Yves Capet: une présidence royale pour la France

[Maximus]

t'as pas eu des problèmes avec l'arabie saoudite ou l'iran?... ils ont pas du apprécier un tel déploiement de force près de chez eux...

[Vavan]

Pour l'instant ça va ils restent calme. C'est en 2016 que ça commence à s'agiter à la frontière avec l'Arabie Saoudite...avant la grande explication prévue en 2017 si tout va bien!!!

[Vavan]

2014 : L’entre deux-guerres

Savourant ma récente et éclatante victoire militaire dans le Golfe Persique et de la douce quiétude des fêtes de fin d’années qui ont magnifiquement clôturées l’année 2013, je passe quelques jours dans ma résidence de La Lanterne où je me repose et médite au cours de longues promenades dans les allées enneigées du parc du Château de Versailles.

Je passe beaucoup de temps à me promener dans les jardins de Versailles, toujours subjugué par ces chefs-d'oeuvres intemporels

Je ne puis m’empêcher néanmoins de travailler et en profite pour signer le 1er janvier un bref décret qui me tient à cœur :

Article 1 - Le Président de la République sera désormais précédé par le titre honorifique de Monseigneur. Ce titre est décrété comme homonyme de la fonction présidentielle.

Article 2 – L’ordre de la Croix de Saint-Louis est rétabli. Il ne pourra être conféré que par la décision unilatérale du chef de l’Etat pour des motifs exceptionnels.

La Légion d'Honneur a été bien trop galvaudé à mon goût. Il est temps de revenir à des valeurs sûres.

Les Français, tout aux festivités de la victoire et à celles de Noël et du Nouvel an, n’y voient guère d’inconvénient. Et si quelques opposants notoires ne peuvent s’empêcher de me décrire comme la fusion entre Louis XIV et Napoléon, ils sont loin de se douter que je vois ça comme le plus beau des compliments ! N’ais-je pas prouvé que j’alliais en effet le sens de l’Etat du premier et le génie militaire du second ?

Fin janvier, notre meilleur agent secret – nom de code 001- accomplit coup sur coup deux magnifiques exploits contre la Chine. Le 27, il obtient les codes nucléaires des sous-marins Chinois ce qui nous permet de les repérer sans effort. Et le 29 suivant, il élimine sans coup férir le chef d’Etat-major de l’armée chinoise. Espérons que cela calme un petit peu nos amis de l’Empire du Milieu pendant quelques temps !

France-Chine : 2-0

A la mi-février, je reçois dans mon bureau le nouveau chef d’Etat-major de l’armée française : Charles Joulanger. Il remplace David de Lanard partit en retraite ce qui me convient tout à fait car nos relations ne s’étaient guère améliorer malgré la victoire contre les Emirats Arabes Unis. J’avoue que je ne sais pas trop quoi dire sur ce nouveau militaire. D’apparence bourrue et quelque peu négligé, il ne me fait pas forte impression mais peu importe. Je ne lui demande après tout rien d’autre que de soutenir toutes mes futures initiatives militaires !

Notre nouveau chef d'Etat-major, Charles Joulanger. Il aurait quand même pû se raser avant de venir à mon audience...

28 février. Les nouvelles sportives sont excellentes en provenance de Sotchi, en Russie. En effet, la France obtient la première place des nations aux JO d’Hiver avec 41 médailles ! C’est la moitié de l’ensemble des médailles obtenue par notre nation depuis 1896 aux jeux d’hiver. Dans le monde entier on se rend compte que les athlètes français sont survoltés depuis ma prise de fonction et sont animés d’une volonté de fer de vaincre. Et j’aime ça !

Encore une fois, la France est victorieuse!!!

La même performance se reproduira d’ailleurs peu après avec l’excellente performance de nos athlètes handicapés aux jeux paralympiques.

Début mars je décide, comme cela m’arrive de temps en temps, de lancer une vaste enquête sur les peoples qui me détestent. La pêche n’est pas fameuse car le seul opposant que j’arrive à coincer est Jacques Chaulier, un chroniqueur qui a des liens avec la mafia. Enfin cela en fera toujours un de moins à me chercher des noises. Il finira là où est sa place : en prison.

Il devrait être content. Beaucoup d'oposants n'ont pas eu la chance de finir en prison!

D’ailleurs en mai de nouveau un comique –Charles Fougne- est victime de la malédiction : il est brutalement assassiné le 13 mai.

Mais le plus important est le nouveau décret que je signe le 19 mai (jours de ma fête qui plus est). Alors que je me trouvais à Rocroi afin de fêter comme il se doit le 371e anniversaire de la célébrissime bataille qui sauva le Royaume de France, je décide une mesure très importante : je décide de recréer la Maison Militaire qui fut jadis l’orgueil de notre nation, ainsi que certaines des unités historiques de notre histoire militaire.

Pour ce faire j’ordonne le recrutement de 5 000 hommes qui devront en être les premières composantes et seront composés uniquement de soldats d’élites comme de bien entendu et ne devront obéir qu’à mes ordres directs. J’envisage l’organisation de la Maison Militaire comme suit :

-Gardes du Corps : 1 000 hommes.
-Gardes Françaises : 2 000 hommes.
-Mousquetaires : 2 000 hommes.

Evidemment j’ai le droit à plusieurs critiques dû à cette vague de recrutement mais je n’en ai que faire ! L’armée a toujours été l’un des piliers de la société française et j’entend bien persévérer dans cette voie, que cela plaise ou non !

Laisserais-je moi aussi une place aussi éminente que lui dans l'Histoire de la France? j'en suis encore bien loin mais je m'y emploie quotidiennement.

Pour calmer les esprits j’ai heureusement de très bonnes nouvelles sur le front du chômage. Au 22 mai, celui-ci n’est plus désormais qu’à 0,10% de la population active ! Ce qui peut en effet poser quelques problèmes de productivité : devrais-je donc annexer des pays avec beaucoup de chômeurs pour faire tourner l'économie?

J'ai quasiment fait diminuer le chômage de 100% en France. Qui l'aurait crû à part moi?

La suite de l’année est tout aussi calme à la fois sur le front intérieur qu’extérieur : en juillet l’équipe de France est de nouveau humiliée à la coupe du monde au Brésil. Je ne fais même pas le moindre communiqué suite à cela car pour mois ces perdants sont la honte de notre nation et ne mérite même pas le moindre intérêt.

L'équipe de France de foot? C'est quoi? Connais pas.

Le même mois un journaliste français est enlevé par l’IRA en Irlande ce qui me vaut une petite baisse de popularité mais il sera néanmoins libérer en novembre par une cellule de 20 agents que j’enverrais sur place.

Pour résumer, une année de transition. Stable et calme dans une France en paix. Pour combien de temps ?

A suivre…

[Antonius]

La suite

[Aghora]

Monseigneur, que comptez vous faire quant aux programmes scolaires ? En Histoire en particulier ?

[Vonck]

Jean-Luc Boudi n'est pas dans la rue après une politique si bokassienne?

[Vavan]

Pour l'instant je ne me suis pas trop penché sur les questions sociétales ou éducatives, il faut bien le reconnaitre. Je me concentre surtout sur deux choses: l'économie, une surveillance douce et modérée des opposants, et la recherche à tout crin d'Etats-voyous producteurs de pétroles à qui je ferais respecter les mandats de l'ONU

[Vavan]

2015 : L’ESCAPADE ASIATIQUE

« Quand Monseigneur baille, c’est la France qui s’endort ». Cette phrase tirée de plusieurs journaux résumait parfaitement ma pensée en ce début d’année 2015 : je m’ennuyais. Que me semblait loin les fastes de 2014 ! Depuis, l’adrénaline de la Guerre Péninsulaire avait disparu et les trompettes de la victoire s’était également tues avec le temps. Le temps, justement, qui passait si vite ! Dans un an aurait lieu les nouvelles élections présidentielles et j’étais encore très loin d’avoir accomplit tout ce que j’avais espéré ! Le monde, quand à lui, semblait figé dans l’immobilisme. Triste époque ! Je vivais dans un univers morne alors que je n’aspirais qu’à la flamboyance et au panache pour le bonheur de mon peuple!

Il faut que le soleil de la gloire se lève de nouveau sur la France!

Les Français, justement, que j’avais désormais trop habitués au triomphe et à la grandeur pour qu’ils puissent s’en passer encore bien longtemps.

Alors que je désespérais de passer encore une fois une nouvelle année sans faire autre chose que de signer des contrats économiques aux quatre coins du monde, j’eu la divine surprise le 25 mai de recevoir une demande d’audience urgente de la part du commandant Menier, le chef de la Division Centrale des Opérations Stratégiques. Voilà bien longtemps que je n’avais pas eu de contact avec lui et je m’empressais de le recevoir. Son visage qui arborait un large sourire me rassura, car effectivement les nouvelles étaient bonnes : le traitre Brunéien qui travaillait pour nous au sein de son gouvernement venait de nous révéler que celui-ci finançait le groupement terroriste des Forces Communistes en Géorgie !

Bien que je les méprise, une bonne politique s'appuie toujours sur de bons traîtres

J’eu bien du mal à cacher le mélange des sentiments qui m’assaillirent à cet instant. La colère de voir que ce minuscule Etat osait déstabiliser la Géorgie dont les liens avec la France était indéfectible depuis si longtemps, mais aussi la satisfaction à vaincre une nouvelle fois un pays qui menaçait la paix mondiale par ses agissements criminels !

Je réendossais aussitôt avec plaisir mon uniforme de chef de guerre, de loin mon préféré. En quelques minutes je passais de la réflexion à l’action :

« Général Joulanger ? appelais-je aussitôt le chef d’Etat-major. Mes cartes d’Asie !
-A vos ordres Monseigneur ! » répondit-il sans poser de questions alors qu’il me semblait même entendre les talons de ses chaussures se mettre au garde-à-vous.

« Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères ? fis-je juste après en téléphonant au Quai d’Orsay.
-Monseigneur ? me dit l’intéressé avec une voix empli de fierté d’être appelé par mes soins mais anxieuse à l’idée de pouvoir me décevoir.
-Je vous attends dans une heure. Nous allons préparer une demande d’intervention militaire à l’ONU et il faut préparer le dossier.
-Bien Monseigneur Président ! »

Comme précédemment avec les Emirats Arabes Unis, les semaines qui suivirent furent particulièrement chargées à la fois au niveau médiatique et diplomatique. Pendant que les médias s’acharnaient à démontrer qu’Erwin Ramato, le chef du Brunei, était le nouvel ennemi du genre humain au point qu'on l'appellait désormais "le cannibale asiatique", mes preuves apportées à l’ONU recueillirent l’assentiment total de l’ONU qui autorisa l’usage de la force le 8 juillet.

Voici l'infâme qui ose se dresser contre la cause de la Liberté! La cause de la France!

Je ne pouvais que me féliciter d’avoir étoffé notre dispositif militaire aux Emirats Arabes Unis ces derniers mois et dans lequel je pourrais puiser pour mettre au pas le Brunei. D’après nos services de renseignements l’armée Brunéienne n’alignait que 5 000 hommes, et il n’était donc pas question d’employer à ce que j’estimais être une simple démonstration de force l’équivalent d’un corps d’armée.

L'armée brunéienne...juste bonne à parader selon moi

Je me décidais à n’employer qu’une grosse division d’infanterie renforcée par quelques bataillons de chars et de lance-missiles : en tout un peu plus de 10 000 hommes, 200 blindés et 60 LRM sous le commandement du général Piedbot que j’avais décidé de mettre à ce poste pour éviter les critiques sur mon favoritisme en faveur des nobles aux postes de commandement lors de la précédente guerre.

Le corps expéditionnaire quitta les Emirats pour l’Asie dès la mi-juillet sous la protection de 20 frégates. Seul manque : il n’y aura pas d’aviation pour le soutenir excepté les quelques chasseurs en poste en Nouvelle-Calédonie mais bien trop éloigné de la zone des futurs combats pour être un vrai recours.

Le Corps Expéditionnaire Français d'Asie en route vers les côtes du Brunéi

Ce sont cependant ces chasseurs qui déclenchèrent les hostilités le 30 juillet par des bombardements sporadiques et limités sur Bandar Seri Begayam, la capitale, ainsi que sur son port militaire. Conformément à la doctrine français en vigueur et à nos traditions ancestrales de respect des populations civiles, il ne s’agissait pas de détruire ces villes mais simplement d’affaiblir la garnison afin d’obtenir une capitulation rapide quand nos troupes débarqueront.

Bandar. La capitale du Brunéi où se terre le despote Ramato qui menace la paix mondiale

Le débarquement, justement, eu lieu le 23 aout à l’ouest du Brunei dans une région dépourvue de troupe et se passa sans la moindre difficulté.

Le plan de campagne Français. La libération du peuple Brunéien du tyran Ramato commence!

Souhaitant aller vite, notre armée prend immédiatement la direction du nord-est vers son objectif premier : le port militaire ennemi. L’avance est rapide et nous ne rencontrons aucune résistance adverse. A l’approche du port de guerre on détecte quelques mouvements ennemis aux abords de la capitale mais nos LRM s’en chargent et anéantissent toutes les unités Brunéienne repérées.

La progression de nos troupes est rapide en dépit du terrain difficille

Le 26, après quelques escarmouches, le port de guerre presque intact tombe entre nos mains. Satisfait, je félicite le général Piedbot pour sa célérité et l’invite à s’emparer au plus tôt de Bandar qui ne devrait pas résister encore bien longtemps. J’avais la conviction profonde que a victoire nous était déjà acquise.

Ce en quoi je me trompais lourdement.

Dès le lendemain, La progression vers la capitale Brunéienne se ralentit considérablement. La géographie difficile nous empêche de manœuvrer et l’ennemi offre une résistance acharnée. Le moindre village sur notre chemin est transformé en bastion et doit être pris après de durs combats.

Un hélicopère français survole un village Brunéien détruit par les combats durant notre avance vers Bandar

29 aout. Comme tous les matins, j’arrive de bonne heure à mon bureau. Malgré le soleil d’été éclatant sur Paris, je suis soucieux. La veille au soir, j’ai appris que nos attaques aux abords de Bandar avaient échouées avec de lourdes pertes. Les soldats Brunéiens, jugeant à raison que nous affronter en terrain ouvert amènerait à leur destruction, semblent s’êtres fortifiées dans leur capitale et résistent avec un fanatisme rare.

A peine arrivé dans mon bureau, je reçois un communiqué du général Joulanger qui demande à me voir en urgence. Un bref instant j’espère que le gouvernement du Brunei se rend à la raison et propose de capituler, ors mes collaborateurs savent à quel point je suis pointilleux sur le protocole et une telle annonce ne saurait m’être transmise que par le Ministre des Affaires Etrangères. Je reçois cependant aussitôt Joulanger et je n’ai qu’à observer son visage aux traits bouleversé pour comprendre que les nouvelles sont mauvaises. Et même très mauvaises :

« Monseigneur, me dit-il d’une voix mal assurée. Nous avons reçu un rapport il y a moins d’une demi-heure de la part du général Piedbot. Nos troupes sont bloquées et n’arrivent plus à avancer. En raison de nos très lourdes pertes, il préconise un repli sur le port militaire ennemi et demande instamment des renforts urgents sans quoi il se verrait contraint de demander un cessez-le-feu aux autorités Brunéiennes pour évacuer leur territoire. »

"Nos troupes sont bloquées et n'arrivent plus à avancer." (Général Piedbot, rapport du 29/08/12)

J’aurais appris qu’un astéroïde s’écraserait sur moi dans les minutes à venir que je n’aurais pas été moins stupéfait.

Très lourdes pertes ? Repli ? Cessez-le-feu ? Evacuation ? Que de mots que ne devraient jamais employer des officiers français ! Piedbot a-t-il donc perdu les pédales ? J’ordonne immédiatement une visioconférence avec ce dernier que j’obtiens en quelques minutes. Son visage est tiré, mal rasé, épuisé. Cela se voit qu’il est au bout du rouleau :

« Général ! dis-je d’un ton ferme et glacial. Qu’est ce que c’est que ce rapport ? Vous êtes fou? J’exige que vous vous repreniez et repartiez à l’attaque !
-Monseigneur, répond t-il en baissant les yeux, je ne peux pas…je n’ai presque plus de soldats.
-Comment ? Mais d’après vos rapports il vous reste…
-Moins de 2 000 hommes, Monseigneur. J’ai falsifié les rapports pour ne pas vous inquiéter. L’armée que vous m’aviez confié est anéantie Monseigneur…je suis désolé… »

Je regarde Joulanger qui est lui aussi stupéfait et atterré par cette nouvelle. Visiblement il n’était pas lui non plus au courant.

Sans un mot, abasourdi et assommé par un tel désastre, je préfère couper la visioconférence et m’isoler dans mon bureau pour réfléchir. Que dois-je faire ? Suivre les conseils de cet imbécile de Piedbot ? Ce serait la voie de la sagesse, certes ! Mais quelle tâche sur notre drapeau et notre gloire ! Quelle humiliation pour la France ! J’ai fais le serment de ne jamais laisser flétrir l’honneur de mon pays et je ne vais pas commencer maintenant !

A midi, j’ai pris ma décision. Ferme. Irrévocable. Impitoyable.

La résistance fanatique de l'armée Brunéienne pour protéger un despote malfaisant m'oblige à prendre des mesures radicales

Je redemande une conférence avec Piedbot mais j’apprends alors que, au vu du désastre, il a préféré mener une charge suicidaire contre le camp retranché ennemi de Bandar et qu’il y a été tué. Il aura au moins su éviter la honte.

Peu importe, je vais prendre moi-même les choses en mains pour sauver ce qui peut l’être ! Je contacte alors directement le vice-amiral Kerdarec qui commande les 20 frégates au large du Brunei. Les ordres sont simples : raser Bandar pour faire place nette.

Dans le même temps je parviens tant bien que mal à coordonner les survivants de mon armée engagée au Brunéi. Je leur demande de se tenir aussi prêt que possible des premières lignes brunéiennes et tenter un ultime effort une fois le pilonnage effectué. Je sais qu’ils sont épuisés et meurtris dans leurs âmes et leurs corps, mais j’ai confiance en eux et en leur valeur. Il y va de l’honneur de la Patrie !

Le soir même, le pilonnage naval commence par l’envoi pendant plusieurs heures de dizaines de missiles qui s’écrasent sur la capitale ennemie et ses défenses.

Les frégates de la Marine Nationale vont pilonner Bandar pendant plusieurs heures

Jadis florissante et belle, Bandar n’est plus qu’un champ de ruine ravagé par d’innombrables incendies. Tout est détruit, anéanti. Profitant de l’effet de choc, nos troupes passent une nouvelle fois à l’assaut aux cris de « Vive la France ! » Alors qu’ils étaient bloqués depuis plusieurs jours, ils s’emparent cette fois en un seul élan des premières lignes ennemies dont les défenseurs sont encore sous le choc du bombardement.

Soldats français à l'assaut de Bandar. Encore une fois, la légendaire Furia Francese a sauvé une situation compromise!

Sans s’arrêter, les soldats français atteignent les faubourgs de Bandar qui n’est plus défendue désormais que par une poignée de survivants, des dizaines de milliers de civils ayant évacuées la ville. Le 31 aout, après deux jours passées à nettoyer les derniers points de résistance à la grenade et la baïonnette, la capitale ennemie –ou du moins ce qu’il en reste- tombe enfin entre nos mains, entrainant la capitulation immédiate du Brunei.

Bandar après la bataille...je n'ai pas voulu ça!

Le traité de paix signé le 4 septembre suivant entérinera l’annexion pleine et entière de ce petit mais courageux pays. Preuve de notre bonne volonté, les travaux de reconstruction débutèrent immédiatement afin de permettre aux dizaines de milliers de réfugiés de regagner le plus vite possible leurs foyers.

La France généreuse reconstruit la région du Brunei et s'occupe des dizaines de milliers de réfugiés

La victoire avait néanmoins un gout amer, obtenue à un prix exorbitant :

France : 10 000 soldats tués.

Brunei : 5 000 soldats tués, 20 000 civils tués.

Je devais profondément être marqué par cette guerre. Je ne cessais de lire et relire les rapports des combats pour comprendre ce qui avait pu se passer. Avais-je commis des erreurs ? Avais-je sous-estimé l’adversaire, un défaut si français ? Il n’en était rien, car les troupes destinées à envahir le Brunei étaient nombreuses et bien équipées ! Pouvais-je tout mettre sur le dos du général Piedbot ? Il est vrai que parfois je me réveillais en pleine nuit au milieu de cauchemar en hurlant « Piedbot ! Rends-moi mes régiments ! » Devenais-je fou ? Même la victoire française au championnat du monde de judo ne me remontait pas le moral.

Nous occupons désormais une place stratégique en Asie. Cela en valait-il le prix?

J’eu enfin la réponse à mes interrogations un soir d’automne, alors que je me trouvais seul à mon bureaux en me morfondant comme cela arrivait si souvent à cette période. Un phénomène étrange se produisit soudain. Alors que j’observais derrière ma fenêtre le dôme des Invalides au loin, un bruit attira mon attention dans mon dos. Il s’agissait d’un livre de ma bibliothèque qui venait de tomber par terre bien qu’il n’y eut pas le moindre courant d’air. Surpris j’allais le ramasser, et constata qu’il s’agissait d'une biographie de Louis XIV. L’ouvrage s’était ouvert à la page faisant mention du tristement célèbre mais néanmoins nécessaire ravage du Palatinat. Je songeais alors à quelle extrémité en avait été réduit un le Roi Soleil pourtant si épris d’art et de culture pour l’intérêt supérieur de la nation !

Les Invalides un soir d'automne...

C’est alors que comme un coup de poing tout apparut clair dans mon esprit, de manière si évidente et si frappante que je dû m’asseoir pour ne pas défaillir : Les difficultés lors de la dernière guerre était dû essentiellement à ma douceur naturelle et mon humanisme !

En voulant éviter des souffrances inutiles à des populations civiles je n’avais pas employé à fonds notre puissance de feux, ce dont avaient ignoblement profités les dirigeants Brunéiens. C’est seulement quand j’avais assumé la guerre en rasant Bandar que la victoire avait été obtenue.

Je compris enfin la leçon que semblait vouloir me transmettre Louis Le Grand à travers les âges : que l’on pouvait certes aimer les Arts et les Lettres, mais qu’il fallait également assumer ses tâches de dirigeant sans faiblir. En reposant le livre je me promis que, plus jamais, je ne laisserais mon caractère altruiste et pacifique prendre le dessus en cas de futur conflit.

Soulagé et libéré du poids qui me pesait, je me décidais dès lors à affronter sans faiblir 2016 qui allait être une année particulièrement chargée en raison de l’élection présidentielle.

A suivre…

[Urial]

mouomuhahaha trop humaniste ! ce yves Capet perd les pedales ^^

c'est comme cela qu'on devient un tyran !

[Vonck]

Louis XIV n'a jamais été épris de quoi que ce soit si ce n'est de pouvoir, de centralisation et de perruques

Sinon ça reste très bien, mais les 10000 morts sans influence sur l'opinion publique ça me parait improbable

[Urial]

c'est clair

deja qu'en la france perd un soldat, c'est tout de suite la fronde, alors 10.000

[gladiatt]

c'est clair

deja quand la france perd un soldat, c'est tout de suite la fronde, alors 10.000

[Urial]

pas faux ^^

[Flo]

si justement

Flo

[Vavan]

Oui je me suis dis la même chose avec les pertes énormes de la France!

Surtout que dans le jeux, notre popularité baisse dès qu'un soldat se fait tuer en Afghanistan donc ce n'est pas très logique.

Enfin je préfère ça quand même