus que réduite.


Round 1

Une attaque éclaire de Scipion sur Neapolis et Dantonhibal étant possible, j’effectue un mouvement stratégique sur des positions préparées à l’avance :mrgreen: : Dantonhibal s’en va renforcer les défenses de Tarente, en plein cœur du territoire conquis (un raid Romain serait très dangereux car pas de retraite possible). Rome riposte en lançant les légions Consulaires, commandées par Varro, en Gaule Cisalpine, afin de réduire le nombre de mes alliés en Italie et se donner ainsi de meilleures chances de vaincre Dantonhibal. Le danger étant trop important, je contre cette invasion via une carte de « Mauvais temps », qui bloque Varro aux frontières de la Gaule Cisalpine :tongue:


Round 2

Je joue « Victoire navale Carthaginoise » afin de limiter les risques du futur déplacement naval : pas de risque que Rome empêche à nouveau la sortie de mes hordes Africaines, la carte « Hanno prend le contrôle du sénat Carthaginois » est entre mes justes mains :o: . Tout s’emboîte comme prévu, le plan fonctionne à merveille (tout va bien, braves carthaginois, tontonnibal veille au grain :chicos: ). Rome riposte en levant pas moins de deux légions d’esclaves pour se renforcer toujours plus en Italie (et hop, + 8.000 légionnaires, carte jouable uniquement si Carthage contrôle au moins trois provinces en Italie, c’est toujours le cas). Il y a à présent un véritable troupeau romain dans la Péninsule :goutte: , il faut à tout prix convoyer des troupes de renfort à Dantonhibal.


Round 3

Je joue « Caton conseille le Sénat Romain », c’est à mon tour de bloquer l’envoi de légions :tongue:… En Afrique. Pratiquement, je ne risque donc plus rien en Afrique et peux donc sans risque envoyer les hordes hors de Carthage la Belle. La prudence est la mère de la sagesse :o: . Varro envahit à nouveau la Gaule Cisalpine et tente de mater les Boii, tribu Gauloise ralliée à Dantonhibal et qui résiste farouchement.


Round 4

Je convertis Brundisium, Rome convertit de son côté deux hexagones en Gaule Cisalpine… Via la carte « Capoue s’allie à Carthage » ! Et mer… Bon, c’est raté pour cette carte, le Destin s’acharne contre le Dantonisme :evil:


Round 5

Je joue « Campagne mineure » et Mago prend la mer pour débouler à Tarente : bon marin et bien aidé par l’alliance avec la Macédoine d’une part, la victoire navale Carthaginoise d’autre part, ce mouvement se révèle sans risque (tout mouvement naval carthaginois est soumis à un risque réel qui peut conduire à l’anéantissement pur et simple de toute la force transportée… :ko: ), le troupeau change la donne en Italie.

Tarente reçoit une garnison, Dantonhibal accueille sont frère avec enthousiasme : « Qu’il tremble à présent le sournois Scipion, mon armée est complète, invaincue et superbement commandée :chicos: ! ». En Espagne, Hasdrubal Barca remonte sur Dianum, à la rencontre de Marcellus : le Dantonisme Carthaginois va repasser à l’offensive et repousser les hordes ennemies :tongue:! Varro rassemble ses troupes et marche sur Tarquini, le contrôle de la Gaule Cisalpine ne tient plus qu’à un cheveux.



Round 6

Et hop, je joue « Renforts Carthaginois » pour reformer une armée à Carthage (+2000 soldats et +100 éléphants de combat), tout va bien, tout va très bien, la guerre se déroule conformément au plan établi :o: . Rome joue alors « Messager intercepté » et me chope ma dernière carte stratégique ! Comme j’ai aussi joué « Mauvais temps » en réaction, Rome se retrouve avec pas moins de 3 cartes stratégiques à jouer sans que je puisse seulement réagir ! Tout va mal, tout va très mal, la guerre ne se déroule pas du tout comme prévu :goutte:


Round 7

Scipion, qui n’a plus à redouter la moindre réaction de Dantonhibal, déboule à marche forcée sur Neapolis et lance un double assaut contre la ville (capacité spéciale de Scipion), qui résiste fort opportunément assez bien (un unique coup placé)


Round 8

Scipion persévère et pilonne la grande ville de Neapolis, si péniblement conquise par Dantonhibal.


Round 9

Rome se retrouve dans la même situation que moi le tour précédent : il lui faut placer un ultime coup pour prendre la ville et éviter l’attrition hivernale. Pouf, un « 6 » sort, ce sont pas moins de deux coups qui placés, la ville tombe et Rome récupère au passage le contrôle de la Campanie :evil: . Par contre, au nord, Varro n’a pas eu le temps d’achever la conquête de la Gaule Cisalpine et se retrouve, en plein hiver, en territoire hostile (4.000 légionnaires seront tués :twisted: )


Conclusion du tour

Dans le positif, très clairement, le renforcement massif de Dantonhibal, qui reste cependant opposé à des hordes innombrables bien plus nombreuses :goutte: . Dans le négatif, la perte de Neapolis et presque de la Gaule Cisalpine. Des cartes de faible valeur n’ont pas aidé, par contre Neapolis a résisté plus longtemps que prévu.


Contrôle politique de fin tour : je contrôle encore 10 provinces, Rome 8 seulement, donc je gagne :o:


Image

Uploaded with ImageShack.us

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. oct. 14, 2013 9:07 am
par Lilan
Une bonne grosse victoire militaire avant que les alliés rejoignent Rome à nouveau, voilà qui ferait tes affaires.

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : ven. oct. 25, 2013 9:27 am
par Maximus
Alors, Dantonibal? on goute aux délices de Capoue?

:hurle: La suite :clap: :clap: :clap:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. oct. 26, 2013 12:40 am
par Whatman
la partie aurait-elle Capouté ? :chicos:

les romano-marseillais ont gagnés déjouant encore et toujours les plans de Dantonunivers ?

Ou alors Dantonibal est un glorieux vainqueur des hordes romano-royaliste-juridique (hein quoi pas le bon AAR) ? :chair:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. oct. 26, 2013 10:53 am
par Danton
Le Dantonisme est en pleine forme et va écrabouiller les forces romano-marseillaises :o:

La partie a subi une longue pause, mais le tour 7 est terminé depuis des jours, je dois juste rédiger l'aar, ce sera fait pour ce week-end, la partie devrait en outre reprendre ce même week-end. En fonction du rythme, ce sera peut-être la suite et fin, mais je ne peux encore annoncer le Vainqueur: incertain l'avenir est. Toujours en mouvement :o:

Le tour 7 par contre fut excellent pour Dantonhibal :chicos:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. oct. 26, 2013 2:45 pm
par Danton
Tour 7

Marcellus est nommé Proconsul, Publius Scipio et Fabius Cuncator sont élus Consuls, le premier prend position à Rome, le second à Taurini.

Je décide de laisser l’initiative au Romain, l’objectif étant de jouer le dernier round la carte « Révolte en Sicile » afin d’enlever à la République honnie le contrôle de cette province sans possibilité de la récupérer avant la fin du tour :mrgreen:


Round 1

L’ennemi frappe fort d’entrée de jeux, avec la carte “Révolte en Celtibérie”, qui me fait perdre le contrôle de la province, mais je riposte aussitôt en replaçant 3 contrôles, ce qui est assez pour reprendre le contrôle de la province.


Round 2

Rome place à son tour 2 contrôles en Celtibérie et convertit Taurini, la Gaule Cisalpine passe sous contrôle romain. Je riposte néanmoins avec « Diplomatie » pour convertir Verona et reprendre le contrôle de la Gaule Cisalpine :tongue:! C’est bien joué, mais les deux fronts du tour sont déjà fixés : l’Espagne, où le Romain a des intentions peu louables, et la Gaule Cisalpine, que je ne pourrai conserver qu’en remontant Dantonhibal plein nord, ce qui risque de fort réjouir Scipion l’Africain, prêt à bondir sur l’Italie du sud, très largement convertie au Dantonisme. En résumé, Rome joue de sa position centrale… :goutte:


Round 3

Marcellus envahit la Celtibérie, je pressens un coup fourré car Hasdrubal Barca pourrait contre-attaquer avec 16 cartes de combat contre 14 pour le Proconsul. Néanmoins, si je ne bouge pas, la Celtibérie va tomber, ce qui ne va faire qu’empirer les choses, coup fourré ou pas. Ni une ni deux, je lance Hasdrubal Barca contre Marcellus :clap: , le choc a lieu à Segobriga, le contrôle de l’Espagne est en jeux !

Rome : 10 (Armée) + 3 (Marcellus) + 1 (Alliés Espagnols) = 14 cartes de bataille

Carthage : 10 (Armée) +3 (Hasdrubal Barca) +3 (Alliés Espagnols) = 16 cartes de bataille

Sans surprise, Rome joue une carte, « Des alliés désertent », le rapport de force tombe à 15 cartes des deux côtés. Je reçois 4 « Eprouver l’ennemi », sur 8, et 5 « Assaut frontal », sur 12. Hésitant, je joue alors « Espions dans le campement ennemi », qui me permet d’analyser 50% des cartes de l’ennemi : je ne découvre aucune carte « Eprouver l’ennemi », aucune « Réserve », mais deux « Assaut frontal ». Mon choix est dès lors fait, j’attaque via « Eprouver l’ennemi », tactique qui présente pourtant le gros inconvénient de limiter les pertes infligées lors de la poursuite : je préfère vaincre et limiter les pertes adverses que risquer de perdre la bataille… :o:


L’attaque est contré et Marcellus gagne l’initiative (50% d’y arriver)… Qui tente aussitôt un repli ! Là, c’est très clair, l’ennemi, malgré ses 15 cartes, n’a pas les moyens de résister à ma fine tactique :chicos: . Double coup de malchance, Marcellus réussit son repli (50% d’y arriver) et Hasdrubal échoue à le contrer (50% d’y arriver). L’armée Romaine se replie sans pertes aucune sur Segovia et l’ennemi me confirme en ricanant qu’il n’avait plus ni carte « Réserve » ni carte « Eprouver l’ennemi ». Hasdrubal Barca rate de peu une prestigieuse victoire en Espagne, mais le principal demeure : la Celtibérie est sauvée :tongue:!


Round 4

Le moral bien remonté suite à son gros coup de chance en Celtibérie, Rome tente son premier gros pari de la partie, en jouant « Traitre dans la cité » sur Marcellus, qui fond sur Carthago Novo ! Le gain potentiel est énorme puisque, avec cette carte, il va pouvoir lancer deux fois les dés d’assaut : avec le bonus au siège de +1 de Marcellus, ses chances d’emporter la ville d’un seul coup sont bien réelles, or cela me priverait de 25% de mes renforts :? !

Naturellement, je tente une interception avec Hasdrubal Barca, mais la malchance continue (50% d’y arriver) et c’est un échec. Les légionnaires partent à l’assaut des remparts de Carthago Novo, tadam : 1 et 2 aux dés ! Un unique coup est porté, la ville tient bon, le vent a tourné :twisted: !

Le risque demeure cependant et Hasdrubal Barca déboule avec ses hordes : :hurle: sus au Romain ! Une nouvelle bataille s’engage, avec un réel avantage en ma faveur : 16 cartes contre 13 (le Romain a eu une perte lors de l’assaut contre la ville). Cette fois, j’obtiens pas moins de 5 cartes « Eprouver l’ennemi », sur 8, mon choix de tactique est évident.

Les deux premiers assauts via « Eprouver l’ennemi » sont contrés par Marcellus, qui reprend l’initiative et contre-attaque de façon très audacieuse : un double-enveloppement ! Hasdrubal contre et relance « Eprouver l’ennemi », qui est contré via « Réserves ». Marcellus reprend l’initiative et tente un repli, avec succès : l’histoire va-t-elle encore une fois se répéter ? La République maudite va-t-elle une fois encore échapper à son châtiment ? Nooooon :chicos: ! Cette fois, Hasdrubal Barca contre le repli et écrabouille les légions romaines via un nouvel assaut « Eprouver l’ennemi » :clap: !


Lourdes pertes des deux côtés (4.000 soldats), mais la poursuite s’engage… « 6 » ! Le vent a bien tourné ! Certes, la tactique d’assaut prudente fait retomber le dé à 4, mais le Romain n’en perds pas moins 6.000 soldats… +4.000 supplémentaires car Marcellus n’a d’autre choix que de retourner en Celtibérie via des hex contrôlés par Carthage ! Le raid Romain audacieux, mais risqué, s’achève en désastre complet et, pour éponger les pertes politiques suite à cette magistrale défaite, Rome enlève ses contrôles d’Idubeda, la seule province espagnole qu’elle contrôlait. Le constat est sans appel : pour le moment, la guerre d’Espagne est gagnée et bien gagnée! :hurle: Vive le Dantonisme !


Round 5

Rome acte sa défaite en Espagne et le Consul Fabius passe à l’offensive contre les Insubrians, Gaulois ralliés au Dantonisme eu Gaule Cisalpine : un coup est porté contre la tribu. Dantonhibal n’entend pas abandonner ses alliés et remonte plein nord, envahissant au passage le Samnium :mrgreen:


Round 6

Rome convertit Verona et gagne le contrôle de la Gaule Cisalpine, mais je riposte en convertissant Sena, reprenant de facto le contrôle du Samnium. C’est donc le statu quo pour le front d’Italie.


Round 7

A mon très grand plaisir, Fabius attaque encore les Insubrians, leur portant un coup supplémentaire, via la carte « Syracuse s’allie à Carthage », cette précieuse carte m’échappe à nouveau, pfff :evil: . Mais je remonte Dantonhibal sur Verona et coince complètement les légions Consulaires de Fabius : si l’ennemi reste sur place, je pourrai l’attaquer et il ne pourra esquiver qu’une fois, sur Taurini, après quoi il sera coincé par les cols de montagne et les tribus Gauloises ralliées au Dantonisme :twisted: .

Le dilemme est grand pour le Romain, qui décide non pas de fuir via les cols, mais bien de tenter de mater une fois pour toute les Insubrians, afin de ne pas annuler toute l’offensive engagée ce tour en Gaule Cisalpine : 66% de porter un ultime et dernier coup pour écrabouiller ces sauvages et… Echec :shock: !!! Incontestablement, la chance, côté romaine au début de tour, est à présent dans le camp Dantonien (sauf pour les cartes events)


Loin de lancer Dantonhibal sur l’audacieux Fabius, je place 3 contrôles, dont un à Vérona, qui me permet de reprendre le contrôle de la Gaule Cisalpine : que Fabius et son troupeau passe donc l’hiver sur ce territoire hostile, plus il y aura de tués, moins j’aurai à en affronter lors de l’hallali :twisted:


Et pouf, ultime coup de malchance pour le Romain, qui sort un beau « 6 » pour les pertes hivernales, 6.000 légionnaires sont portés disparus au sein des légions Consulaires de Fabius !


Conclusion du tour

Sans doute mon plus beau tour depuis le début de la partie :clap: ! Rome a été complètement écrabouillée en Espagne, tant militairement que politiquement, et dans la Péninsule tout se déroule au mieux, Dantonhibal a conservé la Gaule Cisalpine et repris le Samnium. L’inactivité de Scipion l’Africain est un bonus appréciable. Cerise sur le gâteau, Fabius est isolé, proie bien tentante, dans le nord de la Gaule Cisalpine, avec Dantonhibal prêt à fondre comme un fauve sur l’agnelet… :twisted:


Contrôle politique de fin de tour

11 provinces pour Carthage, 7 pour Rome, qui doit donc enlever pas moins de 4 contrôles politiques, la balance penche à présent très clairement en ma faveur :o:

:hurle: Vive Dantonhibal !

Image

Uploaded with ImageShack.us

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 27, 2013 5:37 pm
par Danton
Tour 8. La République Romaine vacille sur ses bases


Fabius est nommé Proconsul et reste en Gaule Cisalpine, recevant la quasi-totalité des renforts romains du tour. Paulus et Marcellus sont élus Consuls et placés à Rome, les 4.000 légionnaires survivants de l’armée d’Espagne se retrouvent de fait seuls et abandonnés de tous : Hasdrubal Barca, après sa grandiose victoire contre Marcellus, tient l’Espagne dans sa main de fer :mrgreen:

Round 1

Refusant de laisser à son frère toute la gloire de la victoire carthaginoise qui semble s’annoncer, Dantonhibal, le Génie Punique Invaincu et Grand Ecrabouillateur de Romains :o: , se précipite sur Fabius et ses légions en passant par Taurini : les Romains se retrouvent de fait incapables de tenter la moindre esquive (cols montagneux, tribus gauloises hostiles) avant ou même pendant la bataille. Un combat des titans s’engage, les légionnaires doivent vaincre ou fuir en territoire hostile (une retraite après défaite reste possible, mais il y aura des pertes supplémentaires :twisted: )

Carthage : 10 (Armée) + 4 (Dantonhibal) + 4 (Alliés Italiens) = 18 cartes

Rome : 10 (Armée) +3 (Fabius) +2 (Alliés Italiens) = 15 cartes

Fabius ne pouvant esquiver, je lance mes hordes via la tactique « Double-Enveloppement », sans me soucier du fait que cela donne automatiquement, si contré, l’initiative au Romain, qui n’a de toute façon d’autre choix que de contre-attaquer (ce qu’il fait via « Assaut frontal ») sans pouvoir tenter un repli.

La bataille sera la plus longue jamais jouée, pas moins de 10 rounds :shock: , mais au final mon ultime carte « Réserve » va me permettre de remporter une grandiose victoire via un « Double-enveloppement » ! :clap: :clap:


Pertes de bataille : 4.000 soldats des deux côtés. Pertes de poursuite, tadam : « 5 » ! Avec le +2 car double enveloppement, cela donne 7 : destruction intégrale de l’armée ennemie :chicos: !!! Rome perd 20.000 légionnaires d’un seul coup et pas moins de 5 contrôles politiques, c’est le coup le plus violent jamais porté à la République depuis le début des hostilités. :hurle: Vive Dantonhibal !


Rome, paniquée, riposte via la carte « Traître à Tarente » : Scipion l’Africain se précipite plein sud et obtient la reddition automatique, par trahison, de la grande ville de Tarente, dernière grande ville Italienne qui était encore entre les justes mains du Dantonisme (destruction au passage des 4.000 soldats laissés là en garnison, pfff)


Round 2

Je place 3 marqueurs de contrôle politique et gagne le contrôle de la province d’Idubeda, la dernière province d’Espagne qui m’échappait encore, Rome s’empresse de son côté de placer 2 contrôles en Sardaigne, où la population, suite au désastre de Fabius, affiche des sentiments Pro-Dantonien de façon toujours plus ouverte :o:


Round 3

Dantonhibal, le Génie Victorieux :mrgreen: , redescend sur le Samnium, ce qui provoque la fuite rapide de Scipion sur Capoue, à portée de Rome : le fourbe laisse néanmoins des troupes en Lucanie, pour reprendre à terme le contrôle de la province.


Round 4

J’avais envisagé un assaut contre la capitale, mais le troupeau reste trop important, surtout avec Scipion à portée de la capitale, je me contente donc de placer 3 contrôles en Italie, où il y a de grands vides suite à la déroute de Fabius. Sans surprise, Rome convertit deux hex en Lucanie et reprend le contrôle de la province.


Round 5

Je joue « Je suis venu en Italie non pas pour combattre les Italiens, mais pour combattre pour la liberté des Italiens opprimés par Rome », ce qui me permet de prendre le contrôle de l’Etrurie, Rome riposte en lançant Scipion l’Africain en Apulie.


Round 6

Je joue « Campagne mineure », Hasdrubal Barca remonte sur Tarraco et écrabouille les 4.000 légionnaires encore présents, l’Espagne est désormais complètement sous contrôle :clap: . En Italie, loin de tenter une ruée sur Rome (trop tard dans le tour), Dantonhibal se précipite à Beneventum, droit sur Scipion l’Africain, pour un duel des titans :twisted: ! Contre toute attente, le meilleur général romain refuse la bataille, terrifié par le Grand Génie Dantonhibal, et tente d’esquiver… Echec ! La bataille s’engage donc.


Carthage : 9 (Armée) + 4 (Dantonhibal) + 4 (Alliés Italiens) = 17 cartes

Rome : 9 (Armée) + 4 (Scipion) + 2 (Alliés Italiens- - 1 (Echec de l’esquive) = 14 cartes


Une situation quasi similaire à la titanesque bataille qui s’est achevé par l’anéantissement de Fabius, mais la bataille sera pourtant bien moins longue : elle ne va pas durer 10 rounds mais 2 :shock: !

Une première attaque via « Flanc droit » est en effet contrée par Scipion, qui tente et réussir un repli, mais Dantonhibal parvient à contrer ce succès et relance une attaque sur le flanc droit… Qui entraine la déroute des légions :tongue:! Avec ses 13 cartes, Rome n’avait en effet aucune carte « Réserve » et une unique « Flanc droit », comme quoi une bataille reste toujours très aléatoire : le nombre de cartes, c’est bien, mais cela ne suffit pas, tout peut arriver. Ce jour, la Fortuna avait choisi son camp : le Dantonisme :clap: !


Aucune perte de bataille, mais 4.000 légionnaires sont massacrés durant la poursuite, Scipion l’Africain se replie sur Rome et tente de rassurer le sénat romain paniqué : la défaite fut mineure, ses conséquences politiques n’ont rien à voir avec la déroute de Fabius, qui a fort marqué les esprits :o: . Rome place néanmoins 3 contrôles politiques supplémentaires, pour tenter de conserver son emprise sur ce qu’il lui reste…


Round 6

Dantonhibal écrabouille les 4.000 légionnaires dispersés en Lucanie puis reprend position à Beneventum afin de garder Scipion l’Africain : « Quitte donc Rome, vermisseau, si tu l’oses, et je serai aussitôt à tes trousses :tongue:! ». Le temps joue désormais en effet en faveur du Dantonisme, qui a gagné de très solides positions en Espagne, en Afrique, en Italie : la victoire est proche, la République Romaine vacille et va s’effondrer :mrgreen: !


En attendant, elle conserve un réservoir inépuisable en hommes : 8.000 légionnaires sont recrutés au Latium, des esclaves tirés de leur vie misérable pour terminer leur existence sous les glaives Dantoniens venus leur apporter la liberté (oui ben on ne fait pas d’omelettes sans casser les œufs :o: )


Round 7

Le monde méditerranéen semble comprendre que la puissance Carthaginoise a pris le dessus : Syracuse, la puissance cité de Sicile, annonce son ralliement au Dantonisme :clap: ! (et hop, +1 province et un bonus supplémentaire pour le mouvement naval carthaginois)

Désespérée, Rome place 3 contrôles, qui seront indispensables pour éponger les pertes prochaines suite au contrôle politique de fin de tour.


Round 8

Je place à mon tour 3 contrôles, pour marquer toujours plus mon empreinte sur ce monde qui va devenir mien sous peu :o: . Perfide et sournois, l’Ennemi joue « Diplomatie » pour convertir Brundisium et reprendre in extremis le contrôle de la province d’Apulie.


Contrôle politique de fin de tour

Carthage 12, Rome 6 ! La République Romaine sombre et doit enlever pas moins de 6 contrôles politiques :mrgreen: !

:hurle: Vive Dantonhibal !


Conclusion du tour

Un triomphe, tout simplement :o: . Le désastre de Fabius, en Gaule Cisalpine, puis le repli de Scipion l’Africain et le ralliement de Syracuse semblent annoncer une prochaine victoire Dantonienne, la balance penche désormais très fortement en ma faveur, même si Rome garde le contrôle, en Italie, de 4 provinces sur 7 : le Sénat Romain ne va pas s’effondrer, mais j’ai 6 provinces de plus pour le décompte final.

Le dernier danger, c’est un effondrement soudain, soit la chute de Carthage, mais Hanno veille avec ses hordes et l’Afrique est entièrement sous contrôle. Qu’ils viennent, s’ils l’osent :tongue:


Image

Uploaded with ImageShack.us

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 27, 2013 5:43 pm
par Danton
Je précise que Syracuse est bien Carthaginois, ce qui ne se voit pas sur le screen ci-dessus, un oubli :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 27, 2013 6:19 pm
par mad
Effectivement ça commence à sentir mauvais pour Rome maintenant qu'il n'y a (j'imagine) plus aucune possibilité de distraire des forces carthaginoises du côté de l'Hispanie :ok:
Petite question par contre car ça n'est pas vraiment apparemment tout le long du récit ... il reste actuellement combien d'hommes sous le commandement direct d'Hannibal ?

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 27, 2013 7:31 pm
par Danton
Ah oui, c’est vrai, je voulais faire un récapitulatif des forces armées, mais j’ai oublié :oops:


Je voulais le faire car, pour la première fois depuis le début de la partie, j’ai terminé le tour avec plus de soldats sur la carte que le Romain et son inépuisable réservoir en hommes :mrgreen:

En cause, les désastres romains en Espagne du tour précédent et en Gaule Cisalpine ce tour et, de mon côté, des pertes très limitées (pas de sièges, pas d’attrition hivernale, pas de défaite subie avec la poursuite meurtrière qui suit etc). Au final, à la fin de ce tour 8, cela donne ceci :

32.000 légionnaires à Rome (16 points de force)

18.000 soldats avec Dantonhibal, à Beneventum

20.000 soldats avec Hasdrubal Barca, en Espagne

20.000 soldats avec Hanno à Carthage



J’aligne donc présentement 58.000 soldats, contre 32.000 au Romain :chicos:


Il n’y a pas de limite par case, ce qui explique le troupeau présent à Rome, un peu trop costaud pour Dantonhibal :? , mais, par contre, un général ne peut déplacer que maximum 20.000 hommes (10 points de force), donc si le Romain attaque Dantonhibal, ce sera à forces égales… :twisted: (il a 4 provinces en Italie, mais est limité à +2 de bonus d’alliés en Italie, je n’en ai que 3 mais je n’ai pas de limite, donc +3).


Après le placement des renforts du tour 9, Dantonhibal aura 20.000 soldats sous ses ordres et le troupeau à Rome sera monté à 42.000 légionnaires. Nette supériorité, mais pas de quoi me faire paniquer, c’est ainsi quasi depuis le début de mon arrivée en Italie, Dantonhibal fera face :o:


Avec la suprématie navale romaine, l’ennemi peut revenir en Espagne mais bon, il y a Hasdrubal Barca en face, celui-là même qui a écrabouillé Marcellus, avec 20.000 soldats et le bonus de + 4 pour le contrôle des 4 provinces espagnoles… Même équation pour l’Afrique, sauf que là c’est pire pour lui, les deux Numidies offrent chacune un bonus de +2 et non de +1... (Bah oui, la cavalerie Numide, cela fait mal :mrgreen: )

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 27, 2013 7:58 pm
par Archange
Ils sont bien montés les africains ? :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. oct. 27, 2013 8:22 pm
par stratcom
La défaite subie par ton adversaire sous les murs de Carthago Nova ne lui a visiblement pas servi de leçon. :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. oct. 28, 2013 11:53 am
par gladiatt
Danton a écrit : Même équation pour l’Afrique, sauf que là c’est pire pour lui, les deux Numidies offrent chacune un bonus de +2 et non de +1... (Bah oui, la cavalerie Numide, cela fait mal :mrgreen: )
Il ne faut jamais parler sechement à un Numide :o:
(merci Goscinny)

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : ven. nov. 01, 2013 12:18 pm
par griffon
Un triomphe

tout simplement ! :ok:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 02, 2013 5:45 pm
par Danton
Il y a eu quelques complications de dernière minute :o:


Tour 9. L’effondrement

Marcellus est nommé Proconsul, Paulus et Scipio sont élus Consuls, tous se retrouvent à Rome, avec Scipion l’Africain.


Round 1

Je joue « Dantonhibal charme l’Italie » et convertit 4 hex en Italie, ce qui me permet de prendre simultanément le contrôle de l’Apulie et de la Lucanie, je contrôle à présent pas moins de 5 provinces Italiennes sur 7, ce qui me donne un gros bonus si bataille rangée : le Génie Punique ne risque pas grand-chose :mrgreen: ! Rome riposte par une levée de troupes en Campanie, qui lui permet d’obtenir 4.000 légionnaires supplémentaires.


Round 2

Je place deux contrôles supplémentaires et, boulimique, prend le contrôle de la province de Corse / Sardaigne : la République Romaine doit devenir mienne, c’est une nécessité afin de préparer l’avènement de l’Empire Dantonien :o: . L’ennemi recrute encore et toujours, deux légions d’esclaves, 8.000 légionnaires supplémentaires. Le troupeau présent à Rome est immense, impossible de le vaincre :goutte: , mais Dantonhibal veille : le plus petit général Romain qui ose quitter Rome avec des légions sera poursuivi, écrabouillé et éradiqué :tongue:


Round 3

Je place deux contrôles politiques supplémentaires, en Sicile cette fois, Rome joue « Campagne mineure » et Scipion l’Africain déboule en Numidie Occidentale à la tête de 20.000 légionnaires. Ce n’est pas une surprise, la chute de Carthage constitue le dernier espoir pour la République Romaine au bord du gouffre :tongue:


Round 4

A mon tour de jouer « Campagne mineure », Dantonhibal remonte sur Praeneste, afin de tenir à l’œil les hordes de légionnaires stationnés à Rome, alors qu’Hanno quitte précipitamment Carthage et marche sur Scipion avant que ce dernier n’arrive à convertir une Numidie. Le Romain convertit de fait 2 hex, mais je conserve le contrôle de la province, les heures de Scipion sont comptées :twisted:


Round 5

Hanno tente d’écraser 2.000 légionnaires isolés (qui ont permis à Rome de prendre le contrôle de l’hex), mais Scipion intercepte et, après calcul, je décide de retraiter sans combattre, rien ne presse : mes hordes prennent position à Saldae, bloquant la route de Carthage. Ce mouvement était une erreur, sans aucun doute : une grosse carte à 3 dépensée pour rien. Il fallait ou attaquer ou ne pas bouger et conserver la carte. La proche fin de la partie m’a amené à trop de précipitation (oui ben les excuses sont faites pour s’en servir :tongue:)

Le vil sournois Scipion envahit alors la Numidie Orientale, tout en prenant soin de rester hors de portée d’Hanno, qui pourrait changer d’avis et enfin accepter la bataille.


Round 6

Je place deux contrôles et attend la fin de la partie et ma victoire :mrgreen: . Avec une dernière carte à 3, je ne peux guère frapper en Afrique et, en Italie, il ne reste que des villes à capturer, trop difficile et plus le temps. Patience, ma victoire est proche. L’ennemi refuse sottement de l’admettre et place deux contrôles en Numidie occidentale, gagnant le contrôle de la province, voilà qui est désagréable :evil: .


Round 7

Je place un contrôle supplémentaire, pourquoi l’ennemi ne capitule donc pas ? Tout est terminé pour lui, c’est évident. Arrive alors le coup de tonnerre dans un ciel ensoleillé brillant de mille feux aux couleurs du Dantonisme Universel et Triomphant : Rome joue « Campagne majeure » et débarque Marcellus, avec 20.000 légionnaires, directement devant Carthage, qui est prise d’assaut (pouf, un premier coup est porté). Dans la foulée, Scipion l’Africain ramène ses fesses à son tour devant Carthage et le Dantonisme incrédule se réveille avec pas moins de 38.000 légionnaires assiégeant Carthage, la capitale de l’Empire Nouveau Dantonien… :ko:

Sa chute entrainerait l’effondrement soudain de l’Empire et la défaite honteuse alors même que les armes Dantoniennes sont victorieuses sur tous les fronts. Mais que peut Hanno le mou contre pareil troupeau ? « Jamais, oui jamais il n’aurait du quitter Carthage. Il devait rester là et repousser l’ennemi, vagues après vagues, pas partir à l’aventure n’importe comment ». Tragique erreur. :hurle: Le Dantonisme est menacé !


Round 8

Dantonhibal, fondateur de l’Empire, Grand Vainqueur des Romains, Conquérant de l’Italie et Général Invaincu, est appelé à la rescousse par l’Empire tout entier, qui vacille alors même que la victoire allait tomber : le Génie redescend sur Crozon, où il apprend que les légions romaines ont lancées un nouvel assaut contre la fière capitale, portant un nouveau coup aux remparts de la ville. Encore un coup et la ville va tomber, l’Empire va s’effondrer :ko: ! Et Rome a 50% de chance d’y arriver, pour remporter la partie au dernier round par effondrement soudain, alors même que la République Romaine agonise. Destin Injuste ! Ignoble Tricherie !


Round 9 à venir, le devoir m’appèle :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 02, 2013 6:44 pm
par Reborn
Ce teasing ! :yho:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 02, 2013 8:06 pm
par stratcom
Le suspense est à son comble. :froid:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 02, 2013 9:24 pm
par rominet
Un peu bourrin mais pourquoi pas

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. nov. 03, 2013 7:22 pm
par griffon
Comment Fortuna pourrait laisser tomber

cet homme pareil aux dieux ?

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. nov. 03, 2013 7:54 pm
par Riri
Affreuse, affreuse traîtrise romaine. :evil:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. nov. 03, 2013 9:01 pm
par lemarseillais
De tout coeur avec Rome :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 09, 2013 4:45 pm
par Danton
La bataille de Zama

Après une relecture des règles afin de trouver une solution contre le troupeau qui assiège Rome, je réalise enfin une lourde erreur de ma part depuis le début et qui n’a pénalisé que moi :evil: : le maximum de cartes de bataille lors d’une bataille est de 20 ! En clair, Dantonhibal aurait pu attaquer le troupeau présent à Rome avec des chances de victoire. Mais il est à présent trop tard pour cela. Par contre, cela me donne un espoir nouveau pour sauver Carthage et l’Empire Dantonien :o:


Je joue « Campagne majeure » comme dernière carte de la partie et tente un mouvement audacieux : Dantonhibal prend la mer à Croton et file pour Carthage :clap: , abandonnant de facto la péninsule Italienne ! Le risque d’une interception navale est très faible, l’alliance avec la Macédoine et Syracuse me sont très utiles : seul un « 6 » obligerait l’armée à retourner au port. Un « 3 » sort et Dantonhibal déboule devant la capitale Dantonienne avec son armée d’élite, invaincue depuis le début des hostilités : la bataille de Zama s’engage et va déterminer l’issue de la guerre :mrgreen: !

Carthage : 10 (Armée) + 4 (Dantonhibal) + 4 (Alliés) = 18 cartes

Rome : 18 (Armée) +4 (Scipion l’Africain) +2 (Alliés) = 24, ramené à 20, maximum légal :o:


R1. Dantonhibal lance une attaque sur le flanc gauche, qui est contrée par Scipion, lequel gagne l’initiative

R2. Scipio lance une attaque « Eprouver l’adversaire » (logique contre Dantonhibal, dont la capacité spéciale consiste à pouvoir transformer une de ces cartes en une autre carte de bataille au choix), contré mais je n’arrive pas à reprendre l’initiative.

R3. « Eprouver l’adversaire », contré et reprise de l’initiative.

R4. Attaque sur le flanc gauche, contré et perte de l’initiative.

R5. « Eprouver l’adversaire », je contre mais avec ma dernière carte du même type, je ne pourrai donc plus utiliser la capacité spéciale de Dantonhibal et je n’ai qu’une unique carte de « Réserve ». Les sueurs froides commencent, mais je reprends l’initiative :o: .

R6. Attaque sur le flanc gauche, contrée et perte de l’initiative.

R7. « Eprouver l’adversaire »… Je contre mais en usant de mon unique carte « Réserve » ! Un nouvel assaut romain de ce type et ce sera la défaite :ko: !!! Fort heureusement, je reprends l’initiative.

R8. Ma nouvelle attaque sur le flanc gauche est contrée par une carte « Réserve ». En clair, si je n’avais pas gagné l’initiative, Scipion aurait pu lancer une nouvelle attaque « Eprouver l’adversaire » et remporté la bataille de Zama. La tension est à son comble, le destin ne va plus tarder à trancher… Et pouf, Scipion reprend l’initiative :goutte: !

R9. Les troupes d’élite Dantoniennes serrent les dents, bien conscientes qu’un nouvel « Eprouver l’adversaire » sonnerait la fin de la bataille, je n’ai plus ni cette carte ni de réserve. L’assaut romain est lancé… Attaque sur le flanc droit :clap: !!! L’ennemi n’a donc plus, lui non, ni de réserve ni de carte « Eprouver l’adversaire ». Il a été de fait obligé de changer de tactique et la menace demeure : il ne me reste plus qu’une carte de flanc droit, soit un assaut contré puis ce sera la défaite. Mais je reprends l’initiative :o:

R10. Dantonhibal lance un nouvel assaut sur le flanc gauche, le dernier : s’il est contré, je serai à mon tour obligé de changer de tactique offensive. L’assaut du Génie Punique Dantonhibal balaye cependant enfin l’opiniâtre résistance des légions romaines de Scipion l’Africain, la grandiose bataille de Zama est une nouvelle :hurle: victoire !!! :clap: :clap: :clap:


Carthage est sauvée et les légions vaincues doivent retraiter, humiliées. 6.000 soldats des deux camps périssent dans les combats, mais Rome perd 12.000 soldats de plus durant la poursuite et la retraite (en plein territoire ennemi :twisted: ). Les survivants se replient Sitilis. Hanno reçoit pour instruction de ne pas leur porter le coup de grâce: Scipion reste dangereux et, Carthage étant sauvée, la victoire est désormais assurée et complète :chicos:


Rome place en désespoir de cause 3 contrôles politiques, mais cela ne va pas suffire pour compenser la déroute politique consécutive à la défaite de Zama, qui a provoqué au sein du monde méditerranéen un véritable tsunami : le Dantonisme a écrabouillé les légions romaines :o: !


Contrôle politique de fin de tour : Carthage 14 provinces, Rome 4. La République doit donc enlever 10 marqueurs politiques et il ne lui en reste plus que 7.

En 202, la République Romaine, trois semaines après la grandiose bataille de Zama, écrabouillée par Dantonhibal, s’effondre ! Le sénat romain est renversé, la République n’est plus et Rome, vaincue, demande la paix en renonçant à la totalité de ses conquêtes :tongue:


Victoire Punique Dantonienne au tour 9 par effondrement soudain de la République Romaine, littéralement balayée :mrgreen:


Image

Uploaded with ImageShack.us


:hurle: Victoire !

:hurle: :hurle: Vive Dantonhibal !

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 09, 2013 5:03 pm
par mad
Victoire méritée vu la pugnacité dont tu as fait preuve tout du long :clap:
Il aurait été dommage qu’après avoir complétement dominé en Hispanie et dévasté toute l'Italie, tu tombes face à un ultime rush romain sur Carthage...

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 09, 2013 6:30 pm
par rominet
Vous vous êtes concertés tous les 2 pour nous jouer une partie aussi tendue, pleines d'imprévus et de rebondissements, c'est pas possible???

Bravo, j'ai adoré (le jeu et l'AAR)!! :ok:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 09, 2013 6:31 pm
par Coelio
Un très bel AAR, je l'admets bien volontiers. Même sans connaitre précisément la partie, je crains cependant que la victoire se voie invalidée..

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 09, 2013 6:41 pm
par DarthMath
J'appuie les commentaires de mes camarades !! Chouette AAR dans le pur style dantonien !! :wink:

Et bravo pour cette belle victoire in-extremis mais amplement méritée !! :ok:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 09, 2013 7:26 pm
par stratcom
Danton a écrit :Image
  • Impressionnant. :shock:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 09, 2013 7:45 pm
par griffon
Rien n'arrêtera cet homme pareil aux dieux

Même pas les portes de l'Olympe ! :shock:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : sam. nov. 09, 2013 11:03 pm
par lemarseillais
griffon a écrit :Rien n'arrêtera cet homme pareil aux dieux
Bien sur que si !
Soyez patient :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. nov. 10, 2013 12:50 am
par Lysimaque
Aar de grande qualité, je me suis régalée.

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. nov. 10, 2013 11:32 am
par griffon
je propose que l'on se cotise tous , en hommage ,

pour lui offrir CWIF qui viens juste de sortir :D

(avec toutes les options , en particulier la grande carte murale )

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : dim. nov. 10, 2013 2:11 pm
par lemarseillais
Il serait incapable de l'installer :o:

Re: Hannibal, Rome contre Carthage

Posté : lun. nov. 11, 2013 11:18 am
par Danton
Merci à vous tous pour vos commentaires :clap:

griffon a écrit :Rien n'arrêtera cet homme pareil aux dieux

Même pas les portes de l'Olympe ! :shock:
C'est mon préféré, comme c'est bien dit :o:


Hannibal passe dans mes card driven favoris, mais il faut réellement accrocher au système de bataille, décisif. C'est ce dernier qui rend les parties si tendues. Ma chance (ou le Génie de Dantonhibal :o: ) fut de gagner quasi toutes les batailles (la seule défaite, en Espagne, avec Hasdrubal Barca, fut fort heureusement pas trop lourde en conséquences).

Par contre, prendre des villes, c'est très difficile :goutte:

Pour CWIF, je ne suis pas encore convainçu, si j'ai bien compris, les avantages par rapport à Vassal sont minces (j'en discutais hier avec le petit marseillais lors de notre nouvelle partie WIF justement :mrgreen: ): automatisation de certains calculs (combat, production) et contrôle de la bonne application des règles.

Ma conclusion fut sans appel: "En fait, CWIF, c'est un investissement pour t'empêcher de tricher, voilà tout" :tongue:

Il est vrai cependant que les débats sur les règles ralentissent une partie (la stricte application des phases de l'ordre du jeux devrait aussi permettre d'éviter certains oublis), surtout quand il y en face un Respecté Adversaire :tongue: