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Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 9:14 am
par griffon
Robespierre n'est pas un tyran
Son poste il le doit au peuple souverain et à ses représentants qui l'ont élu (et au suffrage universel )
Bien évidement que j'en suis !
rendez-vous au «64», page 30
Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 11:16 am
par DarthMath
Tout pareil que mes camarades injustement emprisonnés ... jouer le destin de la France sur un coup de bol aux dés, c'est trop dangereux ... surtout pour moi ...
231 donc.

Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 1:53 pm
par Lunarc
64,page 30.

Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 4:34 pm
par jolou
nabulio, Elvis, gladiatt, Darthmath
Votre argumentation est habile. Vous rappelez dans une lettre à la Convention que vous avez donné des preuves irréfutables de votre loyauté envers la République, et que votre famille a perdu pour cette cause tous ses biens en Corse. Si vous avez fréquenté Robespierre le Jeune, c'était pour la lutte commune, en particulier à Toulon, mais vous n'auriez pas hésité à renier cette amitié si vous aviez pensé que les frères Robespierre aspiraient à la dictature. Confiant dans le jugement
de la Convention, vous n'aspirez qu'à rendre de nouveaux services à la République. Vos arguments ont convaincu. Vous êtes réhabilité.
A Paris où vous êtes rentré, l'atmosphère devient plus gaie. La Convention a cependant fort à faire tant avec l'opposition royaliste qu'avec l'opposition « jacobine » ultra-républicaine composée des anciens partisans de Robespierre. La stabilité politique n'est pas encore pour demain. De plus, la République connaît une crise financière qui ne va aller qu'en s'aggravant. La valeur des billets de banque diminue, les désordres de toute nature ont développé le marché noir, les spéculateurs
et les fournisseurs des armées s'enrichissent rapidement alors que les gens modestes ne mangent pas à leur faim.
Réintégré dans l'armée, vous cherchez un nouveau commandement dans l'artillerie en rappelant vos exploits de Toulon, mais le nouveau ministre de la Guerre vous qualifie en privé d'arriviste, et objecte votre jeune âge. On vous propose finalement le commandement de deux régiments d'infanterie envoyés en Vendée contre les insurgés royalistes.
Ce poste ne vous plaît guère, car il s'agit de combattre des Français, et à Toulon vous avez pris goût à commander des artilleurs.
• Si vous vous résignez à accepter, rendez-vous au «240», page 114.
• Si vous refusez en insistant auprès du nouveau gouvernement et notamment de Carnot, Sieyès et Barras pour demander le grade de général d'artillerie à l'armée d'Italie, et en en profitant pour exposer une nouvelle fois votre plan de conquête de ce pays, rendez-vous au «188», page 87.
• Si vous refusez, en demandant plutôt de diriger une mission militaire française chargée de réorganiser l'armée turque, qui pourrait devenir par la suite une alliée, rendez-vous au «9», page 6.
Reborn
Vos problèmes s'aggravent. Les troupes grognent, les vivres s'épuisent, l'argent n'arrive pas, et le gouvernement vous fait savoir qu'il faudra vous en passer ou le prendre où il se trouve, en Italie. Il vous faut quand même passer les Alpes et tenter l'attaque.Vos tergiversations ont affaibli l'armée. Toutefois, vos troupes sont
courageuses, et remportent un premier succès à Montenotte.
Vous foncez à marches forcées sur l'adversaire, trop confiant. La rapidité et l'audace de vos manoeuvres vous donnent la supériorité numérique à chaque combat, alors que l'armée adverse est bien plus nombreuse.
L'agressivité et l'enthousiasme de vos soldats font le reste et vous remportez de brillantes victoires à Millesimo et à Dego, bien que l'ennemi ne soit nullement ridicule. Mieux, vous avez réussi à séparer complètement Piémontais et Autrichiens. Le roi de Piémont panique et demande un armistice pour sauver Turin, sa capitale.
En fait, vous ne disposez pas de gros canons pour assiéger une grande ville fortifiée, mais les Piémontais l'ignorent et les négociations commencent. Votre habileté stupéfie les diplomates chevronnés qui vous sont envoyés et pensaient avoir affaire à un soldat ne connaissant que l'art militaire et qu'il serait aisé de mystifier. Ils en sont pour leurs frais et doivent conclure un accord avantageux pour la France. Le Piémont cesse les hostilités et envoie au gouvernement français, enchanté, une indemnité financière importante. Enfin, votre déclaration suivant laquelle le peuple français souhaite apporter la liberté etveut être l'ami de tous les autres peuples a fortement impressionné les Italiens. Influencés par la propagande anti-française, ils voyaient dans votre armée une bande de tueurs fanatiques traînant des guillotines.
En deux semaines, vous avez remporté des succès éclatants et attiré l'attention de toute l'Europe.
(Reborn a eu de la chance, il a eu un bon lancée de dés mais aurait put se retrouver en déroute a cause de ces tergiversation )
Vous prenez l'habitude de rédiger après chaque victoire des bulletins d'information qui sont lus avec de plus en plus d'intérêt dans toute la France et vont beaucoup contribuer à votre popularité. Mais la conduite de vos soldats vis-à-vis des civils devient préoccupante. Les scènes de pillage de plus en plus violentes se multiplient, ce qui nuit à la discipline et exaspère les populations locales. On vous rapporte un cas particulièrement inexcusable. Trois soldats français se sont rendus coupables de viol et de torture, puis ont massacré toute une famille italienne sans défense. Votre adjoint le général Sérurier vous demande de faire un exemple, à ses yeux indispensable, et de fusiller ces trois hommes.
• Si vous acceptez cette exécution, rendez-vous au «332», page 160.
• Si vous la refusez, rendez-vous au «124», page 58.
Griffon, Lunarc
Vous avez maintenant partie liée avec Maximilien Robespierre.
Cette homme, dont les yeux verts scrutateurs trahissent la fermeté, est calme et élégant. Animé d'une volonté de fer, il est prêt à tout pour le triomphe de ses idées, de la République et de la patrie en danger, et envoie des milliers d'adversaires à la guillotine.
Frappant d'abord à gauche, il vous charge de faire arrêter en une nuit Hébert et ses amis, appelés les Enragés, violemment antireligieux. Vos soldats quadrillent efficacement les quartiers populaires de Paris et les Enragés sont guillotinés sans qu'il y ait de manifestation en leur faveur.
Puis Robespierre frappe à droite et organise le jugement de son rival Danton, qui dirige le groupe des Indulgents et souhaite faire cesser les condamnations à mort. Votre tâche est plus difficile car Danton est populaire, mais vous tenez bien vos troupes en main et il n'y a aucun incident pendant la semaine du procès qui se termine par l'exécution de Danton. Cependant, vous êtes mal à l'aise. Le groupe de Robespierre terrifie tout le monde, mais il va à votre avis trop loin. Allez-vous :
• dire au dictateur que vous êtes lassé de tant d'exécutions, et que vous démissionnez ? Rendez-vous au «367», page 178 ;
• aller trouver Carnot, ministre de la Guerre, et demander une affectation sur les frontières, pour vous battre contre les armées étrangères ? Rendez-vous au «250», page 118 ;
• rester commandant de la Garde nationale de Paris ? Rendez-vous au «238», page 113 ;
• vous enfuir pour les États-Unis ? Rendez-vous au «378», page 184.
Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 4:51 pm
par Reborn
Ce n'est pas de la chance, c'est du talent.
332 - Évidemment, on les exécute. La loi, c'est moi.

Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 4:58 pm
par griffon
Ce n'est pas que je n'aime pas Robespierre , bien au contraire
mais je suis un militaire qui a besoin d'action .
"aller trouver Carnot, ministre de la Guerre, et demander une affectation sur les frontières, pour vous battre contre les armées étrangères ? Rendez-vous au «250», page 118"
Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 4:59 pm
par gladiatt
jolou a écrit :nabulio, Elvis, gladiatt, Darthmath
Votre argumentation est habile. Vous rappelez dans une lettre à la Convention que vous avez donné des preuves irréfutables de votre loyauté envers la République, et que votre famille a perdu pour cette cause tous ses biens en Corse. Si vous avez fréquenté Robespierre le Jeune, c'était pour la lutte commune, en particulier à Toulon, mais vous n'auriez pas hésité à renier cette amitié si vous aviez pensé que les frères Robespierre aspiraient à la dictature. Confiant dans le jugement
de la Convention, vous n'aspirez qu'à rendre de nouveaux services à la République. Vos arguments ont convaincu. Vous êtes réhabilité.
A Paris où vous êtes rentré, l'atmosphère devient plus gaie. La Convention a cependant fort à faire tant avec l'opposition royaliste qu'avec l'opposition « jacobine » ultra-républicaine composée des anciens partisans de Robespierre. La stabilité politique n'est pas encore pour demain. De plus, la République connaît une crise financière qui ne va aller qu'en s'aggravant. La valeur des billets de banque diminue, les désordres de toute nature ont développé le marché noir, les spéculateurs
et les fournisseurs des armées s'enrichissent rapidement alors que les gens modestes ne mangent pas à leur faim.
Réintégré dans l'armée, vous cherchez un nouveau commandement dans l'artillerie en rappelant vos exploits de Toulon, mais le nouveau ministre de la Guerre vous qualifie en privé d'arriviste, et objecte votre jeune âge. On vous propose finalement le commandement de deux régiments d'infanterie envoyés en Vendée contre les insurgés royalistes.
Ce poste ne vous plaît guère, car il s'agit de combattre des Français, et à Toulon vous avez pris goût à commander des artilleurs.
• Si vous vous résignez à accepter, rendez-vous au «240», page 114.
• Si vous refusez en insistant auprès du nouveau gouvernement et notamment de Carnot, Sieyès et Barras pour demander le grade de général d'artillerie à l'armée d'Italie, et en en profitant pour exposer une nouvelle fois votre plan de conquête de ce pays, rendez-vous au «188», page 87.
• Si vous refusez, en demandant plutôt de diriger une mission militaire française chargée de réorganiser l'armée turque, qui pourrait devenir par la suite une alliée, rendez-vous au «9», page 6.
La République a suffisamment d'ennemis à l'extérieur, je ne tiens pas à combattre des compatriotes, même fourvoyés.
J'insiste auprès du nouveau gouvernement pour être affecté à l'armée d'Italie, en tant que général d'artillerie, c'est ma spécialité, je pourrais rendre de biens meilleurs services grâce à cette arme.
- je me rend au "188", page 87
Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 5:45 pm
par Lunarc
jolou a écrit :
Griffon, Lunarc
Vous avez maintenant partie liée avec Maximilien Robespierre.
Cette homme, dont les yeux verts scrutateurs trahissent la fermeté, est calme et élégant. Animé d'une volonté de fer, il est prêt à tout pour le triomphe de ses idées, de la République et de la patrie en danger, et envoie des milliers d'adversaires à la guillotine.
Frappant d'abord à gauche, il vous charge de faire arrêter en une nuit Hébert et ses amis, appelés les Enragés, violemment antireligieux. Vos soldats quadrillent efficacement les quartiers populaires de Paris et les Enragés sont guillotinés sans qu'il y ait de manifestation en leur faveur.
Puis Robespierre frappe à droite et organise le jugement de son rival Danton, qui dirige le groupe des Indulgents et souhaite faire cesser les condamnations à mort. Votre tâche est plus difficile car Danton est populaire, mais vous tenez bien vos troupes en main et il n'y a aucun incident pendant la semaine du procès qui se termine par l'exécution de Danton. Cependant, vous êtes mal à l'aise. Le groupe de Robespierre terrifie tout le monde, mais il va à votre avis trop loin. Allez-vous :
• dire au dictateur que vous êtes lassé de tant d'exécutions, et que vous démissionnez ? Rendez-vous au «367», page 178 ;
• aller trouver Carnot, ministre de la Guerre, et demander une affectation sur les frontières, pour vous battre contre les armées étrangères ? Rendez-vous au «250», page 118 ;
• rester commandant de la Garde nationale de Paris ? Rendez-vous au «238», page 113 ;
• vous enfuir pour les États-Unis ? Rendez-vous au «378», page 184.
On peut faire quoi,si on fuit vers les States.....?

Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 5:54 pm
par Reborn
Lunarc a écrit :On peut faire quoi,si on fuit vers les States.....?

Choisis l'option et on le saura.

Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 6:01 pm
par jolou
Personnellement, je ne l'ai jamais choisis mais bon j'imagine qu'on peut combattre les anglais en 1812

Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 6:03 pm
par Lunarc
D'accord.
Donc,je m'enfuis vers les States,car je trouve que la Révolution s'est fourvoyée dans une mauvaise voie avec Robespierre.
378,page 184
Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 7:13 pm
par Elvis
J argumente auprès du nouveau gouvernement que j ai fait italien en 2eme langue, et que donc je serai plus utile de l'autre coté des Alpes
• Si vous refusez en insistant auprès du nouveau gouvernement et notamment de Carnot, Sieyès et Barras pour demander le grade de général d'artillerie à l'armée d'Italie, et en en profitant pour exposer une nouvelle fois votre plan de conquête de ce pays, rendez-vous au «188», page 87.
Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : sam. oct. 25, 2014 9:15 pm
par Nabulio
Hors de question que je tire sur d'autres Français.
Ce poste ne vous plaît guère, car il s'agit de combattre des Français, et à Toulon vous avez pris goût à commander des artilleurs.
• Si vous refusez en insistant auprès du nouveau gouvernement et notamment de Carnot, Sieyès et Barras pour demander le grade de général d'artillerie à l'armée d'Italie, et en en profitant pour exposer une nouvelle fois votre plan de conquête de ce pays, rendez-vous au «188», page 87.
Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : dim. oct. 26, 2014 12:43 am
par DarthMath
L'huile d'olive étant de meilleure qualité en Italie qu'en Turquie, je rejoins mes camarades au 188.
Re: LDVELH Vous êtes Napoléon Bonaparte
Posté : dim. oct. 26, 2014 10:50 am
par jolou
Lunarc
A Boston, où vous vous êtes provisoirement installé, les récits de vos aventures et des conflits européens intéressent, passionnent parfois, mais ne sont pas vécus comme sur le vieux continent. Les lettres de change sur des banques françaises et anglaises que vous avez emportées ont fait l'objet d'opposition de la part du nouveau gouvernement français, et vous devez faire face aux embarras d'un long et coûteux procès avec des disponibilités financières réduites. L'intérêt pour les Français et votre prestige personnel sont réels et vous valent un cercle d'amis et même d'admirateurs. Mais il faut bien vivre, et trouver des revenus.
L'adaptation à la vie américaine ne se fait pas sans difficulté. Le récit de vos aventures et des conflits européens ne parvient ici que déformé et simplifié. Il existe pourtant un courant de sympathie vis-àvis de la France – dont l'aide a facilité l'indépendance des États-Unis d'Amérique – , de la Révolution française, par réaction contre les régimes monarchiques, et de vous-même parce que vous incarnez assez bien l'une comme l'autre.
Cependant, l'argent manque, d'autant qu'il ne vous a été possible d'emmener qu'une somme assez modeste. Vous décidez de suivre le conseil donné par la banque Morgan de spéculer sur le cours des blés.
Une récolte record fait s'effondrer les cours de Chicago alors que vous aviez spéculé à la hausse. Vous voici ruiné, dans un pays étranger dont vous parlez mal la langue et où la fortune tient lieu de noblesse.
Votre logeuse vous met à la porte. Vous êtes profondément abattu, l'avenir vous semble bouché et misérable. Il vous reste de l'arsenic.
• Si vous optez pour le suicide, rendez-vous au «141», page 66.
• Si vous décidez de refaire votre vie au Texas, rendez-vous au «310», page 148.
• Si vous préférez monnayer vos talents et connaissances dans le milieu plus cultivé de Philadelphie, comme on vous en fait la proposition, rendez-vous au «187», page 87.
Darthmath, Nabulio, Elvis, gladiatt
Votre nouvelle affectation est à l'étude. En attendant, vous goûtez à la vie parisienne. Les nouveaux riches, fournisseurs du gouvernement, spéculateurs heureux ou spécialistes de la revente des terres confisquées au clergé et à la noblesse, donnent des fêtes magnifiques mais souvent scandaleuses. Vous y rencontrez la vicomtesse de Beauharnais dont le mari a été guillotiné. Elle passe pour avoir été l'amie du général Hoche et celle de Barras, politicien influent mais corrompu – on le
surnomme « le roi des pourris » – qui vous a remarqué au siège de Toulon. La beauté et l'élégance de la vicomtesse vous font quelque peu oublier Désirée, votre fiancée marseillaise. Malheureusement, les goûts follement dépensiers de Mme de Beauharnais s'accommodent mal à vos finances et à la modestie du logement que vous occupez rue de la Huchette. Vous sentez bien que les prochains mois peuvent être décisifs pour votre carrière.
C'est maintenant l'opposition royaliste qui devient de plus en plus ouvertement agissante à Paris, tirant parti des luttes entre républicains et de la déception générale. Il y a des rumeurs de coup d'État et la Convention, inquiète, délègue ses pouvoirs militaires à Barras qui ne dispose que de 8 000 soldats dans la région parisienne. Les royalistes peuvent compter sur près du triple d'hommes en armes. Barras cherche un professionnel pour diriger les troupes gouvernementales et connaît vos talents militaires qu'il a pu observer à Toulon. Il vous propose le poste. Vous hésitez. Cette mission est loin d'être gagnée d'avance, elle n'est pas glorieuse et relèverait plus en temps normal d'un chef de la police que d'un militaire. Mais elle peut vous donner le pouvoir.
• Si vous acceptez, rendez-vous au «294», page 140.
• Si vous refusez, rendez-vous au «129», page 60.
• Si vous décidez de retourner votre veste et de passer avec une partie de vos troupes du côté des royalistes, rendez-vous au «207», page 96.
Reborn
Votre fermeté paie. La discipline est restaurée. Les approvisionnements sont assurés, et l'attitude de la majorité des habitants redevient amicale, encore que des petits groupes de partisans attaquent sporadiquement vos soldats isolés.Les Autrichiens, avides de revanche, marchent contre vous. Vous endiguez leur attaque de front, effectuez un brillant mouvement tournant avec votre cavalerie et votre artillerie légère. Stimulant alors l'ardeur de vos grenadiers qui contre-attaquent à Lodi, vous remportez une très belle victoire. Le général ennemi Wurmser doit se réfugier avec 13 000 hommes dans la place fortifiée de Mantoue que vous encerclez
aussitôt, le reste de ses troupes refluant vers l'Autriche. Pleins d'admiration, vos soldats décident entre eux de vous donner affectueusement le surnom de « petit caporal » qui vous restera. Mais vous savez que cette bataille avait une grande importance militaire et politique. Vous pouvez maintenant faire de grands projets.Vous recevez une lettre du Directoire, le gouvernement de Paris. Il vous félicite pour vos victoires et vous annonce son intention de vous placer sous l'autorité du général Kellermann. Obéissant à ses instructions, vous devrez prendre la tête de l0 000 hommes pour attaquer le royaume de Naples tandis qu'il poursuivra la guerre contre les Autrichiens en Italie du Nord.
Cette lettre a sur vous l'effet d'une douche glaciale. Vous êtes furieux. Il est clair que les Directeurs, en butte à l'indifférence ou à l'hostilité croissante de l'opinion publique, s'inquiètent de votre popularité et de l'enthousiasme suscités en France par vos succès. Sans doute n'ont-ils pas apprécié non plus l'esprit d'indépendance dont vous avez fait preuve en traitant avec le Piémont. Vous pensez n'avoir en rien mérité d'être mis sous les ordres d'un autre général. De plus, l'expédition vers Naples vous paraît inutile et dangereuse.
• Vous pouvez vous résigner à accepter la décision de Paris. Rendez- vous alors au «292», page 139.
• Vous pouvez aussi contester cette décision, en accélérant l'envoi d'argent et de chefs-d'oeuvre artistiques à Paris, mais en écrivant à Barras et à Carnot qu'il faut à votre armée un seul chef, Kellermann ou vous, mais pas les deux à la fois, et qu'il faut du reste une conception unique de l'action militaire et diplomatique en Italie. Comme on sait que Kellermann n'a rien d'un négociateur, ce dernier argument, ajouté à vos succès et à la pression de l'opinion publique, peut être décisif pour que vous gardiez seul votre commandement. Mais cette lettre peut aussi servir de prétexte pour vous demander de démissionner. Si vous vous décidez à l'envoyer, rendez-vous au «230», page 108.
Griffon
Carnot n'est pas dupe de vos explications. Mais il sait aussi que la patrie a besoin de militaires de talent. Il vous congédie en vous promettant une réponse dans les deux jours.(Jet de dé loupé pour griffon) Au petit jour, une compagnie entière cerne votre logis. Son commandant vous lit une condamnation à mort du tribunal révolutionnaire. La sentence est immédiatement applicable.Vos justifications sont à peine écoutées. Robespierre a fait bien trop peur et le temps n'est pas aux demi-mesures. Après un jugement expéditif, des gendarmes vous conduisent immédiatement sur une place où se tient une guillotine gardée par la troupe. On ordonne de battre les tambours et quelques curieux regardent votre tête tomber dans la sciure.