Page 1 sur 1

AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 5:06 pm
par mad
Article paru dans la presse du Los Angeles tribune, le 12 novembre 1919

« Et au moment ou le cinéma semble connaître un véritable âge d’or, c’est un industriel new-yorkais qui rentre dans la danse en investissant sur la côte ouest. Apres un enrichissement fulgurant dans la construction de barbelés et d’obus vendus aux Français et aux Allemands jusqu’en 1916, l’américano-prussien Filberg von Aasen s’est démarqué en demandant avec insistance que l’Amérique intervienne dans le conflit européen au côté des forces de la Triple Alliance.
Malheureusement les Etats-Unis étant entrés en guerre du côté de l’Entente, l’empire industriel a semblé quelque peu se déliter durant les années 1917 et 1918, jusqu’à ce que le secteur chimie de l’entreprise Von Aasen s’empare de nombre de brevets (encore non déposés) de gaz dits de combats.
Nos lecteurs se rappelleront sans doute les polémiques qui avaient suivi ce choix commercial, et entaché la popularité de ce charismatique capitaine d’industrie. On ne sera donc pas étonné d’apprendre que c’est l’un des rejetons de Filberg, Von Aasen Jr, qui s’est vu confié un coquet budget afin d’investir dans l’art cinématographique en nos riantes contrées.

Une opération de communication rondement menée, diront certains, mais voilà un nouveau studio qui va s’installer afin de concurrencer United Artist ou les Productions de la Metro ou de la Goldwyn Corporation.

Ne doutons pas qu’avec les innovations du directeur des studios, le tout jeune Samuel Marloufberg, et la rigueur comptable typiquement prussienne des Von Aasen, la Pouf Prod Burg TM trouvera rapidement sa place au sein de l’eldorado hollywoodien ! »

Image
De droite à gauche : Von Aasen Sr, une dactylo, le comptable S. Mefy, le banquier I. Rprend, Von Aasen Jr.
A table, le jeune Marloufberg
Los Angeles, Hotel Trianon, le 11 novembre 1919

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 5:18 pm
par von Aasen
Wouééééééééé, et en plus c'est moi qu'ai le costume le plus chic :jumpy: :jumpy: :jumpy: :jumpy:

Euh, je veux dire: "Il est 8h précises, très estimé monsieur Marloufberg. Laissez-nous commencer l'écriture des deux pages quotidiennes de théâtre que vous m'aviez grâcieusement concédées." :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 5:20 pm
par GA_Thrawn
Ouééé un nouvel aar de Mad! :clap: :clap:

Attention la pression est ééénaurme. :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 5:48 pm
par Locke
Ah, The Movies, le surstressage des acteurs m'aura fait pété un câble bien plus d'une fois :lolmdr: :ko:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 5:57 pm
par mad
Le 8 février 1920

Chére petite mére,

Cette lettre pour t’informer que mon regretté pére et ton regrettable mari, Isaac David Salomon Marloufberg, pourrait être fier du succés rencontré par son fils. Me voilà à la tête d’un studio, et les Von Aasen m’ont même laché un chéque de 150.000 $ avec une liberté presque total.
J’aurais tant voulu que papa voit cela de ses yeux ! J’espére qu’il sortira de sa chambre capitonnée à l’Institut Psychiatrique du New Hampshire, même si je doute que quiconque puisse retrouver un semblant de santé mentale après avoir enduré 25 années de mariage avec toi.
Enfin tout cela nous nous le sommes déjà dis mille fois lors de nos disputes épistolaires, je préfére donc passer aussitôt à l’essentiel.

Ainsi, tu n’as pas idée de la vitesse à laquelle on peut claquer 150.000 $. Cette somme de toute une vie, je me suis empressé d’en claquer une partie en quelques jours, avec une fébrilité presque maniaque. Nos studios sont installés pas loin des locaux de la United Artists, adresse prestigieuse s’il en est. Quoi que cela ne te dira certainement pas grand-chose, toi qui continues à penser qu’un grand homme comme Charles Chaplin n’est qu’un besogneux qui n’aurait même pas mérité de nettoyer notre linge de maison.

Enfin donc, les ouvriers ont construit vite et bien ! (enfin bien je ne sais pas, puisqu’ici nous attendons tous ce tremblement de terre qui rasera la ville) Ci-joint une photo que j’ai moi-même coloriée, afin que tu vois les locaux des équipes techniques, les bureaux de production et le siége des syndicats (car oui, et je sais que tu crierais aussitôt à l’attentat à la pudeur, mais chaque embauche d’un technicien du spectacle est ici suivie de la création immédiate de son propre syndicat. J’ai encore du mal à comprendre pourquoi avec 15 employés, je me retrouve déjà avec les doléances de 23 syndicats d’obédiences diverses, mais j’essayerai d’éclaircir ce point lors de ma prochaine lettre.


Image


28.000$ de construction plus tard, le studio était presque prêt à fonctionner. Connaissant ton esprit pratique, chére môman, je ne doute pas que tu auras déjà levé les yeux au ciel en te demandant quels énerguménes j’avais compté engager pour ce que tu appeles, avec cet humour ravageur qui t’a fait perdre bien des amies, « le monde merveilleux des prostiputes et des monstres de foires »

Et bien, chére mére, nul nain savant et autre montreur d’ours à l’horizon ! Sur recommandation de Von Aasen Jr (qui vient passer au moins une heure par semaine au studio avant de courir la gueuse en ville) j’ai donné toute ma confiance à un jeune prodige au physique stupéfiant, d’origine serbe ou balte (ou arménienne, je ne sais plus, tant l’élocution de ce jeune premier est malheureusement parfois embrouillée par l’alcool) qui fera parler de lui, je l’espére. Il s’appele Kara Iskandarian, mais il a preferé americaniser son nom en Iskandar afin de mieux s’intégrer.

Image

Te connaissant comme si j’avais passé 9 mois dans ton utérus, je ne doute pas que tu auras encore levé les yeux au ciel, commencé à chiffoner cette lettre et fait remarquer qu’Iskandar, ça ne sonne pas très américain.
Je déplore ton attitude, mére, car tu ne connais pas le passé douloureux de ce jeune Kara.

Devant un verre il m’a confié avoir fuit son pays suite à la mort de son pére afin de continuer à porter son nom avec courage. Je n’ai pas osé lui dire que changer de nom n’était pas le meilleur moyen d’honorer son pére, tant sa douleur était poignante. Le lendemain, devant une autre bouteille, il m’a annoncé avoir quitté son pays après avoir tenté de coucher avec une jeune femme tout juste mariée (mais apparement pas avec lui) Bref le passé de ce Kara est un grand mystére et dés que mon enquête aura porté ses fruits, je te donnerais plus de détails. Enfin j’y vais doucement, de peur que tout le budget qui me reste ne soit liquidé en bouteilles de Gin par cette force de la nature.

Je passe des castings afin de trouver maintenant un réalisateur, et je pense avoir trouvé une vraie perle. Il s’appelle Georges A. Thrawn, et je te parlerais plus longuement de lui dans la lettre que je t’enverrais tantôt. Il m’a envoyé un script complétement dément sur des histoires de destroyers stellaires, de force obscure, de sabre lasers (???) et tout plein d’autres choses que j’ai du mal à saisir. Je le vois demain pour lui expliquer quelles sont les limites du cinéma muet en noir et blanc.

T’embrassant fort,
Ton fils adoré car unique,
Samuel Marloufberg

Ps : je préfère que nous continuions à nous donner des nouvelles par courrier et non par téléphone, comme tu me le proposais encore récemment.
Certes, je doute que cette invention ait un réel avenir, et je me trompe rarement. Surtout, cette impression que tu me parles à moins d’1 mètre est assez terrifiante pour que je raccroche aussitôt, par reflexe de survie.

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 6:02 pm
par Kara Iskandar
Excellent ! :ok:
J'ai hâte de voir à quoi va ressembler le premier long métrage de Isaac David Salomon Marloufberg. :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 6:13 pm
par sval06
Avec l'acteur qu'il a, faut pas s'attendre à des miracles :siffle: :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 6:16 pm
par GA_Thrawn
Cool pour une fois j'ai pas un rôle de femme...

J'espère qu'on me laissera jouer, j'ai un très beau physique comme tu peux le voir:


Image

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 6:34 pm
par von Aasen
Très bon! :clap:

Les accents aigus systématiques, c'est parce que tu es aussi d'origine allemande? :lolmdr:

Sinon je ne fréquente point de dames de basse extraction voyons, nous autres aristocrates suivons un code moral très rig... hé! Vous avez vu les fesses de la nouvelle dactylo? :shock:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 6:47 pm
par mad
von Aasen a écrit :Très bon! :clap:

Les accents aigus systématiques, c'est parce que tu es aussi d'origine allemande? :lolmdr:

Sinon je ne fréquente point de dames de basse extraction voyons, nous autres aristocrates suivons un code moral très rig... hé! Vous avez vu les fesses de la nouvelle dactylo? :shock:
Pour les acccents, c'est parce que je tappe plus de la main gauche sur le clavier qu'avec l'autre main (et l'accent grave est plutôt sur la droite :lolmdr: )
Trés belle moustache de GA, même si j'ai peur qu'elle ne passe pas le barrage de sécurité à l'entrée des studios :mrgreen:
Enfin pour Kara, il se révéle "etonnant" sur le long terme (mais pas dans le sens auquel je pensais d'abord)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 6:52 pm
par GA_Thrawn
J'ai d'ailleurs une belle idée de scénar.
Ca s'appelle "Welcome to Moustachistan", ca raconte l'histoire d'un sosie de julien lepers mais moustachu, légitimiste et misanthrope qui part dans un road movie avec un notaire en chemise à fleur pour tenter de retrouver louis XX, enlevé par des canailles républicaines.... :jumpy:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 6:53 pm
par Kara Iskandar
Etonnant ? On va voir ça, je m'attends à tout ! :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 6:53 pm
par Urial
Dès que tu as un acteur de sf pour jouer le capitaine d'un vaisseau stellaire pense a moi ! :D

ou réalisateur de sf c'est bien aussi :oops:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 7:59 pm
par mad
Le 24 décembre 1920

Très chère maman,

Comme le temps passe vite ! Voilà déjà 11 mois qui se sont écoulé depuis ma dernière lettre, et mon devoir de fils m’impose de te donner de mes nouvelles. Avant de commencer par les dernières infos, je tenais à t’annoncer que juste après ce devoir d’écriture, je vais passer Noel avec des amis goys. Cela devrait, je l’espère, assez t’enrager pour que je n’ai pas à t’écrire avant encore quelques mois.

Concernant la gestion des studios, je dois avouer que cinéma et sinécure ne vont pas de pair. Je t’avais informé déjà que nous tenions une vedette (qui a confirmé avoir d’autres talents, je t’en parlerais plus loin), j’ai du ensuite m’atteler à la découverte d’un réalisateur prometteur.
Je t’avais parlé, je crois, de ma rencontre à venir avec Georges A. Thrawn, un metteur en scéne prolixe qui m’avait envoyé un script de 2500 pages parlant de guerre dans les étoiles, d’empereur maléfique, de Ying et de Yang et que sais-je encore. L’homme m’étant éminemment sympathique, j’ai réussi à le faire renoncer à ce scénario qui ne marchera jamais.
Comme je l’avais invité à un barbecue, il a brûlé devant moi l’intégralité de son script original et nous n’en avons plus reparlé. Néanmoins, je l’ai senti aussitôt bien plus maitre de lui, et capable de s’adonner enfin à quelque chose qui pourrait rapporter de l’argent.


Image


Nous avons eu quelques divergences de fond sur le scénario à retenir pour la premiére œuvre des studios Pouf Prod Burg – TM.
Notre bailleur de fonds prussien, Von Aasen Jr, tenait à tout prix à une œuvre grandiloquente sur le patriotisme américain avec une histoire relatant le passé grandiose de l’Amérique. C’était un peu trop osé pour un premier film, et GA Thrawn ne s’en sentait pas le courage. Lors d’une beuverie dans un cocktail mondain, notre patron teuton a soufflé l’idée à un autre réalisateur, D.W. Griffith, qui en a tiré aussitôt une superproduction nommée « Intolérance » et qui a déjà rapporté plusieurs millions de dollars. C’est cocasse quand on voit ce qui est arrivé parallèlement au film que nous avons finalement choisis, et explique peut être la méfiance qui règne depuis entre les producteurs et moi.

Nos scénaristes étant pour la plupart des recrues tout juste sorties d’établissement pénitentiaires, nous sommes partis sur un scénario intitulé « le petit Groom » et pour lequel nous étions au moins tous d’accord pour dire qu’il était particulièrement indigent. Tu aimerais beaucoup, mère, d’autant plus qu’involontairement le film est raciste (mais tu serais bien la seule à y voir là une qualité)
Nous avons alors commencé à mettre en place une équipe technique parce que les mauvaises langues m’annonçaient que le personnel était payé à rien faire (ce qui s‘est vu quand j’ai enqueté discrétement auprés de G.A. Thrawn)


Image


J’ai d’ailleurs reçu encore une recrue des Von Aasen, un jeune allemand en voyage d’étude nommé Fritz Lang, et qui tenait à tout prix à tenir une caméra. Il n’avait visiblement pas le talent pour ça, et je l’ai renvoyé chez lui en lui faisant promettre d’essayer de trouver un travail honnéte, comme banquier ou notaire, par exemple.

Comme je pensais aussi au prochain film qui suivrait, j’ai engagé une actrice ayant déjà un certain vécu. A 18 ans c’est bien simple, la petite Boudi-Bouda en paraissait déjà 30. Elle est férue de cinéma, me parle sans arrêt des œuvres soviétique (oui, je sais, cela ne se fait pas entre gens civilisés) et essaye de se faire passer pour une espionne au profit d’une quelconque grande puissance. C’est en fait une danseuse de cabaret moyennement talentueuse, mais Von Aasen m’a dit grand bien de son jeté de Rhin (?)
Par la suite, comme elle était inoccupée, la camarade Boudi-bouda a apparemment tenté de pervertir l’esprit de tous les artistes et techniciens du studio, heureusement sans résultats (même si elle s’est beaucoup acharné sur mon acteur en le suivant toutes les 5 mn…)


Image


Il faudrait que je veille au grain, car si les histoires d’amour entre de grands artistes peuvent rapporter beaucoup d’argents, j’ai peur qu’entre des acteurs de seconde zone, cela ne m’améne plutôt un sacré lot d’emmerdes (tu m’excuseras ces paroles, chére môman, c’est ainsi qu’on parle sur la côte ouest)
Enfin ceci étant, le tournage a commencé. Il n’y avait que 3 scènes, un seul acteur, un seul décor, on en avait pour une petite semaine de tournage, d’après nos estimations. C’était sans compter sur le nouveau talent de Kara Iskandar, la cabotinage. C’est bien simple, au bout d’une seule journée, le seul moyen de le faire venir sur scéne, c’était d’applaudir tous à son arrivée…


Image


Il faudra donc que je remette un peu d’ordre dans tout cela, certes… Puis le pére de Kara Iskandar, que je croyais mort, a déboulé un matin sur le plateau, poursuivant son fils en réclamant l’argent que ce dernier aurait dérobé en quittant la maison.
J’ai d’ailleurs appris que les Iskandar n’étaient pas slovènes ou de toute autre nationalité à la guturalité exotique et chaleureuse, mais originaires de l’Oklahoma. J’ai été quelque peu douché, je ne te le cache pas, chère mère, et me suis demandé si ce travail était bien fait pour moi. Je rêvais aux palmiers, à l’argent facile et aux cocktails à la nuit tombée avec des actrices célèbres, or j’ai finalement l’impression de gérer une batterie de volailles.

Le temps que le tournage, interrompu pour ces raisons familiales, reprenne, j’ai décidé d’agrandir un peu les studios, sachant pertinemment que si le public accepterait un film tourné sur un fond de linge sale, il n’en accepterait pas deux de suite.
Von Aasen Jr a allongé quelques milliers de $ supplémentaires, nous avons rajouté un décor de western vrai à s’y méprendre pour un citoyen de New-York ou de Washington, et avons fêté les premiers 50.000 $ dépensés.
J’ai cru comprendre que Von Aasen Sr attendait dés lors un minimum de résultats pour redorer son blason. On parle d’une commission d’enquête au Sénat pour étudier l’aide apportée à l’Allemagne de 1914 à 1916, et un petit bol d’air avec un succès public lui ferait du bien. Enfin tout cela je l’ai appris plutôt par les journaux, puisque le fils passait encore son temps à des activités chronophages et exigeantes comme le farniente sur la plage et le travail acharné aux tables de craps.

Nous avons enfin terminé le film non sans quelques soucis (Georges A. Thrawn tenait à tout pris à mettre en place ce qu’il appele un traveling avant, à savoir à faire avancer la caméra durant la prise, ce qui n’est pas des plus faciles avec du materiel pesant plusde 130 kgs, tu dois t’en douter) et avons soumis le film au premier ban-test (un public trié sur le volet donnant son avis sur le films peu avant sa sortie)

Comment dire … même si je ne m’attendais à rien, je trouvais quand même l’occasion d’être déçu. Aprés 6 mois de tournage, la critique la plus positive concernait la bonne entente entre les différents comédiens (ce qui en soit était encore à esperer, puisqu’il n’y en avait qu’un)


Image

Nous voilà donc, chère maman, à la veille de Noel et de la sortie du film et je ne te cache pas que, en mon fort intérieur, j’ai peur de devoir, d’ici quelques mois, supporter de nouveau ta présence à New-York suite à l’échec cuisant qui s’annonce. Nous avons dilapidé un tiers de la somme initiale, embauché un acteur mythomane originaire de l’Oklahoma avec un physique taillé pour les films d’horreur, l’avons plongé dans une comédie vaseuse de 10.000$ dont je n’ai pas encore compris quel était le ressort humoristique, et attendons le carnage à venir quand le film sera distribué dans les salles…
Enfin je te laisse là avec mon désespoir et vais donc aller noyer mon chagrin en fêtant les 1920 ans du petit opportuniste dont tu detestes tant que je te répète le nom.

Te souhaitant un Noel aussi triste que le furent les précédents,
Ton fils unique,
Samuel Marloufberg



Bilan fin 1920 :
Image

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 8:10 pm
par GA_Thrawn
Vraiment très bon. :lolmdr:

Faut avouer que si on me donne des acteurs minables je peux pas faire grand chose... :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 8:10 pm
par Maurice Morisson
Ha, voilà un AAR que je vais suivre avec un très grand intérêt. :ok:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 8:21 pm
par von Aasen
Quelle plume! À croire que tu as ressortis de vieilles lettres ... :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 8:44 pm
par jmlo
:lolmdr: Excellent :ok:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 9:17 pm
par Kara Iskandar
Je hais ces critiques petits-bourgeois imbéciles ! :pascontent:
Ils n'ont rien compris à la subtilité de mon talent unique. Mais je ne desespére pas de créver l'écran, car après tout je le vaut bien !
Bon par contre il va falloir revoir mes cachets à la hausse... :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. juil. 26, 2010 10:43 pm
par mad
Kara Iskandar a écrit :Je hais ces critiques petits-bourgeois imbéciles ! :pascontent:
Ils n'ont rien compris à la subtilité de mon talent unique. Mais je ne desespére pas de créver l'écran, car après tout je le vaut bien !
Bon par contre il va falloir revoir mes cachets à la hausse... :chicos:
Je n'ose même pas te montrer les critiques quand j'ai parlé de toi à la presse, j'attends pour ça que tu sois assis car ça vaut son pesant de cacahuétes :lolmdr:

@ Urial : La SF va commencer à prendre son envol, de toute façon le studio va aussi devoir recruter, j'ai cru comprendre que c'est en discussion entre S. Marloufberg et Von Aasen Jr.
von Aasen a écrit :Quelle plume! À croire que tu as ressortis de vieilles lettres ... :chicos:
Et bien non, car je n'écris pas à ma moman :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 7:29 am
par Kara Iskandar
mad a écrit : Je n'ose même pas te montrer les critiques quand j'ai parlé de toi à la presse, j'attends pour ça que tu sois assis car ça vaut son pesant de cacahuétes :lolmdr:
Ouhlà...où sont mes petites pilules qui calment.... :ko:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 8:46 am
par Urial
ah monsieur Marloufberg sait quel est le cinéma de l'avenir ! :mrgreen:

j'ai hate de voir tes films de sf ! avec le capitaine proton ! :plane:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 9:13 am
par necroproject
Un AAR très bien écrit, vraisemblablement mieux que les scénarios des productions de son joueur :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 10:01 am
par mad
Le 17 décembre 1922

Chère petite Môman,

Tu ne te seras certainement pas inquiétée du délai entre ma précédente lettre et celle-ci.
Tu devrais déjà me féliciter pour ma capacité à surmonter ma répugnance naturelle à t’écrire. Papa est sorti de sa chambre capitonnée il y a quelques mois et je l’ai invité à venir se reposer à Los Angeles. Nous avons mis un point d’honneur à ne pas parler de toi dans les premiers temps, et nous avons réussi à nous y contraindre. Papa semblait en bien meilleure forme.
Et puis un soir, pour une raison que j’ignore, il a commencé à parler de ces premières années de mariage. J’ai été très surpris d’apprendre qu’il a pu être heureux quelques temps, après t’avoir rencontré. La discussion s’est poursuivie, et nous avons manqué à notre parole tous les deux. Nous avons dit du mal de toi, beaucoup, dans des quantités insoupçonnées.

Aurais tu été morte que tu aurais tourné comme une toupie dans ton urne funéraire (ou ton mausolée)
D’ailleurs à ce propos, j’ai oublié de répondre la dernière fois à ta question: non, la Déclaration des Droits interdit que lors de ton enterrement, tous tes domestiques soient emmurés vivants avec toi pour te suivre dans ton périple.
Comme tu le regrettais toujours, les traditions ne sont plus ce qu’elles étaient.

Je t’avais laissé la dernière fois en étant dans un état de stress épouvantable. Les studios sortaient notre premier film, « le petit groom », pour lequel la critique avait réussi à se mettre d’accord (l’exploit !) pour mettre en avant ses qualités « intrinsèquement merdiques » (Lire cela dans le Los Angeles Herald m’a provoqué un ulcère bénin)
Et bien j’ai appris cette vérité première du cinéma : plus c’est mauvais, plus le public aime ça !
Le film a tenu prés d’un an au box office (même si sur la fin, il ne passait plus que dans des salles de cinéma à la moralité douteuse) et a rapporté presque 90.000$. Pas mal pour une mise de départ neuf fois moins importante !


Image


Cet argent frais a enthousiasmé Von Aasen Jr, qui a enfin pu annoncer la bonne nouvelle à son père.
On l’a encore moins vu aux studios, puisqu’il passe désormais ses hivers à Aspen et ses étés à s’encanailler au Mexique avec des filles de petite vertu. Surtout, cela m’a donné confiance en moi et j’ai mis en place le chantier du film suivant.

Il s’appelle « Love Lasso » et d’après certains, sa qualité dramaturgique serait presque aussi faible que notre précédente tentative. Peu importe, les recettes commerciales sont notre seul juge.
L’histoire est loin d’être banale puisque, comme l’indique vaguement le titre, il s’agit de l’histoire d’une femme cow-boy qui attrape ses prétendants au lasso avant de choisir celui qu’elle aimera pour toute une vie. Honnêtement, je ne pense pas que ce film passe un jour sur Park Avenue…

On a confié le rôle principal à la jeune Boudi-Bouda, puisque j’avais encore en travers les mensonges éhontés de Kara Iskandar. Pour éviter à ce dernier une dépression et un avenir tout tracé dans la prostitution de bas étage, je l’ai mis dans la figuration – il y fera moins de dégâts, du moins je l’espère.
Enfin pour la mise en scène, j’ai gardé le seul « artiste » que j’avais sous la main, Georges A. Thrawn. Le tournage s’est déroulé normalement, si par normal on entend un dépassement de plus de 4 mois sur le calendrier initial.


Image


Tu remarqueras, sur cette photo que je t’envoie, que la caméra était tournée vers le mur et non vers les acteurs.
Cela explique les délais à rallonge, on s’en est aperçu en développant les rushs à la fin du film, on a du tout retourner avec cette fois l’objectif bien en face des acteurs.

Je crois qu’on touche du doigt un très léger problème de notre studio, à savoir un personnel abominablement sous-qualifié et incompétent. Je pense que c’est Goldwyn ou Meyer, mes concurrents d’en face, qui essaient de faire capoter l’affaire en m’envoyant des techniciens trisomiques.

Enfin bref, l’argent qu’on continuait à gagner après notre première sortie nationale, on l’a plutôt bien investi dans les studios. Nous avons un décor distinct pour 4 ou 5 genres de films possibles et on a même installé des toilettes publiques (jusque là, le personnel technique devait se soulager prés des palmiers qui entourent l’enceinte des studios. On a eu d’ailleurs pas mal de procès pour atteinte à la pudeur, ça devenait urgent)
On a surtout mis en place une salle de relookage, afin que nos stars ne soient plus arrêtés pour vagabondage dés qu’ils sortent des studios.


Image


Là, comme tu le vois, c’est notre jeune première, Boudi-Bouda. Von Aasen Jr, de retour de son bordel mexicain, tenait à tout prix à lui dégotter une tenue d’ « esclave de l’espace ».
J’ai eu du mal à lui faire comprendre que ce n’étais certainement pas ce que voulais son père quand il parlait de moraliser son entreprise et lui redonner de l’éclat en nous confiant une partie de son argent. Nous nous en sommes tenu là, mais je ne doute pas qu’il reviendra à l’assaut et proposera certainement des tenues qui enverrait toute personne saine directement en prison, de notre côté de la frontière.

Le tournage de Love Lasso s’est terminé et les critiques se sont révélées égales à elles mêmes : nous nous spécialisons apparemment dans les nanars. Peu importe, cela rapporte ! Le film sortira pour Noel 1922.


Image
Image



Une chose ternie cette sortie. Papa, qui n’avait donc cessé de parler de toi, à décidé de retourner vivre dans sa maison médicalisée. Il souffre apparemment d’angoisse et de troubles de la personnalité dés qu’il laisse refluer les souvenirs te concernant.
Je me demande si tu ne devrais pas consulter : tu es la seule personne que je connaisse à provoquer des maladies à 5000km de distance. Enfin l’idée est intéressante : tu pourrais servir de modèle pour un personnage de fiction qui, par exemple, ferait le mal des qu’il s’insinuerait dans les rêves de ses victimes.
J’en toucherais un mot à Georges A. Thrawn, à l’occasion.

Avec tout l’amour filial qu’il m’est possible d’éprouver,
Ton fils unique,
Samuel Marloufberg

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 10:09 am
par Kara Iskandar
Ahaha je vois que la critique n'a pas épargnée ma rivale ! Cette greluche peut aller se rhabiller (en esclave de l'espace...c'est vrai que c'est une bonne idée ! :mrgreen: ), la STAR c'est MOI ! 8-)

Bon sinon toujours aussi excellent, elle est gratinée la môman ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 10:35 am
par Urial
ouaip c'est juste enorme ta façon de rediger ! :D

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 11:03 am
par Chal
:siffle: Mad c'est Mad, près de 10 ans de somptueux Aar, toujours aussi drole.

Je me souviens d'un Aar sur benzo relatant tes aventures lors d'une des premières GPO HOI qui était a pisser de rire (d'ailleurs je crois que quasiment tout benzo a joué par roulement sur cette GPO)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 11:15 am
par mad
Le 28 septembre 1923

A : Her Philberg Von Aasen
164 Rockefeller Plaza
New-York


Cher baron Von Aasen,

Je tenais à vous remercier pour la confiance que vous portez à mon endroit depuis maintenant plus de 3 ans.
Les recettes du studio sont bonnes, l’emplacement idéal, et nous avons cessé depuis peu de déléguer l’écriture de scénarios à des entreprises extérieures. Nous avons ainsi embauché 3 scénaristes tout juste sortis de la fac de l’UCLA, et les avons mis en demeure de pondre des scénarios mieux ficelés que les précédents.
Sur vos conseils, j’ai également engagé des vigiles pour surveiller les différentes issues du bâtiment. L’idée était bonne, car il semblerait que les scénaristes passaient leur temps à s’enfuir par les fenêtres pour aller forniquer sur la plage. Désormais ils sont astreints à résidence et ne peuvent que travailler. Par soucis d’efficacité, je les ai également fait déclaré décédés et fait procéder à un enterrement factice.
Ces 3 jeunes garçons nous sont désormais redevables de tout puisqu’officiellement, ils n’existent plus. Nous pourrons donc compter sur leur entière coopération.

Ils ont ainsi sorti un premier scénario de film d’horreur, intitulé le Funiculaire de la Mort. Je ne sais pas trop quoi en penser, puisque c’est surtout la notion de film d’horreur muet qui me dépasse un peu. Je ne suis pas sur que mettre des cartons de dialogues où seraient écrits « Ahhhh ! » ou « Erghhhh ! » soit une idée très juteuse. Le tournage a été vite torché, les critiques pas moins assassines qu'avant, les résultats financiers devraient suivre ...


Image


Concernant l’enquête officieuse que vous m’avez confiée sur votre fils voilà 3 ans, que dire …
Von Aasen Jr n’a apparemment pas très bien compris que vous souhaitiez le tester et étudier son potentiel des affaires. Ce garçon fait néanmoins preuve d’une constance qu’on peut saluer, même si elle vous déplaira certainement : il est allergique à tout effort.
Quand j’ai suggéré qu’il aille démarcher quelques diffuseurs à Los Angeles, il a du être alité d’urgence avec une fièvre proche des 40°. C’est depuis un moyen facile de l’écarter quand il vient importuner notre pool d’acteur et d’actrices : je lui parle d’un travail quelconque ou lui montre le jardinier en train de s’escrimer sur sa motocrottes, et le voilà directement parti pour les urgences du Cedars-Sinaï, à avaler des antibiotiques par poignées.

Comme je ne retrouve chez lui aucune de ces qualités prussiennes que vous avez-vous-même pu développer au travers de votre travail, j’en viens à penser que la seule explication pour ce manque total d’héritage génétique est que ce doit être un fils adopté. Ou alors, il y a en germe un probléme psychomoteur (or pourtant les dactylos rapportent régulièrement que Von Aasen Jr est pourtant très adroit de ses mains ?)

Enfin ceci étant, venons-en à l’essentiel. Vous m’avez demandé un audit sur les capacités de notre réalisateur et de notre acteur vedette, afin de remédier aux quelques défauts qui pourraient persister dans leur travail.
Or après enquête (prenons ainsi l’exemple de Georges A. Thrawn) la tâche semble … je suis navré, je ne trouve aucun adjectif adéquat. Voyez plutôt :


Image


Il existe deux solutions qui me viennent à l’esprit : Nous foutons GA Thrawn à la porte et engageons un réalisateur avec un peu plus de bouteille (ou justement avec un peu moins, car étonnement la bouteille commence à devenir un problème chez notre homme, j’y reviendrais lors d’un autre courrier)
Moralement, je ne pourrais m’y résoudre. Si nous faisons ça, je suis assuré que dans moins d’un mois on rapportera l’apparition d’un clodo moitié Bigfoot dans les collines boisées prés de Beverly Hills.

L’autre solution serait tout simplement de le mettre sérieusement au travail : espaçons les sorties de films, prenons 6 mois après chaque tournage et utilisons ce laps de temps pour faire des répétitions afin qu’il ne débarque pas sur un tournage comme si c’était la première fois qu’il voiyait une caméra. Un peu d’expérience ne lui ferait pas de mal, et à nos films non plus.

Je suggère la même chose, bien entendu, pour le jeune Kara Iskandar. Il a finalement du potentiel, comme le relève notre audit :


Image


Le seul problème c’est qu’actuellement, ce serait plutôt le potentiel d’une star du porno. Or nous ne faisons pas cela (à moins que vos directives ne changent ?) - il faudrait qu’il table un peu moins sur son physique et plus sur son jeu d’acteur (je me surprends à parler de jeu d’acteur dans le cas de Kara, c’est vrai, mais je suis optimiste)

Je pense que nous pouvons inverser la tendance et sortir de la case nanar dans laquelle nous nous enfonçons depuis 3 ans …


Avec mes salutations respectueuses,
Samuel Marloufberg,
Directeur de la Pouf-Prod Burg -TM

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 12:05 pm
par Kara Iskandar
C'est vraiment énormissime ! :lolmdr:
Bon j'ai un potentiel pour le porno (je m'en doutais 8-) ), Megan Fox aussi vous me direz...Je peux donc devenir une megastar bankable à mort ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 12:06 pm
par Urial
mououhahahahaha on est dans les années 20 ! c'est pas encore le concept acteur bandant mon kara ! :lolmdr:

en plus maintenant t'est chauve ! :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 12:09 pm
par Kara Iskandar
Urial a écrit :mououhahahahaha on est dans les années 20 ! c'est pas encore le concept acteur bandant mon kara ! :lolmdr:
Pfff et Rudolf Valentino c'est quoi hein ? :mrgreen: : http://en.wikipedia.org/wiki/Rudolph_Valentino
Urial a écrit : en plus maintenant t'est chauve ! :o:
Guy Marchand aussi ! 8-)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 12:15 pm
par GA_Thrawn
Tu ressembles plus à Sim dans "Touchez pas à mon biniou" qu'à Guy Marchand. :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 12:18 pm
par mad
Au début je voulais lui donenr un physique entre Boris Karloff et un tombeur des Carpathes, mais visiblement j'ai un peu foiré lors de la prise en main du logiciel de création fourni dans le jeu :lolmdr:

@ Chal : Ah, quel plaisir de te relire, c'est une occasion rare ces temps si ! :signal:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 12:27 pm
par Kara Iskandar
GA_Thrawn a écrit :Tu ressembles plus à Sim dans "Touchez pas à mon biniou" qu'à Guy Marchand. :o:
Bon hého hein t'as vu ta tronche d'abord ? :chicos: :lolmdr:
Au début je voulais lui donenr un physique entre Boris Karloff et un tombeur des Carpathes, mais visiblement j'ai un peu foiré lors de la prise en main du logiciel de création fourni dans le jeu :lolmdr:
Çà fait plaisir ! :ko: :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 12:58 pm
par Greyhunter
Y aurait-il ici d'autres nanardeurs? Quand je vous lis j'en ai bien l'impression!

Il est encore trouvable ce jeu?

Je note que Boudi-Bouda semble avoir acquis beaucoup plus d'expérience dans Love Lasso que Kara Iskandar dans les films dont il était la star, il y a une raison particulière?

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 1:27 pm
par mad
Greyhunter a écrit :Y aurait-il ici d'autres nanardeurs? Quand je vous lis j'en ai bien l'impression!

Il est encore trouvable ce jeu?

Je note que Boudi-Bouda semble avoir acquis beaucoup plus d'expérience dans Love Lasso que Kara Iskandar dans les films dont il était la star, il y a une raison particulière?
Pour l'expérience, je pense que c'est plus du au fait que Boudi-Bouda avait déjà des prérequis pour ce film (au début, on peut décider si les personnages sont meilleurs pour la comédie, le drame, l'horreur, la science fiction, l'action, etc) tandis que Kara était ... ba n'était bon à rien, j'avais oublié de lui rajouter des qualités dans l'éditeur de personnages :lolmdr: (enfin là c'est corrigé)
Pour le jeu, il doit être dispo de ci, de là (j'ai vu sur le site de la fnouc, un gars qui le vend à 3€ ...)
:signal:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 1:53 pm
par Kara Iskandar
mad a écrit :
Greyhunter a écrit :tandis que Kara était ... ba n'était bon à rien, j'avais oublié de lui rajouter des qualités dans l'éditeur de personnages :lolmdr: (enfin là c'est corrigé)
Je me disais aussi ! :lolmdr: :chair:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 2:07 pm
par Greyhunter
Ce personnage ne devrait-il pas plutôt s'appeler Kara IskandAAR? :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 2:22 pm
par mad
Le 2 janvier 1925

Chère petite mère,

Ce courrier rapide pour te donner de mes nouvelles (même si tu n’en demandes pas, comme l’a prouvée ta dernière lettre où tu as réussi à parler de toi durant 15 pages sans jamais t’interesser à ce qui pouvait bien m’arriver)
A ce propos, très honnêtement, je me moque des états d’âme de ta voisine, une personne certainement charmante mais que j’ai la chance de ne pas connaître. Tu pourras donc te dispenser de gloser indéfiniment sur elle comme tu l’as fait dans ta dernière missive…

Je sors épuisé de ces fêtes de fin d’année !
Comme tu le sais peut être, une cérémonie des Oscars a eu lieu hier pour fêter les plus belles réussites de la profession. Cela permet de contrebalancer le venin perpétuel balancé par de vieilles rombières aigries divagant sur les stars ou le cinéma alors que leur seul centre d’intérêt reste la balade matinale du caniche tous les jours (enfin te connaissant, j’imagine que tu sors également Puffy le soir pour qu’elle aille uriner sur les chaussures du portier. Puffy et toi vous êtes bien trouvé, tout de même, c’est certainement la chose – je doute que ce soit même un animal - la plus raciste que je connaisse. Avertis moi quand une voiture l’aura enfin renvoyé à l’état mérité de serpillère)

Tu seras ravie d’apprendre que ton fils n’a gagné aucune statuette. C’est un autre studio qui a raflé les 3 prix disponibles (mais comment pouvait il en être autrement vu les œuvres que nous avons infligées aux spectateurs ?)

Pourtant le bilan est plutôt bon. Love Lasso a rapporté autant le petit Groom, soit 90.000$.
Notre 3iéme film axé sur l’horreur, le funiculaire de la mort, a déjà rapporté presque 100.000 $, un beau succès d’estime !
Pour autant tout n’est pas rose … même si nous gagnons de l’argent et que les finances du studio sont florissantes (nous disposons désormais de plus de 200.000 $ en cash), nos œuvres ont la même réputation que les égouts qui traversent la ville.
D’ailleurs c’est bien simple : nos 3 films sont les plus mal notés de tous ceux sortis à Los Angeles depuis 1920 …


Image


Une chose positive, pour la première fois nos scénaristes ont réussi à sortir un scénario valable. Intitulé « la petite prison dans la prairie », il s’agit d’un beau moment d’action ou l’on montre des pionniers s’installer dans la bourgade de Walnut Grove. Ils s’aperçoivent malheureusement que la ville a été construite sur un ancien cimetière indien, et les Sioux viennent venger leurs frères défunts.
C’est sublime. Boudi-Bouda joue très bien la pionnière, tandis qu’en figurant, Kara fait les indiens, les bucherons, la cavalerie et le sheriff à lui tout seul (nos budgets sont encore serrés…)


Image


Une chose étonnante : au moment de tourner, on s’est rendu compte qu’un des 2 techniciens avait tout simplement disparu (et impossible de le retrouver … encore un coup des studios en face !)
J’ai vite écarté les cv sonnant trop étranger comme ces Hitchcock et autres Selznick et dégotté un remplaçant. Je commence à m’interroger également sur notre stratégie : un seul réalisateur, deux comédiens, qu’on met toujours ensemble… le problème avec le cinéma muet, c’est qu’on n’a plus rien le jour ou le public, qui ne peut déjà pas les entendre, ne pourra plus les voir.
Il va peut être falloir qu’on trouve une deuxième équipe pour faire des roulements, ça permettrait à nos 3 larrons de continuer à s’exercer.

D’ailleurs quel travail ils ont fait en prés d’un an ! C’est admirable ! Désormais Kara Iskandar arrive à interpréter un rôle sans se mettre à grogner tandis que Boudi-Bouda n’a plus ce reflexe de montrer ses mollets – l’impudente ! – dés que la caméra est enclenchée.

On continue également à agrandir les studios, ça devrait améliorer de manière générale la qualité du travail.
J’ai entendu dire que pas loin d’ici, Metro, Goldwyn et Meyer ont fusionné leurs 3 entreprises et fondé la MGM. Une direction de 3 personnes, c’est voué à l’échec… et pourquoi pas des studios dirigés par des Japonais, tant qu’on y est ?!

Enfin, je n’ai pas ce problème. Von Aasen Jr me fiche royalement la paix, je ne le croise que très peu d’ailleurs. Il s’est entiché d’une quelconque poule de luxe et ensemble, ils vont miser dans des troquets minables ouverts à l’est, à Las Vegas.
J’ai néanmoins du m’adresser à son père, puisque mes vedettes commençaient à tirer la tronche au vu de leur salaire … une augmentation généralisée devrait me le fidéliser pendant encore quelques années (tout s’achète ici, mère, même la morale et l’éthique, tu adorerais)


Image


Prends soin de tes rides
Ton fils unique,
Samuel Marloufberg

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 2:29 pm
par Kara Iskandar
Ah j'ai été augmenté, une bonne chose ! :chicos:
Bon par contre faire de la figuration quand l'autre greluche joue les stars, ça va cinq minutes mais pas plus hein ! :pascontent:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 2:51 pm
par jmlo
Faudrait penser à prendre d'autres acteurs ... :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 2:52 pm
par Urial
mouomuhahahaah monsieur Marloufberg a vraiment un nez tres tres mauvais ! :D

il pense toujours que ce qui va marché ne marchera pas ! c'est sublissime ! :clap: :clap: :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 3:25 pm
par mad
Effectivement Samuel Marloufberg a le nez creux (mais bouché par un rhume, certainement) :chicos:
Quant aux embauches de nouveaux comédiens et réalisateurs, elles se feront fin 1927. En avant premiére, je peux vous montrer les recrues qu'on verra dans 3 ans :

Image

:mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 3:28 pm
par GA_Thrawn
Griffon est ressemblant. :lolmdr:

Par contre les cheveux de palpat' sont plutôt comme çà:
Image

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 3:28 pm
par Kara Iskandar
Moustachos ! :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 3:29 pm
par Bartimeus
sympa cette AAR, ça change un peu xD ^^

Bonne chance pour la suite, ce jeux est sympa quoi qu'un peu répétitif (sauf si tu t'amuse a faire les scénarios toi même)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 3:33 pm
par mad
GA_Thrawn a écrit :Griffon est ressemblant. :lolmdr:

Par contre les cheveux de palpat' sont plutôt comme çà:
Image
Je sais, mais les cheveux Lepers, ils ont pas ça dans l'éditeur ... :goutte:

@Bart : Merci ! De toute façon y'a quand même moyen de bien se marrer avec toutes les possibilités - le plus chiant étant sur la fin l'alcool, toutes les stars finissent poivrotes :shock:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 5:32 pm
par mad
Le 12 novembre 1927

A : Her Philberg Von Aasen
164 Rockefeller Plaza
New-York


Cher Baron Von Aasen,

Voici comme convenu les résultats des films que nous avons mis sur le marché depuis le début de cette décennie.
Nos 3 premiers nanars de série B nous ont rapporté approximativement 288.000 $ en tout.
Notre quatrième film, sorti juste après la cérémonie des oscars (la petite prison dans la prairie) a rapporté à lui seul 205.407 $

Kara Iskandar a ensuite fait ses premiers pas dans une comédie à moyen budget : « Capitaine barbare. Pour la première fois le budget du film a dépassé les 20.000$, mais nous espérons des recettes de l’ordre de 250.000 $
Surtout, le public semble enfin avoir adhéré au jeu du jeune Kara, qui peut logiquement devenir une étoile montante de nos studios s’il continue à travailler.

Image


Signe que son jeu semble avoir trouvé son public, il est désormais considéré comme un acteur « moyen » - ce qui est une belle réussite quand on voit de la profondeur d’où nous l’avons tiré…


Image


Le tournage de notre blockbuster suivant, « 7 millisecondes d’envie » - notre première incursion dans le domaine de la science fiction – a montré les limites que nous touchions avec l’équipe actuelle.
En effet, il semblerait que le stress provoque chez nos artistes l’envie immodérée de se pochtronner afin d’oublier tous les soucis de l’existence. Ainsi pour nos comédiens, la fête de fin de tournage que nous faisons traditionnellement lorsque toutes les scénes sont tournées à la fin du film, doit désormais avoir lieu chaque matin avant le tournage de la journée.

J’ai ainsi le regret de vous annoncer que si notre dernier film a duré 9 mois et couté 21.000 $, les frais de champagne se chiffrent, eux, à plus de 43.000 $, répartis entre trois personnes dont je vous tairais les noms dans un soucis de confidentialité, au cas ou cette lettre se retrouverait aux mains d’un journaliste peu scrupuleux.

Veuillez trouver également ce cliché qui vous donne une petite idée de l’ambiance lors du tournage (il était 15h20 et le planning prévoyait la mise en place de la scène de la soucoupe volante) :


Image


Vous remarquerez comme moi que la soucoupe volante ressemble étrangement au bar « le poivrot farci » installé depuis peu dans l’enceinte des studios, et géré directement par votre fils, Von Aasen Jr. J’ai cru comprendre que tout le salaire (pourtant conséquent) de Georges Abitbol Thrawn passe ainsi dans des boissons diverses, et plus particulièrement en perroquets baveux (un mélange défrisant de rhum, de téquila et de gin légèrement relevé avec du bourbon et une petite olive verte)

Je n’ose même pas parler de l’état semi-comateux de Kara Iskandar, dont l’élocution est vasouillarde jusqu’à 18h30 en semaine, 21h le samedi.
Or cela risque de poser un léger problème avec l’apparition du cinéma parlant (vous avez certainement entendu parler de la sortie fracassante du Chanteur de Jazz, il y a quelques jours)





Bien que je ne pense pas que les films parlant constituent l’avenir du cinéma (comment un spectateur pourrait il se concentrer sur du son en plus des images ??? Notre cerveau n’est pas fait pour cela, c’est du simple bon sens …) j’ai peur des effets devastateurs si on devait filmer Kara Iskandar à moitié ivre, déglutissant son patois de l’Oklahoma mixé avec les expressions slovénes qu’il avait apprises afin de se faire engager, il y a 7 ans …

Aussi j’aimerais vous faire parvenir les CV de plusieurs artistes prometteurs :
un exilé russe, Piotr Urialoff, fils d’une grande famille d’aristocrates ayant fuit la guerre civile en Union Soviétique et qui semble parfait pour incarner des personnages de science fiction.
J’aimerais également vous toucher deux mots d’une jeune recrue mexicaine, le célèbre « Moustachos » (de son petit nom Miguel Sanchez Ramirez Palpatine) qui a déjà fait fureur dans des cabarets de l’autre côté du Rio Grande.

Je pense également avoir trouvé un metteur en scéne sympathique, Jim « Griffon » Smith, bien que quelques unes de ses exigences puissent sembler doucement iconoclastes. J’ai ainsi cru comprendre qu’il refuse de tourner une scéne un jour de pluie et qu’il attache aux conditions atmosphériques une attention soutenue Ainsi pas de tournage en extérieur si nous dépassons les 1015 hectopascals (?)


Image


La mise en place de cette nouvelle équipe permettrait d’insuffler un peu de sang frais dans nos productions, de varier les films et, surtout, d’envoyer Boudi-Bouda, Kara Iskandar et Georges A. Thrawn aux alcooliques anonymes sans que les studios ne soient obligés de fermer…


Vous remerciant pour la confiance que vous ne cessez de me temoigner,
Samuel Marlouberg ,
Directeur de la Pouf Prod Burg - TM

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 5:43 pm
par GA_Thrawn
J'avais pas capté que j'était Georges Abitbol, le réalisateur le plus classe du monde! :lolmdr:



Bac+2 les enfants... :mrgreen:

Sans compter que j'ai tourné un premier film avec Palpat'


Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 5:47 pm
par mad
C'est vrai que j'avais oublié de préciser que GA équivalait à Georges Abitbol ... mais tout le monde aura d'office reconnu en toi l'homme le plus classe du monde ! :o: (ça se voir surtout à la façon dont tu mastiques ton olive aprés avoir avalé ton perroquet baveux ...)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 5:58 pm
par Kara Iskandar
Toujours aussi drôle ! :lolmdr:
Bon je vois que pour moi c'est le début de la gloire, je vais faire péter le box office ! enfin dès que je serais revenu de rehab comme dirait Amy :goutte:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 6:49 pm
par Locke
Urialoff ressemble beaucoup à son alias "IRL" :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. juil. 27, 2010 7:44 pm
par Coelio
J'adore !

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 9:27 am
par Urial
ouaip faudrait teindre en noir les cheveux et avoir un plus gros nez et bien sur mon charisme en prime... mais la aucun ordi ne peut le dupliquer ! :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 10:51 am
par mad
Je ne veux pas dévoiler trop d'informations, mais Bill "the Griff" Smith est vraiment un gros boulet :lolmdr:
Même les studios concurrents ne veulent pas m'aider à m'en débarasser :pascontent:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 11:47 am
par Tgx
Ah ben tiens, du coup, je vais réinstaller The Movies. Ca fait plusieurs fois que j'arrête la partie au moment où les cascades deviennent disponibles (avec l'extension) principalement parce que je n'ai plus de place sur mon terrain.
Faut sans doute bien penser l'architecture générale dès le début et ne pas hésiter à poubelliser les vieux décors, au bout d'un moment...

/Tgx

PS: c'est amusant les cascades quand on n'a pas -encore- de cascadeurs. Les acteurs traditionnels essayant de s'y adonner ont tendance à finir en morceaux assez régulièrement, on se croirait dans une simulation de foot... :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 12:19 pm
par Kara Iskandar
Oui alors non hein ! Je réclame des doublures pour les cascades ! Le Slovène de l'Oklahoma est douillet ! :pascontent: :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 12:35 pm
par Urial
on veut la suite ! :boudi: on veut la suite ! :boudi:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 12:44 pm
par mad
Ca vient, ça vient :lolmdr: Faut quand même que je joue aussi un peu au jeu avant de faire l'aar :wink:
Pour les cascades, je ne pense pas arriver jusque là (en plus j'ai pas l'add-on). Les plus belles années des studios, ce sont les années 1910-1920 puis aprés c'est sympa jusqu'en 60/70, mais au delà ... trop industriel !

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 12:45 pm
par GA_Thrawn
Les années 40/50 doivent être marrantes. J'espère qu'on peut fait plein de films patriotiques! :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 12:58 pm
par Leaz
Les Aar de Mad c'est comme une bonne série on attend avec impatience la suite et dés que l'épisode est finis on en veut un autre pour l'avaler encore plus goulument !

La suiiiiiiite :clap: :)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 1:04 pm
par Urial
ouais un beau geste mon mad... je suis au boulot et j'ai pas envi de travailler :siffle:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 1:07 pm
par Kara Iskandar
Urial a écrit :ouais un beau geste mon mad... je suis au boulot et j'ai pas envi de travailler :siffle:
Tout pareil...Et puis en plus dans deux jours c'est les vacances, alors bon... :sad:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 1:25 pm
par Urial
tout pareil ! :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 2:12 pm
par mad
Le 21 novembre 1930

Chère petite mère,

Peut-être cette lettre ne t’arrivera t’elle jamais, tant j’entends parler des conséquences du crash de Wall Street sur les riches rombières et autres traders ruinés sur la côte est. On dit qu’un tour opérator se serait installé au sommet du Chrysler Building pour aider les familles aristocrates à se jeter du haut du 75iéme étage.
Je doute néanmoins que tu fasses partie de ce cortège de suicidés, connaissant ta résistance à tous les éléments extérieurs et cette conviction – combien de fois me l’as-tu répétée ! – selon laquelle le seul bonheur que je pourrais t’apporter en tant que fils serait que je disparaisse avant toi.

Enfin toujours est-il que du côté des studios, les choses ont doucement évolué depuis mon dernier courrier.
Le dernier film mis en boite en reprenant des stars déjà connues (devrais-je dire éprouvées, pour certaines ?), à savoir « 7 millisecondes d’envie », est rapidement sorti et nous a rapporté plus de 230.000$ en 1 an.


Image


Des critiques ni bonnes ni mauvaise, voilà qui permettait de changer d’époque et d’en finir avec les seules production regroupant Georges A. Thrawn, Kara Iskandar et Boudi-Bouda. Le public était prêt à passer à d’autres choses, et nous avons travaillé en ce sens.

Il a tout d’abord fallu rassurer nos vieilles gloires (c’est de la psychologie de base, un peu comme doit le faire ton thérapeute chaque semaine quand il te déclare que décidemment oui, tu es sur la bonne voie … mais quelques séances supplémentaires et les liasses de billets allant avec pourraient accentuer encore ton bien être)
On a donc investi dans quelques caravanes branlantes, rachetées une bouchée de pain à quelques sans abris, et les avons donné à notre équipe de choc.


Image


On a ensuite recruté le célébre Moustachos, aka Miguel Ramirez Sanchez Palpatine, réputé pour son pas de danse dans tous les bordels de Tijuana. J’espère sincèrement en faire une doublure efficace pour les fois ou Kara Iskandar, noyé dans son vomi d'alcoolique, sera incapable de quitter sa caravane pour aller travailler.


Image


Remarques-tu cet éclat dans l’œil, et ce superbe porter de moustaches ? Il y a quelque chose en lui de bestial, qui devrait faire tomber en pamoison toutes les jeunes filles bien éduquées de Californie.

On a aussi embauché, comme prévu, Piotr Urialoff et Bill « the Griff » Smith. Un choix audacieux que j’ai pleinement assumé pendant quelques temps. Je ne te cache pas que depuis, j’ai quelques regrets à l’endroit de notre réalisateur Griffon Smith, comme la sensation d’avoir acheté très cher une pomme déjà noyautée par un ver. Pourtant il semblait tellement prometteur, avec ses rares cheveux au vent !


Image


Il a fallut aussitôt faire de la place à tous ces petits nouveaux. Les salaires ont été revu légèrement à la hausse pour les anciens, et de nouvelles caravanes plus perfectionnées (reliées au tout à l’égout – une technique que tu n’apprécierais pas, toi qui continue à préférer le charme discret du pot en faïence) ont été achetées pour tout le monde.
Nous étions prets à travailler !


Image


Nous avons lancé de front deux tournages, une première pour nous ! « Prends la ciboulette et tire toi », une comédie réalisée par Georges A. Thrawn avec Miguel S. R. Palpatine Moustachos dans le rôle du jeune premier, et une autre comédie, « R-12 », réalisée par The Griff avec en vedette Piotr Urialoff. C’étaient également nos premiers films parlant, un bond dans l’inconnu pour nos studios !

Et on a profité de ce moment pour envoyer Boudi-Bouda et Kara Iskandar gambader à l’air libre dans les studios, ne s’occupant plus d’eux sauf pour les repas quand on leur amenait des merguez et autres chippos et des pinacoladas.
Une année entière de picole et de boustiffage, le tout grassement payé, sans aucune pression. Un argument suffisant pour que Von Aasen Jr refasse surface et ne fasse les 400 coups avec eux. J’ai parfois presque honte d’avoir reçu autant d’argent de son père… Enfin !

On a tout de suite vu qu’il y avait 2 écoles chez nos réalisateurs … Georges A. Thrawn a travaillé son script, en bonne intelligence avec Palpat' Moustachos, et au bout de 8 mois le film a pu sortir dans les salles avec une note de 1,5, le meilleur score jamais atteint pour notre studio.


Image


De son côté The Griff allait révéler un défaut qu’il avait solidement masqué durant les précédents entretiens que nous avions eu avant son embauche.
J’aurais du m’interroger pourquoi il tenait à tout prix à ce que nos entretiens aient lieu l’après midi…
Il semblerait que The Griff soit atteint d’anxiété maladive (surtout concernant les conditions météorologiques) qui l’empêche de dormir la nuit. The Griff dort donc pendant la matinée. Et vers 14h, alors que toute l’équipe technique était sur place depuis l’aube, on pouvait le voir courir à travers les studios en espérant qu’on ne remarquerait pas son retard de plusieurs heures …

Le tournage a duré 4 mois – un record de vitesse, surtout si l’on songe que la moitié de la journée était perdue – et le résultat fut mitigé : aucune amélioration du scénario, aucune mise en scène bien poussée, n’importe quel apprenti-coiffeur aurait pu faire de même.


Image


Et si les films ont pu trouver leur public – les Américains ayant désespérément besoin de rire en ces temps cruels, les chiffres parlérent d’eux même : la réalisation de Thrawn rapporta 240.000$, la vaste blague de The Griff en rapporta moitié moins.

Tu te doutes bien entendu que la cérémonie des Oscars ne nous fut pas favorable : non seulement aucune statuette ne fut empochée mais, surtout, nous n‘avons même pas eu une seule nomination. La risée des studios de la région …
Je ne sais pas encore comment faire, petite mère, pour nous sortir de là pour trouver un semblant de prestige. J’ai peur que la bande de bras cassés qui me fait office d’employés ne m’emporte irrésistiblement par le fond.

La seule chose qui me ferait sourire (outre les bénéfices conséquents que nous faisons, avec du cash supérieur à 500.000 $) est que le nom des Marloufberg - que tu aime tant brandir à New-York – est ici synonyme de médiocrité. Restes donc sur la côte est avec tes illusions ! Voilà une petite revanche qui t’évitera un voyage pénible jusqu’à moi.

Ton fils unique,
Samuel Marloufberg

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 2:33 pm
par Kara Iskandar
Mouais pas terrible les nouvelles recrues ! Encore que comme faire valoir ça peut aller. Enfin je vais me plaindre j'ai eu droit à une année sabbatique ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 3:22 pm
par mad
Le 5 Janvier 1933

Dr Mark A. Milh
Psychologue és vedettes
Doctorat strass et paillettes


Confidentiel

Cher Mr Samuel Marloufberg,

Suite à vos remarques, j’ai beaucoup étudié les caractéristiques psychologiques de vos différents acteurs et metteurs en scènes. Vous trouverez plus bas les premières conclusions que l’on peut tirer et les recommandations que je me permets de vous suggérer, dans l’intérêt de vos studios.


Georges Abitbol Thrawn - réalisateur
Sujet âgé de 31 ans, porté sur la nourriture et l’alcool en cas de stress important. Evacue les problèmes de manière violente une fois le travail terminé, par professionnalisme.
Très grande capacité de travail, a réalisé un film par an depuis 1930. Conscient de son statut d’étoile montante du cinéma mondial, surtout depuis 1932. Lutte acharnée avec Jackie Kheys (Studios Universal) pour la place de 1er réalisateur américain.


Image


Evaluation : Demandes toujours plus exigentes. Espére bientôt être le plus jeune réalisateur oscarisé. Exigera certainement un salaire aligné sur celui de la Paramount (30.000 $ contre 14.000 actuellement).
N’accepte pas qu’une autre vedette reçoive un bonus quelconque si lui-même n’est pas récompensé, les bonus doivent donc être glissés en douce quand il est occupé au bistrot.
Solution conseillée : mise en place d’un assistant personnel taillé pour son égo démesuré.
A chouchouter quotidiennement au vu de l’argent qu’il fait rentrer dans les caisses (1.600.000 $ depuis 1920)


Image


Kara Iskandar – comédien
Sujet âgé de 31 ans, avec une dépendance forte aux psychotropes lui permettant d’alimenter sa mythomanie. A commis 2 films depuis 1930, avec un jeu assez médiocre. Très –trop ?- présent dans le cinéma depuis 13 ans au point que certains de ses fans commence à s’en lasser


Image


Evaluation/solution conseillée : A encore d’excellents ressorts, nécessitant des rôles à contre-emplois.
Sujet à fleur de peau, capable du pire comme du meilleur. A noter la qualité de son travail dans le film « Fugue », classé meilleur film de l’histoire du cinéma américain par la Scenarist Guid of America, et pour lequel il pourrait avoir un oscar.
A surveiller par la suite.


Image
Image


Boudi-Bouda – comédienne
Sujet agé de 32 ans.
Très coquette, investi une part non négligeable de son salaire dans des tenues à la mode.
A joué dans deux films de qualité moyenne depuis 1930, constitue une base solide pour le public masculin. Néanmoins pose le même probléme que Kara Iskandar, actrice présente depuis 1920 dans l’inconscient des gens.

Evaluation/solution conseillée : Atout indéniable pour un film, le public appréciant sa présence. Néanmoins le même public est en général incapable de nommer le moindre film dans lequel elle est apparue.
La mise en place d’encarts dans les journaux afin de la mettre en avant pourrait être à étudier. Une romance avec Palpat’ Moustachos ou Piotr Urialoff permettrait de faire retomber sur eux une partie de son aura. Ci-joint l’adresse de quelques photographes serieux.

Suivront d’ici peu les études de Moustachos, Urialoff et The Griff

Bien à vous

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 3:26 pm
par Kara Iskandar
mad a écrit : Kara Iskandar – comédien
A noter la qualité de son travail dans le film « Fugue », classé meilleur film de l’histoire du cinéma américain par la Scenarist Guid of America, et pour lequel il pourrait avoir un oscar.
Je le savais, je le savais ! A moi la petite statuette dorée, la gloire et les femmes et pis l'argent aussi, beaucoup, tout plein même ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 3:47 pm
par GA_Thrawn
The Griff' m'a l'air d'une sacrée chèvre. :lolmdr:
Moi par contre je suis l'étoile montante du studio! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 4:19 pm
par Maurice Morisson
Oui donc en fait c'est la période qui faisait que tu n'avais que si peu d'étoiles, l'IA était dans une situation comparable ; j'allais poser la question. :)

Et sinon félicitations, c'est toujours aussi plaisant à lire. :D

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 4:38 pm
par Emp_Palpatine
Je découvre!
Sacrément original un jeu sur ce thème! :ok:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 4:42 pm
par mad
Pour rendre à César ce qui est au King, c'est Elvis qui le premier avait lancé un AAR sur ce jeu il y a, quoi ... deux ans, peut être ? :wink:
Il faudrait d'ailleurs que je relise son récit car j'ai l'impression que ses acteurs s'en tiraient bien mieux que les miens :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 7:04 pm
par Greyhunter
Je vois que les films français sont représentés: Une production de la concurrence s'appelle "Révolution Bobo"! :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 7:08 pm
par mad
C'est vrai qu'ils se sont bien fait plaisir sur les noms ! :lolmdr:
N'empêche la premiére fois que j'ai joué à ce jeu c'était il y a 5 ans, et bien malgré le temps passé c'est toujours un plaisir de le réinstaller (même si je doute qu'aprés une trés grosse partie, on en relance une moins d'un ou deux ans aprés)
Et comme ça ça m'évitera de penser à Starcraft 2 ...

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 7:09 pm
par GA_Thrawn
On peut pas changer les titres des films? :o:
Parceque j'aimerais beaucoup réaliser mon "Bienvenue au moustachistan"

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 7:12 pm
par mad
GA_Thrawn a écrit :On peut pas changer les titres des films? :o:
Parceque j'aimerais beaucoup réaliser mon "Bienvenue au moustachistan"
Non malheureusement on ne peut pas influer là dessus (enfin ... si, je pense, en rentrant dans l'éditeur de script, en faisant ton propre tournage, etc. mais je ne m'engagerais pas dans cette vraie traversée du désert :lolmdr: )
J'ai relu tout à l'heure l'AAR d'Elvis il y a deux ans (dernier post datant d'octobre 2008, si certains veulent y rejeter un coup d'oeil) et les noms des films sont, bien entendu, exactement les mêmes ...

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 7:21 pm
par GA_Thrawn
Et à l'époque mad, tu proposais de faire un porno avec la belle claire GAthrawn et l'infâme Miranda Griffon :chair:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 7:24 pm
par Kara Iskandar
GA_Thrawn a écrit :Et à l'époque mad, tu proposais de faire un porno avec la belle claire GAthrawn et l'infâme Miranda Griffon :chair:
Excellente idée ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 7:56 pm
par GA_Thrawn
Tout ça me rappelle le ciné-vieux grolandais. :lolmdr:



Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 9:20 pm
par Boudi
J'adore la remarque, au tout début (j'ai rattrapé mon retard là :oops: ) où le jeune mad qui n'a que 10 employés est harcelé par 27 syndicats. :lolmdr:

Un bon conseil : pour faire de la tune, il faut montrer un bout de sein de Boudi Bouda. :mrgreen: Ce que Nanarland appelle "un plan nichon".

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 9:23 pm
par Kara Iskandar
Boudi a écrit :Un bon conseil : pour faire de la tune, il faut montrer un bout de sein de Boudi Bouda. :mrgreen: Ce que Nanarland appelle "un plan nichon".
Voilà, ça c'est l'avenir du 7e art: des nichons ! :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 9:26 pm
par mad
:lolmdr:
Quand j'étais encore en cours, on m'avait appris les gros plans, les plans américains, les plans moyens ou les plans serrés, mais jamais on ne m'avait parlé du plan nichon (qui effectivement doit se retrouver dans la moitié des films qui ont été tournés de puis 1895 :goutte: )
Le probléme c'est que je suis limité par les tenues que peu porter Boudi-Bouda (si on voit un molet qui dépasse avant 1940, c'est direct la taule et la fermeture administrative pour le studio ...)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 9:57 pm
par jmlo
Pour ceux qui ne s'en souviennent plus voila l'AAR d'Elvis : viewtopic.php?f=77&t=7052&start=0
Dommage, pas mal d'image ont disparus :sad:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 10:12 pm
par Elvis
mad a écrit : Dr Mark A. Milh
Psychologue és vedettes
Doctorat strass et paillettes

Ce n'est pas se psychologue qui a été arrété pour usage de marijuana et qui prétendait à tue tete qu'il était capable de marcher dans le ciel :wink:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 10:17 pm
par Elvis
jmlo a écrit :Pour ceux qui ne s'en souviennent plus voila l'AAR d'Elvis : viewtopic.php?f=77&t=7052&start=0
Dommage, pas mal d'image ont disparus :sad:

Malheureusement, j avais du l arreter car pour une raison que j ignore, je n avais plus a recruter de jeunes talents (acteurs et réalisateurs) et je ne parvenais plus à tourner de films autres que pour des pubs lsur es assurances obseques Norwich Union, des fauteuils monte escalier stannah, des appareils dentaires Stéradent ou encore Tena contre les fuites urinaires...

Enfin bref, à part les gerontophiles, j avais perdu tout mon public...

Néanmoins, je suis avec attention et delectation ce nouvel opus des Mad Productions

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 10:19 pm
par buzz l'éclair
Super poilant comme AAR, je ne connaissais pas le jeu et je le découvre avec plaisir. :clap: .
Je vais suivre l'AAR avec beaucoup d'intérêt.

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 10:21 pm
par GA_Thrawn
jmlo a écrit :Pour ceux qui ne s'en souviennent plus voila l'AAR d'Elvis : viewtopic.php?f=77&t=7052&start=0
Dommage, pas mal d'image ont disparus :sad:
Pas mal d'images ont été remplacées aussi.
Voici Jag page 9 :lolmdr:

Image

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. juil. 28, 2010 10:33 pm
par Locke
J'avoue préférer Lara Bartiemus et son amie :jumpy: :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 6:24 am
par Boudi
mad a écrit ::lolmdr:
Quand j'étais encore en cours, on m'avait appris les gros plans, les plans américains, les plans moyens ou les plans serrés, mais jamais on ne m'avait parlé du plan nichon
Je me demande si Nanette en a parlé lors de son partiel sur le cinéma, du plan nichons.

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 6:27 am
par Boudi
Voila, j'aurais trouvé un bon script à proposer au studio : L'ile aux femmes nues

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 7:25 am
par Kara Iskandar
Boudi a écrit :Voila, j'aurais trouvé un bon script à proposer au studio : L'ile aux femmes nues
Encore un monument du cinéma français oublié ! :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 7:55 am
par necroproject
Prochain défi, un film de nazisploitation : http://www.nanarland.com/glossaire-defi ... ation.html

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 7:57 am
par Kara Iskandar
necroproject a écrit :Prochain défi, un film de nazisploitation : http://www.nanarland.com/glossaire-defi ... ation.html
Avec Ilsa la Louve SS ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 5:33 pm
par mad
Le 5 février 1935

Chére petite môman,

Tu risques d’en recracher ton thé de dégout, mais sache que ton fils a réussi à Hollywood, c’est désormais une certitude !
M’étant débarrassé des derniers vestiges de culpabilité que tu m’avais mis en tête depuis que je suis enfant, j’ai réussi à voler de mes propres ailes et mon nom est désormais inscrit en lettres de plâtre (oui, je sais, vu de New York ça peut sembler un peu campagnard) sur l’allée des stars de Los Angeles. Mais reprenons dans l’ordre …

Le succès est venu avec un scénario ambitieux intitulé fugue.
Nous avions repris une équipe dont j’étais sur, tant je ne voulais pas dilapider un bon script avec un réalisateur qui aurait passé son temps l’œil non sur l’objectif de la caméra, mais rivé au ciel pour détecter l’arrivée hasardeuse d’un typhon, d’une tempête ou une invasion de criquets mexicains qui emporteraient tous les premiers nés de chaque famille.

Mise en scène intelligente de Georges A. Thrawn (qui commence d’ailleurs à me couter un bras depuis qu’on lui a adjoint son assistant personnel), jeu enlevé de Kara Iskandar et Boudi-Bouda, mes vedettes ont réussi à monter tout en haut du podium du succès !



Image

Image



Tout cela a un prix, un budget pharaonique et un tournage qui a pour la première fois dépassé une année entière, mais le film s’est aussitôt classé 1er au box-office, et a écrasé toute concurrence pendant presque 2 ans !

La seule contrepartie, ce furent les jérémiades encore plus angoissantes des stars du film.
Georges A. Thrawn venait tous les matins me réveiller avec des demandes stupides comme avoir de l’eau chaude dans sa caravane, ou que le saucisson lui soit désormais servi tranché mais sans la peau.
Son assistant venait généralement quelques minutes plus tard pour réitérer les mêmes demandes (écrites, cette fois) en me parlant sans cesse d’avoir recours à un avocat si je ne cédais pas.
Dans l’après midi, c’était Kara Iskandar qui venait déglutir dans son patois incompréhensibles des demandes que, du fait de son élocution hésitante, je ne pouvais bien entendu pas satisfaire.
Quant à Boudi-Bouda, elle se faisait relooker désormais tous les jours.

Mais ces caprices, ils pouvaient finalement se les permettre, car ils avaient acquis le rang de star affirmées, et tout particulièrement notre metteur en scène, qui se battait désormais pour être le réalisateur le plus côté de tout le pays…


Image


Toi qui a horreur qu’on parle d’argent si ce n’est pas toi qui lance la conversation sur ce sujet, sache que nous avons engrangé un argent fou…
Fugue a rapporté finalement prés de 450.000$, le studio avait désormais plus de 1 million en cash en cas de coup dur, et nous étions bien placés pour la nouvelle cérémonie des oscars…

Nos nouveaux scénaristes … car oui, j’ai viré les anciens, trop têtus, à persister à vouloir faire des films absurdes sans queue ni tête… l’un d’entre eux m’a carrément proposé de recréer Atlanta en feu pendant la guerre de Sécession, de qui se moque t’on ? La porte, directe, sans hésiter !

Les nouveaux scénaristes ont donc pondu des scripts intéressants, moins bons que Fugue, mais capable de ramener de l’argent, encore et toujours.

Georges A. Thrawn a rempilé aussitôt avec Boudi-Bouda et Piotr Urialoff dans notre premier film de guerre « Conseil de guerre ». Une bonne prestation générale, et le talent de mon petit protégé russe, Urialoff, qui commence a être vaguement reconnu.


Image


Le vrai souci, c’est que Thrawn, ma poule aux œufs d’or, picole ouvertement en public, désormais.
Il est intelligent, le bougre, il arrête le tournage pour aller prendre un café et au final il verse toute une bouteille de bourbon dans son bol. Et il met du sucre et touille le tout pour sauver les apparences.
Un chat est un chat, et un poivrot est un poivrot, reconnaissons le …


Image


De son côté The Griff, mon autre réalisateur, a décidé de faire la tête aprés les mauvais nanars qu'il avait enchaînés.
« Et gnagnagna, et Thrawn il a de meilleurs scénarios que moi, et il fait trop chaud pour bosser, et quand il pleut je préfére aller faire la sieste… » ad nauseam …

Je lui ai donc trouvé un bon script, un nouveau film d’amour, « les Innocents » avec une scène torride (que je qualifierai de tout sauf innocente) entre Palpatine Moustachos et Kara Iskandar (cette seule évocation doit te faire t’évanouir dans ton boudoir, j’en jubilerais presque) et il a néanmoins trouvé le moyen de tirer la tronche pendant les premières semaines de tournage…


Image


Et oui, tu ne rêves pas… Non seulement il retardé son propre tournage, mais en plus il a décidé de bouder … sur le tournage de Georges A. Thrawn et Piotr Urialoff! Impossible de le faire bouger de là, les 2 productions ont pris du retard à cause de lui. La prochaine fois, je l'envoie faire son sitting chez la concurrence !

Bref j’en étais là, difficilement rassuré en voyant qu’il avait fallu 4 mois pour tourner une seule séquence des Innocents et qu’il en restait encore 5 derrière, quand la cérémonie des oscars est arrivée.

Manque de pot, Georges A. Thrawn a raté de peu l’Oscar du meilleur réalisateur et c’est Jackie Keys, sa grande rivale, qui a récupéré la statuette …


Image


Même chose pour le meilleur film, nous ratons le coche à peu de chose prés … « Fugue » venait tout juste de se faire détrôner de sa première place par un film que je considère, honnêtement, médiocre car concurrent. Mais d’être nominé était déjà un beau succès.

La consécration est arrivée avec l’oscar de la meilleure progression de studio ! Et un beau bonus, car durant 5 ans, nos différentes stars ne deviendront plus obèses chroniques ou alcooliques !


Image


Bref de quoi me mettre du baume au cœur : nous avons été nominés dans les 4 catégories (nous ne l’étions nul part il y a 5 ans) et emporté une statuette.
Indirectement, je n’aurais plus à m’occuper de mes caprices de stars et n’aurait plus qu’à les noyer dans l’alcool et le cholestérol pour qu’ils se sentent d’attaque pour tourner. Ca me laissera peut être l’occasion d’étudier de plus prés le cas Griffon qui risque de devenir un problème …

Enfin je te laisse là avec mes états d’âme de directeur affairé et prospère, et espère que tu trouveras le temps, entre le toilettage pour chien et tes séances chez ton thérapeute, pour me répondre avec – quel vœux pieux ! – un peu moins d’acrimonie que les précédentes fois.

Ton fils unique,
Samuel Marloufberg

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 5:39 pm
par GA_Thrawn
Et oui, tu ne rêves pas… Non seulement il retardé son propre tournage, mais en plus il a décidé de bouder … sur le tournage de Georges A. Thrawn et Piotr Urialoff! Impossible de le faire bouger de là, les 2 productions ont pris du retard à cause de lui. La prochaine fois, je l'envoie faire son sitting chez la concurrence !
Merci pour le fou rire. :lolmdr: C'est vraiment griffon en pixel et en os! :clap:
une scène torride (que je qualifierai de tout sauf innocente) entre Palpatine Moustachos et Kara Iskandar
:ko:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 5:40 pm
par Kara Iskandar
mad a écrit :Nos nouveaux scénaristes … car oui, j’ai viré les anciens, trop têtus, à persister à vouloir faire des films absurdes sans queue ni tête… l’un d’entre eux m’a carrément proposé de recréer Atlanta en feu pendant la guerre de Sécession, de qui se moque t’on ? La porte, directe, sans hésiter !
Il y en a qui ont de ces idées je vous jure ! :lolmdr:
mad a écrit :Je lui ai donc trouvé un bon script, un nouveau film d’amour, « les Innocents » avec une scène torride (que je qualifierai de tout sauf innocente) entre Palpatine Moustachos et Kara Iskandar (cette seule évocation doit te faire t’évanouir dans ton boudoir, j’en jubilerais presque) et il a néanmoins trouvé le moyen de tirer la tronche pendant les premières semaines de tournage…
Et après on s'étonne que je boive... :ko:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 6:13 pm
par mad
Le 8 avril 1935

Cher Hargaard Von Aasen Jr,

C’est une grande joie de te savoir encore vivant malgré tous tes périples dans les zones alcoolisées les plus dangereuses de l’hémisphère nord. Sache que les studios fonctionnent très bien actuellement et que ta présence n’est pas requise pour l’instant. J’écrirais de toute façon à ton père pour revenir plus longuement sur les gains que nous faisons.

Pour en revenir aux différentes idées que tu m’as soumise pour nos prochaines productions, voici quelques commentaires épars et variés (n’en prend pas ombrage et n’oublie pas que c’est le professionnel avisé qui te parle)

- Je n’ai pas très bien compris ce qu’était cette histoire de manoir habité par un ermite richissime. Trop pompeux, incompréhensible. Appeler sa baraque Xanadu est également le meilleur moyen de faire fuir le public féminin qui ne comprend rien à la science-fiction. De plus je te conseillerais, en tant qu’ami, d’éviter la compagnie de tes actuels compagnons de beuverie. Je ne sais pas qui est cet Orson Welles, mais je ne donne pas cher de son avenir s’il persiste dans de telles fantaisies invendables.

- Du fait de la ségrégation prononcée dans le pays, je me refuse à produire un film ayant uniquement comme thème principal l’Afrique et le Maroc. Nous voulons des spectateurs, or avec ce Casablanca, nous n’aurions que des touristes fauchés.

- J’ai peur qu’un singe gravissant un immeuble ne soit pas un scénario très vendeur. Tu connais en plus l’ampleur de la crise immobilière actuelle, n’en rajoutons pas des tonnes…

Enfin concernant Bill « The Griff » et de la discussion que tu as eu avec lui, je ne te dirais qu’un mot : méfie toi de ses lubies ! On sait tous qu’il est fan des caprices météos, mais le public risque d’être bien plus intransigeant. Je ne peux décidemment pas miser un dollar sur une histoire de tornade, d’un lion trouillard, d’une boite de sardine qui parle ou d’un épouvantail qui rêverait d’être une serpillère ! Soyons sérieux ! On est pro, ou on ne l’est pas ? Pour te faire plaisir, j’ai passé une heure entière sur un atlas, or pas moyen de trouver où se trouve Oz. Une bourgade remplie de redneck, j’imagine, or ils ne payent jamais pour aller au cinéma.

Bref ressaisis-toi ! En tant qu’ami, mais aussi en tant que partenaire financier avisé, je trouve qu’il y a chez toi beaucoup de laisser aller ces temps-ci. J’ai bien peur de devoir en parler à Von Aasen Sr. Lui qui misait tellement sur toi, il risque d’être si déçu !

Enfin nous en reparlerons de vive voix.

Avec mes amitiés,
Samuel Marloufberg

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 6:31 pm
par Urial
il a vraiment pas d'intuition ce Samuel ! :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 6:37 pm
par Kara Iskandar
Urial a écrit :il a vraiment pas d'intuition ce Samuel ! :lolmdr:
C'est tout simplement énorme, il passe à côté du meilleur de tout le cinéma du 20e siècle ! :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 6:44 pm
par Urial
Y a que mad et sa connaissance encyclopedique du cinema qui pouvait nous pondre un aar pareil ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 7:00 pm
par mad
Ouarf encyclopédique tu t'emballes, surtout que je suis allé simplement jeter un coup d'oeil sur la liste des 100 plus grands succés américains du 20éme siécle :wink:
Kara Iskandar a écrit :
Urial a écrit :il a vraiment pas d'intuition ce Samuel ! :lolmdr:
C'est tout simplement énorme, il passe à côté du meilleur de tout le cinéma du 20e siècle ! :lolmdr:
Ah peut être, n'empêche que nous, on a "Moustachos" ! :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 7:24 pm
par Kara Iskandar
Oui c'est vrai ! Et personne ira nous le voler en plus ! :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 8:18 pm
par Emp_Palpatine
Il a des fans jusqu'à Québec, môôssieur. :o:


Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 9:24 pm
par Kara Iskandar
Emp_Palpatine a écrit :Il a des fans jusqu'à Québec, môôssieur. :o:

:lolmdr:
Quelle ode au moustachisme !

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. juil. 29, 2010 9:30 pm
par GA_Thrawn
Le moustachistan vient de trouver son hymne! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 7:26 am
par necroproject
Une seule question : êtes vous plus moustachu que lui ? :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 7:35 am
par Kara Iskandar
Pas possible il est la quintessence du moustachisme, sa fin unique et transcendante, son incarnation universelle...il est LA MOUSTACHE! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 10:56 am
par Emp_Palpatine
GA_Thrawn a écrit :Le moustachistan vient de trouver son hymne! :clap:
Faites gaffe parce les trois accords, ça reste dans la tête! :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 10:57 am
par GA_Thrawn
Tu m'étonnes, je la chantonnes depuis que tu l'as posté. :lolmdr: :ko:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 11:02 am
par Emp_Palpatine
T'en veux d'autres? :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 11:10 am
par Kara Iskandar
Moi je dis point trop n'en faut ! :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 4:19 pm
par GA_Thrawn
T'as d'autres chansons moustachistes? :jumpy: :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 4:43 pm
par Emp_Palpatine
Non, mais j'en ai d'autres des Trois Accords!

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. juil. 30, 2010 5:23 pm
par mad
Vous êtes une sacré bande de malades quand même :lolmdr: :lolmdr:
Suite de l'AAR demain :wink:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : sam. juil. 31, 2010 5:39 pm
par mad
Le 5 septembre 1938

Très chère petite maman,

On me dit que tes yeux sont moins bons, mais il semblerait que ta main soit toujours aussi leste.
J’ai reçu un coup de téléphone extrêmement embarrassant du concierge de ton immeuble. Le portier fait son travail, tu n’as pas a l’insulter ou lui donner des coups de sacs à chaque fois qu’il t’ouvre la porte.
Non, il est bien conscient que tu n’es pas handicapée au point de ne pouvoir le faire toi-même, mais il est payé pour cela. Tes formulations sur ses origines sont également tout aussi grotesques et pourraient te valoir des ennuis, tiens le toi pour dit.

Je n’ai pu t’écrire depuis un moment car ma charge de travail est harassante ces derniers temps. Les studios lancent désormais des productions toujours plus couteuses et contraignantes, et je n’ai plus un moment à moi.

Le film les Innocents, sur lequel je tablais beaucoup, n’aurait jamais du être confié à The Griff. Les temps de tournage ont été rallongés à l’extrême, et ce que je gagne en salaire sur le court terme, je le perds du fait des surcouts de production.
C’est dommage, car l’ambiance était résolument bonne, et le scénario présentait des scènes intimistes très intéressantes entre ses deux vedettes, Palpatine Moustachos et Kara Iskandar.


Image


Malheureusement The Griff n’est définitivement pas apte à gérer le stress d’un travail dépassant une journée.
Après un boudage de plusieurs jours (et qui avait fait retarder la totalité de nos productions) c’est dans la boulimie que notre metteur en scène a trouvé une échappatoire. Deux mois de perdus, pendant lesquels The Griff faisait bande à part, refusant d’adresser la parole à n’importe lequel des techniciens.
Bien entendu, à son retour, c’est l’équipe qui a organisé une mutinerie et retardé le tournage de 3 mois supplémentaires.


Image


Pendant ce temps, Georges A. Thrawn, qui venait de sortir Conseil de Guerre, un bon film d’action avec Boudi-Bouda et Piotr Urialoff, enchainait avec « C’est la cavalerie », un film de guerre donnant cette fois le premier rôle au même Urialoff.
Boudi-Bouda l’accompagnait encore, mais cette fois le jeune acteur était réellement maitre de son destin tandis que l’actrice de 35 ans faisait le faire-valoir.

Von Aasen Jr, dont le bistrot avait été momentanément fermé suite aux vacances annuelles prises par son tenancier, était passé quelques jours sur le plateau, le temps de signer de gros chèques pour la construction de décors toujours plus imposants.


Image


Enfin, The Griff a mis la dernière touche à son œuvre magistrale. Que dire … on avait dépassé les 20 mois de tournage (!!!) pour une réalisation tout juste passable (moins de 2 étoiles au guide critique de Los Angeles) Je me suis d’ailleurs rendu compte que le « talent » (sic) de The Griff était récompensé comme il se devait, puisqu’il était logiquement le membre le moins bien payé de toute l’équipe du film…


Image


Le film est sorti à la 30éme place, ce qui était loin de faire mes affaires. Heureusement la production Thrawnienne sortait à peu prés au même moment.
Le tournage avait été également assez long, à cause de la taille des décors et du nombre de figurants, et la somme était astronomique : plus de 65.000 $ le long-métrage !
The Griff faisait petit joueur à côté, d’autant plus que Georges A. Thrawn, avec son seul salaire, vampirisait la moitié du budget alloué.


Image


Le bon côté des choses, c’est que Thrawn est toujours une poule aux œufs d’or. Sitôt sorti, le film est classé 3éme par le Guiness Film Institute. Avec sa précédente Fugue, Georges A. Thrawn a réalisé 2 des 3 films les plus réputés du cinéma américain ! Ce qui s’est aussitôt vu sur l’échelle des salaires du studio …


Image


Que te dire d’autre, petite maman, si ce n’est que nous venons de mettre en chantier notre première comédie musicale avec en vedette Moustachos ?
Comme j’ai peur que le film ne soit un four, c’est The Griff qui va le réaliser, tandis que George A. Thrawn passe des castings pour son prochain long métrage.

Il va certainement se retourner vers Piotr Urialoff, mais il n’est pas convaincu par Boudi-Bouda, qui risque de sortir par les yeux des spectateurs vu sa trop grande présence à l’écran depuis 15 ans.
Comme Moustachos et Kara Iskandar feront des claquettes pour The Griff, je vais encore devoir mettre la main à la poche et trouver une jeune comédienne toute fraîche pour donner la réplique d’Urialoff.

On m’a parlé d’une jeune française, Maria Cotillon, mais The Griff, a qui ont a demandé implicitement son avis, a été catégorique : « C’est une grosse conne » !
Je vais donc faire le tour des écoles de cinéma pour trouver la perle rare et t’en parlerais plus longuement lors de mon prochain courrier (et je ne doute pas que tu dois lire mes lettres jusqu’au bout, puisque je suis le dernier à avoir encore assez d’humanité pour t’écrire régulièrement)

Ton fils unique,
Samuel Marloufberg

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : sam. juil. 31, 2010 5:52 pm
par Kara Iskandar
Maria Cottillon surtout pas ! :lolmdr:

Bon et c'est quand que j'ai mon film d'action avec un énorme budget moi ?

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : lun. août 02, 2010 8:09 pm
par von Aasen
Je viens enfin de rattraper mon retard sur cet AAR, c'est une véritable perle :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 6:39 pm
par mad
Le 1er janvier 1940

Cher Von Aasen Sr,

Cette guerre lancée par l’Allemagne en Europe est une tragédie, et je sais combien le Congrès ne vous laisse pas souffler un instant du fait de vos origines teutonnes et vos activités lors du précédent conflit. J’ai fais passer vos derniéres consignes à Von Aasen Jr, qui ne cesse depuis de répéter devant tous les micros que sa nationalité américaine est la plus belle chose qu’il ait jamais obtenu de vous – en plus de son argent, de la vie facile qui va avec et de cette chaude promiscuité avec toutes les filles peu farouches de Los Angeles.

J’ai d’ailleurs suivi avec ahurissement sa dernière aventure – il s’était épris d’une de ses jeunes sauvageonnes, l’amenait régulièrement à son hôtel et lui faisait faire moult emplettes sur Sunset Boulevard, il a même pensé à l’épouser. Tout simplement ridicule, vous avez bien fait d’être aussi ferme avec lui et de le menacer de lui retirer son héritage. Cette histoire, digne d’un très mauvais scénario, était vouée à l’échec et aurait terni votre réputation.

Je peux enfin vous annoncer quelques bonnes nouvelles concernant The Griff. J’ai, comme vous, longtemps été frappé par son incapacité flagrante à se faire au dur monde des studios.
Il y a, chez ce rêveur, quelque chose qui l’empêche apparemment de s’intégrer au système, une volonté d’aller à contre-courant – même s’il sait qu’il a tort – pour le plaisir de voir naitre la polémique.
Son film Dancing Fever, sorti en 1938, et qui faisait scandale avec ses rythmes endiablés de salsa entre Kara Iskandar et Palpatine Moustachos, était donc à son image.


Image


Le film a eu un beau succés (plus de 360.000$ de chiffre d’affaire) et surtout, The Griff a prouvé qu’il était capable de commettre un film en moins d’un an et sans exploser un budget.
Il a également été satisfait (c’est dans son caractére) d’avoir foutu le boxon au niveau fédéral puisque l’Etat nous a désormais interdit de refilmer les ébats de Palpatine Moustachos avec un quelconque individu, quelque soit son sexe.
Nous avons évité la censure de peu, et le port de la moustache peut valoir une amende pour attentat à la pudeur en Californie. Pour éviter tout autre problème, Moustachos se cantonnera à des rôles de comédie pour quelques mois le temps que l’affaire se tasse.

On a d’ailleurs aussitôt lancé une nouvelle comédie, choix qui s’avérait logique au vu de la tournure alarmiste de la situation en Europe. J’ai écarté tout de suite un projet de Moustachos dans lequel il souhaitait incarner un leader-moustachu-dont-on-doit-taire-le-nom, et l’ait pris comme co-vedette (avec Kara Iskandar) dans le Gros Fred, une farce bon enfant de Georges A. Thrawn.

Puisque vous connaissez aussi bien que moi les comptes du studio, vous avez remarqué que ce film nous a couté bonbon. C’est dû – de ce que m’a affirmé Georges A. Thrawn- à la volonté de rentrer à fond dans le personnage (un adolescent obèse qui ne cesse de manger, provoquant des gags désopilants sur lesquels je ne préfère pas revenir par pudeur).

Le réalisateur et ses deux acteurs ont donc passé la moitié du tournage à faire des répétitions non sur le plateau, mais dans divers restaurants, occasionnant des notes gastronomiques assez élevées.


Image


Je soupçonne Georges A. Thrawn de me prendre pour le dernier des crétins en surfant sur son statut d’intouchable.
J’ai donc préféré m’intéresser au nouveau film de The Griff, qui a décidé de donner le rôle de sa vie au jeune Piotr Urialoff.

Vous savez effectivement que ce dernier avait fortement insisté pour incarner un personnage de science fiction et avait sacrifié sa carrière pour cette ambition, en refusant coup sur coup les rôles de Reth Butler et de Marry Poppins (quoique que cette dernière proposition m’ait semblé bien curieuse, je comprends qu’il l’ait refusée)
C’est pourquoi il s’est jeté sur le script de « Chasseuse de soleil » et a aussitôt accepté le rôle (sans demander plus de renseignements) d’une femme pirate évoluant d’une planète à l’autre en l’an 2548

Bien entendu, après avoir moi-même lu le scénario en question, je suis allé voir comment les scénaristes avaient pu pondre un tel navet, pour me rendre compte que leurs locaux s’apparentaient plus à une fumerie d’opium qu’à un local honnête de scribouillard besogneux.
En fait ce film est définitivement de la science fiction en ce sens que nul habitant sur cette planète ne risque d’y comprendre un traitre mot.
The Griff est néanmoins resté sur sa lancée et a pondu le film en 9 petits mois, avec un budget minimal.


Image


Pendant ce temps Georges A. Thrawn a également sorti son film. Une réalisation médiocre, mais apparemment ce qui a tiré le projet vers le haut, c’est l’accent mexicain de Moustachos et son physique grassouillet.
C’est bien la première fois qu’un clandestin de Tijuana arrive à faire rire les bourgeoises de la 5éme Avenue ! Le fil sort directement en 7éme place du box office.


Image


En fait on a désormais deux maitrises complètement différentes du long métrage selon son réalisateur.

Georges A Thrawn prend parfois du temps, exige beaucoup, puisque la moitié du budget est accaparé par son seul salaire, et nous sort des films qui rapportent dans les 400.000 $ en moyenne. Surtout qu’actuellement, le choix d’une comédie correspond au gout du public.

The Griff, lui, expédie maintenant ses films en 9 mois maximum, ne nous coute presque rien, mais engrange bien moins de recettes (250.000 $ en moyenne)
Les choix de genre sont hasardeux (si on excepte quelques proches de Piotr Urialoff, on ne peut pas dire que sa participation dans ce nanar futuriste ait marqué les esprits, le film étant sorti en position … 47, soit un bon gros bide) et le Griffonisme est désormais enseigné dans les écoles de cinéma comme la capacité à suivre son instinct (que cela concerne le choix d’un cocktail ou un budget de long métrage) quand bien même il va à l’encontre du bon sens

Avec tout cela, pas étonnant que la cérémonie des Oscars d’hier soit l’exacte réplique de la session précédente.
Georges A. Thrawn, toujours éternel deuxième, rate de peu l’oscar du meilleur réalisateur, et permet de faire pendant au Griffonisme avec le Thrawnisme. C’est ainsi que lors d’une soirée, un Thrawnien est celui qui a quelques années de plus que son hôte, des enfants un peu plus moche, une femme légérement plus vieille et une maison légèrement plus construite en plein milieu de la faille de San Andréa. Bref le bon gars qui ne réussit pas, la faute à pas de chance…

Enfin on s’en sort avec le même vieil Oscar (dit oscar caliméro) de la meilleure progression de studio. Nos stars pourront continuer à boire et manger sans soucis d’addiction.
En revanche, et là ça vous intéressera, du fait de nos réussites, nous pouvons désormais écrire des scénarios de qualité supérieure (c'est à dire dépassant les 2 pages, et qui n'auraient pas servi de papier à fumer pour nos scnéristes)


Image


Ci-joint les derniers comptes du Studio (classé désormais 2iéme de Los Angeles) et les pourcentages sur le cash détenu dans nos coffres (plus de 2 millions)

Avec mon amitié,
Samuel Marloufberg

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 6:46 pm
par Kara Iskandar
J'attends de tourner dans mon premier film de propagande patriotique. 8-)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 6:51 pm
par GA_Thrawn
C’est ainsi que lors d’une soirée, un Thrawnien est celui qui a quelques années de plus que son hôte, des enfants un peu plus moche, une femme légérement plus vieille et une maison légèrement plus construite en plein milieu de la faille de San Andréa. Bref le bon gars qui ne réussit pas, la faute à pas de chance…
Life is sooo unfair... :sad:
Je propose que la prochaine cérémonie se tienne le 7 décembre 41 à Pearl Harbor...Ca éliminera peut être mes concurrents. :o:

Les navets urialisto-griffoniens m'ont bien fait marrer. :lolmdr:

Quand à Kara il devient le Kad Merad américain, on ne voit que lui. :chair:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 7:16 pm
par Greyhunter
J'ai trouvé ma signature! :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 7:19 pm
par GA_Thrawn
Ma parole mais tu m'en veux Grey. :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 7:20 pm
par Greyhunter
GA_Thrawn a écrit :Ma parole mais tu m'en veux Grey. :lolmdr:
Pas ma faute si tu te fais remarquer et si tes gangsters tombent dans une faille spatio-temporelle! :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 7:25 pm
par Kara Iskandar
GA_Thrawn a écrit : Quand à Kara il devient le Kad Merad américain, on ne voit que lui. :chair:
Mais le public m'aime moi ! 8-)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 7:31 pm
par mad
Kara Iskandar a écrit :
GA_Thrawn a écrit : Quand à Kara il devient le Kad Merad américain, on ne voit que lui. :chair:
Mais le public m'aime moi ! 8-)
En fait j'ai un probléme (il va falloir que je vois comment je peux le contourner)
J'avais 3 nouveaux personnages pour diversifier un peu les productions, à savoir eux :

Image

Or impossible de les importer dans ma partie pour l'instant puisque je n'ai plus aucun personnel voulant ête comédien ou acteur (or il faut prendre un de ses aspirants et les mettre dans une case spéciale "importer personnage"). Je n'ai plus que des apprentis techniciens ou scénaristes, mais avec eux l'option importation ne fonctionne pas quand j'essaye d'en faire des comédiens.
Bref là j'en suis au tout début des années 50 et je me retrouve avec l'ancien pool de comédiens/réalisateurs. Et les seules recrues possibles sont ceux que je débauche des autres studios (mais avec déjà leur propre personnalité, leurs noms et leur historique)

Va peut être falloir que j'apprenne à trafiquer une save pour avoir enfin un peu de sang neuf ... :goutte:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 7:40 pm
par Emp_Palpatine
Comment ça j'ai un physique de comédie? Un peu comme Gérard Jugnot du temps de son glorieux appendice pileux? :o:

Peuh....

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 7:54 pm
par Elvis
mad a écrit :Or impossible de les importer dans ma partie pour l'instant puisque je n'ai plus aucun personnel voulant ête comédien ou acteur (or il faut prendre un de ses aspirants et les mettre dans une case spéciale "importer personnage"). Je n'ai plus que des apprentis techniciens ou scénaristes, mais avec eux l'option importation ne fonctionne pas quand j'essaye d'en faire des comédiens.
Bref là j'en suis au tout début des années 50 et je me retrouve avec l'ancien pool de comédiens/réalisateurs. Et les seules recrues possibles sont ceux que je débauche des autres studios (mais avec déjà leur propre personnalité, leurs noms et leur historique)

Va peut être falloir que j'apprenne à trafiquer une save pour avoir enfin un peu de sang neuf ... :goutte:

J avais eu exactement le même probleme ce qui avait tué ma partie...
Doit y avoir un truc qui m avait echappé ou effectivement la seule solution est de debaucher ders acteurs des studios concurrents...

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 8:03 pm
par GA_Thrawn
C'est peut être un bug connu du jeu. Regarde sur le net mad y'a peut-être un patch non officiel :confus:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 8:04 pm
par von Aasen
L'important c'est que l'argent coule à flots :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 8:05 pm
par mad
GA_Thrawn a écrit :C'est peut être un bug connu du jeu. Regarde sur le net mad y'a peut-être un patch non officiel :confus:
Ouaip j'ai commencé à farfouiller sur certains sites de fans (en fait c'est important juste histoire que les personnages qui apparaissent soient des membres du QG, et non d'illustres inconnus ) :signal:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 8:11 pm
par Greyhunter
J'ai une tête de méchant est-allemand, on croirait que je joue dans un James Bond ou une Arme Fatale! :lolmdr:

Tandis que dans la vraie vie, j'ai la classe d'une star d'Hollywood:

Image

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 8:26 pm
par Emp_Palpatine
Mon cher adversaire a enfin un visage... :o:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 9:09 pm
par Kara Iskandar
Et les lunettes qui vont avec. 8-)
Plus sérieusement c'est embêtant cette histoire, c'est que l'équipe des années 20 commence à vieillir.

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 9:24 pm
par mad
Bon ça va, il existe un patch (qui crée des files d'attentes de 50 comédiens minimum :shock: ) mais qui n'est apparement pas adapté aux sauvegardes. De toute façon j'ai testé quelques semaines de plus, et j'ai déjà pu engager Elvis.

La vraie question, c'est ... qui a eu un Oscar, parmi nos 6 héros, en 1950 ? :siffle:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 9:26 pm
par GA_Thrawn
Y'a interêt que ce soit raymond poulidor moi! :pascontent:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 9:32 pm
par mad
Hé hé ... la suite demain !
Image

:chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 9:41 pm
par jmlo
Griff ? :siffle:

:mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mar. août 03, 2010 9:52 pm
par Greyhunter
Est-ce que le nombre d'acteurs qui viennent se faire engager n'est pas influencé par la réputation du studio?

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 6:22 am
par Kara Iskandar
De toute manière un Oscar, il n'y a que moi pour le mériter... :pascontent:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 9:28 am
par mad
Greyhunter a écrit :Est-ce que le nombre d'acteurs qui viennent se faire engager n'est pas influencé par la réputation du studio?
En partie oui : si le studio est bien côté, il peut débaucher facilement des acteurs ou réalisateurs (avec expérience) venant des autres productions.

Par contre les novices viennent, eux, quand ils le souhaitenent (et ils viennent plus facilement en début de jeu que par la suite, ce qui n'a pas été trés bien pensé par les concepteurs du jeu puisque finalement à un moment, on ne peut plus tourner de films faute d'acteurs ou de techniciens - à partir des années 50, certains films peuvent nécessiter au moins une 10aine de personnes sur plusieurs années de tournage, ce qui finit par poser un probléme si tu ne peux plus engager personne à côté et que tu n'as pas assez de monde pour lancer 2 de ces productions en même temps ...)

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 10:59 am
par Greyhunter

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 11:01 am
par mad
Je l'avais effectivement appliqué, manque de pot ça ne marche pas pour les sauvegardes déjà effectuées :ko:
Mais bien vu ! (comme quoi une solution existe quand on lance le jeu la 1ére fois) :wink:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 11:15 am
par mad
Le cinéma des années 40 – étude des studios américains pendant la guerre
Un documentaire de et avec Fréderic Mitterrand. Fred, stp, n'oublie pas de lire avec emphase et en accentuant toutes les fins de phrases. Merci ma poule !


Et dans cette masse d’empires qui naissent et disparaissent, selon les flatulences de producteurs dont les ulcères font et défont Hollywood, on pouvait mettre à part les studios de la Pouf-Prod Burg – TM .

Quant les autres studios envoyaient leurs vedettes sur le front, le génial mais méconnu directeur de ce studio emblématique produisait comédie sur comédie, faisant de Palpatine Moustachos, son icône moustachiste, l’embléme ventripotent et mexicain du renouveau comique des années 40.
Dans le rôle d’une ballerine affublée d’une pilosité sous-nasale impressionnante, ou d’un gardien de chenil dont la moustache luxuriante semblait une offense même aux ravages du temps, Moustachos enchainait script sur script, sous la houlette d’un Georges Thrawn éternel Poulidor d’une époque qui ne retient que le premier, et efface ses suivants.


Image


Et ainsi année après année, les studios engrangeaient des profits que certains auraient qualifié de trop confortables, pour une époque trop douloureuse. Et ces stars d’exiger, alors que tant de leurs compatriotes oscarisés traversaient les mers pour soutenir l’effort de guerre en Angleterre ou dans le Pacifique, et ces stars d’exiger, pour prix de leur silence, des salaires toujours plus mirobolants, dans un combat acharné ou chacun se dressait contre son voisin …


Image


Et le jeune Kara Iskandar, qui allait sur la quarantaine, de truster les premières places à Los Angeles non du fait de son jeu ou de ses apparitions récurrentes dans des nanars indigents, mais par des manigances orchestrées par le placide mais néanmoins rusé Samuel Marloufberg.

Utilisant dans les studios de véritables méthodes de guerre, Marloufberg arrangeait des diners imprévus, des liaisons tronquées et des baisers fugaces entre ses stars, quand dans le même temps il positionnait dans la place photographes et journaleux avides de sensationnel.
Mais derriére ces caméras, point de Marcel Bellivaux débonnaire, et les échecs sentimentaux de Kara Iskandar se retrouvaient le lendemain dans la presse à scandale sous un titre accrocheur : « le premier danger du matelot est le Jap’, quand le bourreau de sa fiancée est l’Iskandar »


Image


Etonnant personnage que ce Marloufberg, têtu comme un ténia quand il pensait avoir une bonne idée et la poursuivait bille en tête.
De tous ces scénaristes d’origine japonaise engagés peu avant Pearl Harbour et qui furent assignés à résidence avec des scripts payés une fortune mais qui ne seraient jamais tournés, en passant par tous ces stocks de pellicule noir et blanc que Samuel Marloufberg acheta par tonnes entières avec ses propres deniers, convaincu que la couleur ne fonctionnerait jamais à l’écran, les anecdotes sur cet homme boussole qui indiquait désespérément le sud fourmillent par milliers.

Mais malgré tout, quand les affaires concernaient l’argent des Von Aasen, tous lui faisaient confiance ainsi que le montra l’aventure de « Tous Ensemble », la comédie qui donna ses vraies lettres de noblesse aux studios.

Car c’est là qu’on découvrit le premier blockbuster, à côté duquel Autant en emporte le Vent aurait été une œuvre de tacherons alcoolisés. Le studio tout entier fut réquisitionné pour cette œuvre magistrale qui fit date dans l’histoire du cinéma.


Image


Tandis que la mise en scéne était confiée à The Griff, qui n’avait plus tourné depuis plusieurs mois, le rôle principal était proposé à Piotr Urialoff, escorté de Kara Iskandar et de Georges A. Thrawn.
Pour la première fois, les studios n’ayant pas assez d’artistes à disposition, le chef de file du mouvement Thrawnien passait devant la caméra – avec des émoluments néanmoins bien réduits.
La figuration s’offrait un casting de rêve avec Boudi-Bouda et ses molets qui faisaient encore rêver toute l’Amérique, et l’humour ravageur de Moustachos déguisé en tapette à mouche géante.

Dans des décors toujours plus grand, cette célébration comique de l’unité de l’Amérique, depuis le temps des cow-boys jusqu’à celui, bien plus proche, de l’émigration de Mexicains à l’accent chamaré qui renversaient le cœur et la croupe des femmes, fut grandiose, mélant tous les talents du studio, une partie toujours plus importante du staff technique et la présence permanente de défibrilateurs en cas de crise d’angoisse de The Griff face à cette tâche surhumaine.


Image


Et l’œuvre une fois sortie de détrôner tous ses concurrents, de se placer en première position et de rencontrer un succès critique et commercial éblouissant, faisant de ce film le premier long métrage remportant 3 étoiles au Guinness Movie Institute … Un budget pharaonique, un casting de rêve, le premier blockbuster venait de sortir.


Image


Et tandis que la production enchainait aussitôt sur un autre travail hallucinant, un film d’horreur relatant les méfaits de la guerre avec Piotr Urialoff dans le rôle d’un tronc d’arbre serial killer, la cérémonie des oscars récompensait comme il se doit Tous Ensembles, le premier film qui dépassa les 500.000 $ de bénéfice, par l’oscar du meilleur film.


Image


Une consécration pour le studio, qui feta la fin de la guerre avec cette reconnaissance du travail accomplit, et la sensation d’avoir pu divertir les troupes afin de leur faire oublier les horreurs à affronter en Europe comme en Asie.
Oh, bien sur, Georges A. Thrawn connu une classique déconvenue en voyant son oscar lui échapper encore au profit de la désormais septuagénaire Jackie Keys (qui empoche là sa 4éme statuette de suite) mais la mise en scène de « Gologhta est en vie » avait – du moins sur le papier – toutes les chances de lui faire décerner l’oscar de meilleure réalisateur 5 ans plus tard …

La semaine prochaine, nous vous compterons les aventures croquignolesques de la famille Romanov, de la grandeur du trône et l'insouciance tasriste à Saint Petersbourg, jusqu'à la chute funeste et la décrépitude dans l'eau noiratre d'un puit oublié.
Bonsoâr !

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 11:24 am
par GA_Thrawn
Quel conteur extraordinaire ce Frédo! :clap:

Mais pourquoi diable avoir confié la réalisation à griffon? :shock: Lui l'anxieux, le tacheron, le météorologue au lieu de confier l'oeuvre au sublime G. A. Thrawn, l'homme le plus classe du monde! :pascontent:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 11:35 am
par mad
GA_Thrawn a écrit :Quel conteur extraordinaire ce Frédo! :clap:

Mais pourquoi diable avoir confié la réalisation à griffon? :shock: Lui l'anxieux, le tacheron, le météorologue au lieu de confier l'oeuvre au sublime G. A. Thrawn, l'homme le plus classe du monde! :pascontent:
Histoire de le faire tourner un peu, d'autant plus qu'il a retrouvé une partie de son aura avec ses derniers tournages torchés en quelques mois. En plus le probléme de l'homme le plus classe du monde, c'est que c'est aussi l'homme le plus cher de Los Angeles. The Griff s'est contenté de 20.000 $ là ou G.A. Thrawn en aurait pris 150.000 :ko:

Enfin surtout un des réalisateurs devait faire l'acteur pour que le film puisse être joué. Tu imagine The Griff en tenue de garçon de ferme, à sans arrêt stopper en plein milieu de son texte pour surveiller le ciel ? :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 11:44 am
par Kara Iskandar
Ouais un Oscar, enfin ! :clap:
Et le récit façon Fredo tout simplement énorme ! :ok:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 1:00 pm
par jmlo
Dans le rôle d’une ballerine affublée d’une pilosité sous-nasale impressionnante, ou d’un gardien de chenil dont la moustache luxuriante semblait une offense même aux ravages du temps, Moustachos enchainait script sur script, sous la houlette d’un Georges Thrawn éternel Poulidor d’une époque qui ne retient que le premier, et efface ses suivants.
:lolmdr: lire ça avec la voix de Mitterrand ça le fait vraiment !! :ok:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 1:10 pm
par Greyhunter
D'ores et déjà un AAR qui devra rester dans les annales du QG! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 2:48 pm
par Nanette
ça doit être le premier AAR que je lis en entier.et franchement Mad ça m'a bien fait rire..très bien rédigé :ok: belle écriture et sans faute !

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 3:10 pm
par Boudi
Tenez-vous bien, c'est la première fois que je vois Nanette commenter un AAR. :shock: On est dans l'historique là je crois.

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 3:13 pm
par Nanette
et franchement ça m'a bien fait rire et je l'ai lu en entier ... :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 3:14 pm
par mad
On devrait mettre ça dans la signature de Nanette "Aujourd'hui, j'ai lu un AAR" :lolmdr:
Tu sais tu en trouveras plein d'autres tout aussi marrant parmi tous ceux qui sont sortis depuis des années, finalement les AAR ou il y a des morts, des flingues et des tanks, c'est plutôt infime, quoi...seulement 99% des aar totaux (ça serait marrant à compter d'ailleurs) :mrgreen:

Jette un coup d'oeil à Tropico, par exemple, les expériences de la camarade Boudibouda devraient te plaire :signal:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 3:21 pm
par Nanette
si j'ai le temps comme ce matin j'irai faire un tour !

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 3:21 pm
par GA_Thrawn
Y'a aussi l'aar ou j'applique la politique de sarko.
Garanti 100% casse sociale et zéros morts! :mrgreen:

viewtopic.php?f=77&t=9650

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 4:56 pm
par mad
Si Hollywood m’était conté – l’âge de raison
Un documentaire de et avec Fréderic Mitterrand
(avec un beau live de Léon Zitrone)


Autant auréolés par la gloire que peut l’être par la sueur un polo lacoste aprés une exhibition harassante sur la terre battue de Rolland Garros, les Studios de la Pouf Prod Burg – TM devaient rivaliser avec leurs ennemis jurés, les titanesques MGM, la perfide Warner Bross et l’énigmatique Paramount.
Dans ce combat titanesque entre studios, où la moindre ride un peu prononcée sur une star autrefois adulée signifiait une retraite prématurée et quelques pages dans Soap Magazine, le courageux Samuel Marloufberg continuait de diriger son équipe contre vents et marées.

Alors que tout était en place pour faire de « Gologhta est en vie ! » une œuvre majeure du cinéma d’horreur, le moral de l’équipe explosa en route. Ce qui devait être un évenement pour Georges A. Thrawn se délita rapidement en une expérience effroyable, un combat contre soi même.
10 ans de nourriture et d’alcool en abondance sur les plateaux transformèrent notre homme en une épave tout juste vagissante. Accompagné de Kara Iskandar et, parfois, de Von Aasen Jr, le metteur en scéne commença à couler le studio tout entier puisque ce film seul requérait l’intégralité des moyens de production.

Certaines mauvais langues annoncérent que l’appel anonyme que reçut le Herald tribune, les photos et les papiers qui firent scandale dans la presse, tout cela était l’ultime bouée lancée par Samuel Marloufberg pour ne pas voir ses plus grandes stars mourir d’un cancer du foie avant la fin de l’année.


Image


Et cette campagne, si elle attisa les feux des projecteurs autour de Kara Iskandar et remonta encore un peu plus sa côte comme 2éme star d’Hollywood, fut au contraire funeste pour Georges A. Thrawn qui, de pichet de mauvais vin en pintes tout justes versées, dégringola le classement et vit tous ses efforts des 25 dernières années trouver un terme.


Image


De deuxiéme, le metteur en scéne autrefois star adulée devint 9éme, puis 14éme, dans un classement qui ne retenait impitoyablement que les trois premiers … la sortie du film, avec en vedette Moustachos et Piotr Urialoff, fit l’effet d’un bol d’air aux studios puisqu’il se classa aussitôt premier, détronant le précédent film oscarisé de la Pouf Prod Burg.


Image


Epuisé malgré ce dernier coup de maitre, mais avec la certitude d’avoir désormais l’oscar du meilleur réalisateur, Georges A. Thrawn prenait aussitôt les RTT qu’il avait accumulé depuis le début des années 20 et partait aussitôt 2 ans en réadaptation, suivant un programme contraignant dont les noms ne manquaient pas d’une certaine poésie : alcooliques anonymes, séances de l’éveil du surmoi, shiatsu, relaxation tibétaine, lavage gastrique tous les 2 jours … en un mot comme en cent, l’un des plus grands réalisateurs de tous les temps était foutu pour plusieurs années.


Image


Et c’est là que se joua l’un des plus grands drames cinématographique du vingtième siècle …
Profitant de l’hospitalisation du maitre, The Griff prit clé en mains le nouveau projet tout juste sorti de l’esprit dévergondé des scénaristes et se lança dans l’aventure « le cout humain », le plus grand film d’action qui n’ait jamais été fait jusque là.

Retraçant l’intégralité du conflit côté américain depuis l’invasion en Normandie le 6 juin jusqu’à la jonction avec les troupes Russes en avril 1945, l’œuvre se voulait un monument de pacifisme au moment ou l’on découvrait la vraie nature de l’âme soviétique. A n’en pas douter, ce film ferait encore plus date que la réalisation thrawnienne. La seule question était de savoir s’il sortirait avant le 31 décembre 1949, ce qui déciderait quel réalisateur emporterait, vraisemblablement, l’oscar …


Image


Sorti de son centre pour alcoolique, Georges A. Thrawn allait du coup flaner sur les plateaux de tournage de son concurrent, et tentait de ralentir le rythme du film. Il exposa les rushs d’une semaine entiére aux rayons du soleil et en détruisant la bande, força l’équipe à tout recommencer.
Il fit boire un technicien afin que ce dernier fut renvoyé au pire moment. Il profitait également des actions de Samuel Marloufberg pour ramener son réalisateur vedette sur la plus haute marche.

Alors qu’il n’avait plus rien tourné depuis 2 ans, son salaire fut augmenté de 50%, ses poubelles fouillées par des hordes de journalistes et une foule d’assistants (plus de 5 !) lui fut dévolu nuit et jour.


Image


Et finalement ce combat entre deux hommes se termina la veille de Noel 1949 : Georges A. Thrawn acquit enfin la place de 1ére star d’Hollywood tandis que The Griff, après un montage marathon, arrivait à inscrire le cout humain à la cérémonie des oscars, quelques heures avant la clôture des inscriptions.
Et ce fut certainement la plus belle cérémonie à laquelle pouvaient aspirer les studios Von Aasen/Marloufberg, et dont se rappela bien longtemps le présentateur Zitrone, Léon de son état.



Mesdames et Messieurs bonsoir et bienvenue pour la diffusion exceptionnelle de la cérémonie des oscars 1950 ... Un spectacle magnifique avec tout le beau monde d'Hollywood, c'est bien simple si vous me eprmettez Guy, le gratin est en ébullition ! A ma gauche casaque rouge la MGM, au fond casaque verte les studios Universal, et l'on remarquera le trés beau pedigree de l'auditoire... Ah, on annonce la remise de la premiére statuette pour la plus grande star ...


Image


Splendide ! Georges A. Thrawn déclasse enfin sa vieille rivale séptuagénaire et reçoit enfin l’oscar de la plus grande star du pays !
Les nominations sont serrées pour l’oscar du meilleur réalisteur, surtout que G.A. Thrawn et The Griff sont tous les deux nominés ...


Image


Et coup de théâtre, c’est The Griff qui reçoit l’oscar du meilleur réalisateur pour le Cout Humain !
Ah, quelle déception pour Georges A. Thrawn, qui se consolera quand même avec son propre oscar ! Quelle belle récompense bien méritée pour les 50 ans tout juste frappés de The Griff ! Ah Simone ici c’est un grand instant d’émotion ! Surtout que … oui … Ah la la ! L’Oscar du meilleur film va à …


Image


Et c’est un doublé pour The Griff qui terrasse ainsi Georges Thrawn ce soir !
C’est magnifique Simone, rappelons nous que sur 8 oscars, les 3 plus prestigieux vont au studio de notre sympathique ami Samuel Marloufberg descendant en droite ligne de Simon et Isaac, une bien belle famille !
Cela laisse augurer une belle joute entre The Griff et Thrawn pour la prochaine cérémonie, ces deux là ne se feront pas de cadeaux ! Que d’émotions, c’est … Guy, on m’a cassé mes lunettes ! Quel drame ! On vient de me casser mes lunettes, ici, en direct à Los Angeles … Je vous rend l'antenne, c'est une catastrophe ...

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 5:00 pm
par GA_Thrawn
Nooon! :pascontent:

Les réalisteurs du jeu sabotent vraiment les efforts de leurs concurrents? :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 5:05 pm
par Kara Iskandar
Hé bé c'est l'apothéose ! :clap:
2 Oscars !

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 5:05 pm
par mad
GA_Thrawn a écrit :Nooon! :pascontent:

Les réalisteurs du jeu sabotent vraiment les efforts de leurs concurrents? :lolmdr:
Trés indirectement, oui (et pas volontairement).
Sorti de rehab', Thrawn est parti sur le tournage de Griffon pour discuter (tu m'étonnes, 2 ans de clinique et il s'emmerdait ferme) - du coup il a papoté avec l'un des comédiens qui devait entrer sur le plateau et a ainsi bloqué le tournage du film pendant 2 mois (ingame) :ko:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 5:07 pm
par GA_Thrawn
En tout cas la malédiction du thrawnisme se confirme.
Si je fini sur la liste d'attente du concours tu va m'entendre Mad! :o:

Je vais finir comme Howard Hugues si ca continue, reclu dans ma chambre d'htel gardé par mes fidèles mormons. :goutte:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 5:12 pm
par mad
GA_Thrawn a écrit :En tout cas la malédiction du thrawnisme se confirme.
Si je fini sur la liste d'attente du concours tu va m'entendre Mad! :o:

Je vais finir comme Howard Hugues si ca continue, reclu dans ma chambre d'htel gardé par mes fidèles mormons. :goutte:
Je ne sais pas si tu as remarqué mais sur le screen, y'a carrément un de tes mormons qui s'est mis à genoux sur le sol à ton passage (pour prier ou faire le marche pied, je ne sais pas :euh: )

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 04, 2010 5:14 pm
par GA_Thrawn
Je te fais confiance pour imaginer une très belle fin de mégalo pour moi! :ok:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 05, 2010 12:46 pm
par DarthMath
Excellent AAR Mad !! Vivement la suite !! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. août 06, 2010 10:42 am
par Urial
c'est clair !

surtout qu'Urialoff devient une star! la troisieme du studio ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 5:47 pm
par mad
Le Mc Carthysme au cinéma, ou les années Thrawn
Essai publié le 5 mars 1975



Alors que la guerre froide enflait et prenait un tour virulent, les différents studios de cinéma de la côte est entrèrent dans la tourmente. Il est intéressant d’étudier l’exemple de la Pouf Prod Burg–TM où le combat pris une autre tournure, du fait de l’inimitié de 2 hommes qui pourtant avaient déjà tout pour être comblés.
On trouvait d’un côté The Griff, réalisateur torturé mais dont les succès lui avaient néanmoins apporté 2 statuettes en 1950, comme meilleur réalisateur et pour le meilleur film.
De l’autre on trouvait l’une des légendes vivantes du cinéma, Georges A. Thrawn, promis tant de fois à la gloire et qui avait l’impression de s’être fait voler sa récompense par The Griff. Son oscar de plus grande star hollywoodienne n’arrivait pas à gommer cette impression d’échec que The Griff s’amusait à pointer du doigt. Les deux hommes en étaient arrivés aux mains peu après la cérémonie et le cocktail avait été l’un des plus animés des 30 dernières années. Avec l’Amérique du Mc Carthysme, les deux hommes trouvèrent le moyen de continuer leur combat à la une de tous les journaux.

Tandis que le scénario adapté d’un ouvrage de science fiction était proposé au studio, Georges A. Thrawn fit colporter quelques bruits sur les amitiés de The Griff pour les belligérants nord-coréens, qui venaient tout juste de lancer un assaut dévastateur de l’autre côté du Pacifique.
Tandis que The Griff tentait d’expliciter son point de vue, Georges A. Thrawn s’emparait du scénario, remaniait l’histoire en y incluant des robots communistes essayant d’asservir l’humanité, et éjectait The Griff du casting.
Les acteurs vedettes étaient logiquement le fan de science-fiction Piotr Urialoff, l’infatigable Kara Iskandar et la (plus très) jeune Boudi Bouda, tous les trois habillés de jupettes symbole du libéralisme américain. Enfin pour son premier vrai rôle dramatique, Palpatine Moustachos incarnait les différents robots marxistes, Kong et Kodos, avec un talent certain.


Image


Tandis que le tournage commençait, le directeur des studios, Samuel Marloufberg, mettait en place des directives antimarxistes au sein des studios.
The Griff était temporairement écarté et menait une retraite dorée dans sa caravane grand luxe, tandis que Von Aasen Jr s’emparait de la gestion de la totalité du budget de la Pouf Prod Burg – TM.
En effet Von Aasen Jr avait enfin réussi à écarter son père et à s’emparer de l’empire familial, après avoir révélé certaines de ses supposées sympathies socialistes. Entendu une troisième fois devant le Congrès en moins de 30 ans, Philberg Von Aasen avait préféré mettre fin à ses jours, effondré de devoir laisser toutes ses industries à un fils qu’il avait jugé pendant 40 ans comme inconséquent, jusqu’à ce que le rejeton, lassé des bordels de Tijuana, réduise à néant la réputation de son père pour enfin prendre sa place.

Symbole du renouveau des studios, Marloufberg et Von Aasen Jr embauchaient un jeune inconnu qui avait raté son début de carrière comme chanteur et espérait faire parler de lui comme acteur, le dénomme Elvis. Sitôt engagé, un plan média et une campagne de promotion était mis en place pour accompagner cet illustre inconnu.


Image


Non content de réaliser ce qu’il espérait être un gros succès au box office, Georges A. Thrawn souhaitait surtout dépasser son concurrent The Griff en terme de chiffre d’affaire – son dernier film oscarisé ayant atteint les 600.000 $ de bénéfices. Sitôt terminé, La Planète des Cygnes obtenait un plan média jamais vu jusque là, les copies furent proposées par milliers à travers tout le territoire et un budget de plus de 200.000 $ fut consacré pour la publicité du film.
Au final si le projet était indéniablement la meilleure réalisation jamais faite jusque là, le budget avait explosé et le film coutait 3 fois plus cher que tout autre film jamais réalisé.


Image


100.000$ pour le réalisateur, 150.000 pour les comédiens, 50.000 pour les relations publiques et 200.000 pour la publicité, c’était désormais tout l’équilibre financier du Studio qui reposait sur cette production magistrale. Mais dés le premier week-end, les records d’affluence explosaient pour cette magnifique œuvre retraçant le combat du bien contre les mal rampant socialiste. Cela se traduisait aussitôt par une hausse conséquente des salaires des stars des studios, et par un nouveau soucis pour l’égo toujours plus encombrant de Georges A. Thrawn…


Image


En effet Georges A. Thrawn, toujours la plus grande star hollywoodienne, se voyait talonner par Kara Iskandar, désormais en 3éme position. Est-ce que l’acteur pourrait lui ravir l’oscar de la plus grande personnalité, si cela continuait ?
C’était sans compter sur la persévérance du personnage. Ayant convaincu Kara Iskandar (qui venait d’avoir 50 ans) qu’il ne représentait plus bien l’Amérique auprés des jeunes, Georges A. Thrawn fit pression auprès de Marloufberg et Von Aasen Jr pour que l’ancien jeune premier passe au bistouri pour lui refaire une petite santé et un visage jeune et propret.


Image


La chirurgie esthétique était néanmoins une science encore pratiquée par des apprentis bouchers, et les accidents sont si vite arrivés…
La presse fit ses choux gras sur l’emploi du temps de Georges A. Thrawn, affirmant que dans la nuit du 28 au 29 janvier, il aurait eu tout loisir d’entrer dans la chambre de Kara Iskandar, et de jouer avec quelques unes des seringues.
Samuel Marloufberg, pour sauver la réputation de son Studio, donna un timide alibi à Georges Thrawn, alibi qui par la suite fut rapidement démonté.
L’homme a-t-il trempé dans ce véritable attentat ? Dur à dire. Mais le mal était fait, et en sortant de la chirurgie esthétique, Kara Iskandar n’avait plus du tout le physique de la star américaine …


Image


Kara Iskandar repartait aussitôt en chirurgie, non sans avoir perdu tout crédit (et dégringolé de la 3éme à la 11éme place des plus belles stars de Los Angeles)
Georges A. Thrawn était donc seul en piste, les recettes de son dernier films dépassaient désormais le million de $, et tout semblait bien parti pour la cérémonie des oscars de 1955.

Mais The Griff, qui préparait sa revanche, revenait de plus fort avec un script exceptionnel, qui risquait de tout remettre sur la table. Si le film se faisait, The Griff repasserait en tête et ravirait de nouveau l’oscar que Georges A. Thrawn espérait depuis 30 ans.
Malgré toutes ses tentatives, Thrawn ne parvint pas à prendre les commandes du projet et, ultime humiliation, The Griff lui donna un rôle de figurant dans quelques scènes. Complètement effondré, Thrawn déambulait dans les studios, dans un état légumineux, et ses assistants n’y pouvaient rien …


Image


Mais le destin fait bien les choses, et un coup de fil anonyme au poste de police remit The Griff en face de ses vieux démons.
De la marijuana serait cachée dans sa caravane, lui permettant de passer le temps plus facilement ? N’est-ce pas l’activité dépravée d’un communiste, bon à fainéanter au lieu de travailler comme tout bon ouvrier américain ? Doit-on donner une libre tribune à un espion dormant à la solde des paresseux soviétiques et de leur mirage utopiste de drogués ?

Georges A. Thrawn fut l’un des plus virulents pour condamner les actions socialisantes de son ennemi juré. Et The Griff eut beau déclarer que n’importe qui aurait pu mettre des substances illicites dans sa caravane (qu’il ne fermait jamais à clé, afin d’être plus rapidement à l’abri en cas d’orage ou d’épidémie de grippe), rien n’y fit.
Alors que la cérémonie approchait, la police plaçait The Griff sous surveillance, sous l’œil goguenard des journalistes.


Image


Le tournage du « Pistolet d’or » reprenait, mais sous la houlette de Georges A. Thrawn, cette fois. Modèle de la libre entreprise américaine resplendissante, le réalisateur semblait s’être débarrassé de son seul ennemi …

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 6:08 pm
par Kara Iskandar
Ce Thrawn quel machiavélique scélérat, mon pauvre visage !!! :pascontent: :sad:

Bon sinon Palpat' en robot coco, ça c'est du rôle composition ! :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 6:09 pm
par DarthMath
Avec une tête pareille, pas étonnant que tu boives !! :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 6:12 pm
par Kara Iskandar
DarthMath a écrit :Avec une tête pareille, pas étonnant que tu boives !! :lolmdr:
Je me vengerais je le jure! cet affront, ce crime ne restera pas impuni !!! :pascontent:
Bon en même temps j'suis mignon en jaune, non ? :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 6:14 pm
par DarthMath
Et tu as une reconversion toute trouvée dans un spectacle pour enfants encore à l'état de projet ... : Casimir !! :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 6:19 pm
par Kara Iskandar
C'est déjà ça... :goutte:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 6:40 pm
par Nanette
j'en ai lu quelques uns, c'est pas mal tout ça ..il y a de la recherche en tout cas !

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 7:49 pm
par Urial
hehe faut mettre des moustaches a tous ces robots communistes ! :D

en tout cas superbe aar mon mad !

mais j'aimais bien quand il parlait a sa moman :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 9:04 pm
par Greyhunter
kara Iskandar et The Griff semblent avoir décidé de se venger une bonne fois pour toute de Georges A. Thrawn! (dont on peut également voir ici les assistants lui ramener sa réserve d'alcool pour la journée)


Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 9:48 pm
par Kara Iskandar
Greyhunter a écrit :kara Iskandar et The Griff semblent avoir décidé de se venger une bonne fois pour toute de Georges A. Thrawn! (dont on peut également voir ici les assistants lui ramener sa réserve d'alcool pour la journée)

:lolmdr: Bien vu !
Faut pas trop les faire ch*** les volatiles jaunes. :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 9:53 pm
par mad
Urial a écrit :hehe faut mettre des moustaches a tous ces robots communistes ! :D

en tout cas superbe aar mon mad !

mais j'aimais bien quand il parlait a sa moman :mrgreen:
Le problème c'est qu'a force d'écrire toutes ces choses sur cette pauvre femme, je finis presque par culpabiliser envers ma propre moman
:lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 10:00 pm
par mad
Greyhunter a écrit :kara Iskandar et The Griff semblent avoir décidé de se venger une bonne fois pour toute de Georges A. Thrawn! (dont on peut également voir ici les assistants lui ramener sa réserve d'alcool pour la journée)

:shock: :lolmdr: :lolmdr:
C'est tire de US Marshall j'imagine ?
Y'a plus qu'a espérer que Kara sorte pas un flingue en plein tournage - quoique ça ferait de la pub gratuite pour le film :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 10:13 pm
par sval06
mad a écrit : Le problème c'est qu'a force d'écrire toutes ces choses sur cette pauvre femme, je finis presque par culpabiliser envers ma propre moman
:lolmdr:
Sans compter qu'elle doit être bien décatie à tendance morte, la môôôôman de l'AAR....

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : jeu. août 12, 2010 10:25 pm
par Kara Iskandar
mad a écrit : Y'a plus qu'a espérer que Kara sorte pas un flingue en plein tournage - quoique ça ferait de la pub gratuite pour le film :mrgreen:
Si ça peut rendre service, y'a qu'à demander ! :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. août 13, 2010 12:16 pm
par mad
Guiness Institute Picture - 31 décembre 1954

Liste des films de la Pouf Prod Burg - TM à la fin de l'année1954

1920 : Le petite Groom (Georges A. Thrawn)
acteur : Kara Iskandar
box office : 87.453 $

1922 : Love Lasso (Georges A. Thrawn)
acteur : Boudi Bouda
figurant : Kara Iskandar
box office : 89.000 $

1923 : le Funiculaire de la Mort (Georges A. Thrawn)
act : Kara Iskandar
fig : Boudi Bouda
bo : 127.000 $

1925 : la petite prison dans la prairie (Georges A. Thrawn)
act: Boudi Bouda
fig: Kara Iskandar
bo : 205.000$

1927 : Capitaine Barbare (Georges A. Thrawn)
act : Kara Iskandar
fig : Boudi Bouda
bo : 220.000 $

1928 : 7 milliseçondes d'amour (Georges A. Thrawn)
act : Kara Iskandar
fig : Boudi Bouda
bo : 230.000 $

1929 : Prends la ciboulette et tire toi ! (Georges A. Thrawn)
act : Miguel Sanchez Ramirez Palpatine Moustachos
fig : Kara Iskandar
bo : 240.000 $

1930 : R-12 (The Griff)
act: Piotr Urialoff
fig : Boudi Bouda
bo : 125.000 $


1931 : nanar inconnu de The Griff (bo : + ou - 120.000 $)
1931 : le Busard sur le toit (Georges A. Thrawn)
act : Kara Iskandar
fig : Palpatine Moustachos
bo : 250.000 $

1932 : Fugue (Georges A. Thrawn)
act : Kara, Boudi
fig : Palpat
bo : 450.000 $

1934 : Conseil de guerre (Georges A. Thrawn)
act : Boudi
fig : Piotr Urialoff
bo : 280.000 $

1935 : les Innocents (The Griff)
act : Palpat, Kara
bo : 220.000 $


1936 : C'est la Cavalarie ! (Georges A. Thrawn)
act : Urial, Boudi
bo : 410.000 $

1938 : Dancin' fever (The Griff)
act : Kara, Palpat
bo : 310.000 $


1939 : Gros Fred (Georges A. Thrawn)
act : Palpat, Kara
bo : 420.000 $

1939 (bis) : Chasseuse de soleil (The Griff)
act : Urial, Boudi
bo : 260.000 $


1941 : Au nom de tous les chiens (Georges A. Thrawn)
act : Palpat, Kara
bo : 410.000 $

1943 : Tous ensembles (The Griff)
act : Kara, G.A. Thrawn
fig : Boudi, Palpat
bo : 580.000 $


1946 : Gologhta est en vie (Georges A. Thrawn)
act : Palpat, Kara, Urial
bo : 530.000 $

1949 : le cout humain (The Griff)
act : Palpat, Urial, Boudi
fig : Kara
bo : 560.000 $

Oscar du meilleur réalisteur pour The Griff (1950)
Oscar du meilleur film (1950)


1952 : la planéte des cygnes (Georges A. Thrawn)
act : Urial, Kara, Boudi
fig : Palpat
bo : 1.035.363 $
En lice pour les oscars 1955, catégorie meilleur film et meilleur réalisateur


Gains cumulés des films selon les réalisateurs
Georges A. Thrawn : 4.983.000 $
The Griff : 2.180.000 $

Gains cumulés au box office selon les acteurs
Kara Iskandar : 4.869.000 $
Boudi Bouda : 3.289.000 $
Piotr Urialoff : 3.500.000 $
Miguel Sanchez Ramirez Palpatine Moustachos : 2.900.000 $
Georges A. Thrawn : 580.000 $ (Oscar 1950 de la plus grande star)

Le meilleur figurant en gains cumulés au box office
Palpatine Moustachos : 2.315.000 $


La suite (à commencer par les précieux oscar de 1955, est-ce que Georges A. Thrawn va enfin mettre un terme à la malédiction ? :mrgreen: ) à mon retour de vacances :signal:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. août 13, 2010 12:34 pm
par Emp_Palpatine
Kara Iskandar a écrit :
Bon sinon Palpat' en robot coco, ça c'est du rôle composition ! :chicos:
Je ne m'en remet pas! :ko:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. août 13, 2010 2:17 pm
par Kara Iskandar
J'en suis fort marri. :mrgreen:

Bon en tout cas je suis bankable moi dis donc, enfin j'étais...avant de me transformer en poulet. :pascontent:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. août 13, 2010 3:17 pm
par Greyhunter
C'est tire de US Marshall j'imagine ?
Oui, je pense que c'est le seul film où l'on puisse voir Tommy Lee Jones déguisé en poulet, ce qui est encore plus rare qu'un film où il ne joue pas un flic/marshall/Texas ranger/agent secret/... :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. août 13, 2010 4:44 pm
par von Aasen
Je pense que nous pouvons poursuivre notre coopération sur cette base, Mr Marloufberg :o:

Image

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. août 13, 2010 5:16 pm
par Elvis
mad a écrit :Symbole du renouveau des studios, Marloufberg et Von Aasen Jr embauchaient un jeune inconnu qui avait raté son début de carrière comme chanteur et espérait faire parler de lui comme acteur, le dénomme Elvis. Sitôt engagé, un plan média et une campagne de promotion était mis en place pour accompagner cet illustre inconnu…

J'ai tout essayé pourtant pour sortir du nombre
J'ai chante l'amour, j'ai fait du comique et d'la fantaisie
Si tout a raté pour moi, si je suis dans l'ombre
Ce n'est pas d'ma faute, mais celle du public qui n'a rien compris


Extrait Conférence de Presse

Je tiens à remercier messieurs Marloufberg et Von Aasen Jr qui m'ont permis de rejoindre la prestigieuse Pouf Prod Burg TM et j'espère rapidement leur donner pleine satisfaction et raison dans leur choix de m'avoir apporter leur pleine confiance.
Travailler avec de telles vedettes comme Kara Iskandar et Ga Thrawn est un reve qui devient réalité.
D'ailleurs, la première fois que je les ai rencontrés, je n'ai pas pu m'empecher de leur demander un autographe pour ma grand-mere qui est une de leur plus fideles fans...

Je profite également de pouvoir m'exprimer avec vous messieurs les journalistes, pour démentir les odieuses rumeurs que l'on a pu apercevoir dans une certaine presse dont je tairai le nom, comme quoi j'aurai été arrété saoul au volant de ma Mercedes 300SL coupé cabriolet de couleur noire, accompagné d'une mineure sur les hauteurs d'Hollywood.
En effet ma voiture n'est pas noire, mais gris anthracite...

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : ven. août 13, 2010 7:08 pm
par Kara Iskandar
Elvis a écrit :
mad a écrit : Travailler avec de telles vedettes comme Kara Iskandar et Ga Thrawn est un reve qui devient réalité.
D'ailleurs, la première fois que je les ai rencontrés, je n'ai pas pu m'empecher de leur demander un autographe pour ma grand-mere qui est une de leur plus fideles fans...
Ouh le coup de vieux que je viens de prendre. :ko: :lolmdr:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 18, 2010 3:40 pm
par Schnick
Rien que pour lire ça, cela valait la peine de repasser :ok:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : mer. août 18, 2010 4:19 pm
par Elvis
Schnick a écrit :Rien que pour lire ça, cela valait la peine de repasser :ok:
Salut Schnick :signal:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 12:05 pm
par mad
Les Aigles foudroyés : le Thrawnisme en marche - 1955/1958

Et tandis que The Griff, balayé des studios par la haine d’un seul homme, mais quel homme ! faisait ses premiers pas en prison pour usage de drogue, Georges A. Thrawn finissait de verrouiller les studios de la Pouf Prod Burg -TM pour en faire une machine dévouée à sa seule personne. Accompagné de 5 assistants et 2 gardes du corps, Georges A. Thrawn fit une entrée remarqué pour la remise des Oscars 1955


Image


S’il perdait sa statuette de plus grande star hollywoodienne, Thrawn écrasait néanmoins toute concurrence en remportant l’oscar du meilleur réalisateur, ainsi que l’oscar du meilleur film pour la Planéte des Cygnes (qui dépassait le million de $ de bénéfices). Une belle revanche pour Thrawn, qui totalisait désormais 3 statuettes, contre 2 pour son rival The Griff.
La profession, surtout, lui décernait ses premiers titres professionnels, là ou l’oscar de la plus grande star n’était que paillettes.

Tandis que ses assistants allaient en coulisse saccager les loges des autres réalisateurs, Thrawn rentrait au studio pour finaliser le montage de « l’Homme au Pistolet Dort » - ce film dont il avait dérobé le script à The Griff avant de l’envoyer en prison, d’après la légende noire qui entourait désormais Thrawn.
Un pouvoir en marche écrasant tout sur son passage, et que le compositeur John Williams mit en musique à travers son célébre morceau inspiré de la vie de georges A. Thrawn, « la marche Trawnienne » - superbe évocation de la froide résolution d’un homme et de ses sbires écrasant toute résistance alentours.





Tandis que Samuel Marloufberg, directeur des Studios, voyait ce monstre sacré du cinéma s’élever pus haut que tout autre, et que Von Aasen Jr effectuait un voyage en Indochine pour trouver de nouveaux talents cinématographiques parmi les plantations locales de pavot, Georges A. Thrawn sortait enfin le film qu’il voulait comme sa consécration, le joyau qui serait indéfectiblement associé à son nom.
Et tandis que la promotion du film coutait désormais à elle seule la moitié du budget total, les assistants de Georges A. Thrawn écumaient toute la Californie, imposant des copies à chaque salle de cinéma, faisant chanter les diffuseurs récalcitrants ou menaçant les projectionnistes peu coopératifs. Par ces nouvelles méthodes commerciales peu orthodoxes, le Pistolet Dort devient, pendant 10 ans, le film que jamais quiconque n’arriva à déthrawner …


Image


Ce gigantesque succés fut certainement celui de trop. Coupé du monde, Georges A. Thrawn s’emparait d’un script de science-fiction vaseux mêlant extraterrestre de Roswell et communistes nudistes, « Ils ont fabriqué la lune »


Image
Elvis et Kara Iskandar, savamment grimés, donnant la réplique à un Piotr Urialoff pas encore totalement dénudé.


La censure fut terrible, Piotr Urialoff fut invité à se rhabiller complétement jusqu’à la fin du tournage.
Le pire des traitements fut infligé à Boudi Bouda – qui ne tournait plus depuis un moment – puisque Georges A. Thrawn lui avait promis quelques petites scénes en échange d’un gonflement mammaire seul apte, selon lui, à rameuter quelques spectateurs en plus.
A moitié depressive, Boudi Bouda avait accepté, espérant quelques lignes de script qu’elle n’obtint bien sur jamais – certains annonçant même que cette opération bénéficierait non pas au public, mais à Georges A. Thrawn qui, la nuit venue, cherchait une nouvelle victime qui rejoindrait sa caravanes contre quelques vagues promesses…


Image


Revenu précipitamment d’Indochine – désormais devenu le Vietnam – avec quelques bagages qu’il n’avait pas à l’allez, Von Aasen Jr ne put que constater l’atmosphère déplorable qui hantait les studios.
La nuit du 3 janvier 1958, alors que la réalisation Thrawnienne n’était pas encore totalement terminée, Von Aasen se comporta pour la première fois en véritable capitaine d’industrie.
Georges A. Thrawn fut envoyé en réadaptation pour un temps indéfini et The Griff fut réengagé par le studio pour réaliser le prochain film et enlever l’image sulfureuse qui collait désormais à la Pouf Prod Burg – TM.

Et car il fallait un bouc émissaire, la décision fut prise d’écarter Samuel Marloufberg, le brillant directeur visionnaire qui n’avait pas su dire non à Georges A. Thrawn durant ces derniers mois. Maitre des lieux pendant 38 ans, Samuel Marloufberg n’eut que quelques heures pour vider son bureau. Seul le temps dirait si la décision fut bonne, ou mauvaise …

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 12:10 pm
par Kara Iskandar
Les temps changent, mais la dictature Thrawnienne a pris fin ! :chicos:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 12:18 pm
par GA_Thrawn
Superbe! Vive moi! :clap: :mrgreen:

Mais heu..sinon l'aar s'arrête? :sad:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 12:30 pm
par mad
GA_Thrawn a écrit :Superbe! Vive moi! :clap: :mrgreen:

Mais heu..sinon l'aar s'arrête? :sad:
Non, non ... il ne s'arréte pas avant 1972 ou 1973, en gros :wink:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 12:53 pm
par Urial
ah est ce que von va engager la maman de monsieur Marloufberg pour le remplacer?

on le sera dans le prochaine episode ! :clap:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 2:17 pm
par Kara Iskandar
Urial a écrit :ah est ce que von va engager la maman de monsieur Marloufberg pour le remplacer?
Ils l'ont cryogénisée la môman ?
Non parceque ça doit bien lui faire une grosse centaine d'années là ! :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 2:26 pm
par Urial
les vieilles peaux ont la vie dure mon Kara ! :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 2:31 pm
par Kara Iskandar
Pas faux, la méchanceté ça conserve ! :mrgreen:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 2:50 pm
par mad
Comme Samuel Marloufberg est né en 1899, sa pauvre môman a quand même tout juste dépasssé les 80 ans en 1958.
Mais comme on a déjà connu nombre de mamies zinzins qui résistent au temps, nul doute que Mme Marloufberg Sr s'accroche encore autant à la vie qu'à son dentier (et qui sait si elle ne survivra pas peut être au studios de la Pouf Prod Burg - TM ?) :siffle:

Re: AAR The Movies : une histoire sans fin

Posté : dim. août 29, 2010 3:28 pm
par Kara Iskandar
mad a écrit :Comme Samuel Marloufberg est né en 1899, sa pauvre môman a quand même tout juste dépasssé les 80 ans en 1958.
Ah mince je la pensais plus vieille.
A mon avis elle a toujours été plus vieille. :mrgreen: