(et de trois, comme je l'avais craint sur les AAR d'Elvis et Rominet

PROLOGUE
Le 7 juin, alors que les flottes de transports US poursuivent le débarquement des unités de soutiens et du ravitaillement à Finschaffen, l'aviation japonaise basée à Wewak poursuit ses efforts pour entraver mon opération.
Un raid comptant une cinquantaine de chasseurs et un peu plus de bombardiers approche de ma toute nouvelle base. Pas moins de 50 Betty sont en mesure de mettre à mal mes navires, aussi je ne suis pas rassuré.
La couverture de Finschaffen est assurée par 60 chasseurs, dont 14 Corsairs de la VMF 224 qui se sont posés hier sur la base tout juste capturé. En dépit des dégâts sur la piste, le pari a été fait que les sapeurs répareraient suffisamment la base pour assurer le décollage de chasseurs. Pari réussi, en fin de journée du 7 juin, l'aérodrome n'a plus aucun signe de dégats !!
Appareils rapides (410 miles/h !), les Corsairs engagent le fer avec l'aéronavale impériale les premiers. La mélée est furieuse. 14 chasseurs US et le double de japonais tombent sous les coups des combattants. Plus rassurant, les P-38 parviennent à descendre 13 Betty !

La quarantaine de bombardiers japonais, une fois l'écran de la chasse passée, filent vers leurs cibles : une escadre de combat.
Premier attaqué, le Washington dresse une muraille impénétrable de traçantes, sur laquelle se fracassent plusieurs assaillants.

Quelques encablures à l'écart, le South Dakota à moins de chance. Bien que ses artilleurs dressent le même orage d'acier que son homologue entre lui et les avions nippons, il ne peut éviter la course d'une torpille qui le frappe de plein fouet.

Et l'attaque se poursuit. Déterminés, les pilotes japonais prennent déjà pour cible un nouveau cuirassé. Une manoeuvre en ciseaux ne lui laisse aucune chance. Une Long Lance frappe le navire.

Quelques heures plus tard, l'aviation de Wewak a rassemblé ses forces, et lance un nouvel assaut, aux effectifs encore importants.
A nouveaux, une cinquantaine de chasseurs à Hinomaru prétendent forcer le passage, pour cette fois une poignée de Helens.
Si les missions de protection lointaine (LRCAP) ont faiblis, les Corsairs de Finschaffen sont un peu plus nombreux. Ils vont faire des miracles. Sous les coups des F4U, ce sont 17 Tony et 5 Zéros qui sont détruits. Les Corsairs ne sont cependant pas invincible; l'un d'eux est tombé victime d'un zéro expérimenté qui a profité de son agileté pour se glisser sur ses arrières, un autre d'un Tony.
Au total, 40 chasseurs japonais sont perdus, pour 8 alliés. La formation de Helen, prise à parti, lâche ses bombes loin de l'objectif lorsque le premier d'entre eux tombe mitraillé par un Corsair, et s'enfuit à tire d'aile.

Les dégâts sur le North Carolina sont importants. Le capitaine Fort est chargé de ramener son navire vers le port de Gili Gili, avec une petite escorte. Le South Dakota quant à lui, a encaissé sa torpille sur la ceinture blindée, qui a résisté au choc !

L'ennemi ne baisse pas les bras. Le 8 juin, ses raids reprennent. Deux grandes formations se font étriller par la chasse américaine, sans réussir à toucher les navires. Les alliés perdent 12 chasseurs en tout, les japonais 33 et 10 bombardiers.


L'effort intense japonais a couté cher à l'Empire du Soleil Levant. En 2 jours, pour la perte de 34 appareils alliés (ce qui n'est pas rien en soit), 125 avions japonais sont tombés au dessus de Finschaffen !!
Alors même que les derniers appareils rentrent à leur base, des hydravions patrouilleurs de Port Moresby survolent la zone.
Aux dernières lueurs du couchant, ils repèrent une petite escadre de combat japonaise comptant 6 navires qui s'est approchée de Finschaffen depuis le nord.
Au cas où cette escadre aurait la volonté de venir semer le chaos sur la nouvelle base de Finschaffen, les transports, certains encore chargés de troupes et de ravitaillement, cessent aussitôt toute opération de transbordement, et mettent le cap au sud, se mettre à l'abri.
Les escadres de surface sont en revanche mises en alerte, dont la toute nouvelle escadre de vedettes lances-torpilles déployée pour protéger la base. L'Etat Major est bien décidé à accepter le combat si jamais les japonais le recherchent cette nuit.
LA BATAILLE DU DETROIT DE DAMPIER
9 juin. Alors que la nuit est tombé depuis à peine quelques heures, les radars de plusieurs navires alliés repèrent l'approche d'une importante formation adverse. Les amiraux réagissent aussitôt.

Dans l'opacité du ciel de Nouvelle-Guinée, les marins scrutent à s'en faire mal aux yeux, à la recherche du moindre indice de la présence ennemie, que les radars annoncent finalement. Si la marine américaine compte sur sa technologie, la marine japonaise dispose de guetteurs hors pairs : les deux formations se repèrent quasiment au même instant. Aussi, les deux amiraux, Calhoun coté allié, et Hashimoto pour les Japonais, ordonnent d'ouvrir le feu de concert !

A 9000 yards de distance, à peine, le tout premier tir vient du Northampton (Capitaine Chandler). Le coup de départ des pièces de 8 inch ressemble à un craquement sec, mais lorsqu'il percute sa cible, c'est une puissante déflagration qui résonne sur l'eau et annonce brutalement le début de l'engagement. Le Tone, frappé de plein fouet, vient de perdre la moitié de ses chaudieres !

Dans la formation de destroyer, le Waters à sélectionné sa cible, et expédie un coup au but sur le Samidare, dont la fragile coque ne peut résister au tir même de petit calibre. A bord du Idaho, l'amiral Calhoun commence à envisager les choses sous les meilleurs auspices....

Cependant, les cuirassés nippons, désormais en ligne de bataille, ouvrent le feu. Et les artilleurs du Nagato trouvent rapidement leurs marques: le Idaho encaisse un obus de fort calibre qui perce son blindage.

A courte distance, toutes les pièces donnent de la voix. Une série de coups tirés depuis le New Mexico ricochent sur le blindage du Mutsu, qui réplique, dans un duel à lame moucheté, sans grande gravité pour les participants.

En revanche, le croiseurs Aoba met en œuvre une arme bien plus redoutable: une bordée de ses tubes lances torpille parvient à toucher le destroyer Jarvis !

Naviguant à toute vapeur, les destroyers américains se rapprochent à portée de tir de leurs torpilles. Cependant, le niveau de compétence de leurs équipages, pourtant courageux, n'atteint pas celui des japonais, et les projectiles se perdent dans les flots.

A bord du Mississipi, le capitaine Anderson est résolu à s'attaquer à un adversaire à sa taille. Son navire crache le feu en direction du Fuso, et un obus finit par percer la tour avant de la cible, ravageant les organes internes du cuirassé japonais.

Pendant ce temps, le Nachi a résolu de matraquer le Laffey. Le petit destroyer encaisse 2 obus de 8 inch qui ravagent l’intérieur du bâtiment et déclenchent des explosions, puis plusieurs obus de 5 inch qui poursuivent le travail de destruction.

A l'instar du Nachi, le Aoba poursuit la destruction méthodique du Jarvis. Un obus de 8 inch crève la coque américaine. Le Jarvis n'évolue plus qu'a vitesse réduite. Une bonne partie de l'équipage est hors de combat, incapable de manœuvrer le navire; aussi rien ne peut empêcher une torpille du Aoba d'éventrer la coque du destroyer.

Un autre destroyer US est frappé à son tour, victime d'un homologue ennemi. Le Crosby est percuté par une terrible Long Lance, et engouffre aussitôt des paquets d'eau de mer par la brèche ainsi créée.

L'escadre américaine n'a pas particulièrement brillé par sa réactivité. A bord du Idaho malmené, l'amiral Calhoun fait procéder à un lâché de fumigènes pour masquer sa retraite. La rencontre est à l'avantage des Japonais.

Regroupant ses forces, l'amiral Calhoun retourne à la charge, cherchant à renouer le contact avec l'escadre ennemie.
Moins d'un quart d'heure plus tard, les radars de son escadre affichent des dizaines de spots sur leurs écrans, à une tres courte distance: les Japonais sont encore sur zone !
Mais alors que les navires américains réduisent la distance avec les cibles désignées par leurs radars, un obus ricoche avec fracas sur les superstructures du Mississippi : les Japonais ont déja effectués leurs premiers réglages sur l'escadre américaine, prenant l'initiative du second engagement.

Se détachant de la ligne de bataille japonaise, le Yamakaze, qui a eu largement le temps de recharger ses tubes lances torpilles pendant l'interruption des combats, fonce vers la ligne alliée, et lance ses projectiles, qui filent à 40 nœuds à la rencontre des navires ennemis. Peine perdue, les torpilles ne touchent aucune cible, et finissent par couler, à court de carburant.

En dépit de la vivacité des destroyers japonais, le Crane ouvre le feu sur l'un d'eux. Les artilleurs américains finissent par trouver la bonne mire, et frappent le Umikaze au niveau de la chambre des machines !

Enfin, le Idaho fait tonner ses grosses pièces. Il encadre le Nagato. Les impacts des obus de une tonne soulèvent des gerbes d'eau hautes comme des maisons, inondant les ponts et coursives du Nagato. Soudain, le cuirassé japonais vibre et tressaille sous la force d'un impact. Un obus vient de percer son blindage, finissant sa course au cœur du navire, la déflagration de l'explosion assourdissant momentanément l'équipage.

En dépit des dégâts subis lors du premier engagement, le Fuso est resté opérationnel. La silhouette massive du Mississippi, rehaussée des éclats d'incendies, est une cible de choix, sur laquelle s'abattent les projectiles du cuirassé. Un obus transperce le navire, et explose à l'intérieur.

Sur la passerelle du Mississippi, le capitaine Anderson ordonne de répliquer. A cette distance, si les pièces de petit calibre trouvent aisément à leurs cibles, les grosses batteries au débattement plus lent ont du mal à aligner les silhouettes ennemies. Néanmoins un obus de 14 inch crève le blindage du Fuso, rendant la monnaie de sa pièce au Japonais.

Mais l'escadre adverse prend peu à peu l'ascendant sur une formation alliée dont la cadence de tir reste bien inférieure à celle de son adversaire. Le Yamashiro malmène ainsi le Portland, dont le blindage n'est pas conçu pour résister à un tir de cuirassé.

En dépit des avanies subies, le Northampton expédie bordée sur bordée en direction de l'adversaire le plus proche; le croiseur Tone, déja frappé au premier engagement, naviguant à vitesse réduite, finit par être touché. Un générateur est touché. Les coursives du navires sont aussitôt plongées dans le noir, les commandes électriques ne répondent plus, l'interphone de bord se tait. Le navire est paralysé.

Ce n'est que momentané. Les générateurs de secours prennent aussitôt le relais, et le croiseur reprend vie. Il réplique aussitôt, et la portée est si courte qu'il parvient sans difficulté à toucher le Northampton au cœur du croiseur US.

Evoluant entre les deux lignes de navires, les destroyers virevoltent en tout sens. Le Fanning, en pilonnant le Nagara, réussit d'un coup heureux à pulvériser une de ses tourelles.

La marche des deux flottes a fini par les éloigner l'une de l'autre, et le contact est finalement rompu. Pour l'amiral Calhoun, à l'évidence, l'avantage est encore une fois à l'ennemi !

Mais alors que l'escadre de l'amiral Calhoun s'éloigne, une autre escadre, elle, se rapproche. Guidée par les indications radars, une seconde formation alliée entame le combat avec la force japonaise !

Cependant, la surprise ne dure guère longtemps. Les marins japonais, sur le qui-vive, n'hésitent pas. Ils ouvrent le feu avant même que leur nouvel adversaire ne soit en ordre de bataille. Le croiseur Santa Fé fait les frais d'un tir bien ajusté du croiseur Tone décidément loin d'être hors de combat !

Le Nachi a réagit vivement lui aussi. Sa puissante bordée cueille le Eaton à froid, causant d'importants dégâts.

Un autre destroyer US a réagit promptement. Filant plein gaz, il lâche une salve de torpille sur le Samidare, heurté de plein fouet par l'une d'elle.

Pourtant, tout les destroyers US ne s'en sortent pas aussi bien. En bout de file, le calvaire du McCalla débute. Assommé sous les coups des Yamakaze et Tama, il perd une tourelle, dévastée par un tir précis. Ses superstructures sont ravagées, incendiées.

Dans la confusion du combat, les "lourds" de la ligne US ont réagis tardivement. Enfin, le Massachusetts fait donner de sa puissante artillerie sur le Fuso, dont les lueurs d'incendies facilitent le repérage et l'alignement par les artilleurs américains.

Le Yamashiro, pris à parti par le Wichita, n'a pas grand chose à craindre. Les impacts qu'il encaisse ne parviennent pas à entamer son blindage.

L'escadre japonaise rompt le combat. A bord du Massachusetts, le navire amiral, le capitaine Whiting ne peut s’empêcher de songer que son escadre n'a pas réussi à écraser un ennemi déjà affaibli par de précédents engagements !

Pourtant, Whiting apercoit l'occasion d'aggraver l'état de la flotte ennemie: les navires japonais reviennent vers lui.
Sur la passerelle du Washington, le capitaine Davis ne perd pas de temps: le premier navire ennemi qui se profile dans l'obscurité est rapidement pris pour cible par ses canonniers. Alors que l'ennemi se découvre, un obus déchire la tour pagode d'un grand cuirassé, qui s'embrase. Stupeur, ce n'est pas l'escadre du Fuso. L'adversaire, lui aussi, engage une seconde escadre, fraiche et sans avaries !!

Décidément toute la marine impériale s'est ruée dans le noir vers Finschaffen !


Si le Hiei a été cueilli d'entrée de jeu, le Kirishima, qui se faufile juste derrière, n'entend pas rester l'arme au pied. Son artillerie entre en action dans un fracas infernal. Un obus percute le South Dakota au milieu de la coque, broyant un affut anti-aérien et ses servants, pénètre la superstructure, et détone à l'intérieur du navire.

Dans les rangs américains, le croiseur Wichita, qui avait tiré sans effets sur le Yamashiro, opte pour une cible à la mesure de son armement. Le croiseur Chokai subit son ire, un obus ricoche sur la coque, un autre perfore le blindage, provoquant de nombreuses pannes électriques.

Les marins japonais combattent sans relâche. Chaque navire cherche à prendre à parti une cible. Le Santa Fé est malmené.

Le South Dakota finit par répliquer sur le Kirishima. Ses obus sont capables de transpercer le blindage nippon, et provoquent d'immenses brasiers.

Les croiseurs Wichita et Chokai se livrent un duel sans pitié, où les coups s'enchainent. Les deux navires accumulent dégâts et avaries, sans céder.


En revanche, le Santa Fé est percuté par une torpille tirée depuis le Mogami !

Et le calvaire du McCalla se poursuit.

Entre les puissants cuirassés, l'engagement se poursuit à coups de puissantes pièces d'artillerie. Le Washington parvient à détruire une des pièces secondaires du Hiei.

La réplique du Hiei est bien plus efficace, ses tirs explosant au sein du cuirassé américain.

A l'instar du Hiei, le Ise matraque son adversaire direct, le Massachusetts, sévèrement avarié par un obus qui a fait mouche au centre du navire.

Si les cuirassés US ne brillent pas par leurs performances, le Wichita ne démérite pas, et persévère dans son duel contre le Chokai.

Le croiseur japonais ne reste pas sans répliquer, et ses obus causent de sérieux dégâts au Wichita.

Encore une fois, l'avantage est du coté japonais


Alors que les escadres se séparent, la ligne japonaise voit se diriger vers elle une petite formation alliée: le North Carolina, touché le 7 juin par la torpille d'un Betty, devait se diriger vers le port de Gili Gili.
Mais le Capitaine Fort ne l'entend pas de cette oreille. La petite escadre réunie autour de son cuirassé est revenue au nord pour faire face à l'ennemi.
La vitesse de l'escadre, cependant, centrée sur celle, réduite du North Carolina, grève les chances alliées. Le Asashio réussit tres vite à aligner le destroyer australien Warramunga dans ses optiques. Une tourelle du destroyer est pulvérisée, un obus pénètre les flancs du bateau.

Le Arunta réplique contre l'escadre japonaise et touche un destroyer ennemi.

Le Hiei entre en jeu. Le North Carolina, décidément trop lent, est une cible aisé, touché par une salve de 14 inch qui vient exploser dans les fonds du navire.

En dépit de ses dégats, le North Carolina parvient à répliquer avec succès. Le Hiei encaisse un obus qui détruit plusieurs compartiments.

La persévérance japonaise paye, les obus du Hiei s'abattent méthodiquement sur le grand cuirassé américain, qui subit de gros dégâts.

L'escadre alliée est trop faible face à la japonaise. Le Kirishima expédie adroitement une série de projectiles qui écrasent la résistance du Shrophsire. Le croiseur Australien, désemparé, est parcouru d'incendies qui le ravagent.

Malmenée, l'escadre alliée se replie, les navires japonais rebroussant chemin avant que le jour ne se lève.

Prenant la direction du nord pour s'éloigner aussi vite que possible du champ de bataille, les bâtiments japonais repèrent une flottille de vedettes totalement aveugles dans cette nuit chaotique. Le Samidare canonne rapidement une des vedettes, qui coule.
La flottille de vedettes n'a servie à rien !

Une tentative de représentation des manœuvres dans le détroit de Dampier

L'état des flottes alliées :


De toute évidence, la marine japonaise a démontrée son savoir faire en combat de nuit !! Les dégats sur la flotte alliée sont considérables. Je me demande même si la Royal Navy n'aurait pas mieux sortie son épingle du jeu que les navires américains.
Lorsque le jour se lève, j'espère que mon aviation va rétablir l'équilibre en rattrapant les navires ennemis.
Le 6e RAAF squadron envoi 9 Boston droit au nord, en quête de proies disséminée sur le vaste océan qui s'étend au nord de la Nouvelle Guinée. La première proie qui se présente est le Samidare, qui se traine, bas sur l'eau et fumant de toute part.
Peu maniable, ses armes anti aériennes silencieuses, il devrait être une cible facile, et pourtant aucune bombe ne le touche !

C'est des escadres du Yorktown et de l'Enterprise que vient l'espoir. 90 appareils embarqués s'envolent des ponts et se dirigent vers les dernières positions connues des navires japonais. En fin de matinée, le Fuso, durement touché dans la nuit, est rattrapé. Si sa DCA cherche à contrer les efforts de mes escadrilles, il ne peut naviguer qu'à faible vitesse. 12 bombes s'écrasent sur le pont et les superstructures, mais sans résultats tangibles: à l’extrême portée de leur rayon d'action, les Dauntless n'ont embarqués que des bombes de 500 livres. Les Avengers en revanche, emportent des torpilles. 5 d'entre elles frappent le Fuso.

Le 41e BG à son tour décolle de Port Moresby. 36 Mitchell pourraient transformer le retrait japonais en défaite. Hélas, les B-25 se dirigent eux aussi vers le Fuso,et non sur les autres navires ennemis. Couvert par des nuages de fumée des incendies qui le consument, le Fuso disparait à la vue des bimoteurs, qui ne parviennent pas à l'atteindre...
Edité: il me manque le screen représentant cet épisode

En fin de journée, le grand cuirassé ennemi sombre. C'est, pour l'instant, la seule perte japonaise



L'impact stratégique est loin d'être négligeable.
La globalité des engagements de la nuit pourrait sembler être un match nul tactique. Avec un tres leger avantage coté allié puisque le seul navire coulé est le Fuso japonais.
Cependant, indubitablement, il s'agit d'un net avantage stratégique japonais.
En effet, eu égard au nombre de navire endommagés plus ou moins gravement, mes flottes ne vont plus pouvoir assurer la couverture de mes futurs débarquements, au nord de l'Australie ou sur le théâtre d'opération du SOWEPAC. Si un certain nombre de bâtiments peuvent bénéficier de réparations rapides en Australie, une moitiée va devoir chercher réparations dans les chantiers de la Cote Ouest, retardant d'autant leur retour sur les zones en question.
Edité