Le Quartier Général

Vous n'en vouliez pas? Vous ne l'attendiez pas? Tant pis, le voilà tout de même: l'AAR March of the Eagles avec la France!

Anti-bonapartistes de tout poil, prière de rester mesurés ou de passer votre chemin... Car ça va chanter les louanges de Napo à tire-larigot , avec une partialité comme c'est pas permis. Ca va puer l'aigle impérial, le grenadier de la garde et le maréchal Ney à cent lieues à la ronde. Z'êtes prév'nus.

Pour mon retour, je fais une entrée en matière fracassante .



Coming soon!

Avec un peu de chance, il va se prendre un boulet en pleine gueule.

Tiens, c'est relativement mesuré comme commentaire, je suis étonné. Allez, crachez tout votre fiel maintenant . Premiers screens ce soir. Je n'ai pas encore commencé la partie, donc ça va être de l'instantané .

"Jamais, de mémoire d’homme ou d’historien, l’on avait vu la carte si pétrie d'influence française, la France si forte et rayonnante. C'était à en frémir d'excitation. Les bannières révolutionnaires puis les aigles impériales hurlaient leur cri de défi à la flasque et molle face de l’Europe des princes. Les tambours des armées tricolores résonnaient d’Hambourg à l’Espagne dans un bruit de tonnerre et de mort. L’Angleterre ruminait une colère noire et terrible, tapie dans son île tel un monstre baveux, hors de portée des coups de baïonnette…

Bref, l’arrogant soleil de la gloire illuminait le Premier Empire tout juste sorti des fonds baptismaux, en décembre 1804. Ayant hérité des conquêtes des régimes précédent, alliant l’ardeur de la Révolution à l’ordre de l’Ancien régime, Napoléon s’apprêtait alors à graver dans le marbre les lettres d’or en fusion d’un rêve séculaire : signer la paix à Londres, et nulle part ailleurs! Tout allait être mis en œuvre pour que renaisse une flotte capable d’envoyer les coques de noix pourries de la Navy par 36 brasses de fond. Dans le pas de Calais, les armées tricolores graissaient leurs 1777, veillaient amoureusement sur leurs Gribeauval et la Garde chantait à tue-tête "Fanchon", un air du général Lasalle. Paris était confiant, la rente haute à la bourse et les bourgeois repus et satisfait. Et cette joie manifeste se lisait sur tous les visages, aux lèvres épanouies et tout de joie irradiés. Encore un « Vive l’Empereur », et la machine pourrait s’enclencher ».

Pas encore de provinces tout à fait légitimes et logiques en Illyrie?

Je vise plutôt les plages du Kent .

Vive Napoléon 1er

Vonck a écrit :Pas encore de provinces tout à fait légitimes et logiques en Illyrie?

L’Europe toute entière est une province légitime de l'empire

Elbe est la seule province que je lui accorderais. Et encore

warsaw bucher a écrit :

Vonck a écrit :Pas encore de provinces tout à fait légitimes et logiques en Illyrie?

L’Europe toute entière est une province légitime de l'empire

J'ai trouvé mon roi de Westphalie ! La suite bientôt. J'ai déjà écrasé un débarquement anglais. MUHAHAHAHA.

"Dans les bureaux de la rue Royale on s'activait fiévreusement. L'Empereur avait décidé de redonner la priorité à la Marine, seul moyen d'écraser la jalouse Angleterre selon lui! Il poursuivait en cela la politique de Louis XVI. Il fut donc décidé d'adopter massivement une avancée de la fin du siècle précédent: le doublage des coques avec du cuivre. Le métal protégerait ainsi le bois des vers et autres coquillages dont l'accumulation ralentissait les navires. On salua des deux mains. Mais il allait falloir faire beaucoup plus: les Britanniques alignaient crânement 26 vaisseaux de ligne contre 18 de valeur inégale pour la France et ses alliés. Un retard conséquent devait être rattrapé. Par contre la France et ses alliés l'emportaient de manière écrasante en matière de cavalerie et d'artillerie. Restait à leur faire franchir la Manche pour venir déferler sur les plages du Kent.

Pourtant, avant que de se tourner vers les flots, l'Armée du camp de Boulogne allait devoir faire la police sur le Rhin. D'aucuns disaient que l'Empereur désirait protéger la frontière en engloutissant la Bade, encore indépendante par on ne sait quel miracle. Trois corps d'armée firent donc claquer leurs chaussures sur les routes de France en direction de Strasbourg".

Vive l'Empereur !! Sus à la Perfide Albion !!!
J'attends avec curiosité de voir ce que pourra donner le débarquement en Angleterre.

buzz l'éclair a écrit : J'attends avec curiosité de voir ce que pourra donner le débarquement en Angleterre.

J'espère bien le réussir .

"La nouvelle tomba comme un couperet aux Tuileries: Alexandre s'était laissé enjôlé par les sirènes tout de rouge vêtues. La Russie rejoignait la coalition, ajoutant à ses forces la masse à pied dont l'Albion manquait cruellement. Heureusement, aucune frontière n'était commune entre la France et sa lointaine ennemie. Les Russes n'arriveraient pas tout de suite sur le Rhin. Et c'est là que s’exerça la pression française, envahissant l'électorat de Bade grâce à un affreux prétexte trouvé par le "diable boiteux", Talleyrand. Très limitées, les forces locales ne sauraient résister à la toute nouvelle "Grande Armée".

Bravo Majesté!

Quelle impériale baffe vous administrez aux Badois.

Quand pensez-vous pouvoir pouvoir couler l'Angleterre?

Tous nos vœux vous accompagnent.

c'est moi ou il y a une armée badoise en orléans?

Encore une trahison des orléanistes! Preuve que ce régime des ci-devant est pourri jusqu'a la moelle!!!

si elle est puissante, c'est le bad.... OK je sors...

Merci Dédé, de si belles paroles sont chères à mon coeur d'émotif .

Maximus: en fait j'ai fait le screen pile au moment où un menu disparaissait . Mais j'aime toujours qu'on égratigne les Orléans au passage, bravo .

"Les pauvres troupes badoises s'égaillèrent telles une volée de moineaux effarouchés devant la toute-puissance des armes françaises. Quelques régiments allaient pouvoir rajouter le glorieux nom de Fribourg à leurs drapeaux déjà dégouttant de victoires. Le pays fut bientôt occupé. L'affaire ne plut vraisemblablement pas au petit mais orgueilleux Brunswick. Aiguillé par la Russie et la Prusse qui prétendaient le soutenir, échauffé par la promesse d'un débarquement des Godons dans leur ancienne possession du Hanovre, il rejoint les rangs de la coalition. Mal lui en prit . L'Empereur rit méchamment de ces êtres insignifiants tout en donnant des ordres "
Promis, j'en referai un autre avec Londres après celui-là .

"L'armée du Hanovre, sous Soult partit donc en guerre très rapidement. L'Empereur désirait en finir au plus vite et écraser toute velléité de résistance avant que Berlin ou Vienne ne s'en mêlent. Parallèlement, la Bade à genoux était intégrée à l'Empire Français.

Toutefois une grossière épine vint piquer au vif les flancs de l'Europe napoléonienne: un odieux parti de près de 30.000 habits rouges vint odieusement souiller les rivages Allemands, s'attendant sans doute à soulever leur ancienne possession contre la tutelle française! Quelle impudence! Il allait falloir y remédier avant longtemps, sous peine de voir l'épidémie se propager. Or elle le faisait déjà! A l'autre bout de l'Europe, le Portugal, inféodé à Londres depuis le traité de Methuen en 1703, venait en effet de rejoindre la cohorte gluante et grossissante des ennemis de la France. Heureusement, le Brunswick avait été englouti en moins de temps qu'il n'en faut pour déchirer une cartouche de 1777.

Malheur à ceux qui oseraient se dresser contre la France tempêtait-on à Paris! Le courroux promettait d'être mortel et le châtiment rapidement administré."

"Une fois les troupes rassemblées et organisées en Allemagne, l'armée se mit en marche sous les ordres de Caulaincourt, le frère du fameux diplomate. On courut sus à l'ennemi, fifres et tambours en tête, les drapeaux claquant fièrement au vent. Dans l'air passait Le chant du départ. Acculé à la côte et n'ayant pas mesuré le caractère désespéré de sa folle entreprise, le commandement ennemi passa de mortelles heures. Plus de 80.000 hommes s'opposèrent à 50.000 farouches Anglais. Caulaincourt, pourtant, feinta. Ayant eu l'occasion de préparer le terrain à son avantage, il attira l'ennemi en avant, dans un piège mortel dont les mâchoires d'acier se refermèrent sur lui. Seuls 15.000 pauvres diables échappèrent à la machine infernale et s'enfuirent, éperdus, sur les routes du Hanovre.
Le second front était, lui, bien lointain. Heureusement l'Empereur pouvait compter sur l'Espagne, fidèle alliée de la France depuis Philippe V, malgré quelques périodes de tension regrettables. Il fallait agir vite, avant que les Godons ne fomentent quelque mauvais coup. Pour compliquer le tout, les affreux Bourbons des Deux-Siciles crurent bon rejoindre l'alliance anti-française, lorgnant sur l'Italie centrale. Les dépêches porteuses d'ordres partirent aussitôt dans le nord de la botte."




(Version complète: Michel Plasson, choeur et orchestre du capitole de Toulouse, profitez )

Un truc con: on ne peut lever des troupes que dans des provinces avec core. C'est ignorer la conscription napoléonienne ça .

je suis bien content que les Bretons

n'aient jamais été enrolés durant cette singerie période !

Ne sachant comment interpréter ces dires, je vais demeurer muet .

'La cour de Naples allait regretter son imprudence folle, et ce rapidement. L'Armée d'Italie, sous Masséna, fit former les colonnes de marche et ses 56.000 hommes entreprirent d'aller souhaiter le "bonjour" au Deux-Siciles. Nul doute que le réveil allait être musclé. Pendant ce temps, les orgueilleux Portugais transmirent à la France une proposition de paix qui fit s'écrouler de rire les Tuileries. Les murs en résonnèrent des heures durant et l'on craint pour leur intégrité. Longtemps la cour impériale allait se souvenir de cette ignominie déplacée et risible. Hélas, l'invasion de la Corse par les Sardes, protégés par la puissante Royal Navy, offrit matière à se lamenter. Heureusement, les garnisons de l'île de beauté étaient constituées de solides gaillards peu désireux de se rendre sans combattre".

Le pape est avec toi?
Alors c'est bon tout est gagné

Maximus a écrit :Le pape est avec toi?

Il a démissionné .

"Quatre puissantes armées convergèrent sur les troupes portugaises imprudemment avancées en Espagne. Nul doute qu'elles allaient être écrasées. Le succès fut aussi au rendez-vous en Italie. Les troupes françaises s'emparèrent de Naples quasiment vide de troupes et cet évènement suffit à décider de la paix, très avantageuse pour les Bourbons honnis".

c'est 13968 canons que je vois dans ton armée?

Artilleurs plutôt . Mais oui c'est bien ça. C'étaient des troupes données d'entrée de jeu, sans doute une réserve d'artillerie.

De l'usurpateur-porn ? Pardonne leur, Seigneur, ils ne savent plus ce qu'ils font

Le titre précise pourtant "interdit aux royalistes et républicains" .

Mais votre présence ici ne dénote qu'une chose et une seule, ô vils contempteurs de la chose impériale et royale: l'Empereur attire, inexorablement, qui que l'on soit . Le général Piré et les magnifiques lignes de Chateaubriand sur lui ne s'y sont pas trompés .

Et il ne tient qu'à vous de faire du légitimiste-porn et de l'orléaniste-porn .

"Dérobé à l'Espagne cent ans auparavant, le rocher de Gibraltar devait être reconquis. Sa présence entre les mains de George III était une insulte au bon goût. Hélas, impossible de faire tomber la place tant qu'elle pouvait être ravitaillée sur mer. La victoire du fringant Marmont devrait obligatoirement être complétée par une opération navale. Ce point épineux énervait en haut lieu. Gageons qu'il allait y être porté remède. De son coté, l'insulaire et sans moyen le Piémont-Sardaigne, réduit à ladite île de Sardaigne, déposa les armes sans faire de heurts. Une épine de moins dans les flancs de l'Empire. Enfin, le Portugal était en bonne voie d'être amené à la paix lui aussi: le nord du pays devrait être cédé à l'administration directe française".

Est-ce que la gestion de la marine est proche des autres jeux Paradox?
Si les navires sont toujours aussi lent et surtout si l'IA continue à les faire se balader en petit groupe (d'après les screens c'est le cas)
Il te suffit alors de rassembler ta flotte dans un port protégé (et à un endroit de passage, type Brest, ou la Corogne) et de sortir l'escadre quand un navire passe à coté. En général tu captures quelques navires en double effet kiss cool )
Tu peux vite prendre l'ascendant et ta flotte grossit à peu de frais, à mesure que le Godon se ruine en contruction navale...


Sinon j'aime beaucoup comment Paradox a introduit du "vivant" dans son jeu avec les descriptions de bataille:" Le général sentit le vent lui fouetter le visage quand il chargea a travers les lignes ennemies..."
c'est le level jeu sur calculette de lycée

Alors, il y a à la fois des petits groupes de quelques navires, et des gros sticks de 40 bâtiments. Je l'ai vu quand j'ai tenté mon débarquement en Angleterre (Réussi ou pas? L'attente est insoutenable les aminches ).

Beuh, ben quoi, t'aimes pas le lyrisme ? C'est hénaurme dirait San-A .

Le débarquement !! Le débarquement !!!

Il faut que l'Empereur fasse bivouaquer ses troupes à Buckingham Palace et laver huit siècles d'affront !!!

Bientôt, bientôt . MUHAHAHAHAHAHA (rire de dément).

"L'été 1805 était brûlant, et le vent pareil à une caresse qui dessèche. La Royal Navy demeurait maîtresse des mers, montrant éhontément son affreux pavillon en face de tous les ports. Hardiment, l'escadre de Toulon quitta son mouillage et vint remettre de l'ordre sur les côtes de Toscane. Deux navires de ligne ennemis furent envoyés par le fond, non sans résistance: le Formidable finit démâté et quasiment irréparable. Une bordée de plus et c'en eût été fini de lui!

Peu après, l'Empereur fut couronné roi d'Italie et ceignit dans le Dôme de Milan la couronne de fer des rois lombards. La gloire éclaboussait la France d'une manière à nulle autre pareille, n'en déplaise aux factieux qui, dans l'ombre, chuchotaient contre Napoléon . Ce fut l'occasion d'engloutir le Nassau, dont la présence sur la carte était devenu une insulte ".

Niveau naval le gros problème de l'IA c'était surtout qu'elle était équipée de radar super puissant capable de détecter le moindre mouvement adversaire et de sortir l'intercepter :EU2: :EU3:

Oui, c'est toujours un peu le cas .

"A Paris on exultait, on hurlait de joie, les chapeaux volaient au-dessus des têtes. Les batteries des Invalides faisaient entendre leurs voix sourdes mais joyeuses, la rente montait en flèche à la bourse, les bords de la Seine étaient noirs d'une foule bigarrée et toute de joie imprégnée. Les badauds se pressaient contre les grilles des Tuileries, menaçant de les enfoncer pour aller congratuler Napoléon. Car la nouvelle était de taille! L'Empereur avait fait rien de moins que plier l'Albion! Battue sur de nombreux théâtres secondaires, ses alliés déroutés les uns après les autres, Londres était lasse d'une guerre qui durait depuis trop longtemps. Les banquiers de la City hurlaient à la dépense inutile. S'il l'on ne pouvait battre Napoléon, il n'y avait qu'à traiter avec lui! Le parti de Charles James Fox approuva à grands renforts de voix. La délégation britannique était donc venue, comme au temps de la paix d'Amiens.
Dans l'allégresse générale, la France absorba la Hollande sans que personne n'y trouve à redire. L'Empereur allait pouvoir mettre à profit cette paix pour apporter les dernières touches à son grand dessein".

"Les habitants des départements du Nord de la France avaient pressenti avant les autres ce qui allait advenir et murmuraient entre eux le soir, dès que les ombres s'allongeaient et que leurs portes étaient closes. Depuis des mois ils voyaient fourmiller des troupes toujours plus nouvelles, qui convergeaient le plus discrètement vers les camps de l'Armée de Boulogne, jamais délaissés depuis 1805. Officiellement, ils venaient maintenir l'ordre aux Pays-Bas, nouvellement annexés. En fait, plus de 130.000 hommes campaient le long des côtes de la Manche, expérimentant une nouvelle méthode de tir en attendant l'embarquement vers l'ennemi honni et à portée de main. Pour réaliser ce rêve, toutes les flottes s'étaient également fondues en une seule formidable armada depuis peu, comptant plus d'une quinzaine de vaisseaux de ligne sortant tout juste des chantiers navals. Leurs noms respiraient la gloire et la victoire, et leurs figures de proue semblaient porter le deuil de l'Angleterre. L'Empire s'était saigné au quatre veines pour ce jour, pour cette puissance navale restaurée, protégé qu'il était par une paix avec les autres grandes nations d'Europe. C'était maintenant, ou jamais. Napoléon avait pris sa décision: l'affaire serait tentée au début de l'été, à la première occasion mêlant beau temps et bonne marée.
Ainsi, par un beau matin de la fin juin 1807, la Grande Armée avec l'Empereur lui-même a sa tête prenait la mer, profitant d'une absence momentanée de la Royal Navy, habilement attirée hors de sa tanière. L'émotion brûlait les coeurs et la crainte dévorait les esprits alors que les blanches falaises de Douvres paraissaient à l'horizon. Des éleveurs, reconnaissant le pavillon français abandonnaient déjà leurs champs pour aller donner l’alerte. Trop tard: le destin venait de lancer son godet de dés. Mais à qui serait-il favorable?"

Le Royaume Uni en guerre avec le Portugal ?

Oui, laisse tomber .

J'ai dl la démo, l'aar m'a donné envie d'essayé même si j'attends surtout un récit de GPO (principal interêt des praradoxerie selon moi).

Je n'ai pas testé le multi .

"Sur le papier les forces de l'Empire français et de ses alliés surpassaient largement celles de la perfide Albion, dont même la suprématie navale était en passe d'être contestée. Malheureusement, Naples et l'Autriche vinrent la rejoindre derechef, grossissant les rangs des ennemis de Paris. Point positif pour la France: Vienne avait agit inconsidérément, ses troupes étant majoritairement engagées contre l'Empire Ottoman. Les armées stationnées en Italie pourraient en profiter. Pour l'heure, seuls 24.000 hommes, sous Nansouty, furent envoyés vers le sud pour tester la résistance napolitaine. Napoléon, lui, après avoir sécurisé les arrières de la Grande Armée à Douvres, marchait en direction du port et de l'arsenal de Chatham, sur la Medway. Il disposait de 35.000 hommes, les autres s'apprêtant à longer la côte de la Manche."

"Sur le front d'Italie, la guerre était en passe de prendre une belle tournure: stupidement engagés contre la France en pleine guerre avec les Ottomans, les Autrichiens avaient offert une frontière vide de troupes! Elle était partout enfoncée par les Français, qui débordaient même des provinces italiennes de la monarchie danubienne. En janvier 1808, la paix fut signée avec une Vienne affolée, par Eugène de Beauharnais. Napoléon ne réclama rien, trop occupé en Angleterre. La pointe sud-est y était déjà fermement tenue par les Français qui progressaient rapidement dans toutes les directions. Une armée de secours fut écrasée par l'Empereur lui-même à Plymouth. Pour la première fois depuis Guillaume le conquérant, une puissante force étrangère avait réussi à débarquer en Albion et y porter le fer et le feu. Londres était occupée et un gouverneur Français y maintenait l'ordre. 1808 commençait sous les meilleures auspices."

L'IA n'a pas l'air d'être au niveau.

C'est un peu paradox, l'IA est toujours nulle

D'autant plus en vanilla. Les erreurs les plus idiotes/exploitables de l'IA seront surement corrigées dans un patch mais l'IA restera minable.

Avant j'étais assez critique vis à vis des IA paradox mais après avoir essayé ROP, GG:WAW et C:TGW ,tour par tour et bien moins complexe qu'un titre paradox, et pourtant l'IA n'est pas terrible non plus bien que supérieur (sauf pou GG:WAW ou elle estvraiment pourrave).


Après avoir essayé la démo (seulement jouable avec la Prusse sans sauvegarde possible et pedant 4ans), je trouve que le jeu est plutôt agréable à jouer et dispose d'un énorme potentiel multi: un jeu plus centrer sur la guerre qu'un EU3, plus rapide et plus fluide mais avec un zeste de diplomacy tout de même. J'en ferais sans doute l'acquisition un jour de promo à -75% si il y a une communauté multi active.

Sauf que pour ROP le budget entier doit être proche (sans l'atteindre) de celui que Paradox a mensuellement pour ses machines à cafés et viennoiseries. L'IA ne fait tout simplement pas vendre apparemment!

Pour le jeu en temps réel, les connexions en haut débit ont tué la nécessité d'avoir une IA. Vous vous souvenez quand on jouait à HOI1 en modem SAGEM 56k ? Là on savait apprécier une IA !

Pour les jeux en PBEM l'IA n'a d'autre utilité que de découvrir les concepts. Un bac à sable.

Sinon pour la marine IA paradoxienne, je crois bien et c'est volontaire qu'elle n'a jamais été soumise à FOW. C'est comme si l'IA navale jouait en voyant tout ce qu'il y a sur les mers du globe.

C'était pas une critique particulière de ROP dont je disais plutôt du bien relativement aux autres titres cités (et encore la palme à Cyanide bloodbowl ). J'aime beaucoup ROP, c'est le jeu qui m'a permis d'enfin rentrer dans l'univers AGEOD.
Ensuite je suis d'accord avec l'affirmation selon laquelle l'IA ne fait pas vendre.
D'ailleurs en effet pour moi, l'IA rentre a peine en compte dans une décision d'achat (c'est toujours un récit de pbem/GPO qui le motive). Il suffit que l'IA soit suffisement décente pour s'entrainer avant le multi ou mieux encore qu'il y est une possibilité hot seat.

Reborn a écrit :L'IA n'a pas l'air d'être au niveau.

L'IA, c'est quoi? Paradox ne m'a pas dit ce que c'était dans le manuel du jeu .

"21 avril 1808. La nouvelle tomba comme un couperet. L'Empereur d'Autriche failli s'étouffer en apprenant la chose, le tsar tomba en syncope quelques heures, le sultan rit à gorge déployée, l'Italie ricana, l'Espagne ne sut que dire et le Portugal versa une larme sincère: l’orgueilleuse Albion avait fini de cracher son fiel dans le visage de l'Empire et demandait la paix. Presque toute la côte sud tombait entre les mains de l'administration française, qui projetait déjà de s'en servir comme d'un tremplin vers le Nord. l'objectif était de libérer l'Ecosse, le Pays de Galles et l'Irlande"

"De 1808 à 1809 l'armée française recomposa ses forces et repartit à l'assaut depuis le sud occupé de l'Angleterre. Dès la trêve achevée les coups de boutoir reprirent contre l'Albion. L'Empereur se rallia en fait à la Prusse désireuse de récupérer sa part du gâteau. Napoléon ne s'intéressait que peu au reste de l'Europe, seule l’humiliation totale des ennemis séculaires de la France était prise en compte. La Grande armée ne s'arrêterait que devant les îles Orcades, voilà quel était le grand dessein . Au passage, l'Italie retrouva tout de même une partie de ses terres occupées par une Autriche toujours engluée dans son conflit avec l'Empire ottoman".

Il faut couler Albion!

Et libérer les peuples opprimés que sont les irlandais, les écossais, les gallois, les druides de Stonehenge et autre Pictes....