Tour 6 / 29 décembre 1914
La réaction ennemie est violente:
Notre aviation se rattrape et lave le déshonneur de la défaite précédente dans le sang des pilotes britanniques, mais notre infanterie encaisse de sévères pertes. Les troupes de l'Entente ont lancé une puissante offensive contre le saillant crée par le raid contre les positions d'artillerie en Franche-Comté. Après une résistance héroique, le 8e corps prussien sera annihilé lors du second assaut.
Les Français ont payé cher le prix de leur témérité
Et ils ne semblent pas avoir remarqués nos sous-marins, qui prennent position près de Fishguard, petite ville côtière qui voit chaque semaine transiter des dizaines de navires remplis de recrues, de munitions et d'armes à destination du front en France. Voyons ce que nous y rapportera une petite chasse ...
Entretemps, les flottilles sillonant l'Atlantique étranglent le commerce britannique, 20 PP de marchandises sont détruites (event).
Pour cette fin d'année, l'hiver nous rattrape et ralentit les opérations. Le readiness baisse de 28 (event). Pas question de rester l'arme au pied cependant! Le nouvel objectif est le QG belge stationné à Lille!
Malgré une préparation d'artillerie gigantesque, Belges et Français défendent âprement le terrain, à moitié fous après l'orage d'acier continu qu'ils ont subi durant une semaine entière. Pas moins de 4 corps devront se lancer dans la fournaise pour mettre en déroute le misérable tas de poilus encore en vie dans les tranchées.
L'objectif est néanmoins atteint, 2 corps de la réserve foncent vers Lille donner une solide raclée au QG du Roi Albert sans défense, et l'artillerie qui l'accompagne.
Les positions ennemies tombent plus rapidement que prévu et nos troupes se trouvent ainsi en mesure d'investir Lille, déclarée ville ouverte par l'Entente en pleine retraite!
Voilà un précieux centre industriel entre nos mains! Par mesure de précaution, sa production est réorientée vers les fournitures de guerre générales, qui ne font pas manque dans le Reich. Ainsi, si la France se décide à reprendre la ville défendue pour l'instant par un unique corps, le dommage ne sera pas trop grand, aucun renfort vital ne nous manquera.
Nous déclenchons une seconde bataille épique en Lorraine, où deux corps et des troupes du génie français sont engagés.
Nous gagnons la bataille, mais à quel prix! Au moins aurons-nous l'assurance que le GQG est désormais privé de substantiels effectifs du génie, ce qui devrait fortement compromettre sa capacité à ériger rapidement des fortifications massives.
Les effectifs aériens sont renforcés, des triplans mis en étude dans les ateliers Fokker. Plus de 1500 biplans s'alternent désormais pour surveiller le front Ouest! Le Generalstab estime les effectifs ennemis à 1000 biplans. Les Français ont beaucoup investi dans cette arme, nous leur avons rendu la monnaie de leur pièce ... mais à la différence de nos ennemis, nos armées se portent encore relativement bien et ne nécessitent pas d'attention immédiate.
Le choc a dû être rude pour Lanrezac le mois dernier. Il a redéployé ses troupes pour protéger au maximum son QG, allant jusqu'a lui adjoindre un corps entier (et massif qui plus est!) comme garde rapprochée et négligeant le reste du front. Ou plutôt, il tente de défendre tout le front, sans en avoir vraiment les moyens. En conséquence, le front est faible partout ...
Les dernieres analyses du Generalstab dressent une situation accablante pour nos ennemis:
La situation a l'air plus équilibrée sur une carte du front, mais les apparences trompent, von Moltke a été lui-même surpris par la faiblesse des armées de l'Entente. De vastes parties du front sont dénuées d'unités organisées capable de les garder, il n'y a plus qu'un ou deux points puissament défendus sur toute la ligne de front. Les troupes du Kaiser sont certes en moins brillant état qu'au début de la campagne, mais gardent toujours une certaine valeur combative.
Le front Est est relativement calme. Notre prochaine étape, Riga, parait bien lointaine. L'artillerie manque pour remporter une décision sur ce front. Mais si Paris tombe, une nuée de divisions fraîches pourrait bien abreuver le groupe d'armées Hindenburg.