Le Quartier Général

Vu de plus près !

von Aasen a écrit : ↑dim. mai 31, 2020 1:49 pm

stratcom a écrit : ↑dim. mai 31, 2020 1:40 pm On peut être révolutionnaire et ordonné.

*Camarade Trotsky intensifies*

griffon a écrit : ↑dim. mai 31, 2020 1:43 pm la garde nationale avait des chassepots et les "trucs" que l'on voit ici

c'est elle qui tenait cette barricade mais ça faisait joli sur une photo de propagande surtout

Et donc la question tourne autour de l'usage de cette photo pour des fins propagandistes ?

Non ce n'est pas la question qui est juste de savoir quel est l'armement utilisé ici par les fédérés

la propagande c'est juste pour souligner que dans la réalité il n'a pas beaucoup servi de façon efficace

(sauf à la fin et de manière sinistre )

Ah ben alors soit du shrapnel, soit une sortie une sorte de mitrailleuse !

C'est le "canon à balles" une mitrailleuse lourde dont l'utilité n'as pas été compris par les militaires bonapartistes de l'époque qui considéraient cette arme comme une pièce d'artillerie.

pour le reste

Exact , le canon à balles de Reffye....

Son utilisation n'a pas été compris non plus par les fédérés qui en avait récupéré plus d'une centaine

la barricade de la place de Clichy ( 8 canons et 2 mitrailleuses ) a été prise en moins de deux heures

grâce a de l’artillerie lourde de face et des colonnes de réguliers qui l'ont contournée

(de plus il y avait à peine 100 combattants coté fédérés )

Par contre à la fin on s'en est servi pour fusiller en masse les fédérés ( les moulins à café )

Bien que ça ne soit pas mon tour, mais vu qu'il n'y a pas d'énigme active, je me permet de vous proposer celle-ci:

c'est le recto et le verso d'un même objet ?

Un moyen de paiement ?

oui c'est un recto/verso.

Ce n'est pas un moyen de paiement.

Quelque chose de commémoratif ?

Sous-continent indien ?

Ce n'est pas quelque chose de commémoratif. c'est un objet très utile à la personne qui le porte sur elle, au moins aussi utile que de l'argent.

Il ne vient pas d'Inde mais il fut utilisé dans une très grande partie de l'Asie.

Parfaitement inconnu en occident, il est décrit pour la première fois dans le "Devisement du Monde" de Marco Polo.

Un sceau ?

Accordé! Bien joué Griffon.

Il s'agit d'un artefact conférant un pouvoir par délégation de l'autorité d'un empereur mongol. Il était remis avec le décret impérial scellé de la "bulla rossa" à celui qui était chargé de l'exécution de la volonté du khan. Voici l'explication donnée par l'historien L. de Mas Latrie:

"L'explication de ce terme, qu'on chercherait vainement dans les glossaires grecs et latins du moyen âge, nous est donnée, je crois, par les récits des voyageurs et des missionnaires européens sur les coutumes delà cour des empereurs Mongols, à laquelle ils eurent accès. Guillaume de Rubrouck et Marc Polo font connaître l'usage, qu'avaient les Khans Mongols, de délivrer à certains fonctionnaires de l'empire et à certaines personnes notables, comme une prérogative spéciale, des plaques de métal, aux insignes impériaux. Les savants auteurs et traducteurs de l'Histoire des Mongols , qui nous fournissent ces premières indications, y ajoutent des renseignements puisés aux sources orientales.

Les plaques ou tablettes d'or dont parlent Rubrouck et Marco Polo, étaient remises en guise de diplôme aux vice-rois des états soumis, aux commandants militaires, aux intendants des provinces et aux dignitaires envoyés en mission. Il suffisait à celui qui en était muni, de montrer la Plaque impériale, pour trouver partout respect et main forte au besoin, et pour obtenir les vivres et les chevaux nécessaires à son voyage.

Matériellement, la Tablette était une lame de métal (d'or pour les hauts dignitaires) large comme la main et longue d'une demi-coudée à une coudée entière. La grandeur, le poids, et la matière même différaient suivant la qualité et le rang de la personne à qui elle était délivrée. Elle portait une inscription assez courte, renfermant un ordre souverain conçu en termes généraux; la partie supérieure était ornée de quelques emblèmes, comme
des têtes de lion, des gerfauts, l'image du soleil ou de la lune.

On a découvert en 1846 dans la Russie méridionale une Tablette mongole destinée à un fonctionnaire de second ordre. Elle est en argent et porte une inscription qui a été traduite ainsi :
Par la forco du ciel! Que le nom de Moungko-Khan soit honoré, béni. Qui ne le respectera pas périra *.

Un seul orfèvre, attaché à la cour impériale, était chargé de fabriquer les tablettes impériales, du moins les plus riches. Avant qu'elles ne fussent remises au destinataire, l'orfèvre les frappait d'un poinçon secret, sous les yeux du prince.

Quant au nom de cet objet précieux, dont la remise conférait comme une sorte de délégation partielle et momentanée de l'autorité souveraine, Rubrouck et Marc Polo ont voulu le traduire par des équivalents. Rubrouck l'appelle Bulla. Marc Polo, rapporte que l'empereur Koubilaï en accorda un semblable à son père et à son oncle, en 1265, lors de leur retour en Europe, avec un seigneur Tartare, envoyé comme ambassadeur à Clément IV.
Il le désigne sous le nom de Table d'or ou Table des commandements. En chinois, on le nomme Paz ou Kin Pai. En langue mongole, son nom est Paizé.

C'est cette dénomination technique et locale que les traducteurs des firmans vénitiens du Kaptchak ont voulu certainement conserver dans leurs actes, en lui donnant les formes latines de paysanum, baissinum, paysam, et baisa. L'identité de signification de ces différents mots mongols et latins nous semble d'autant plus assurée, que l'un des privilèges de l'empereur Zanibeck, cité par nous précédemment, porte que l'objet livré aux ambassadeurs de la république, Jean Quirino et Pierre Giustiniani, en même temps que la charte du privilège impérial, était en or:« Eisdem ambaxatoribus gratiam fecimus adimpletam, « eisdem dando baissinum de aura, et nostrum preceptum cum bullis tribus rubeis bullatum. »

Le paysam est donc bien cette Plaque d'or que les empereurs Mongols remettaient aux grands dignitaires, aux ambassadeurs et aux étrangers de distinction, pour faciliter leurs missions et leurs voyages dans l'empire."

extrait de L. De Mas Latrie, "Privilège commercial accordé en 1320 à la République de Venise par un roi Perse", in Bibliothèque de l'école des Chartes, année 1870, vol XXI, Paris, 1871, p. 86-88

Tout à l'heure je faisais des recherches pour relier un film de Michel Piccoli avec une DS Citroen

et je n'ai rien trouvé , rien de bon du moins

Au passage je suis tombé sur cette curiosité

De qui s'agit il ( un grand amateur de bagnoles car propriétaire également d'une Matra Djet futuriste ) ?