Campagne de printemps 1757
Le printemps revenu, les armées peuvent à nouveau sortir sans crainte et les opérations reprennent, bien que les premiers jours de mars soient considérablement arrosés par Dame Nature.
Une vue générale permet de présenter la situation au sortir de l'hiver, depuis le Rhin jusqu'à la Silésie, 900km d'ouest en est. Une chaîne de forêts et de collines rend pratiquement hermétiques les zones d'opérations françaises et autrichiennes.
A l'ouest les Français vont descendre le Rhin pour prendre la forteresse de Wesel et s'ouvrir la Westphalie. Les Autrichiens eux vont se retrancher autour de Prague pour soutenir l'assaut de Frédéric qui viendra du nord-ouest. Charles de Lorraine commande les opérations.
A l'est en Silésie, Von Daun marche sur Troppau et compte bien reprendre la ville.
Frédérick ne tarde pas à apparaitre. De plus les Prussiens mettent sous siège Koenigratz :
Dans une série de 3 engagements Von Daun écrase les Prussiens et libère Troppau, qui n'aura été occupée qu'un petit hiver.
1er impact
2ème impact
3ème impact
La ville est libérée
L'arrivée du printemps aurait ainsi pu être dignement fêtée à Vienne si une nouvelle stupéfiante n'était parvenue par coursier. L'incapable Charles de Lorraine s'est laissé surprendre à Prague ! Frédérick est parvenu à prendre la forteresse pratiquement sans combat, et sans siège ! Une lourde erreur avait conduit à sortir la garnison et les canons de la ville, aux côtés de l'armée de Bohème. Tout ce petit monde est parti en déroute, s'égayant dans la nature.

Autant dire que beau-frère ou pas, Charles de Lorraine va devoir s'expliquer.
L'armée de Bohème, après la défaite.
De son côté l'armée française a atteint Wesel et la cavalerie du Duc d'Orléans remporte une belle victoire, sabre au clair ! Les Prussiens partent en déroute. Wesel est mise sous siège.
Wesel sous siège. Des troupes anglaises sont repérées à Munster par des Hussards.
Face au désastre de Prague l'Impératrice, qui ne peut limoger son propre beau-frère, décide d'échanger les postes. Le talentueux Von Daun prendre le commandement des troupes de Charles de Lorraine, ce dernier rejoignant Olmutz pour diriger celles de Von Daun : les bannières de l'armée de Silésie et de l'armée de Bohème viennent de permuter. Contre toute attente Frédérick entreprend un marche rapide au sud-est, alors que nous l'attendions plutôt dans un combat plein sud, le dépôt de Tabor nous semblant vital pour lui. Il va peut-être être maintenant possible de le couper de Prague, et à terme, de lui supprimer son ravitaillement ?
De son côté l'armée de Bohème a fait demi-tour et retourne à Olmutz. Elle ne doit pas être coupée de Vienne, et elle ne sera pas de trop face à Frédérick.
A Prague, l'occupant Prussien est mis sous siège. Une première victoire est comptabilisée, Lucchese va faire des étincelles ce printemps.
Les Français remportent une belle victoire face aux ennemis héréditaires et alliés des Prussiens : les Anglais.
Rive droite du Rhin , mi-mai 1757 :
En Bohème la situation n'est pas très claire. Frédérick est descendu très au sud, assiège la petite ville d'Iglau. Von Daun est relativement inquiet (l'ennemi est-il capable de fondre sur Vienne ?) mais en même temps il ne veut pas lâcher le terrain entre Prague et l'armée de Frédérick.
Et il n'a pas tort car c'est là que se remportent de belles victoires autrichiennes. Si l'armée de Frédérick n'est pas elle-même engagée, ce sont ses subordonnés qui ramassent !
Boing !
Re-Boing !
Re-Re-Boing !
Ah tout cela serait fort joli si le Duc d'Orléans, enfiévré par sa belle victoire de mars, ne décidait de donner l'assaut à la forteresse de Wesel, jugée mal en point, les murs ayant encaissé plusieurs brèches. Quelle terrible erreur de jugement ! La cavalerie française est littéralement décimée sous les murs. Il sera difficile de remplacer ces vaillants Hussards et Dragons !
A la fin du printemps, les pertes s'équilibrent de part et d'autre :
Et aucune nouvelle ni des Russes, ni des Suédois.
