20 au 31 aout 1943
NOPAC
Dès le 21 aout, les iles du Commandeur (Komandorski), à l’extrême ouest des Aleoutiennes, sont abordées.
Sur l'ile de Béring, des sapeurs entamment le long processus de création d'un base à partir de rien.
Plusieurs bataillons de SeaBees sont débarqués.
L'ile de Béring:
La statue du navigateur éponyme, puisqu'il a disparu ici:
Lorsque la base aura atteint un niveau suffisant, le 18 sq, volant actuellement sur P-40E et basé à Kiska, sera
transformé sur P-38J. Il aura alors l'allonge suffisante pour atteindre Paramushiro. Les raids reprendront alors sur
cette ile japonaise, avec non plus 2 mais 4 escadrons de PB4Y Liberator de la Navy.
CENTPAC
Le 20 aout, le Paddle arrive à Midway !!
Prenant eau de toute part, il a miraculeusement survécu à une traversée du Pacifique grâce à la fiabilité de ses
pompes et aux réparations de fortune de son équipage. Celui-ci, épuisé, va gouter un repos mérité.
Le même jour, à Finschaffen, un autre submersible miraculé se docke in extremis: le Albacore, lui aussi, est sauvé !
Le 23 aout, à l'ouest de Tori Shima, le Shad, qui n'a pas encore atteint sa zone de patrouille, croise la route du AK
Sakae. 2 torpilles plus tard, ce dernier coule.
Tori Shima, cote Est :
Et cote nord :
Le 28 aout, en mer de Chine, à 100 miles marins de Shangaï, le Mingo repère un cargo, mais il se retrouve très éloigné
de sa cible. Il tire une gerbe de 6 projectiles, dont un seul touche le cargo, sans le couler.
Mais celui-ci tombe de Charybde en Sylla: quelques miles plus loin, le Harder se retrouve sur sa route, et ne lui
laisse aucune chance. 3 torpilles l'envoient par le fond.
Le 29 aout, à l'Ouest de Midway, mes flottilles ASW, guidés par les Catalina de l'ile, assaillent un nouveau
submersible nippon. Mais le I-4, en quelques manœuvres, se fond dans l'immensité de l'Océan.
Le 29 aout encore, au sud de Tokyo, le Tinosa à l'opportunité d'attaquer une proie juteuse. Un tanker se profile
devant lui. Une escorte est présente, mais le submersible se rapproche à portée de tir, se faufile entre les rangs des
patrouilleurs, et touche d'une torpille sa cible. Aussitôt, le Goyo Maru se dilate dans un soubresaut gigantesque,
puis une boule de feu jaillit de ses entrailles tandis que sa cargaison de pétrole brut part en fumée.
Le 31 aout, en patrouille à proximité d'Amami, le Hoe attaque une canonnière. Inconscient de son sort, celle-ci ne
repère même pas le sillage qui passe sur son arrière, la sauvant ainsi.
MARCHEPIED : BATAILLE POUR BAKER
Baker Island: un petit ilot isolé au milieu de nulle part. Un atoll coralien haut de quelques mètres à peine. Une
position insignifiante, disposant pourtant d'une garnison ennemie, car c'est un véritable marchepied si l'on veut
s'approcher des Gilberts et des Marshalls.
Une idée du paysage dépouillé de l'ilot :
Le 20 aout, en plein cœur de la nuit, l'enfer se déchaine sur l'ilot. Le sol vibre, tressaille, gronde, le tonnerre
éclate sous un orage d'acier et de feu, la végétation est déchiquetée, et les oiseaux marins qui nichent ici s'égayent
dans la panique la plus totale. Le chaos s'abat sur l'ile, 2 escadres de cuirassés écrasent ce bout de terre émergée
sous leurs feux....pour un résultat très mitigé: les défenseurs sont enterrés !
Le pilonnage se poursuit toute la journée durant.
La nuit suivante, le bombardement faiblit: une seule escadre continue son tir sur l'ile.
Alors que le jour se lève, plusieurs embarcations se dirigent droit vers les plages: les GI's de la 27e DI s'élancent à l'assaut.
Ils bénéficient du soutien de 20 B-24 venus lâcher leurs bombes sur les lignes supposées de la 53e Naval Guard Unit.
Plusieurs appareils égarés en route, ont du rebrousser chemin.
Le premier jour de combat, brutal, permet aux troupes US de s'emparer d'entrée de jeu de l'ile.
Mais les défenseurs n'ont pas baissés les bras en les levant. Ils s'accrochent à quelques arpents de l'atoll.
Cela attire sur leur tête un nouveau bombardement naval le 22 aout.
Suivi d'un bombardement aérien mené par 54 Liberators.
Les derniers éléments de la 27e DI débarquent, en provoquant un nouvel assaut brutal, sans que la défense ne plie.
Dans la nuit du 23 aout, la marine japonaise réagit, mais sans envoyer de navire de surface sur zone: cela signerait
d'ailleur son arrêt de mort: 4 CV et 5 CVL veillent à proximité immédiate de l'ile....
C'est un effectif plus sournois qui est envoyé: le I-20, après avoir rodé un moment, jette son dévolu sur le MSW
Bowen. Jouant de la surprise, il tire de très loin une longue lance, dont la vitesse fulgurante ne devrait laisser
aucune chance à sa cible. Pourtant, la vigie est aux aguets, elle repère le sillage meurtrier. En quelques instants,
le Bowen vire de bord, et parvient à éviter la Long Lance. Alertée, l'escadre de dragueurs se met en chasse du I-20,
lâchant ses grenades au petit bonheur. Le submersible, bien que secoué, n'est pas endommagé.
A partir du 23 aout, l'ombre menaçante d'un Nell vient planer à intervalle régulier au dessus de la foule de navire
qui se pressent à proximité de l'ile... sans qu'aucune attaque ne soit jamais déclenchée.
Et pendant ce temps, les combats se poursuivent sur l'ile.
Enfin, la journée du 24, les GI's bénéficient de quelques heures de répit.
La bataille reprend le 25, débutant par l'appui aérien provenant de Canton Island: 72 Liberators lâchent leurs bombes
sur l'ennemi.
L'assaut de la 27e DI est ce jour là décisif: la 53e Naval Guard est anéantie. Baker est nettoyée.
Pourtant, le calme ne revient pas pour autant.
Le 26 aout, en pleine nuit, le I-9 vient semer le trouble et la peur. Il s'attaque tout d'abord au AK Santa Monica,
qui encaisse une torpille.
Puis, avant même que qui que ce soit ait réagit, il matraque le Benjamin Holt de pas moins de 5 obus et 4 torpilles
qui ne laissent aucune chance au cargo. Le 37e bataillon de Seabee qui devait débarquer souffre de nombreuses
pertes....
Mais le harcèlement japonais n'est pas fini.
Le 28 aout, un nouveau sous-marin, le I172, réalise un superbe coup. A bord du vénérable West Virginia, les hommes de
quart ne se doutent de rien. Lorsque soudain, le navire tressaille et vacille, envoyant valdinguer tout les hommes
d'équipages, debout ou au repos. Un choc terrible ébranle le navire, un grondement puissant assourdit tout, et une
colonne d'eau de 30 mètres jaillit sur son flanc: le cuirassé à été frappé d'une torpille.
Les destroyers d'escorte font aussitôt leur boulot, et la réplique est implacable: grenadé sans répit, le I-172
encaisse 4 coups au but, qui le déchirent mortellement.
Le 29 aout, les premier supports aériens débarqués sur la base permettent d'accueillir la première unité de
protection, la VMF-441.
Suivront d'autres unités: chasse, patrouille, bombardement, tout cela viendra d'ici quelques semaines lorsque le
niveau de l'aérodrome atteindra 2.
SOWEPAC
Les iles de l'Amirauté restent sous les frappes de mon aviation: 41e et 42e BG US ainsi que 2/13 et 32e RAAF sq se relayent pour effectuer 257 sorties du 20 au 25 aout.
En dépit de ces bombardement, la base doit peu souffrir des derniers raids, peu efficaces, car dès le 25 au soir des avions japonais sont à nouveau basés sur cet aérodrome.
Le 26 aout, un raid comptant pas moins de 125 chasseurs ne laisse aucune chance à un semblant de défense adverse. Cependant, les chasseurs ennemis m'occasionnent quelques pertes. 5 chasseurs alliés sont perdus pour 30 japonais.
Cependant cette embuscade japonaise ratée renforce mon idée de m'emparer de cette base avant de poursuivre plus avant.
Le 27 aout, la météo cloue au sol tout mes appareils.
Le 28 aout, il n'y a plus aucun avions japonais pour défendre la base. 80 chasseurs et 218 quadrimoteurs écrasent l'aérodrome.
Du 29 au 31, des raids se poursuivent, espérant rendre inopérationnel les Admirality (160 sorties).
A
Finschaffen, le 22 aout, mes destroyers en patrouille repèrent le I-2 avant que celui-ci ne soit en mesure d'attaquer. Il se ruent dessus, grenadant à tout va. Le I-2, secoué en tout les sens, souffre d'avaries aux moteurs, et prend l'eau, suite à deux coups au but, mais sa destruction n'est pas avérée.
NORTH OZ
Ce front semble s'être calmé, mais mes hydravions de patrouille (des escadrons hollandais continuant la lutte avec du matériel américain) repèrent quotidiennement de nombreux navires de surface japonais à Kendari. L'ennemi attend probablement qu'un convoi se présente à Lautern pour s'abattre dessus. Or, prudent, je n'ai laissé sur place qu'une flottille (dérisoire) de PT Boat. Et une myriade de subs sillonnent la mer de Banda entre les Celebes (Sulawesi) et le Timor, espérant accrocher un navire ennemi en cas de raid.
Des convois attendent de s'amarrer à Lautern, soit pour débarquer un régiment de soutien aérien (necessaire pour intensifier les opérations), soit pour rembarquer 6e et 7e DI Australiennes afin de les reposer à Darwin.
Cependant, tant que mon escadre de cuirassés ne sera pas arrivée en renfort, je ne m'y risquerait pas, en dépit de la veille exercée par les Yorktown et Essex depuis le sud du Timor.
Lautern atteint entretemps le niveau 3 de port le 22 aout.
Le 23 aout, à Kendari, le S 23 en maraude intercepte un cargo, qu'il expédie par le fond de 3 torpilles et 4 obus.
Dès le 21 aout, mes écoutes radiophoniques m'annoncent que Koepang est fermement tenue par la 2e DI japonaise. Cette info est confirmée le 28 aout
Peu désireux de bombarder cette base depuis Derby, laissant mes bombardiers sans escorte, j'attends que Lautern reçoive suffisamment de soutien aérien et soit suffisamment développé pour agir depuis le Timor en y rebasant mes bombardiers.
Pour ne pas laisser de repos à l'ennemi trop longtemps, un sweep de 34 F4U est lancé le 25 aout. Mes Corsairs descendent 5 Tony pour 1 des leurs.
Le 26 aout, un nouveau sweep n'engrange que des résultats tres modérés face à des pilotes tres coriaces: 1 F4U pour 2 Tony ????
Je suis impatient de pouvoir aplatir ce nid de chasseurs.
Le 25 aout, à Kai Island, 3 B-25 hollandais tentent, en vain, de straffer des barges japonaises faisant la liaison entre cette ile et les Moluques (Amboine ou Bulla, difficile à dire). Preuve s'il en est que l'ennemi continu a réorganiser son dispositif dans le secteur.
Et à Tomini, l'aviation nippone poursuit un intense programme d'entrainement :
CHINE
Pakhoi reste, encore et toujours, un terrain d'entrainement pour l'aviation ennemie: XX sorties, dont des unités "nouvelles" de Val...
Le 25e corps chinois, en perdition depuis 15 jours, est également bombardé et straffé par les appareils adverses (le 23 aout par exemple).
En revanche, que ce soit la météo où la volonté délibérée de l'ennemie, Nanning voit son harcèlement nocturne diminuer: 2 raids seulement les 23 et 24 aout ( 36 sorties).
le 24 aout :
En revanche, la situation devient intenable à Nanning, l'ennemi ayant concentré des moyens supérieurs à ceux qui me harcelaient jusqu'à maintenant.
Le 24 aout, un premier sweep mené par 36 Tojo est malmené par les pilotes d'élite du 20e squadron. Tombant de haut sur les intrus, il abattent 4 Tojo sans aucune perte.
Pourtant, quelques instants plus tard, un nouveau sweep engage les Spitfire. 2 Tony sont détruits mais 3 Spitfire tombent.
Le Squadron Leader Usher, héros de l'aviation britannique, descend les 2 chasseurs nippons, mais, touché lui même, il est contraint de s’éjecter au dessus des lignes ennemies, et capturé alors qu'il vient de remporter sa 42e victoire.
Et l'ennemi poursuit ses efforts. Le 25 aout, cependant, la coordination ennemie pèche.
60 bombardiers sans escorte se jettent dans les griffes du 20e squadron, pressé de venger la perte de leur chef, et qui en abat 4. Pour la première fois depuis longtemps, l'aérodrome subit des dégâts significatifs.
Dans l’après midi survient un nouveau sweep de Tojo, décidément pas au niveau: les 30 chasseurs perdent 5 appareils pour 2 britanniques. En revanche, le sweep du 29e Sentai descend 1 Spitfire sans perte.
Réduit, le 20e squadron laisse la place au 146e jusque là basé à Chungking.
Celui-ci fait face le 26 aout à un adversaire supplémentaire venant de Hanoi, une grosse formation de plus de 40 zéros. Il perd 1 avion.
Le 27 aout, un nouveau raid de bombardier en provenance de Wuchow, bien qu'escorté faiblement, perd du monde: le 146e squadron se faufile jusqu'aux bombardiers, et 3 d'entre eux, ainsi qu'un Tony, sont détruits. Mais 3 Spitfire sont écrasés sous les bombes sur le tarmac.
Et les sweeps s'enchainent, 2 dans l'apres midi du 27, menant à la destruction de 3 avions de part et d'autres.
Décidé à reprendre l'ascendant dans le ciel de Nanning, l'ennemi y met les moyens.
Le 28 aout, les bombardiers, de retour sur Nanning, se défendent bec et ongles: les mitrailleurs japonais font des efforts pour repousser mes chasseurs: 7 d'entre eux sont endommagés, la chasse japonaise en descendant quant à elle 2. Mais au prix de 5 bombardiers et 3 chasseurs.
Epuisés, sollicités sans cesses, mes pilotes finissent par succomber sous le nombre lorsque survient un nouveau sweep qui détruit 7 Spitfire !
Le 146e squadron, réduit à 3 avions, est lui aussi transféré à Chongking. Il est remplacé par le 242e squadron.
Impossible d'envoyer un escadron de plus: le soutien aérien de Nanning est réduit (30 squads) et doit assurer le soutien du 1er CBS chinois dont les Illyouchines patrouillent loin en mer pour guider mes subs, et du 27e squadron de chasse de nuit.
La bataille aérienne se poursuit le 29 aout. Un nouveau raid japonais perd 7 avions pour 5 britanniques, et l'aérodrome encaisse quelques dégats.
Le 30 aout, un raid suivit d'un sweep imposant entraine la perte de 11 avions japonais pour 7 britanniques.
Cette fois c'est la fin. Face aux pertes subies, aux dégâts de l'aérodrome et à la menace terrestre, Nanning semblant sur le point de tomber, mes 3 escadrilles abandonnent la base avant d'être détruites au sol, laissant le ciel aux mains ennemies.
Au sol, l'armée japonaise, disposant d'une force considérable, multiplie les coups de boutoir rageurs contre Nanning.
En dépit de l'appui tactique des P-40N chinois qui réalisent 287 sorties d'appui-sol,
les troupes ennemies s'emparent progressivement des positions de défense de la ville.
Le 23 aout, les fortifications sont réduites au niveau 4
Apres 4 jours de répit, l'ennemi revient à l'assaut, et s'empare de lignes de défense supplémentaires. Les effectifs ennemis étant de moins en moins désorganisés par leurs assauts, ils multiplient les attaques, deux étant lancées les 29 et 31 aout :
Face à la menace, l'aviation chinoise basée dans la ville préfère déménager que d'être détruite au sol

.
Le 31 aout au soir, Nanning est sur la corde raide, sur le point de tomber !!
Alors que les troupes américaines ont remportés une victoire insignifiante sur un atoll perdu du pacifique, les japonais sont sur le point de remporter une victoire majeure en Chine !
Mais les efforts japonais ne se limitent pas au front sud du pays. 200 miles plus au nord, Kweiyang est sous pression aussi.
Là aussi, l'aviation chinoise apporte son soutien aux troupes au sol en réalisant 343 sorties.
L'ennemi lance des assauts infructueux, repoussés violemment à chaque fois, les 20, 25 et 29 aout.
le 29 aout:
Mais face à la resistance acharnée de la position, l'ennemi monte des opérations d'encerclement.
Au nord de la ville, le 20e Mixed Brigade traverse des monts boisés dont voici quelques paysages :
L'aviation tactique chinoise la harcèle sporadiquement comme ici le 28 aout.
Du sud, le 10e régiment de char japonais franchit la riviere des Perles le 28 aout. Mais les 150 blindés ennemis ne parviennent pas à repousser les 13000 défenseurs des 2 corps chinois placés en flanc garde.
L'état major chinois envoi alors un corps défendant la ville vers l'ouest, pour appuyer les 2 premiers corps sur place. Or, son déplacement, plus long que prévu, risque de trop retarder la contre attaque capable de dégager la ville.
Aussi, celle-ci est lancée le 31 aout, sans l'appui des renforts.
Elle réussit, refoulant le 10e régiment japonais au sud du cours d'eau, préservant pour encore quelques jours le cordon ombilical qui relie la ville à l'arrière.
Bien plus au nord, sur la rivière Jialing, les troupes japonaises restaient inertes depuis des semaines: aucune attaque, aucun tir d'artillerie, laissant le commandement chinois dans le doute.
Soudain, le 20 aout, l'ensemble des troupes japonaises de cette tête de pont s'animent, déclenchant un assaut extremement brutal sans esprit de recul. Cependant, les lignes chinoises, renforcées de 2 corps, ne craquent pas et contiennent la menace.
BURMA
A Akyab, tout est mis en oeuvre pour appuyer la garnison alliée qui fait face à 3 puissantes divisions japonaises appuyées par de l'artillerie.
Ainsi un bombardement naval a lieu le 20 aout, et un autre le 25 aout.
ici le 25:
Et l'aviation tactique effectue autant de sorties qu'elle le peut (environs 450 sorties en 10 jours).
Ici le 20 aout:
Cependant, l'ennemi reste inerte, ne lançant aucune attaque, aucun bombardement d'artillerie.
En revanche, dans les Arakans, la 14e brigade Chindit, immobilisée par les ZOC japonaises, incapable de retraiter, encaisse les assauts répétés de 3 régiments blindés contre lesquels elle n'est pas armé !
Ainsi la brigade perd 80 hommes le 20 aout, 90 hommes le 22 aout, 110 le 24 aout, 100 le 25 aout et 120 le 26 aout, pour une dizaine d'hommes coté japonais

.
20 aout:
26 aout:
Des formations de chasseurs bombardiers tentent d'apporter leur soutien en straffant les positions ennemies ( 20 aout, 22 et 23 aout).
Et le 26 aout, soudainement, l'ennemi ne fait plus face à Akyab

.
Apres des mois de siège, l'ennemi a finalement reculé

.
Cela m'ouvre des perspectives interessantes: l'ennemi ne reviendra certainement pas ici. Je le vois mal attaquer vers le nord, ne l'ayant pas fait jusque là.
Plus probablement l'opération en Malaisie doit l'inciter à redistribuer sa défense.
Ce qui est assez inquiétant: 3 DI ou 4 dévalant contre la Malaisie ne sont pas à prendre à la légère.
Cependant le temps de trajet pour rallier Rangoon ou Bangkok ne doit pas être négligeable, je dois avoir presque un mois devant moi ( traverser la montagne et la jungle, c'est 4 ou 5 miles par jour...).
Par ailleurs, mon SINGINT du 22 aout m'indique que la 5e DI est à Rangoon: cette unité est peut-être prète à se déplacer vers la Malaisie

.
Aussi, je dois envisager de redeployer (dans une certaine mesure car je suis prudent) une partie des troupes britanniques et indiennes qui gardent la frontière Indo-Birmane.
Dans les Arakans, soumise à la pression des blindés japonais, la 14e Chindit, enfin libérée de ses Zocs, retraite vers Akyab !
Du 28 au 31 aout, les unités aériennes du secteur poursuivent malgré tout durant quelques jours les unités ennemies qui se replient.
ici le 28 aout :
Mais ce sont des sorties sans réelles portée décisive, et il va falloir que je redéploie ces forces rapidement.
Le 29 aout, l'escadre anglo-américaine, libérée de son appui à Akyab, file plus au sud, et vient bombarder Rangoon.
MALAISIE
Sur ce théatre d'opération, l'ennemi ne vient pas risquer ses navires de surface. En revanche, ses sous marins sont en chasse.
Le 20 aout, au nord du détroit de Malacca, le RO-66 est pris en chasse, mais parvient à s'esquiver.
En revanche, à l'ouest de Singapore, des destroyers japonais s'en prennent au Trident. Coincé dans un secteur étroit sans beaucoup de place pour manoeuvrer, le submersible finit par encaisser un coup...
Mais c'est un pétard mouillé...le submersible n'a aucun dégats et s'en sort avec une grosse frayeur.
Le 22 aout, au sud de Medan, le 177e squadron attaque de nouveau des barges et en coule 2.
Le RO-66 quant à lui, tente une attaque sur le destroyer Nestor, mais le manque. La réplique de la flottille ASW en revanche permet de frapper le submersible de 2 coups directs. Aucune confirmation de destruction.
Le 23 aout, mon aviation lance deux raids en soutien de mes 4 divisions du XVe corps à Songkhia. 1 Wellington, cueilli par la DCA, s'écrase en flammes. Quant à la position, elle va etre dure à craquer.
Le 24 aout, 15 P-38 du 3e FS escortent 6 Hudson qui attaquent un cargo repéré à proximité de Singapore.
Mais la réception est chaude

. 50 chasseurs japonais descendent 5 P-38 et 1 Hudson pour 8 avions japonais. Une unique bombe touche le cargo.
La défense aérienne de Singapore me semble imposante: 80 chasseurs le 25 aout !
Il va donc falloir prévoir de gros moyens pour écraser cette base.
Et ce d'autant plus que l'ennemi me surprend le 27 aout: 96 bombardiers assaillent la 2e DI et la 25e DI à Songkhia.
Décidément l'ennemi est là où on ne l'attends pas.
La Malaisie représente un problème stratégique.
Soit que la défense ait été forte d'entrée de jeu, soit que l'adversaire ait réussi à amener des renforts (tel le 5e South Sea Detachement dont quelques éléments ont étés envoyés par le fond en arrivant), l'ennemi a de quoi resister sur place.
Le XVe corps et ses 4 divisions se sont portés au nord, espérant s'emparer de Songkhia, porte d'entrée nord de la péninsule, mais pour se retrouver face à 2 DI défendant solidement leur position.
Face au sud, Georgetown me pose un souci :
Si j'avance sur Taiping l'ennemi peut glisser sur son flanc gauche par Georgetown jusqu'à Alor Star, et couper le ravitaillement tout autant du corps marchant sur Taiping que du XVe corps.
Inversement si je marche sur Georgetown, l'ennemi déboule directement sur Alor Star.
Les lignes de ravitaillement sont aisément coupées en cas de contestation d'un hexagone (présence de troupes ennemies et amies sur le même hex).
Comment progresser et assurer le ravitaillement du XVe corps ?
Seule solution: construire de puissantes fortifications à Alor Star, et amener autant de renforts que possible pour progresser simultanément sur Georgetown et Taiping.
Le 29 aout, 15 Sally attaquent ma flotte britannique qui croise au nord de la Malaisie. 14 sont déescendus mais 11 Corsair IV sont endommagés par les mitrailleurs aguéris des Sallys.
Le 31 aout, un convoi file droit au nord vers l'Ocean Indien apres avoir débarqué des troupes et du ravitaillement, espérant rejoindre la sécurité du Golfe du Bengale.
Hélas, aucune patrouille ne couvre ce convoi vide. Or, décollant de Bankok, 80 bombardiers nippons s'abattent sans pitié suur ces cargos sans défense. Touchés à de nombreuses reprises, 4 navires sont endommagés, et l'un d'eux finit même par couler.
Appelés à la rescousse, 4 Corsair arrivent en début d'apres midi sur zone. Incapable de descendre les agresseurs, ils empèchent malgré tout ceux-ci de toucher à nouveau les navires.
Désormais, il va me falloir écraser les bases de Singapore et Bankok, capable d'armer les Bettys avec de dangereuses torpilles, tout en appuyant des troupes au sol tenues en echec par des unités ennemies plus nombreuses que prévues

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